Mois : décembre 2010
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ONU-Sahara occidental-Maroc : ?Risque d’effondrement du processus des négociations? selon le représentant sahraoui à l’ONU
Le représentant du Front Polisario à l’ONU, M. Ahmed Boukhari, a avisé hier le Conseil de sécurité du « risque d’effondrement » du processus des négociations avec le Maroc dont « l’attitude de mépris à l’égard de l’autorité et des résolutions du Conseil de sécurité mine la crédibilité de l’ensemble du processus ».Dans une lettre adressée à la présidente du Conseil de sécurité des Nations unies, Mme Susan E. Rice, le représentant sahraoui à l’ONU souligne qu’à la lumière des résultats de la quatrième réunion des discussions informelles entre les deux parties tenue vendredi et samedi derniers à Manhasset (New York), « tout le processus est soumis à un risque sérieux d’effondrement avec toutes les conséquences qui en découlent pour la cohérence de l’engagement du Conseil de sécurité et pour les attentes de toute la région dont la stabilité et la sécurité sont en grande partie liées à un règlement juste et une soluti! on durable à ce conflit de décolonisation ».A ce propos, il a indiqué à Mme Rice qu’à l’instar des deux précédentes rencontres informelles de février et novembre, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, a inclus à l’ordre du jour du 4e round la nécessité pour le Maroc de discuter et d’examiner la proposition présentée par le Front Polisario et vice versa. Cette logique, poursuit-il, est basée sur les résolutions que le Conseil de sécurité a adoptées depuis 2007 en vertu desquelles ce dernier a pris note des deux propositions. Mais si le Front Polisario « a démontré sa volonté de répondre d’une manière tangible à la demande de l’envoyé personnel, le Maroc a réitéré, toutefois, son refus d’examiner et de discuter de la proposition du Front Polisario », affirme le responsable sahraoui. En conséquence, « cette attitude négative empêche le processus de négociation de progresser vers une solution politique mutuellemen! t acceptable qui prévoit le droit du peuple sahraoui à l’autod! étermination », prévient-il.Dans la lettre adressée à la présidente du Conseil de sécurité, M. Boukhari indique que « les perspectives du processus de négociation ne sont pas très prometteuses malgré les efforts et les idées novatrices de l’ambassadeur Christopher Ross ».Les risques entourant le processus des négociations »Bien que les deux parties aient convenu de poursuivre les pourparlers en janvier et mars 2011, l’attitude d’obstruction affichée par le Maroc, son mépris vis-à-vis de l’autorité et des résolutions du Conseil de sécurité et son mépris pour la valeur des droits de l’homme minent la crédibilité de l’ensemble du processus », regrette-t-il. En conséquence, le représentant sahraoui a également avisé Mme Rice que »le Conseil de sécurité devrait être conscient des risques entourant le processus des négociations et devrait prendre les mesures nécessaires pour empêcher son effondrement ou son utilisation par la puissance occupante comme un bouclier pour consolider son! occupation illégale du territoire ».Par ailleurs, M. Boukhari a fait part à Mme Rice que « les récents événements tragiques qui ont eu lieu le 8 novembre à Gdeim Izik et la vague de répression et de persécution contre les civils sahraouis ayant suivi l’opération brutale de démantèlement, ont mis en évidence l’absence contre-productive et injustifiable d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans le territoire ».« L’expulsion systématique des journalistes et des observateurs internationaux ainsi que les restrictions imposées à la liberté de mouvement de la Minurso dans le territoire sont des preuves des intentions du Maroc de poursuivre sa politique de violation des droits de l’homme sans présence de témoins », note-t-il dans sa lettre.Les rencontres ne doivent pas être un prétexte pour gagner du temps »Pour l’Organisation des Nations unies, le Sahara occidental est un territoire non autonome sur lequel le Maroc n’a aucune souveraineté, ni puissance administrante da! ns le sens exigé par la Charte des Nations unies », rappelle-t-il. Dans ! ce sens, il souligne que « les événements qui ont eu lieu dans le territoire nécessitent une enquête impartiale et transparente par les organismes internationaux en vue de connaître la vérité, le Maroc ne pouvant prétendre être à la fois juge et victime à l’égard de ces événements tragiques ».A rappeler qu’à l’issue du dernier round de négociations informelles, le chef de la délégation sahraouie, M. Khatri Addouh, avait déclaré à la presse que les propositions de solution du conflit ont été présentées par les deux parties mais sans progrès dans la discussion puisque « la délégation marocaine est restée retranchée dans son attitude obstructionniste gratifiant une approche anti-démocratique et surannée et, de la sorte, faisant fi des appels de l’envoyé personnel et du Conseil de sécurité préconisant un dialogue de fond et une négociation franche et sans pré-conditions en vue d’aboutir à une solution assurant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».De son ! côté, le coordinateur sahraoui avec la Minurso, M. M’hamed Khaddad, avait prévenu que « la tenue des rencontres informelles de janvier et de mars prochains ne doit pas être utilisée par le Maroc comme prétexte lui permettant de gagner du temps, et ce, au détriment de la solution au conflit du Sahara occidental ». Dans ce sillage, il avait soutenu que lors de sa prochaine réunion consacrée au Sahara occidental prévue en avril prochain, le Conseil de sécurité est appelé « à assumer ses responsabilités en exigeant à la partie récalcitrante (Maroc) de négocier d’une manière sérieuse et