Mois : décembre 2010

  • Le Front Polisario affiche sa volonté et sa détermination

    Les deux parties antagonistes, le Front Polisario et le Maroc en l’occurrence, devraient s’afficher, à nouveau, côte à côte, les 16, 17 et 18 décembre, à l’occasion d’un nouveau round de négociation sur l’avenir du Sahara Occidental. La reprise du dialogue entre les deux parties, sous les auspices de l’ONU, s’annonce bon gré, mal gré, un bon signal, malgré l’entêtement du Maroc et sa position figée lors des précédentes sessions de négociations.

    La prochaine réunion informelle aura lieu du 16 au 18 décembre à Manhasset (New York), a indiqué, vendredi dernier, le porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU. «Ces réunions auront lieu à l’invitation de l’envoyé personnel du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dans le cadre du mandat donné par le Conseil de sécurité, pour des négociations menées par l’ONU», a-t-il précisé. Pour le Front Polisario, la politique de la chaise vide est exclue, en dépit même des agressions répétitives du Maroc contre les populations sahraouies dans les territoires occupés. Effectivement, la délégation du Front Polisario prendra part à ce quatrième round des pourparlers informels avec «la volonté et la détermination de tout faire en vue de contribuer au succès des efforts des Nations Unies ; en vue de trouver une solution juste et durable au conflit du Sahara Occidental», a indiqué une déclaration du coordinateur sahraoui avec la MINURSO (Mission des Nations Unies, pour l’Organisation d’un référendum au Sahara Occidental), M’hamed Khadad, rendue publique à la veille de ce round. 

     
    A cet égard, il est à rappeler que le Maroc qui a empêché l’application du plan de règlement de 1991, les accords de Houston en 1997 et le Plan pour l’autodétermination du peuple sahraoui dit Plan Baker en 2003, «continue de rejeter les appels de l’envoyé personnel, pour la discussion de la proposition de solution présentée en 2007 par le Front Polisario», a ajouté la même source. Pour le responsable sahraoui, la discussion de «nouvelles approches innovantes pour la négociation» comme le suggère l’envoyé personnel ne doit faire oublier la responsabilité du Maroc dans le blocage du processus et encore moins, changer la nature du conflit en tant que problème de décolonisation justiciable du droit à l’autodétermination et opposant deux parties, le Front Polisario et le Maroc. 
     
    Les crimes commis par le Maroc à Gdeim Izik, à la ville occupée d’El Ayoun et le climat de terreur qui sévit, à ce jour, dans le territoire du Sahara Occidental sont un scandaleux et inacceptable affront aux efforts de l’envoyé personnel, du Conseil de sécurité et des Nations Unies en général. «Il est alors urgent, pour qu’un terme soit mis à cette situation et pour que la MINURSO prenne en charge la supervision des droits de l’homme dans le territoire, à l’instar de toutes les missions de paix de l’ONU à travers le monde», estime M’hamed Khadad. La reprise des négociations tombe à pic, parce qu’il s’agit d’un nouveau test, pour la communauté internationale, qui fête le 50ème anniversaire de l’adoption de la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Cette nouvelle session de conciliabules se tiendra sous les auspices de M. Ross, en présence des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l’Algérie et la Mauritanie. Faut-il rappeler que la troisième réunion informelle s’était tenue les 08 et 09 novembre derniers à l’issue de laquelle les parties avaient convenu de se réunir à nouveau au mois de décembre, ainsi qu’au début de l’année prochaine.
    Hakim Aichiou
     
    Le Carrefour d’Algérie, 13/12/2010
  • Rédha Malek : « L’autonomie s’est toujours transformé en indépendance »

    Dans un message clair aux autorités marocaines, Redha Malek affirme : «Aucune offre d’autonomie n’a réussi au monde»

    L’ancien chef de gouvernement et porte-parole de la délégation algérienne à Evian, Redha Malek, considère qu’aucune offre d’autonomie ne peut réussir dans le monde parce qu’elle est appelée, au fil du temps, à se transformer en une véritable indépendance du pays colonisé. Un message clair destiné aux autorités marocaines qui persistent dans leur refus d’accorder l’indépendance au peuple sahraoui. «A nos amis marocains qui proposent une autonomie au Sahara occidental, je dirai qu’aucune offre d’autonomie n’a réussi au monde parce qu’elles se sont toutes transformées en de véritables indépendances des peuples», a dit Redha Malek hier lors d’une conférence animée au centre de presse d’El Moudjahid à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire des manifestations du 11 Décembre. 
     
