Mois : décembre 2010
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Aboudjerra Soltani rectifie le tir
La visite du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, aux camps de réfugiés de Tindouf, a permis de lever le voile sur la position de ce dernier concernant le conflit du Sahara occidental.Celui-ci a en effet réitéré la position de son parti en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, précisant que cette position découle de celle adoptée par l’Algérie envers la question du Sahara occidental.M. Soltani qui s’exprimait lors d’un déjeuner offert en son honneur par le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a indiqué que la position du MSP «n’a pas changé et ne changera pas» s’agissant du principe de l’autodétermination du peuple sahraoui à travers un référendum.Les dernières sorties du vice-président du MSP, Abderrazak Mokri, et celles du parti islamiste marocain, le PJD ont soulevé des interrogations quant à la position réelle du MSP sur cette question. Pour rappel, lors d’une émission à la radio nationale Chaîne III, Mokri a répliqué à propos de ce conflit qui oppose le Front Polisario au Maroc depuis 35 ans, que cette question n’est pas dans les priorités du MSP tout en refusant de comparer ce dernier au conflit israélo-palestinien.Cette déclaration est confortée par celles du responsable du PJD (Parti de la justice et développement), affirmant sur le plateau de la chaîne satellitaire Al-Mustakilla que Soltani, qui était en séjour au Maroc, aurait exprimé son soutien aux visions marocaines sur ce dossier.La visite et les déclarations de Soltani cette semaine aux camps des réfugiés de Tindouf se veulent-elles comme un démenti supplémentaire après celui infligé au responsable marocain ?En tout cas Aboudjerra Soltani a dénoncé «les crimes perpétrés par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis» et ce, à travers les campagnes d’arrestations, menées notamment contre les défenseurs des droits humains, qui, a-t-il dit, «ne sont qu’un exemple des souffrances endurées par le peuple sahraoui». Il a même comparé les derniers événements de Laâyoune aux crimes commis par l’occupation française le 8 mai 1945 contre les populations algériennes.Aboudjerra Soltani est depuis dimanche dernier aux camps de Tindouf, à la tête d’une délégation de son mouvement, dans le cadre d’une visite de deux jours.Y. M.Le Jeune Indépendant, 29/12/2010 -
Faisant fi de l’avis juridique de l’ONU : Rabat continue la spoliation des richesses sahraouies
Lors d’ une visite surprise à la ville d’Agadir (Maroc), le ministre marocain de la Pêche vient d’instruire les représentants de son département dans les territoires occupés du Sahrara Occidental pour ouvrir des comptes bancaires afin de leur verser de l’argent et leur a demandé de lui présenter des rapports sur les deux ans écoulés dans lesquels ils doivent mentionner que les dividendes de l’accord de pêche, conclu entre le Maroc et l’Union européenne, bénéficient à la population du territoire. L’on rappelle, à cet égard, que l’avis juridique, émis en janvier 2002, par le sous-secrétaire général de l’ONU pour les Affaires juridiques, Hans Correl, a affirmé, de manière sans équivoque, que le Maroc ne peut pas se prévaloir de statut de puissance administrante du Sahara Occidental et qualifié de « violation des lois internationales » toute exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental sans le consentement peuple sahraoui. À noter, en outre, que le service Juridique du Parlement Européen a conclu dans une étude récente que l’accord de pêche avec le Maroc ne bénéficie pas au peuple du Sahara Occidental, et n’obéit pas aux règles et conventions internationales en réaffirmant le fait que toute activité, qui n’est pas en conformité avec les souhaits et intérêts du peuple du Sahara Occidental, est illégale. Plusieurs gouvernements européens, Parlements et ONG de toute l’Europe exigent l’exclusion des eaux territoriales du Sahara Occidental de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc. L’on rappelle aussi que les États- Unis d’Amérique ont exclu les richesses du Sahara Occidental de l’accord de libre échange, conclu avec le Maroc et ce, conformément au droit international et à la doctrine des Nations unies applicables aux territoires des pays et peuples coloniaux. Le Sahraoui n’a cessé de dénoncer, de la « manière la plus ferme, les manoeuvres de l’occupant marocain qui se livre à une vaste entreprise de pillage et d’accaparement effrénés des ressources naturelles du Sahara Occidental », un pays soumis à un processus de décolonisation. Il lance un appel pressant à l’Union européenne pour « exclure les eaux territoriales du Sahara Occidental de tout accord avec le Maroc, conformément aux dispositions des conventions et normes internationales. »