sans pré-conditions en vue d’accélérer l’application des résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental ».En application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la semaine dernière la résolution appuyant le processus de négociation en vue de parvenir à « une solution politique juste, durable et mutuellemen! t acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occid! ental », rappelle-t-on.Création d’un réseau africain de solidarité avec le peuple sahraouiUn réseau de solidarité avec le peuple sahraoui a été créé en vue d’assurer la coordination des efforts au niveau africain pour le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique. Selon l’agence d’informations sahraouie (SPS), le réseau a été créé en marge du 17e festival de la jeunesse organisé à Pretoria (Afrique du Sud), en présence des délégations d’Algérie, de Zambie, du Kenya et du Nigeria.Les membres fondateurs ont indiqué dans la déclaration finale de la réunion organisée par l’Association sud-africaine de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui, que ce réseau aura à « coordonner les actions nécessaires au niveau de l’Afrique pour le parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental par l’application du principe de l’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément aux objectifs et principes de! la Charte des Nations unies ».Les participants ont par ailleurs proposé la tenue d’une conférence d’experts et d’universitaires les 24 et 25 février prochain en Algérie pour discuter des « aspects juridiques du conflit du Sahara occidental et de la possibilité de porter plainte contre les crimes contre l’humanité commis par le régime marocain à l’encontre du peuple sahraoui ». La déclaration finale invite en outre la communauté internationale et le Conseil de sécurité à s’impliquer davantage « pour parvenir à un règlement juste et mutuellement acceptable du conflit », appelant le Maroc à « permettre le libre accès de la presse, des observateurs et des organisations internationales aux territoires sahraouis occupés ». Lors de cette rencontre, la directrice du Département Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Balen Maguina, a réitéré le soutien de son pays au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépen! dance, mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question sahrao! uie en permettant au peuple sahraoui d’ »exercer librement son droit à l’autodétermination ».Algérie Info, 20/12/2010 -
Solidarité avec le peuple sahraoui : Un réseau africain est né
Un réseau de solidarité avec le peuple sahraoui a été créé en vue d’assurer la coordination des efforts au niveau africain pour le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique.Selon l’agence d’informations sahraouie (SPS), rappporte l’APS, le réseau a été créé en marge du 17e festival de la jeunesse organisé à Pretoria (Afrique du Sud), en présence des délégations d’Algérie, de Zambie, du Kenya et du Nigeria. Les membres fondateurs ont indiqué dans la déclaration finale de la réunion organisée par l’Association sud-africaine de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui, que ce réseau aura à « coordonner les actions nécessaires au niveau de l’Afrique pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental par l’application du principe de l’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies ».
Les participants ont par ailleurs proposé la tenue d’une conférence d’experts et d’universitaires les 24 et 25 février prochain en Algérie pour discuter des « aspects juridiques du conflit du Sahara occidental et de la possibilité de porter plainte contre les crimes contre l’humanité commis par le régime marocain à l’encontre du peuple sahraoui ». La déclaration finale invite en outre la Communauté internationale et le Conseil de sécurité à s’impliquer davantage « pour parvenir à un règlement juste et mutuellement acceptable du conflit », appelant le Maroc à « permettre le libre accès de la presse, des observateurs et des organisations internationales aux territoires sahraouis occupés ».Lors de cette rencontre, la directrice du Département Afrique du Nord au Ministère des affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Balen Maguina, a réitéré le soutien de son pays au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance, mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question sahraouie en permettant au peuple sahraoui d’ »exercer librement son droit à l’autodétermination ». Ainsi, la solidarité autour de la cause sahraouie ne cesse de s’accroître à travers le monde.Avant cette manifestation de Pretoria, une action de solidarité avait été enregistrée celle-ci en France. En effet, une liste de 4.300 signataires de la pétition « Halte à la répression sanglante au Sahara occidental » a été remise samedi au ministère français des Affaires étrangères. Une délégation, composée de présidents d’associations de soutien au peuple sahraoui, a été reçue par M. Cyrille Rogeau, responsable de la sous-direction Afrique du Nord au ministère français des Affaires étrangères, qui a exprimé son « intérêt » pour le dossier remis, comprenant outre cette liste, les rapports des observateurs aux procès de militants sahraouis détenus, les communiqués d’associations internationales des droits de l’homme (Amnesty International, Human Rights Watch) ainsi que le témoignage « bouleversant » de Claude Mangin qui n’a pu voir son mari Ennaâma Asfari que cinq minutes au parloir de la prison de Salé, ont précisé à l’APS les membres des associations. Celles-ci ont exprimé leur « étonnement » que le Conseil de sécurité de l’Onu « n’eut pas jugé utile d’envoyer une mission d’enquête internationale indépendante malgré la gravité des évènements ».