    C’est en citant le combat des Sahraouis (peuple du Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975, ndds) pour leur indépendance que l’ancien responsable du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) a retracé une partie de l’histoire du peuple algérien, en lutte pour son indépendance. Les manifestations du 11 décembre 1960 étaient sanglantes, tristes mais elles ont eu des répercussions positives sur l’avenir du pays, a souligné Redha Malek. Témoignant de la vaillance du peuple algérien, uni comme un seul homme autour d’un même objectif, celui de l’indépendance de tout le pays, l’invité du forum d’El Moudjahid a rappelé les conditions dans lesquelles a eu l’explosion populaire grâce à laquelle de grands pays n’ont plus porté le même regard sur l’Algérie mais aussi sur la France. 
     
    Selon ses dires, les manifestations du 11 décembre ont eu lieu au moment où l’ONU s’apprêtait à adopter la résolution 1514 consacrant le droit des peuples à l’autodétermination : «Ces manifestations ont eu un impact déterminant dans l’adoption par l’ONU d’une résolution, le 19 décembre 1960, consacrant le droit du peuple algérien à l’autodétermination». Aussi, «pour la première fois dans l’histoire, de grands pays comme les Etats-Unis ont cessé d’appuyer la position colonialiste de la France». Par ailleurs, a souligné le conférencier, «ces manifestations ont joué un rôle très important dans le développement des mouvements pour l’indépendance en Afrique et ailleurs».

    Par Karima Mokrani

    La Tribune d’Algérie, 12/12/2010

  • Conférence d’Alger : L’indépendance des Sahraouis en toile de fond

    La Conférence internationale sur la Déclaration de l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux s’ouvre aujourd’hui au Palais des Nations à Alger, avec la participation de plusieurs personnalités politiques, du monde de la culture, d’universitaires et chercheurs ainsi que de journalistes venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie.

    Ce colloque international organisé par le ministère des Affaires étrangères se veut une halte pour commémorer le combat des peuples pour leur indépendance du joug colonial, avec en toile de fond l’indépendance du Sahara Occidental. La rencontre sera rehaussée par la présence d’un représentant des Nations unies, de Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine, de Kenneth Kaunda, ex-président de la Zambie et Doyen des chefs d’Etat africains, de l’ex-président d’Afrique du Sud, Tabo M’beki, d’Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe et d’autres grandes figures du continent noir à l’image de Juliana Lumumba, ex-membre du gouvernement de la RDC et fille de feu Patrice Lumumba. L’Algérie, dont la glorieuse Révolution armée a grandement contribué à l’éclosion de la résolution onusienne 1514, il y a de cela cinquante ans, envisage, donc, en abritant cette conférence internationale, de marquer cette date importante par une halte commémorative en guise de soutien indéfectible à tous les peuples qui demeurent sous occupation. 

     
    En effet, et en dépit des efforts colossaux déployés par les Nations unies pour permettre à tous les peuples d’exprimer librement leurs souhaits à la lumière de la résolution 1514, seize territoires, dont le Sahara occidental, demeurent toujours inscrits sur la liste tenue par l’Onu, des territoires non autonomes qui attendent d’exercer leur droit à l’autodétermination. Au menu de la conférence d’Alger figurent des ateliers, dont, entre autres, celui du cinéma et des médias pour conserver la mémoire des peuples ayant combattu la colonisation, qui sera modéré par le journaliste chilien Pablo Cardenas et le critique cinématographique algérien Ahmed Bedjaoui. Animant récemment une conférence sur l’événement, le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel avait indiqué que la célébration de ladite Déclaration onusienne intervient pour rappeler la pertinence et la validité, aujourd’hui, de cette résolution dans le parachèvement du processus de décolonisation, la consolidation des indépendances ainsi que la validité de son esprit dans le sens de permettre aux pays anciennement colonisés de jouer leur rôle dans la prise de décision internationale.

