Mois : novembre 2010

  • Assassinat d’Elgarhi Najem : Amnesty International veut une enquête

    Amnesty International demande à Rabat d’ouvrir immédiatement une enquête transparente pour faire la lumière sur l’assassinat, le 24 octobre dernier, d’Elgarhi Najem par l’armée marocaine.

    Dans un communiqué distribué aux participants à la 36e conférence européenne de coordination et de soutien au peule sahraoui, dont les travaux ont pris fin hier, l’ONG souligne l’existence d’éléments troublants concernant la mort du jeune innocent.


    Elle invite le Maroc qui prétend avoir démantelé deux cellules terroristes dont une serait dirigée par un extrémiste pro-Polisario et tente de faire oublier cet énième assassinat par tous les moyens à donner une preuve tangible qu’il n’a pas violé les normes des Nations unies relatives à l’utilisation des armes à feu, ni eu recours à une force excessive dans le cadre du contrôle de l’accès au camp où survivent quelque 20.000 Sahraouis.

    Le vice-président de la commission internationale des juristes et ex-ministre australien de la Justice affirme que l’Onu a pour obligation de faire respecter, par les autorités marocaines, les nombreuses résolutions sur le Sahara occidental qui constituent le fondement de la décolonisation de ce territoire. «Il est plus que jamais temps que l’Onu, dont la charte et les résolutions sur la question de décolonisation des territoires occupés sont claires, exerce ses prérogatives et refuse de se soumettre aux pressions du gouvernement marocain», dit-il. Selon lui, aucun obstacle ne devrait entraver le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui qui doit être organisé dans les meilleurs délais. Le juriste interpelle aussi l’organisation onusienne pour mettre fin aux violations flagrantes des droits de l’homme dans les territoires occupés où «l’intenable situation ne peut durer éternellement».

    Une délégation d’élus français demande au président Sarkozy de s’engager dans la mise en œuvre des résolutions de l’ONU sur les droits de l’Homme au Sahara occidental pour installer une véritable stabilité dans la région. Ils comptent adresser, pour signature, ce message à tous les élus français et députés européens. Les comités suisses de soutien au peuple sahraoui demandent à la communauté internationale à ne pas rester muette, car dans les territoires occupés les habitants vivent une pauvreté galopante et une répression sans pitié à chaque fois qu’ils manifestent pacifiquement pour leurs droits. Le gouvernement sahraoui et le Polisario ont condamné fermement, dans un communiqué rendu public, le Maroc qui associe la lutte du peuple sahraoui au terrorisme.

    Le document souligne que les observateurs internationaux sont conscients que depuis le début de l’invasion militaire des territoires occupés, les services spéciaux marocains n’ont pas cessé de recourir aux subterfuges pour associer le combat du peuple sahraoui pour sa liberté au terrorisme.

    Le Polisario met en garde les médias et l’opinion publique contre les mensonges et les manigances des services marocains et qualifie d’«intox» ces allégations qui ne peuvent en aucun cas faire oublier que le Maroc occupe illégalement une partie du Sahara occidental. Les intervenants à cette rencontre que des Marocains ont voulu empêcher ont mis l’accent sur la nécessité de fournir des informations et des témoignages pour convaincre le Conseil des droits de l’Homme à se pencher sur les violations des libertés et droits fondamentaux au Sahara occidental, le plus grand héritage du colonialisme en Afrique. Outre la conférence de Paris, des manifestations et des sit-in de solidarité avec les sahraouis ont été organisés cette semaine dans plusieurs régions d’Espagne.
    Djamel O.
    Horizons, 31/10/2010
  • L’agence officielle marocaine « invente » la mort d’un adolescent à Melilla (journal espagnol)

    Madrid, 31/10/2010 (SPS) L’agence officielle marocaine (MAP) a « inventé la mort d’un adolescent », Younes, samedi à Melilla par des tirs de la gendarmerie espagnole (guardia civil) lors d’un affrontement avec des manifestants marocains, rapporte dimanche le quotidien madrilène ABC.