Par : Ines AmroudeLe Midi Libre, 21/12/2010 -
Wikileaks : Le Maroc et le Sahara Occidental (II)
De nouveaux documents secrets américains sur le Sahara occidental et le Maroc sont apparus. Le quotidien «El Pais» présente deux nouveaux documents inédits qui portent sur trois questions importantes: la fausseté des allégations sur les liens entre subsahariens et «Al Qaïda», ainsi que la corruption de l’armée marocaine et du Makhzen (forces auxiliaires marocaines). Ce dernier est spécialement important pour connaitre la réalité du lobby des entreprises espagnoles pro-marocaines.Les deux documents mis à jour par le biais des fuites Wikileaks dont je parle sont les suivants:1 – un document de l’ambassadeur américain à Rabat, Thomas Riley, 4-VIII-2008. Qui peut être lu ici.
2 – le document de la S. Le consul général américain au Maroc, Elisabeth Millard, en date du 11-XII-2009I. PAS DE MENACE «AL QAIDA» AU SAHARA OCCIDENTALLe premier des documents secrets, publié en Espagne par «El Pais», réfute fermement la propagande marocaine visant à empoisonner l’opinion publique sur l’hypothétique «contamination djihadiste» du «Front Polisario»:Bien que le spectre est parfois soulevé, il n’y a aucune indication que des salafistes – membres d’Al-Qaïda aient des activités parmi la population indigène sahraouie.Les fausses informations provenant de journalistes proches des intérêts du pouvoir espagnol ou marocain vont-elles cesser?
À propos, le fait que cette partie du document n’ait pas été reproduite dans l’information élaborée par «El Pais» est toutefois surprenant.
Néanmoins, le lendemain de la publication de ce commentaire dans ce blog du 4 Décembre 2010, Ignacio Cembrero a écrit un article intitulé: Washington exclut les liens entre le «Front Polisario» et «Al Qaïda».II. SPOLIATION DES RICHESSES NATURELLES DU SAHARA OCCIDENTAL PAR L’ARMEE MAROCAINE.D’après le même document traduit partiellement en espagnol et en français:
«Les forces armées du Maroc sont encore pleines de corruptions, d’inefficacités bureaucratiques, le faible niveau d’éducation de certains soldats tente ces derniers à passer au radicalisme, tout en étant politiquement marginalisés, et le gros des troupes sont déployé dans le Sahara occidental.»
(…)Au total, les trois armées ont 218.000 hommes, 10.000 de moins que celles d’Espagne, dont 50% à 70% sont dans le Sahara. Seulement 40%, un faible pourcentage des unités déployées dans l’ancienne colonie espagnole, sont opérationnelles.
(…)
Actrices principales des deux coups d’État qui ont échoué dans les années soixante, les forces armées continuent à être surveillées de près. «Nous pensons que la monarchie continue de croire que les militaires représentent la plus grande menace potentielle pour la Couronne».
«Par conséquent, ses dirigeants continuent à être écartés des prises de décisions politiques et leur participation aux discussions sur l’armée marocaine est restreinte», ainsi que leurs relations avec les officiers des armées étrangères, y compris les attachés militaires des États-Unis. De telle sorte que la qualité des informations sur les forces armées peut manquer.En raison de cette méfiance, «les mouvements de troupes, les manœuvres ainsi que les voyages des officiers à l’intérieur ou l’extérieur du pays, ne se font pas sans le consentement du roi.»
Au Maroc il n’existe pas un Ministère de la Défense, mais une petite administration civile gérée par le premier ministre. La participation marocaine dans les opérations de maintien de la paix est assurée par le ministère des Affaires étrangères. «Toute autre question liée à la défense est décidée au Palais Royal.»
(…)«Des rapports crédibles indiquent que le lieutenant-général Benanni, militaire qui tire parti de sa position en tant que commandant en chef du secteur sud, prend des décisions pour influencer et soutirer de l’argent des contrats d’affaires. Une rumeur dit «qu’il possède un bonne partie de l’industrie de pêche au Sahara occidental.»»
«Comme beaucoup d’autres officiers supérieurs, Benanni habite une fastueuse maison de famille probablement construite avec l’argent obtenu des pots de vin. Riley estime toutefois «que des signes de la confiance du roi envers les forces armées augmentent»»«Posséder une première place dans une région est une importante source de revenu non-légal pour la hiérarchie militaire», a soutenu l’ambassadeur. «Il y a même des rapports sur des étudiants de l’Académie militaire marocaine qui auraient payé pour améliorer leur qualification et obtenir ainsi des destins militaires lucratifs.» «Les postes dans le sud, c’est-à-dire au Sahara occidental, sont considérés comme les plus lucratifs, étant donné la concentration de l’activité militaire (…). Le gouvernement marocain semble chercher des formules pour arrêter la corruption dans les rangs de l’armée, corruption qui commence chez les colonels et qui se propage vers le bas de la hiérarchie»Un problème mineur, comparé à la corruption, est la pénétration islamiste dans l’armée. Un rapport suggère «qu’un petit nombre de soldats est susceptible de céder à l’Islam radical.» Après les attentats en 2003 à Casablanca qui ont provoqué 45 morts, les chercheurs ont «identifié des militaires» parmi les conspirateurs. Plus tard ont été détenus «plusieurs soldats et policiers appartenant à d’autres cellules terroristes, dont l’une d’elles avait volé des armes dans une base pour des activités terroristes.»Dans les mesures de prévention pour arrêter la propagation de l’islam radical dans l’armée on trouve «la suppression de toutes les mosquées dans les bases (…) et le déploiement du contre-espionnage militaire, appelé «Cinquième Bureau»; des agents secrets qui surveillent l’activité des radicaux dans les mosquées proches des casernes.»Ces documents éclairent sur l’agression brutale de l’armée marocaine contre l’occupation sahraouie du camp «Dignité» dans Akdaim Izik.