Mokhtar BendibLe Courrier d’Algérie, 29/12/2010 -
Une délégation du MSP dans les camps de réfugiés
Le président de la République sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a reçu le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, et lui a exprimé sa gratitude pour le soutien indéfectible de l’Algérie aux droits des peuples à la liberté et à l’indépendance, notamment le cas du peuple sahraoui en lutte depuis plus de trois décennies contre l’occupation marocaine. Le président Abdelaziz a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara Occidental, particulièrement de la grave situation dans les territoires occupés en raison de l’agression brutale de l’armée marocaine contre le camp de Gdeim Izik et la persistance de la répression contre les militants sahraouis des droits de l’homme et la population civile sahraouie en général. La réunion a eu trait également aux dernières réunions informelles entre le Front Polisario et le Maroc, sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Le président du MSP, Bouguerra Soltani, est arrivé dimanche à la tête d’une délégation de son mouvement, dans le cadre d’une visite de deux jours dans les camps de réfugiés sahraouis. À cet égard le président du MSP a réitéré la position de son mouvement en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, précisant que cette position découle de celle adoptée par l’Algérie envers la question du Sahara Occidental. Bouguerra Soltani qui s’exprimait lors d’un déjeuner offert en son honneur par le président de la République sahraouie, a réaffirmé que la position de son parti envers le peuple sahraoui et sa juste lutte pour l’autodétermination et l’indépendance, « n’a pas changé et ne changera pas ». Il a également dénoncé les crimes perpétrés par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis sans défense à travers les campagnes d’arrestations, notamment contre les défenseurs des droits humains, qui, a-t-il dit ne « sont qu’un exemple des souffrances endurées par le peuple sahraoui », à l’instar des crimes commis lors de l’occupation française le 8 mai 1945 contre la résistance algérienne. Par ailleurs, dans le cadre du vaste mouvement de solidarité active avec le peuple sahraoui, une caravane de solidarité organisée par l’association algérienne « Chabab Al izza wa El karama » de la ville d’El Bayadh a pris le départ pour les camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf. « Incarnant l’esprit de solidarité entre les peuples algérien et sahraoui, cette initiative se veut un message à la communauté internationale pour réclamer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et appeler à la levée du siège injuste de la ville sahraouie d’El Ayoun occupée », a précisé le responsable de cette association. Cette caravane de solidarité est chargée d’une importante quantité de médicaments pour enfants et pour malades chroniques, en plus de vêtements sportifs destinés aux jeunes sahraouis habitant les camps de réfugiés. L’association « Chabab El izza wa El Karama » a voulu, à travers cette initiative, soutenir les sahraouis dans leur lutte pour le recouvrement de leur droit à la liberté, a souligné Ryadh Mejdoubi, un membre de la caravane. Il a précisé, à ce titre, que cette caravane illustre l’adéquation entre la position de la direction politique du pays et de sa base populaire, dans le soutien à la cause sahraouie. Les membres de la caravane de solidarité d’El Bayadh animeront à cette occasion des activités dans les camps de réfugiés sahraouis, a souligné le président de l’association, Younes Maârouf.
M. B.Le Courrier d’Algérie, 29/12/2010 -
Le procès de trois étudiants sahraouis reporté par la cour marocaine de Marrakech au 25 janvier prochain
Marrakech (Maroc), 29/12/2010 (SPS) La cour marocaine de deuxième instance de Marrakech a reporté mercredi, le procès des étudiants sahraouis, Said Ouaban, Brahim Berriaz et Ali Salem Ablagh jusqu’au 25 janvier prochain, a-t-on appris de source judiciaire sahraouie.L’étudiant sahraoui, Said Ouaban (25 ans) est en détention à la prison locale (Boulemharez), alors que ces deux compatriotes Brahim Berriaz (28 ans) et Ali Salem Ablagh (30 ans) ont été libérés depuis deux semaines de la même prison, après deux ans de prison, a indiqué la même source..