    « Des sources officielles à Melilla ont démenti la mort de Younes, un adolescent musulman, qui selon l’agence officielle marocaine, MAP, est mort hier a la suite d’un tir d’nu gendarme espagnol au cours des émeutes dans ce qu’elle appelle la ville occupée de Melilla », a indiqué le quotidien dans sa livraison électronique du dimanche (http://www.abc.es/20101030/internacional/desmentido-muerte-joven-melilla-201010301548.html).

    La fausse information de la mort de Younes « rappelle la mort tragique de Nayem Elgarhi, un jeune (sahraoui) de 14 ans qui a été tué dimanche près d’El Aaiun (Sahara occidental), abattu par la police marocaine, ce qui a provoqué le rétrécissement des cordons de police autour Gdaim Izik, le camp de protestation sahraoui », a retenu le journal.

    L’agence de presse officielle marocaine ne cesse de « multiplier les mensonges pour détourner l’opinion publique des graves violations des droits humains commises par le Maroc au Sahara Occidental, et de l’assassinat du jeune Najem El Garhi qui a été inhumé à la hâte sans l’autorisation de sa famille », ont relevé les observateurs. (SPS)

  • Le déplacement des sahraouis vers le camp Gdem Izik consolide la résistance pacifique (responsable sahraoui)

    Chahid El Hafed, 31/10/2010 (SPS) Le déplacement des réfugiés vers le camp Gdem Izik, près de la ville occupée d’Al Aaiun, consolide la résistance pacifique contre l’occupation marocaine, a estimé un membre du secrétariat national du Front Polisario, chef de la première région militaire, M. Taleb Ami Deih.

    Dans une interview accordée à la radio nationale sahraouie à l’occasion du 35ème anniversaire de l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc, le responsable sahraoui a expliqué que « le camp des réfugiés sahraouis à Gdem Izik, rappelle ceux des réfugiés à Tifariti et Oum Dreiga et Amgala, qui ont fui les affres de l’invasion marocaine en 1975 ».

    Il a souligné que » l’intransigeance du Maroc et la poursuite de sa politique hostile contre le peuple sahraoui menace la sécurité et la paix dans la région ».

    « Le régime marocain ne montre aucune volonté à parvenir à une solution pacifique et juste qui permet aux sahraouis de décider de leur sort et oeuvre à entraver les efforts de l’ONU et de son envoyé spécial dans la région », a-t-il ajouté.

    Le responsable a souligné que « l’armée de libération populaire sahraouie (ALPS) est postée sur les territoires libérées et est prête à riposter à l’ennemi et à défendre la souveraineté de la RASD ».

    Il a rappelé à ce propos « les épopées des combattants de l’ALPS face à l’occupation marocaine avant le cessez-le-feu de 1991 et la reconnaissance par le Maroc du Front Polisario comme représentant du peuple sahraoui.

    L’objectif du cessez-le-feu est de permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir, mettant en garde contre le non respect par le Maroc de ses engagements internationaux. (SPS)

  • Le Mans : Appel à des sanctions contre le Maroc

    Conférence européenne de soutien aux Sahraouis: Appel à des sanctions contre le Maroc

    La conférence européenne de soutien au peuple sahraoui (Eucoco) a clôturé hier ses travaux au Palais des congrès de la ville du Mans, en France. Les résolutions finales des trois ateliers mis en place depuis vendredi dernier ont mis l’accent sur le volet des droits de l’homme dans les territoires occupés. 

    Le cas des 20.000 réfugiés installés dans des camps de fortune en dehors de la ville occupée de Laayoune (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, ndds) a été longuement évoqué. Les réfugiés en question, répartis dans 8.000 tentes, manquent de tout. Même l’eau n’est plus disponible, témoignent des Sahraouis qui décrivent un véritable drame humanitaire, du fait d’un blocus imposé par l’armée et la police marocaines qui empêchent l’acheminement des vivres et des médicaments. En fait, selon les même témoignages, c’est un nouveau Gaza, au cœur de l’Afrique et du Maghreb, qui est en train de voir le jour dans les territoires occupés. Des observateurs espagnols ont été empêchés hier de débarquer dans le port de Laayoune par les autorités marocaines, ce qui fait craindre le pire, à savoir une répression à huis clos qui peut sérieusement dégénérer.