Souvenons-nous: les Sahraouis réclamaient les bénéfices de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental (qui, selon le ministre marocain des Affaires étrangères, est cyniquement qualifiée de «pauvre»). Une éventuelle concession de ces bénéfices aux Sahraouis se ferait au détriment des fabuleux avantages obtenus par l’armée d’occupation. Et l’armée d’occupation a décidé de mettre fin aux protestations.III. MAROC, OÙ NE PEUT FAIRE DES AFFAIRES QU’AVEC LA CORRUPTION PROCHE AU MAKZHEN
Dans un autre document dont parle le quotidien «El País», nous avons des preuves de la corruption au Maroc (texte original en anglais):
Dans une note secrète du 11 Décembre de l’année dernière, le conseiller commercial donne les noms de ses informateurs et décrit, en détails, l’histoire d’un homme d’affaires qui, au nom d’un consortium américain, veut investir 220 millions de dollars (162 millions d’euros) dans un projet de construction. «El País» ne cite pas les noms des sources, ni celui des entreprises afin de ne pas leur porter préjudice.
La société liée au Palais Royal a proposé à l’investisseur, après un délai, une visite dans un pays du Golfe où elle/où il avait de nombreux contacts, pour essayer d’encourager l’investissement au Maroc. En échange de ce service, l’investisseur serait «l’unique propriétaire» de son projet immobilier au Maroc. Le deal a été accepté.La délégation marocaine, qui s’est rendue dans ce pays du Golfe prospère, a été menée par l’un des principaux dirigeants de grandes entreprises appartenant à la famille royale. Lors de sa rencontre avec des investisseurs locaux, le haut dirigeant Marocain a expliqué que seulement trois personnes au Maroc prennent les décisions sur les investissements importants: Fouad Ali Himma, ami intime du monarque et leader du parti «Authenticité et Modernité», Mounir Majidi, secrétaire personnel deMohamed VI et le roi lui-même. «Parler avec n’importe quelle autre personne est une perte de temps» a-t-il prévenu.À son retour au Maroc, la société liée au Palais Royal a reçu les instructions des propriétaires pour tenir les engagements au complet envers l’investisseur. Seule une participation de 5% du projet a été demandée.
«Les principales institutions et les procédures de l’État Marocain sont utilisées au Palais pour contraindre et solliciter des pots de vin dans le secteur immobilier», a déclaré un entrepreneur au conseiller commercial. «Bien qu’il y ait eu des pratiques de corruption pendant le règne du roi Hassan II, elles ont acquis un caractère plus institutionnel avec le roi Mohamed VI.»
Le conseiller a confiance envers les paroles de ce rapport. Le commentaire, fait dans les mêmes dates par un ex-ambassadeur des États-Unis au Maroc qui «reste étroitement lié au palais», lui donne raison. Il signale que «certains des proches de Mohamed VI démontrent «une gourmandise honteuse» et que «ce phénomène porte une atteinte grave à la bonne gouvernance des autorités marocaines qui cherchent à promouvoir» a-t-il ajouté.(…)Ce document lance des soupçons, très graves, sur les entreprises espagnoles qui font des affaires au Maroc.Agissent-ils en payant des ristournes à Mohamed VI et son Makhzen?* Un autre câble de Wikileaks sur les preuves de corruption au Maroc envoyé à «El Pais»: texte original en anglais.NOTE 1:
Valeur des documents secrets publiés par «El País»:– Documents sur le conflit au Sahara occidental.– Documents sur le Maroc: la corruption et le roi.– Documents sur l’implication des services de renseignement pakistanais «Al Qaïda».NOTE 2:Le grand article de Javier Valenzuela, un très bon article en lui-même, est considéré comme l’article plus important d’autant que Valenzuela a été l’un des collaborateurs initiaux de Rodríguez Zapatero.Espagne / Sahara occidentalMiguel Carlos Ruiz (12/08/2010)Source : espacioeuropeos.comPolitique et économie sur cartesiens, 21/12/2010
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Bouteflika méprise Mohamed VI à qui il ne serrera jamais la main