« Les familles des trois étudiants ont été empêchées d’entrer à la Cour d’appel, pour assister au procès de leur fils. La Cour était quadrillée par les éléments de la police et de renseignement, des forces auxiliaires marocaines qui bloquent toutes les routes menant à la cour », a-t-on ajouté.
Les trois prisonniers politiques sahraouis sont rentrés dans la salle scandant des slogans réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et condamnant la répression marocaine contre les civils sahraouis et les procès iniques à leur encontre, a souligné la même source.
C’est la troisième fois que la même cour reporte le procès des trois prisonniers politiques sahraouis en raison de l’absence de la défense, rappelle-t-on. (SPS)
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Pillage des richesses du Sahara : Le Polisario dénonce la violation du droit international
Lors d’une visite-surprise à la ville d’Agadir (Maroc), le ministre marocain de la Pêche vient d’instruire les représentants de son département dans les territoires occupés du Sahara occidental pour ouvrir des comptes bancaires afin de leur verser de l’argent et leur a demandé de lui présenter des rapports sur les deux ans écoulés dans lesquels ils doivent mentionner que les dividendes de l’accord de pêche, conclu entre le Maroc et l’Union européenne, bénéficient à la population du territoire.
L’on rappelle, à cet égard, que l’avis juridique, émis en janvier 2002, par le sous-secrétaire général de l’ONU pour les affaires juridiques, Hans Correl, a affirmé, de manière sans équivoque, que le Maroc ne peut pas se prévaloir de statut de puissance administrante du Sahara occidental et qualifié de «violation des lois internationales» toute exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui.A noter, en outre, que le service juridique du Parlement européen a conclu dans une étude récente que l’accord de pêche avec le Maroc ne bénéficie pas au peuple du Sahara occidental et n’obéit pas aux règles et conventions internationales en réaffirmant le fait que toute activité, qui n’est pas en conformité avec les souhaits et intérêts du peuple du Sahara occidental, est illégale.
Plusieurs gouvernements européens, Parlements et ONG de toute l’Europe exigent l’exclusion des eaux territoriales du Sahara occidental de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc. L’on rappelle aussi que les Etats-Unis d’Amérique ont exclu les richesses du Sahara occidental de l’accord de libre-échange, conclu avec le Maroc et ce, conformément au droit international et à la doctrine des Nations unies applicables aux territoires des pays et peuples coloniaux.Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique et le Front Polisario dénoncent, de la manière la plus ferme, les manœuvres de l’occupant marocain qui se livre à une vaste entreprise de pillage et d’accaparement effrénés des ressources naturelles du Sahara occidental, un pays soumis à un processus de décolonisation. Ils lancent un appel pressant à l’Union européenne pour exclure les eaux territoriales du Sahara occidental de tout accord avec le Maroc, conformément aux dispositions des conventions et normes internationales.El Watan, 29/12/2010 -
Aboudjerra Soltani rectifie le tir
La visite du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, aux camps de réfugiés de Tindouf, a permis de lever le voile sur la position de ce dernier concernant le conflit du Sahara occidental.Celui-ci a en effet réitéré la position de son parti en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, précisant que cette position découle de celle adoptée par l’Algérie envers la question du Sahara occidental.M. Soltani qui s’exprimait lors d’un déjeuner offert en son honneur par le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a indiqué que la position du MSP «n’a pas changé et ne changera pas» s’agissant du principe de l’autodétermination du peuple sahraoui à travers un référendum.Les dernières sorties du vice-président du MSP, Abderrazak Mokri, et celles du parti islamiste marocain, le PJD ont soulevé des interrogations quant à la position réelle du MSP sur cette