    Ce qu’énonce la résolution 1514

    L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu) a adopté, le 14 décembre 1960, une résolution consacrant le droit des pays et des peuples colonisés à l’autodétermination et à l’indépendance. Cette résolution, dont le 50e anniversaire de son adoption fait l’objet à partir d’aujourd’hui d’une conférence à Alger énonce ce qui suit :
    1. La sujétion des peuples à une subjugation, à une domination et à une
    exploitation étrangères constitue un déni des droits fondamentaux de l’homme, est contraire à la Charte des Nations unies et compromet la cause de la paix et de la coopération mondiales
    2. Tous les peuples ont le droit à la libre détermination, en vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et poursuivent librement leur développement économique, social et culturel
    3. Le manque de préparation dans les domaines politique, économique ou social ou dans celui de l’enseignement ne doit jamais être pris comme prétexte pour retarder l’indépendance
    4. Il sera mis fin à toute action armée et à toutes mesures de répression, de quelque sorte qu’elles soient, dirigées contre les peuples dépendants, pour permettre à ces peuples d’exercer pacifiquement et librement leur droit à l’indépendance complète, et l’intégrité de leur territoire national sera respecté
    5. Des mesures immédiates seront prises, dans les territoires sous tutelle, les territoires non autonomes et tous autres territoires qui n’ont pas encore accédé à l’indépendance, pour transférer tous pouvoirs aux peuples de ces territoires, sans aucune condition ni réserve, conformément à leur volonté et à leurs voeux librement exprimés, sans aucune distinction de race, de croyance ou de couleur, afin de leur permettre de jouir d’une indépendance et d’une liberté complètes
    6. Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un pays est incompatible avec les buts
    et les principes de la Charte des Nations unies.
    7. Tous les États doivent observer fidèlement et strictement les dispositions de la Charte des Nations unies, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la précédente Déclaration sur la base de l’égalité, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et du respect des droits souverains et de l’intégrité territoriale de tous les peuples.
    Par : Mokrane Chebbine 

    Le Midi Libre, 13/12/2010 
  • Leçon d’histoire

    Cela est devenu une complainte, celle du «peuple des nuages», devant le déni de justice internationale pour une solution juste et démocratique au Sahara Occidental. Le peuple sahraoui est-il à ce point un peuple «paria» pour mériter une telle ignominie, une telle cécité de la communauté internationale devant l’urgence d’une solution pour ce territoire occupé depuis maintenant 25 ans par le Maroc. Au vu et au su de tous ceux qui se proclament démocrates et épris de paix dans le monde ?

     Les derniers événements de Gdeim Izik, près de la capitale occupée du Sahara Occidental, au mois de novembre plus précisément, interpellent plus que jamais la conscience internationale pour que des solutions démocratiques soient trouvées pour libérer autant le peuple sahraoui du joug de la colonisation marocaine, que le Maroc de ses vieux démons. Et si le dernier round de négociations informelles entre le Maroc et le Front Polisario a été miné par l’attaque des forces d’occupation du camp de Sahraouis de Gdeim Izik, le prochain round, prévu du 16 au 18 décembre à Manhasset, dans la banlieue de New-York, s’annonce tout aussi compliqué. Plus pour les Sahraouis que pour les Marocains qui, depuis le cessez-le-feu en 1991, ne font que gagner du temps et berner la communauté internationale sur sa soi-disant bonne volonté de faire avancer ce type de processus.

     Les discussions maroco-sahraouies, en réalité, ne se sont jamais déroulées dans un climat serein, emprunt de bonne volonté, mais beaucoup plus, côté marocain, pour «plaire» aux maîtres de Rabat, la France au premier rang. N’est-ce pas que c’est Paris qui s’est opposé, usant de son droit de veto, pour la mise en place d’une commission d’enquête onusienne sur les graves événements de Gdeim Izik ?

     Donc, Rabat, en allant à ces négociations sous l’égide de l’ONU avec le Polisario, n’y va que pour confirmer ses intentions de renforcer sa colonisation du Sahara Occidental. Or, et les Sahraouis l’ont à maintes reprises répété, il ne sert à rien de s’asseoir à la table des négociations lorsque l’autre partie au conflit ne fait pas de geste pour détendre l’atmosphère, et, surtout, accepter le principe de négociations franches allant dans le sens d’un règlement définitif de ce dernier problème de décolonisation en Afrique.

     A moins que la France, les Etats-Unis et l’Espagne ne trouvent vraiment leurs intérêts dans cette situation de blocage, il ne sert plus dorénavant de discuter avec des interlocuteurs fermés d’avance à toute idée de faire progresser les négociations vers la seule issue possible, celle d’ailleurs préconisée et soutenue par l’ONU et la communauté internationale : la tenue d’un référendum d’autodétermination pour décider de l’avenir politique de ce territoire. Pour un peu, l’on se croirait revenu dans les années 50-60, au plus fort des mouvements de libération nationale en Afrique et dans le monde.

     Tous les pays coloniaux ont compris la leçon d’histoire de Dien Bien Phu. Seul le Maroc, arrivé bien dans le tard dans le monde rétrograde des ex-empires coloniaux, ne veut pas progresser. Et reste agrippé à ses fantasmes. Jusqu’à quand la communauté internationale devra-t-elle composer avec un tel immobilisme ?

    par Yazid Alilat 
    Le Quotidien d’Oran, 13/12/2010
  • Cyberguerre entre sympathisants et opposants de Julian Assange

    Tandis que Wikileaks continue de diffuser des télégrammes diplomatiques classés «secret», et après l’arrestation de Julian Assange, une cyberguerre semble avoir éclaté entre sympathisants et opposants au fondateur du site.