Abdelaziz Bouteflika méprise le roi Mohamed VI. Et il l’a fait savoir aux Américains au cours d’entretiens au Palais d’El Mouradia, selon des documents du site WikiLeaks révélés vendredi 3 novembre dans la soirée par le quotidien espagnol El Pais. Mais le président algérien a assuré à ses interlocuteurs que l’Algérie ne fera pas la guerre au Maroc à cause du Sahara occidental et ne permettra pas au Front Polisario de combattre depuis le territoire algérien. Toutefois, la frontière restera fermée jusqu’à la résolution du conflit au Saharaoccidental, a expliqué le président Bouteflika.« Je ne serrerai pas la main du roi ». Le président Bouteflika a fait cette déclaration en juin 2006 à l’assistante du président américain George Bush pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend, en visite à Alger. Avant de décrire le monarque marocain comme « pas ouvert » et « sans expérience », selon la même source. Selon Abdelaziz Bouteflika, feu Hassan II et Moulay Rachid, frère de l’actuel roi, sont plus ouverts. Le président Bouteflika évoque une rencontre avec Moulay Rachid lors d’un match à Séville, en Espagne. « Nous avons bavardé et plaisanté avec bonheur, mais je ne peux pas faire la même chose avec le roi, car nous n’avons pas le même sens de l’humour », a-t-il déploré.Selon un document daté du 1er juillet 2006, le président Boutelika a avoué, d’après l’ambassadeur américain à Alger, qu’il croyait au dialogue pour résoudre les problèmes avec le Maroc. Mais il ne croit pas à un dialogue avec le roi Mohamed VI.Les présidents Bush et Chirac ont essayé de rendre le président Bouteflika plus clément à l’égard du roi. Le président algérien a rappelé que le roi était encore un enfant quand lui-même était déjà un vétéran de la diplomatie. Mais le roi a fait subir un affront au président Bouteflika en annulant à la dernière minute une visite du Premier ministre à Rabat. « Je ne suis pas Jésus, je ne vais pas tendre l’autre joue », avait alors déclaré Bouteflika.Kabyles.net, 21/12/2010 -
Khatri Addouh : "La solution réside dans le strict respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination"
A l’issue de ce round de négociations informelles tenues durant deux jours, M. Ross a lu son communiqué dans lequel, il a indiqué que les discussions ont eu lieu dans «une atmosphère d’engagements sérieux, de franchise et de respect mutuel». Soulignant plus loin que les «propositions» des deux parties, le Front Polisario et le Maroc ont de nouveau été présentées, M. Ross à relevé que «chaque partie a continué à rejeter la proposition de l’autre comme base unique des négociations à venir».Indiquant par la suite que «toujours dans le cadre de la mise en application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité concernant le processus de négociations en cours, les parties se sont engagées dans des discussions approfondies sur des approches innovantes afin de construire une nouvelle dynamique dans le processus de négociations en 2011, sur la base de rencontres régulières», dira M. Ross. Par ailleurs, l’envoyé personnel de M. Ban Ki-Moon a fait savoir que «les deux parties ont proposé des idées concrètes qui seront développées lors des deux prochaines sessions de pourparlers informels du 21 et 22 janvier et en mars 2011», sans apporter plus de précisions. Aussi, le «programme de mesures de confiance dirigé par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés» a été au centre de la réunion de Ross entre les deux parties précitées qui, selon l’envoyée personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahra Occidental, «ont confirmé la continuation des visites familiales par avion», selon M. Ross.
Pour sa part, le chef de la délégation sahraouie, M. Khatri Addouh, a déclaré à la presse que «les propositions de solution du conflit ont été présentées par les deux parties mais sans progrès dans la discussion puisque la délégation marocaine est restée retranchée dans son attitude obstructionniste gratifiant une approche antidémocratique et surannée et, de la sorte, faisant fi des appels de l’envoyé personnel et du Conseil de sécurité préconisant un dialogue de fond et une négociation franche et sans préconditions en vue d’aboutir à une solution assurant le droit é l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental». Pour le responsable de la délégation du Front Polisario, «les événements sanglants de Gdaim Izik et d’El Laayoune et la situation, en général, dans les territoires occupés du Sahara Occidental ont, également, été au centre des discussions» de Manhasset, à NewYork.
A ce propos, M. Addouh indiquera que «la délégation du Front Polisario a demandé l’envoi d’une commission d’enquête internationale sur le terrain comme ceci a déjà été réclamé par le Parlement européen, par des parlements nationaux, des partis politiques et différentes organisations non gouvernementales (ONG)» de par le monde. Et de souligner dans ses propos que «la libération de tous les détenus politiques sahraouis au Maroc, la cessation des arrestations arbitraires et des jugements sommaires et l’ouverture des territoires occupés devant la presse, les ONG et les observateurs internationaux sont un impératif majeur dans toutes les étapes de la négociation».