question. Pour rappel, lors d’une émission à la radio nationale Chaîne III, Mokri a répliqué à propos de ce conflit qui oppose le Front Polisario au Maroc depuis 35 ans, que cette question n’est pas dans les priorités du MSP tout en refusant de comparer ce dernier au conflit israélo-palestinien.Cette déclaration est confortée par celles du responsable du PJD (Parti de la justice et développement), affirmant sur le plateau de la chaîne satellitaire Al-Mustakilla que Soltani, qui était en séjour au Maroc, aurait exprimé son soutien aux visions marocaines sur ce dossier.La visite et les déclarations de Soltani cette semaine aux camps des réfugiés de Tindouf se veulent-elles comme un démenti supplémentaire après celui infligé au responsable marocain ?En tout cas Aboudjerra Soltani a dénoncé «les crimes perpétrés par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis» et ce, à travers les campagnes d’arrestations, menées notamment contre les défenseurs des droits humains, qui, a-t-il dit, «ne sont qu’un exemple des souffrances endurées par le peuple sahraoui». Il a même comparé les derniers événements de Laâyoune aux crimes commis par l’occupation française le 8 mai 1945 contre les populations algériennes.Aboudjerra Soltani est depuis dimanche dernier aux camps de Tindouf, à la tête d’une délégation de son mouvement, dans le cadre d’une visite de deux jours.Y. M.Le Jeune Indépendant, 29/12/2010 -
Des ONG et des Eurodéputés contestent sa forme actuelle : Le prochain accord de pêche UE-Maroc devra exclure les eaux sahraouies
Le renouvellement de l’accord de pêche UE-Maroc ne passera pas comme une lettre à la poste. En vigueur depuis 2008, cet accord expirera dans quelques semaines et sera donc renégocié par les deux parties concernées, le Maroc et l’Union Européenne via sa Commission.Des modifications sont prévues notamment sur le volet qui concerne l’exploitation des eaux sahraouies, a appris «Agérie-Focus.Com» de source proche du Parlement européen.
«L’accord de pêche UE-Maroc sera renégocié début 2011. Les termes du document seront clarifiés pour en exclure la pêche dans les eaux sahraouies ou faisant l’objet d’un litige international», nous déclare notre source.
Selon cette dernière, plusieurs ONG et Eurodéputés font le forcing pour obliger la Commission Européenne d’exclure explicitement de l’accord en question la pêche dans les eaux sahraouies.
«De fait, plus de 100 bateaux européens sont autorisés à pêcher dans les eaux marocaines grâce à cet accord. Mais le texte n’exclut pas explicitement les eaux sahraouies, ce qui permet aux pêcheurs européens d’exploiter ses richesses naturelles», précise notre source.
Avant de poursuivre : «Plusieurs ONG, dont Western Sahara Resource Watch, ainsi que des Eurodéputés, dont la plus en vue est Eva Joly, mènent un vrai mouvement de fronde contre une ratification de l’accord
dans sa forme actuelle.Ils revendiquent notamment de clarifier la situation des eaux sahraouies qui devraient être exclues des échanges de pêche». «L’issue de ces initiatives n’est pas certaine pour autant. Et les débats seront très animés», conclut notre source.
Khalil MehdiAlgérie Focus, 29/12/2010 -
Des ONG et des Eurodéputés contestent sa forme actuelle : Le prochain accord de pêche UE-Maroc devra exclure les eaux sahraouies
Le renouvellement de l’accord de pêche UE-Maroc ne passera pas comme une lettre à la poste. En vigueur depuis 2008, cet accord expirera dans quelques semaines et sera donc renégocié par les deux parties concernées, le Maroc et l’Union Européenne via sa Commission.Des modifications sont prévues notamment sur le volet qui concerne l’exploitation des eaux sahraouies, a appris «Agérie-Focus.Com» de source proche du Parlement européen.
«L’accord de pêche UE-Maroc sera renégocié début 2011. Les termes du document seront clarifiés pour en exclure la pêche dans les eaux sahraouies ou faisant l’objet d’un litige international», nous déclare notre source.
Selon cette dernière, plusieurs ONG et Eurodéputés font le forcing pour obliger la Commission Européenne d’exclure explicitement de l’accord en question la pêche dans les eaux sahraouies.