    C’est ainsi que pour l’organe de la confédération en charge de la sécurité informatique, les récentes cyberattaques (comme celle du site de Post Finance par des sympathisants du fondateur de Wikileaks) ont atteint une toute nouvelle qualité, et chacun peut participer à de tels piratages «primitifs».

    «Je n’ai encore jamais vu une attaque organisée aussi rapidement», relève Pascal Lamia, directeur de la Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information (Melani) de la confédération. Ce qui est inquiétant, c’est que tout le monde peut y participer, «sans la moindre connaissance en matière d’informatique», dit-il dans une interview diffusée samedi par les journaux alémaniques Bund et Tages-Anzeiger, cités par l’AFP.

    Quelques dizaines d’utilisateurs en Suisse se sont associés aux attaques, mardi, du site internet de Post Finance. Le programme de participation à l’attaque par déni de service a aussi été téléchargé et utilisé depuis des adresses IP en Suisse, selon l’expert, ajoute cette source.

    Les sympathisants de Julian Assange ont, est-il rappelé, bloqué mardi la page internet du site Post Finance, réagissant à la décision «de l’établissement financier de fermer le compte du fondateur de Wikileaks après avoir découvert des données incorrectes sur son domicile».

    Le Vatican ne juge pas très «catholiques» les informations divulguées par Wikileaks
    Le Vatican a mis en garde hier contre la crédibilité des informations divulguées par WikiLeaks, après la publication par le quotidien britannique The Guardian d’une note diplomatique américaine mettant en cause son attitude dans une affaire de pédophilie, est-il rapporté par l’AFP.

    Selon cette note de l’ambassade américaine à Rome, le Vatican a refusé de coopérer à une enquête irlandaise sur des abus sexuels sur des enfants par des membres du clergé de Dublin au motif que les demandes irlandaises n’avaient pas respecté les procédures officielles, est-il annoncé par cette source.

    Dans un communiqué, le Vatican se refuse «d’entrer dans l’appréciation de l’extrême gravité de la publication d’une grande quantité de documents réservés et confidentiels et de ses possibles conséquences», rapporte cette agence de presse. «Naturellement, de tels rapports reflètent les perceptions et les opinions de ceux qui les ont écrits et ne peuvent être considérés ni comme l’expression du Saint-Siège ni comme des citations précises des paroles de ses responsables», poursuit le communiqué.

    «Leur crédibilité doit être donc considérée avec réserve et beaucoup de prudence», conclut-il. De son côté, l’ambassadeur américain auprès du Vatican, Miguel Diaz, a «condamné fermement la publication d’informations secrètes du département d’Etat». «Nous ne commenterons ni le contenu ni l’authenticité de ces informations», a-t-il indiqué dans un communiqué cité par l’AFP.

    Selon le télégramme daté du 26 février de l’ambassade américaine à Rome, les demandes d’information de la commission Murphy, chargée d’enquêter sur les affaires de pédophilie en Irlande, «ont offensé beaucoup de gens au Vatican (…) car ils y voyaient un affront à la souveraineté du Vatican», est-il expliqué.

    Selon ce document, la commission Murphy a écrit directement à des responsables du Vatican sans passer par la voie diplomatique.
    Cette procédure a entraîné la colère du Vatican qui reprochait au gouvernement irlandais de ne pas avoir exigé de la commission qu’elle respecte les procédures de demande d’informations au Saint Siège.

    L’ambassadeur d’Irlande au Vatican, Noël Fahey, a décrit cette période comme «la crise la plus difficile à gérer qu’il ait connue», selon la même source.

    Publié en novembre 2009 après trois ans d’enquête, le rapport Murphy a révélé, selon l’AFP, comment les responsables du diocèse de Dublin avaient couvert les abus sexuels commis par des membres du clergé sur les enfants de la région.

    «Le Maroc a rompu avec l’Iran pour plaire à l’Arabie Saoudite»

     
    «Les Marocains ont rompu avec l’Iran à l’instigation de l’Arabie saoudite», explique un diplomate égyptien cité dans un câble obtenu par WikiLeaks et cité par Le Monde. La nouvelle avait surpris. Le Maroc annonçait le 6 mars 2009 la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran, rappelle . «L’explication marocaine était confuse et peu convaincante : officiellement, Rabat rompait avec Téhéran par solidarité avec l’Etat de Bahreïn après qu’un haut responsable iranien a qualifié le petit royaume du Golfe persique de quatorzième province iranienne, ajoute Le Monde.