Déclarant à propos, que ce quatrième round informel sous les auspices onusiens a été, également, «l’occasion de commencer une discussion profonde entre les deux parties sur des approches innovantes à même de consolider le processus de négociation» et ce, «tout en respectant scrupuleusement la nature du conflit», rappelle-t-il. Et de conclure que «la solution, comme réaffirmé par la communauté internationale, réside dans le strict respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
R. I.La Nouvelle République, 20/12/2010 -
Quand Alger refuse la réunion quadripartite avec le Maroc, l’Espagne et la France
Madrid est allé si loin pour soutenir le Maroc, indiquent El Pais et les documents du département d’Etat, que le ministre des affaires étrangères espagnol Miguel Angel Moratinos a même proposé des négociations à quatre entre la France, l’Espagne, le Maroc et l’Algérie.Selon un télégramme de l’ambassade américaine à Madrid en date du 31 octobre 2008, classé confidentiel, «Moratinos a suggéré une réunion de coordination entre l’Espagne, la France, l’Algérie, le Maroc et les Etats-Unis en marge d’une réunion ministériel de l’OTAN», ce à quoi le sous-secrétaire d’Etat américain pour l’Afrique du Nord et le Proche-Orient, David Welch, répondra que «la secrétaire d’Etat Condoleeza Rice a tenté une telle approche avec Rabat et Alger, en vain».Alger avait refusé, arguant de l’absence du Polisario. Moratinos a remis sa proposition sur la table lors de rencontres avec des diplomates américains en proposant que Washington joue le rôle d’observateur, mais Alger ne voulut rien savoir.Les mois précédant la présentation du Plan d’autonomie marocain donnèrent lieu à d’intenses contacts entre Espagnols et Américains pour que Rabat propose un plan solide. Madrid critiqua certes Paris pour son soutien sans réserve des positions marocaines, note El Pais.Mais Moratinos et Zapatero ne cessèrent leurs efforts pour soutenir Rabat. Moratinos rédigera ainsi un non paper, terme désignant un document non officiel et contenant des idées à soumettre aux parties concernées par un dossier. Moratinos y proposait sur le dossier du Sahara de commencer à parler de «régionalisation, d’autonomie et d’auto-gouvernement» dans un monde globalisé et d’abandonner les vocables de «décolonisation, souveraineté et indépendance». Moratinos suggérera pour le Sahara «une solution similaire à celle que l’Espagne a mise en place en Catalogne».Journaldz, 21/12/2010 -
Création d’un réseau africain de solidarité avec le peuple sahraoui
PRETORIA, 20/12/2010 (SPS) Un réseau de solidarité avec le peuple sahraoui a été crée en vue d’assurer la coordination des efforts au niveau africain pour le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique.Le réseau a été créé en marge du 17e festival de la jeunesse organisé à Pretoria (Afrique du Sud), en présence des délégations d’Algérie, de Zambie, du Kenya et du Nigeria.
Les membres fondateurs ont indiqué dans la déclaration finale de la réunion organisée par l’Association sud-africaine de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui, que ce réseau aura à « coordonner les actions nécessaires au niveau de l’Afrique pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental par l’application du principe de l’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies ».
Les participants ont par ailleurs proposé la tenue d’une conférence d’experts et d’universitaires les 24 et 25 février prochain en Algérie pour discuter des « aspects juridiques du conflit du Sahara occidental et de la possibilité de porter plainte contre les crimes contre l’humanité commis par le régime Marocain à l’encontre du peuple sahraoui ».
La déclaration finale invite en outre la Communauté internationale et le Conseil de sécurité à s’impliquer davantage « pour parvenir à un règlement juste et mutuellement acceptable du conflit », appelant le Maroc à « permettre le libre accès de la presse, des observateurs et des organisations internationales aux territoires sahraouis occupés ».
Lors de cette rencontre, la directrice du Département Afrique du Nord au Ministère des affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Balen Maguina, a réitéré le soutien de son pays au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance, mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question sahraouie en permettant au peuple sahraoui d’ »exercer librement son droit à l’autodétermination ». (SPS)
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ONU-Sahara occidental-Maroc : ?Risque d’effondrement du processus des négociations? selon le représentant sahraoui à l’ONU
Le représentant du Front Polisario à l’ONU, M. Ahmed Boukhari, a avisé hier le Conseil de sécurité du « risque d’effondrement » du processus des négociations avec le Maroc dont « l’attitude de mépris à l’égard de l’autorité et des résolutions du Conseil de sécurité mine la crédibilité de l’ensemble du processus ».Dans une lettre adressée à la présidente du Conseil de sécurité des Nations unies, Mme Susan E. Rice, le représentant sahraoui à l’ONU souligne qu’à la lumière des résultats de la quatrième réunion des discussions informelles entre les deux parties tenue vendredi et samedi derniers à Manhasset (New York), « tout le processus est soumis à un risque sérieux d’effondrement avec toutes les conséquences qui en découlent pour la cohérence de l’engagement du Conseil de sécurité et pour les attentes de toute la région dont la stabilité et la sécurité sont en grande partie liées à un règlement juste et une soluti! on durable à ce conflit de décolonisation ».A ce propos, il a indiqué à Mme Rice qu’à l’instar des deux précédentes rencontres informelles de février et novembre, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, a inclus à l’ordre du jour du 4e round la nécessité pour le Maroc de discuter et d’examiner la proposition présentée par le Front Polisario et vice versa. Cette logique, poursuit-il, est basée sur les résolutions que le Conseil de sécurité a adoptées depuis 2007 en vertu desquelles ce dernier a pris note des deux propositions. Mais si le Front Polisario « a démontré sa volonté de répondre d’une manière tangible à la demande de l’envoyé personnel, le Maroc a réitéré, toutefois, son refus d’examiner et de discuter de la proposition du Front Polisario », affirme le responsable sahraoui. En conséquence, « cette attitude négative empêche le processus de négociation de progresser vers une solution politique mutuellemen! t acceptable qui prévoit le droit du peuple sahraoui à l’autod! étermination », prévient-il.Dans la lettre adressée à la présidente du Conseil de sécurité, M. Boukhari indique que « les perspectives du processus de négociation ne sont pas très prometteuses malgré les efforts et les idées novatrices