«De fait, plus de 100 bateaux européens sont autorisés à pêcher dans les eaux marocaines grâce à cet accord. Mais le texte n’exclut pas explicitement les eaux sahraouies, ce qui permet aux pêcheurs européens d’exploiter ses richesses naturelles», précise notre source.
Avant de poursuivre : «Plusieurs ONG, dont Western Sahara Resource Watch, ainsi que des Eurodéputés, dont la plus en vue est Eva Joly, mènent un vrai mouvement de fronde contre une ratification de l’accord
dans sa forme actuelle.Ils revendiquent notamment de clarifier la situation des eaux sahraouies qui devraient être exclues des échanges de pêche». «L’issue de ces initiatives n’est pas certaine pour autant. Et les débats seront très animés», conclut notre source.
Khalil MehdiAlgérie Focus, 29/12/2010 -
Au Maroc, le Père Noël à un nom : Mohamed ben El Hassan Alaoui, dit Mohamed VI !
Tribune libre d’un Citoyen libre :L’emprisonnement de Chakib El-Khiyari dévoile le vrai visage de ce régime makhzénien injuste, malhonnête et corrompu !
Mohamed VI avait promis une vraie justice en montant sur le Trône, mais 10 ans après, son bilan n’est pas vraiment à la hauteur des espoirs que les nouvelles générations de marocains affamés et assoiffés de justice avaient placés en lui. Chakib El-Khiyari et tant d’autres honnêtes gens payent hélas, le prix de cette injustice profondément enracinée au pays du Makhzen. Ce Rifain au ton franc et épris de justice, comme la plupart de ses concitoyens, est en effet emprisonné pour avoir clairement dénoncé la complicité des hautes autorités du Makhzen avec les gros bonnets trafiquants de cannabis au Rif.
Chakib El-Khiyari, passera une fois de plus les fêtes de fin d’année au fond d’un des innombrables cachots que compte le Royaume chérifien. Son emprisonnement reste inexplicable du moment que son action s’inscrit dans la droite ligne de la main propre contre les corrompus et les corruptibles dit-on, que Mohamed VI avait promis, en tout cas, pas de quoi susciter un procès et encore moins un emprisonnement.
C’est pourtant le sort de ce jeune militant rifain, traduit en justice makhzénienne après son enlèvement manu militari de son domicile sans mandat ni plainte. Pure réaction de l’arbitraire, sa détention a suscité l’étonnement des médias marocains et étrangers et l’indignation des organisations internationales avec en prime Amnesty International, Human Rights Watch et des personnalités universellement connues qui ont adressé des lettres de doléance au roi ainsi que de multiples interventions diplomatiques internationales. Mais rien n’y fait, ce qui prouve que sa détention injustifiée émane de celui-là même qui prétend combattre les arbitraires, qui avait promis la vraie justice et déclaré parmi ses propriétés vouloir combattre tous les abus de pouvoir, la corruption, les injustices… en montant sur le trône en juillet 1999. « Je suis un roi citoyen », proclamait, il y a 10 ans, l’héritier du Trône alaouite.
Or, le procès injuste de Chakib prouve le contraire ! Sa condamnation, son emprisonnement et le refus obstiné de le libérer sont en contradiction totale avec les promesses du souverain alaouite et l’Etat de droit irréprochable qu’il promettait à ses Sujets il y a 10 ans .
Un rapport américain que s’est procuré le quotidien espagnol El Pais du site WikiLeaks, épingle justement la Justice de Sa Majesté qui rend des jugements en son nom. Selon l’ambassadeur des États-Unis au Maroc, le Pouvoir makhzénien utilise la Justice pour ses rancœurs injustifiables, pour se venger et régler ses comptes politiques et ses rancunes personnelles avec les honnêtes gens, les militants, les opposants et les journalistes ou pour exercer une influence sur le monde des affaires. Le rapport relève que les juges sont ultra-corrompus et n’ont aucune compétence dans le domaine de la Justice à part bien sûr celle de la maîtrise des pots-de-vin et de l’application à la lettre des sentences décidées par les services de Sa Majesté et les hauts placés au Pouvoir exécutif du Makhzen.