    L’explication serait ailleurs, à en croire Le Monde. «Les Marocains ont rompu avec l’Iran à l’instigation de l’Arabie saoudite», aurait confié ce diplomate égyptien, selon le câble obtenu par WikiLeaks cité par Le Monde. Il aurait ajouté, selon cette source, que les contacts entre le palais royal et Riyad sont «presque quotidiens».

    Les Saoudiens, explique ce diplomate, «ont mobilisé personnellement le roi Mohammed VI (et non le gouvernement marocain, qui a été aussi surpris de la rupture que le reste du monde) dans sa stratégie globale d’opposition à l’influence iranienne». Et le diplomate égyptien d’ajouter : «En contrepartie de son soutien actif, l’Arabie saoudite va assurer au Maroc un flux continu de pétrole à un prix d’ami», selon le diplomate cité par Wikileaks.

    «Riyad, aurait-il ajouté, pourrait aussi mettre de l’argent dans la balance et se substituer à d’autres états du Golfe qui, malmenés par la crise financière internationale, ne sont plus à même de tenir leurs promesses d’investissements au Maroc». Finalement, aurait jugé le diplomate égyptien, l’opération n’est pas très coûteuse pour le Maroc qui a peu de relations économiques avec l’Iran, alors qu’elle peut se révéler très rentable pour lui.

    En prenant ses distances avec l’Iran chiite, le roi Mohammed VI, «commandeur des croyants» aux yeux des musulmans marocains qui sont de rite sunnite, bat sur son terrain la plus puissante des associations fondamentalistes marocaines «en apparaissant comme plus conservateur» qu’elle. Et le fonctionnaire de conclure : le roi Mohammed VI a «tué plusieurs oiseaux avec une seule pierre», écrit Le Monde». Rien ne prouve que l’analyse du diplomate égyptien est la bonne, admet son collègue américain. Elle est invérifiable, note Le Monde. «Mais par le passé, tient-il à rappeler dans le mémo adressé à Washington, il nous a fourni des informations précises et pertinentes sur l’Iran».
    M. Abi (Le Temps d’Algérie, 13/12/2010)

     
    Commentaire de Diaspora Saharaui :
    Le Maroc ne peut qu’obéîr les ordres saoudiennes étant donné que l’Arabie Saoudite est un des premiers fournisseurs d’armes et d’argent au Maroc pour exterminer le peuple sahraoui et permettre au Maroc d’annexer le Sahara Occidental, exploiter ses innombrables richesses et devenir ainsi la première puissance économique et militaire de la région.
  • La résolution 1514, 50 ans après : Quand l’actualité «rattrape» l’histoire

    Le Palais des Nations abritera aujourd’hui et demain, à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l’adoption par l’assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies de la résolution 1514 dite «déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés», une conférence internationale. 
    Plus de 200 personnalités internationales connues mondialement pour leur lutte contre le colonialisme et pour la consolidation des indépendances des peuples, ont été conviées à cette rencontre qui sera sanctionnée par un «Appel d’Alger» qui sera adressé aux Nations unies et à l’opinion publique internationale. Objectifs de la conférence qui s’inscrit en droite ligne avec les principes défendus par l’Algérie depuis toujours : marquer un arrêt devant les transformations enregistrées sur la scène internationale et examiner comment «les enfants de cette résolution», une centaine selon M. Messahel, pourraient, «jouer leur rôle dans la prise de décision internationale», «exercer la plénitude de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels», «agir pour plus de démocratisation du système onusien». 
    50 ans après, cette résolution adoptée 72 heures après les manifestations du 11 décembre à Alger et quatre jours avant la résolution onusienne du 19 décembre consacrant le droit du peuple algérien à l’autodétermination, semble plus «pertinente» et «valide» que jamais.
    Surtout si la tendance à la formation d’un «village planétaire» et à la réduction des souverainetés nationales au nom du droit d’ingérence se consolide. Des ateliers (cinéma, médias, …) consacrés à «l’émancipation des peuples» seront organisés. Ils seront modérés par le journaliste chilien Pablo Cardenas et l’algérien Ahmed Bedjaoui Un atelier dédié à la place des femmes dans cette émancipation est prévu aussi. Il sera modéré par la Sud-africaine, Wynie Mandela, ex-femme de NelsonMandela.
    Liste des territoires non autonomes
    Territoire Autorité administrante Statut
    Sahara occidentalSamoa américaines
    Guam