de l’ambassadeur Christopher Ross ».Les risques entourant le processus des négociations »Bien que les deux parties aient convenu de poursuivre les pourparlers en janvier et mars 2011, l’attitude d’obstruction affichée par le Maroc, son mépris vis-à-vis de l’autorité et des résolutions du Conseil de sécurité et son mépris pour la valeur des droits de l’homme minent la crédibilité de l’ensemble du processus », regrette-t-il. En conséquence, le représentant sahraoui a également avisé Mme Rice que »le Conseil de sécurité devrait être conscient des risques entourant le processus des négociations et devrait prendre les mesures nécessaires pour empêcher son effondrement ou son utilisation par la puissance occupante comme un bouclier pour consolider son! occupation illégale du territoire ».Par ailleurs, M. Boukhari a fait part à Mme Rice que « les récents événements tragiques qui ont eu lieu le 8 novembre à Gdeim Izik et la vague de répression et de persécution contre les civils sahraouis ayant suivi l’opération brutale de démantèlement, ont mis en évidence l’absence contre-productive et injustifiable d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans le territoire ».« L’expulsion systématique des journalistes et des observateurs internationaux ainsi que les restrictions imposées à la liberté de mouvement de la Minurso dans le territoire sont des preuves des intentions du Maroc de poursuivre sa politique de violation des droits de l’homme sans présence de témoins », note-t-il dans sa lettre.Les rencontres ne doivent pas être un prétexte pour gagner du temps »Pour l’Organisation des Nations unies, le Sahara occidental est un territoire non autonome sur lequel le Maroc n’a aucune souveraineté, ni puissance administrante da! ns le sens exigé par la Charte des Nations unies », rappelle-t-il. Dans ! ce sens, il souligne que « les événements qui ont eu lieu dans le territoire nécessitent une enquête impartiale et transparente par les organismes internationaux en vue de connaître la vérité, le Maroc ne pouvant prétendre être à la fois juge et victime à l’égard de ces événements tragiques ».A rappeler qu’à l’issue du dernier round de négociations informelles, le chef de la délégation sahraouie, M. Khatri Addouh, avait déclaré à la presse que les propositions de solution du conflit ont été présentées par les deux parties mais sans progrès dans la discussion puisque « la délégation marocaine est restée retranchée dans son attitude obstructionniste gratifiant une approche anti-démocratique et surannée et, de la sorte, faisant fi des appels de l’envoyé personnel et du Conseil de sécurité préconisant un dialogue de fond et une négociation franche et sans pré-conditions en vue d’aboutir à une solution assurant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».De son ! côté, le coordinateur sahraoui avec la Minurso, M. M’hamed Khaddad, avait prévenu que « la tenue des rencontres informelles de janvier et de mars prochains ne doit pas être utilisée par le Maroc comme prétexte lui permettant de gagner du temps, et ce, au détriment de la solution au conflit du Sahara occidental ». Dans ce sillage, il avait soutenu que lors de sa prochaine réunion consacrée au Sahara occidental prévue en avril prochain, le Conseil de sécurité est appelé « à assumer ses responsabilités en exigeant à la partie récalcitrante (Maroc) de négocier d’une manière sérieuse et sans pré-conditions en vue d’accélérer l’application des résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental ».En application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la semaine dernière la résolution appuyant le processus de négociation en vue de parvenir à « une solution politique juste, durable et mutuellemen! t acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occid! ental », rappelle-t-on.Création d’un réseau africain de solidarité avec le peuple sahraouiUn réseau de solidarité avec le peuple sahraoui a été créé en vue d’assurer la coordination des efforts au niveau africain pour le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique. Selon l’agence d’informations sahraouie (SPS), le réseau a été créé en marge du 17e festival de la jeunesse organisé à Pretoria (Afrique du Sud), en présence des délégations d’Algérie, de Zambie, du Kenya et du Nigeria.Les membres fondateurs ont indiqué dans la déclaration finale de la réunion organisée par l’Association sud-africaine de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui, que ce réseau aura à « coordonner les actions nécessaires au niveau de l’Afrique pour le parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental par l’application du principe de l’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément aux objectifs et principes de! la Charte des Nations unies ».Les participants ont par ailleurs proposé la tenue d’une conférence d’experts et d’universitaires les 24 et 25 février prochain en Algérie pour discuter des « aspects juridiques du conflit du Sahara occidental et de la possibilité de porter plainte contre les crimes contre l’humanité commis par le régime marocain à l’encontre du peuple sahraoui ». La déclaration finale invite en outre la communauté internationale et le Conseil de sécurité à s’impliquer davantage « pour parvenir à un règlement juste et mutuellement acceptable du conflit », appelant le Maroc à « permettre le libre accès de la presse, des observateurs et des organisations internationales aux territoires sahraouis occupés ». Lors de cette rencontre, la directrice du Département Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Balen Maguina, a réitéré le soutien de son pays au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépen! dance, mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question sahrao! uie en permettant au peuple sahraoui d’ »exercer librement son droit à l’autodétermination ».Algérie Info, 20/12/2010 -
Solidarité avec le peuple sahraoui : Un réseau africain est né
Un réseau de solidarité avec le peuple sahraoui a été créé en vue d’assurer la coordination des efforts au niveau africain pour le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique.Selon l’agence d’informations sahraouie (SPS), rappporte l’APS, le réseau a été créé en marge du 17e festival de la jeunesse organisé à Pretoria (Afrique du Sud), en présence des délégations d’Algérie, de Zambie, du Kenya et du Nigeria. Les membres fondateurs ont indiqué dans la déclaration finale de la réunion organisée par l’Association sud-africaine de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui, que ce réseau aura à « coordonner les actions nécessaires au niveau de l’Afrique pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental par l’application du principe de l’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies ».