Des pratiques qui embarrassent beaucoup le Palais à l’échelle internationale surtout en Europe et en Amérique. Pour sa part, Chakib Khiari, n’a fait que dénoncer ces pratiques contraires à la morale de l’Etat de droit et à la fonction des agents de l’Etat. Est-cela qui lui vaut la prison ? Triste cas qui nous rappelle qu’il reste beaucoup du Makhzen de Hassan II sous le Makhzen de Mohammed VI.
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Au Maroc, le Père Noël à un nom : Mohamed ben El Hassan Alaoui, dit Mohamed VI !
Tribune libre d’un Citoyen libre :L’emprisonnement de Chakib El-Khiyari dévoile le vrai visage de ce régime makhzénien injuste, malhonnête et corrompu !
Mohamed VI avait promis une vraie justice en montant sur le Trône, mais 10 ans après, son bilan n’est pas vraiment à la hauteur des espoirs que les nouvelles générations de marocains affamés et assoiffés de justice avaient placés en lui. Chakib El-Khiyari et tant d’autres honnêtes gens payent hélas, le prix de cette injustice profondément enracinée au pays du Makhzen. Ce Rifain au ton franc et épris de justice, comme la plupart de ses concitoyens, est en effet emprisonné pour avoir clairement dénoncé la complicité des hautes autorités du Makhzen avec les gros bonnets trafiquants de cannabis au Rif.
Chakib El-Khiyari, passera une fois de plus les fêtes de fin d’année au fond d’un des innombrables cachots que compte le Royaume chérifien. Son emprisonnement reste inexplicable du moment que son action s’inscrit dans la droite ligne de la main propre contre les corrompus et les corruptibles dit-on, que Mohamed VI avait promis, en tout cas, pas de quoi susciter un procès et encore moins un emprisonnement.
C’est pourtant le sort de ce jeune militant rifain, traduit en justice makhzénienne après son enlèvement manu militari de son domicile sans mandat ni plainte. Pure réaction de l’arbitraire, sa détention a suscité l’étonnement des médias marocains et étrangers et l’indignation des organisations internationales avec en prime Amnesty International, Human Rights Watch et des personnalités universellement connues qui ont adressé des lettres de doléance au roi ainsi que de multiples interventions diplomatiques internationales. Mais rien n’y fait, ce qui prouve que sa détention injustifiée émane de celui-là même qui prétend combattre les arbitraires, qui avait promis la vraie justice et déclaré parmi ses propriétés vouloir combattre tous les abus de pouvoir, la corruption, les injustices… en montant sur le trône en juillet 1999. « Je suis un roi citoyen », proclamait, il y a 10 ans, l’héritier du Trône alaouite.
Or, le procès injuste de Chakib prouve le contraire ! Sa condamnation, son emprisonnement et le refus obstiné de le libérer sont en contradiction totale avec les promesses du souverain alaouite et l’Etat de droit irréprochable qu’il promettait à ses Sujets il y a 10 ans .
Un rapport américain que s’est procuré le quotidien espagnol El Pais du site WikiLeaks, épingle justement la Justice de Sa Majesté qui rend des jugements en son nom. Selon l’ambassadeur des États-Unis au Maroc, le Pouvoir makhzénien utilise la Justice pour ses rancœurs injustifiables, pour se venger et régler ses comptes politiques et ses rancunes personnelles avec les honnêtes gens, les militants, les opposants et les journalistes ou pour exercer une influence sur le monde des affaires. Le rapport relève que les juges sont ultra-corrompus et n’ont aucune compétence dans le domaine de la Justice à part bien sûr celle de la maîtrise des pots-de-vin et de l’application à la lettre des sentences décidées par les services de Sa Majesté et les hauts placés au Pouvoir exécutif du Makhzen.
Des pratiques qui embarrassent beaucoup le Palais à l’échelle internationale surtout en Europe et en Amérique. Pour sa part, Chakib Khiari, n’a fait que dénoncer ces pratiques contraires à la morale de l’Etat de droit et à la fonction des agents de l’Etat. Est-cela qui lui vaut la prison ? Triste cas qui nous rappelle qu’il reste beaucoup du Makhzen de Hassan II sous le Makhzen de Mohammed VI.