    Nouvelle-Calédonie
    Îles PitcairnTokelau
    Anguilla
    BermudesÎles Vierges britanniquesÎles CaïmansÎles Malouines(Falkland/Malvinas)GibraltarMontserratSainte-Hélène, Ascension et Tristan da CunhaÎles Turques-et-CaïquesÎles Vierges américaines
    Aucune
    États-Unis
    États-Unis
    France
    Royaume-UniNouvelle-ZélandeRoyaume-Uni
    Royaume-Uni
    Royaume-Uni
    Royaume-Uni
    Royaume-Uni
    Royaume-Uni
    Royaume-Uni
    Royaume-Uni
    Royaume-Uni
    Etats-Unis
    Territoire contrôlé à 80% par le MarocTerritoire non-incorporé des États-UnisTerritoire non-incorporé des États-Unis
    Collectivité d’outre-mer à statut spécial de la France

    Territoire britannique d’outre-mer
    Dépendance autonome de la Nouvelle-Zélande
    Territoire britannique d’outre-mer
    Territoire britannique d’outre-mer
    Territoire britannique d’outre-mer

    Territoire britannique d’outre-mer

    Territoire britannique d’outre-mer

    Territoire britannique d’outre-mer

    Territoire britannique d’outre-mer

    Territoire britannique d’outre-mer

    Territoire britannique d’outre-mer

    Territoire non incorporé d
  • 50e anniversaire de la Résolution 1514: conférence internationale à Alger

    ALGER – Les travaux de la conférence internationale célébrant le 50e anniversaire de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (1514), ont débuté lundi au Palais des Nations (Alger). Près de 200 personnalités du monde politique, médiatique et culturel prennent part à cette conférence. Plusieurs personnalités devront intervenir au cours de la séance d’ouverture, dont Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, Thabo Mbeki, ancien président sud-africain, M. Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine, Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, Tayé-Brook Zerihoun, représentant du secrétaire général des Nations unies ainsi que Kenneth Kaunda, doyen des chefs d’Etats africains et Pierre Galland, représentant de la société civile.

    Les travaux qui s’étaleront sur deux jours, se dérouleront en ateliers avec pour thèmes « la contribution de la résolution 1514 au processus d’émancipation des peuples » et « rôle des médias et du cinéma dans l’expression du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». La conférence sera sanctionnée par l’adoption de la Déclaration d’Alger qui devra rappeler la validité et la pertinence de la résolution 1514.
    La célébration du 50e anniversaire de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, décidée par l’Assemblée générale des Nations unies le 29 juin dernier, offre l’opportunité de marquer un temps d’arrêt devant les mutations radicales enregistrées sur la scène internationale où les anciens territoires coloniaux, devenus Etats indépendants membres de l’Onu, participent à la réalisation des objectifs de la Charte des Nations unies. La conférence d’Alger se veut également une « occasion propice » pour se pencher sur les « véritables causes ayant empêché la communauté internationale, en ce début du troisième millénaire, à se débarrasser totalement du colonialisme sous toutes ses formes ».
    Les participants à la célébration de ce 50e anniversaire auront, ainsi, l’opportunité d’explorer les voies et moyens à même d’identifier les mesures les plus efficaces pour l’élimination totale et sans entraves du colonialisme, qui est incompatible avec la Charte onusienne. C’est dans cette perspective que l’Algérie, dont la lutte de libération nationale a grandement influencé la rédaction et l’adoption de la résolution 1514 et qui a, elle-même, exercé son droit à l’autodétermination et à l’indépendance au lendemain de l’adoption de cette résolution par l’Assemblée générale de l’Onu, a choisi de marquer le cinquantenaire de cette Déclaration, par l’organisation de cette conférence. (APS)
    Commentaire de Diaspora Saharaui :
    Une conférence d’une importance capitale pour le peuple sahraoui, dont le territoire a été usurpé par le Maroc en 1975 dans le but de s’approprier les richesses du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole qui continue à se battre pour le droit d’autodétermination, principe soutenu par le Conseil de Sécurité et l’Assemblée Générale des Nétions Unies.
  • Les mensonges du Maroc mises à nu par une délégation américaine