Les participants ont par ailleurs proposé la tenue d’une conférence d’experts et d’universitaires les 24 et 25 février prochain en Algérie pour discuter des « aspects juridiques du conflit du Sahara occidental et de la possibilité de porter plainte contre les crimes contre l’humanité commis par le régime marocain à l’encontre du peuple sahraoui ». La déclaration finale invite en outre la Communauté internationale et le Conseil de sécurité à s’impliquer davantage « pour parvenir à un règlement juste et mutuellement acceptable du conflit », appelant le Maroc à « permettre le libre accès de la presse, des observateurs et des organisations internationales aux territoires sahraouis occupés ».Lors de cette rencontre, la directrice du Département Afrique du Nord au Ministère des affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Balen Maguina, a réitéré le soutien de son pays au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance, mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question sahraouie en permettant au peuple sahraoui d’ »exercer librement son droit à l’autodétermination ». Ainsi, la solidarité autour de la cause sahraouie ne cesse de s’accroître à travers le monde.Avant cette manifestation de Pretoria, une action de solidarité avait été enregistrée celle-ci en France. En effet, une liste de 4.300 signataires de la pétition « Halte à la répression sanglante au Sahara occidental » a été remise samedi au ministère français des Affaires étrangères. Une délégation, composée de présidents d’associations de soutien au peuple sahraoui, a été reçue par M. Cyrille Rogeau, responsable de la sous-direction Afrique du Nord au ministère français des Affaires étrangères, qui a exprimé son « intérêt » pour le dossier remis, comprenant outre cette liste, les rapports des observateurs aux procès de militants sahraouis détenus, les communiqués d’associations internationales des droits de l’homme (Amnesty International, Human Rights Watch) ainsi que le témoignage « bouleversant » de Claude Mangin qui n’a pu voir son mari Ennaâma Asfari que cinq minutes au parloir de la prison de Salé, ont précisé à l’APS les membres des associations. Celles-ci ont exprimé leur « étonnement » que le Conseil de sécurité de l’Onu « n’eut pas jugé utile d’envoyer une mission d’enquête internationale indépendante malgré la gravité des évènements ».
Par : Ines AmroudeLe Midi Libre, 21/12/2010 -
Création d’un réseau africain de solidarité avec le peuple sahraoui
PRETORIA, 20/12/2010 (SPS) Un réseau de solidarité avec le peuple sahraoui a été crée en vue d’assurer la coordination des efforts au niveau africain pour le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique.Le réseau a été créé en marge du 17e festival de la jeunesse organisé à Pretoria (Afrique du Sud), en présence des délégations d’Algérie, de Zambie, du Kenya et du Nigeria.
Les membres fondateurs ont indiqué dans la déclaration finale de la réunion organisée par l’Association sud-africaine de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui, que ce réseau aura à « coordonner les actions nécessaires au niveau de l’Afrique pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental par l’application du principe de l’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies ».
Les participants ont par ailleurs proposé la tenue d’une conférence d’experts et d’universitaires les 24 et 25 février prochain en Algérie pour discuter des « aspects juridiques du conflit du Sahara occidental et de la possibilité de porter plainte contre les crimes contre l’humanité commis par le régime Marocain à l’encontre du peuple sahraoui ».
La déclaration finale invite en outre la Communauté internationale et le Conseil de sécurité à s’impliquer davantage « pour parvenir à un règlement juste et mutuellement acceptable du conflit », appelant le Maroc à « permettre le libre accès de la presse, des observateurs et des organisations internationales aux territoires sahraouis occupés ».
Lors de cette rencontre, la directrice du Département Afrique du Nord au Ministère des affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Mme Balen Maguina, a réitéré le soutien de son pays au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance, mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question sahraouie en permettant au peuple sahraoui d’ »exercer librement son droit à l’autodétermination ». (SPS)