    De retour des camps des réfugiés sahraouis
    Une délégation américaine témoigne de la répression marocaine
    «Au cours de notre séjour aux camps des réfugiés sahraouis, nous avons ressenti les souffrances de la population sahraouie. Depuis 35 ans, le peuple sahraoui vit dans la peur et sous embargo marocain.
    L’élan de solidarité pour la cause sahraouie s’intensifie. Hier, une forte délégation américaine, composée d’acteurs de la société civile solidaire avec le peuple sahraouie dont le président de Défense Forum Fondation, le président de Institute of Liberty, le président de Young American  Broadcasters, Humain Rights et de reporters journalistes ont dénoncé la répression marocaine exercée sur le peuple sahraoui. De retour des camps des réfugiés sahraouis (Tindouf), les membres de la délégation américaine ont été informés, lors de leurs rencontres avec les responsables sahraouis, de la violation des droits de l’homme dans les territoires occupés, du pillage des richesses naturelles et surtout de la «sauvagerie» des forces militaires marocaines lors de la dernière attaque sur le camp de Gdeim Izik, près de Laayoune occupée. 
    David Lippiatt, président exécutif et directeur de WC International et l’un des membres de la délégation a exprimé son «inquiétude sur l’utilisation de la violence par l’armée marocaine contre les civils». «Au cours de notre séjour dans les camps des réfugiés sahraouis, nous avons ressenti les souffrances de la population sahraouie. Depuis 35 ans, le peuple sahraoui vit dans la peur et sous embargo marocain. Il est temps de résoudre ce conflit par la voie pacifique», a déclaré le chef de la délégation américaine. Ainsi, ajoute-t-il, «nous avons constaté de visu la situation catastrophique dans les camps des réfugiés. 
    Pourquoi ce peuple est réprimé ?» s’interroge David Lippiatt qui dément les allégations et les mensonges du Maroc sur la situation dans les territoires occupés. Les membres de la délégation américaine ont écouté, au cours de leur séjour, des témoignages accablants de personnes ayant fui les territoires occupés sur les violences des droits de l’homme et l’exploitation par le Maroc des richesses naturelles du Sahara occidental. Après avoir mis en avant les efforts courageux de l’Algérie pour parvenir à une solution réaliste de nature à clore définitivement le conflit du Sahara, il a déploré les positions figées du Maroc qui cherche à entraver le processus de négociation et perdurer le conflit. Le chef de la délégation américaine a mis en relief la pertinence de la résolution de l’ONU qui plaide pour un référendum d’autodétermination. La délégation américaine a appelé la communauté internationale à se mobiliser davantage pour libérer la dernière colonie du contient africain, promettant de transmettre les doléances du peuple sahraoui à leurs organisations dans le but de faire pression sur l’administration Obama afin «de prendre des décisions justes». 
    Il est utile de rappeler que cette rencontre intervient quelques jours avant l’entame du énième round de négociations entre le Front  Polisario et le Maroc sur le Sahara occidental. Cette réunion aura lieu du 16 au 18 décembre  à Manhasset (New York) sous l’égide des Nations unies. La troisième réunion informelle s’était tenue les 8 et 9 novembre dernier  à l’issue de laquelle les parties avaient convenu de se réunir à nouveau au  mois de décembre ainsi qu’au début de l’année prochaine. A souligner également qu’Alger abritera demain et après-demain une conférence internationale à l’occasion du 50e anniversaire de l’adoption de l’ONU une résolution consacrant le droit des pays et des peuples colonisés à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Par Hocine L.
    Le Jour d’Algérie, 13/12/2010
  • Le Front Polisario affiche sa volonté et sa détermination

    Les deux parties antagonistes, le Front Polisario et le Maroc en l’occurrence, devraient s’afficher, à nouveau, côte à côte, les 16, 17 et 18 décembre, à l’occasion d’un nouveau round de négociation sur l’avenir du Sahara Occidental. La reprise du dialogue entre les deux parties, sous les auspices de l’ONU, s’annonce bon gré, mal gré, un bon signal, malgré l’entêtement du Maroc et sa position figée lors des précédentes sessions de négociations.

    La prochaine réunion informelle aura lieu du 16 au 18 décembre à Manhasset (New York), a indiqué, vendredi dernier, le porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU. «Ces réunions auront lieu à l’invitation de l’envoyé personnel du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dans le cadre du mandat donné par le Conseil de sécurité, pour des négociations menées par l’ONU», a-t-il précisé. Pour le Front Polisario, la politique de la chaise vide est exclue, en dépit même des agressions répétitives du Maroc contre les populations sahraouies dans les territoires occupés. Effectivement, la délégation du Front Polisario prendra part à ce quatrième round des pourparlers informels avec «la volonté et la détermination de tout faire en vue de contribuer au succès des efforts des Nations Unies ; en vue de trouver une solution juste et durable au conflit du Sahara Occidental», a indiqué une déclaration du coordinateur sahraoui avec la MINURSO (Mission des Nations Unies, pour l’Organisation d’un référendum au Sahara Occidental), M’hamed Khadad, rendue publique à la veille de ce round. 

     
    A cet égard, il est à rappeler que le Maroc qui a empêché l’application du plan de règlement de 1991, les accords de Houston en 1997 et le Plan pour l’autodétermination du peuple sahraoui dit Plan Baker en 2003, «continue de rejeter les appels de l’envoyé personnel, pour la discussion de la proposition de solution présentée en 2007 par le Front Polisario», a ajouté la même source. Pour le responsable sahraoui, la discussion de «nouvelles approches innovantes pour la négociation» comme le suggère l’envoyé personnel ne doit faire oublier la responsabilité du Maroc dans le blocage du processus et encore moins, changer la nature du conflit en tant que problème de décolonisation justiciable du droit à l’autodétermination et opposant deux parties, le Front Polisario et le Maroc. 
     
    Les crimes commis par le Maroc à Gdeim Izik, à la ville occupée d’El Ayoun et le climat de terreur qui sévit, à ce jour, dans le territoire du Sahara Occidental sont un scandaleux et inacceptable affront aux efforts de l’envoyé personnel, du Conseil de sécurité et des Nations Unies en général. «Il est alors urgent, pour qu’un terme soit mis à cette situation et pour que la MINURSO prenne en charge la supervision des droits de l’homme dans le territoire, à l’instar de toutes les missions de paix de l’ONU à travers le monde», estime M’hamed Khadad. La reprise des négociations tombe à pic, parce qu’il s’agit d’un nouveau test, pour la communauté internationale, qui fête le 50ème anniversaire de l’adoption de la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Cette nouvelle session de conciliabules se tiendra sous les auspices de M. Ross, en présence des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l’Algérie et la Mauritanie. Faut-il rappeler que la troisième réunion informelle s’était tenue les 08 et 09 novembre derniers à l’issue de laquelle les parties avaient convenu de se réunir à nouveau au mois de décembre, ainsi qu’au début de l’année prochaine.
    Hakim Aichiou
     
    Le Carrefour d’Algérie, 13/12/2010
  • Rédha Malek : "L’autonomie s’est toujours transformé en indépendance"

    Dans un message clair aux autorités marocaines, Redha Malek affirme : «Aucune offre d’autonomie n’a réussi au monde»

    L’ancien chef de gouvernement et porte-parole de la délégation algérienne à Evian, Redha Malek, considère qu’aucune offre d’autonomie ne peut réussir dans le monde parce qu’elle est appelée, au fil du temps, à se transformer en une véritable indépendance du pays colonisé. Un message clair destiné aux autorités marocaines qui persistent dans leur refus d’accorder l’indépendance au peuple sahraoui. «A nos amis marocains qui proposent une autonomie au Sahara occidental, je dirai qu’aucune offre d’autonomie n’a réussi au monde parce qu’elles se sont toutes transformées en de véritables indépendances des peuples», a dit Redha Malek hier lors d’une conférence animée au centre de presse d’El Moudjahid à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire des manifestations du 11 Décembre. 
     
    C’est en citant le combat des Sahraouis (peuple du Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975, ndds) pour leur indépendance que l’ancien responsable du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) a retracé une partie de l’histoire du peuple algérien, en lutte pour son indépendance. Les manifestations du 11 décembre 1960 étaient sanglantes, tristes mais elles ont eu des répercussions positives sur l’avenir du pays, a souligné Redha Malek. Témoignant de la vaillance du peuple algérien, uni comme un seul homme autour d’un même objectif, celui de l’indépendance de tout le pays, l’invité du forum d’El Moudjahid a rappelé les conditions dans lesquelles a eu l’explosion populaire grâce à laquelle de grands pays n’ont plus porté le même regard sur l’Algérie mais aussi sur la France. 
     
    Selon ses dires, les manifestations du 11 décembre ont eu lieu au moment où l’ONU s’apprêtait à adopter la résolution 1514 consacrant le droit des peuples à l’autodétermination : «Ces manifestations ont eu un impact déterminant dans l’adoption par l’ONU d’une résolution, le 19 décembre 1960, consacrant le droit du peuple algérien à l’autodétermination». Aussi, «pour la première fois dans l’histoire, de grands pays comme les Etats-Unis ont cessé d’appuyer la position colonialiste de la France». Par ailleurs, a souligné le conférencier, «ces manifestations ont joué un rôle très important dans le développement des mouvements pour l’indépendance en Afrique et ailleurs».

    Par Karima Mokrani

    La Tribune d’Algérie, 12/12/2010