    Ceci étant, la coordination européenne de soutien au peuple sahraoui ne compte pas désarmer pour autant. L’atelier des droits de l’homme a pris une série de décisions pour les prochains mois, voire les prochains jours. Malgré le blocus des Marocains, la décision a été prise d’envoyer d’autres délégations de parlementaires européens et d’autres pays, des journalistes, des ONG, des organisations des droits de l’homme, de la société civile et des représentants de différentes institutions pour rendre visite notamment aux refugiés du camp de Laayoune.

    Une mission médicale, composée de médecins de plusieurs pays, devrait également se rendre dès ce mois de novembre pour porter secours et aide médicale aux refugiés de Laayoune.

    L’atelier des droits de l’homme a aussi décidé d’engager des actions de sensibilisation auprès de l’Union européenne, mais aussi en direction d’institutions françaises, espagnoles et américaines.

    Une série d’autres actions ont été en outre prises dans les ateliers de cette 36e Eucoco. Il s’agit notamment d’exiger l’élargissement du mandat de la Minurso aux questions des droits de l’homme, de lancer des campagnes de sensibilisations auprès de l’ONU et de l’UE pour obtenir des sanctions contre le Maroc, ainsi que de créer un mouvement pour stopper l’accord de pêche passé entre l’UE et le Maroc, tout en dénonçant le statut avancé accordé par l’UE au Royaume chérifien. 

    Sur un autre chapitre, il faut relever que malgré des problèmes d’organisation, mais surtout le « cinéma » des manifestants marocains qui se proclamaient Sahraouis devant le Palais des congrès, la 36e Eucoco s’est déroulée normalement. Hier encore, les manifestants marocains, hébergés la veille dans des hôtels de la ville du Mans, sont revenus à la charge dans l’espoir de perturber les travaux de l’Eucoco. 
    Brandissant des banderoles et des drapeaux marocains et français, ils étaient hier matin à peine une vingtaine à scander des slogans hostiles au Polisario et insultant l’Algérie. Certains Algériens présents à l’intérieur du Palais du congrès, excédés par toutes les insultes à l’encontre de notre pays, ont voulu sortir et remettre à leur place les «manifestants» chauffés à bloc, mais ont vite été dissuadés par les organisateurs qui leur ont demandé de ne pas répondre aux provocations qui visent en fait le déclenchement d’une confrontation. 
    Par ailleurs, la militante des droits de l’homme, Aminatou Haïder, a appelé hier à des sanctions contre le Maroc et à boycotter ses produits. Après avoir évoqué la torture et les conditions de vie des Sahraouis dans les territoires occupés, elle a appelé l’Etat français à réviser sa position vis-à-vis du conflit qui dure depuis 35 années. Il faut préciser en outre que le maire socialiste de la ville du Mans, Jean-Claude Bollard, a réitéré son appui total à la cause sahraouie, malgré les pressions qu’il avait subies de toutes parts. L’élu, dont l’engagement a permis au président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, de s’exprimer pour la première fois au Parlement français jeudi dernier, a fait la promesse de poursuivre son engagement envers le peuple sahraoui jusqu’à son indépendance. par Notre Envoyé Spécial Au Mans: Z. Mehdaoui
    Le Quotidien d’Oran, 31/10/2010
  • M. Sayah a propos de la drogue : «L’ouverture de frontières Ouest aggravera le trafic»

    Des avions qui atterrissent sur des pistes perdues au milieu du désert du Sahel pour faire débarquer de lacocaïne? Cette image ne découle pas d’un mirage mais du constat des services de sécurité des pays de cette région. Du Brésil, du Pérou, et de la Colombie affluent des quantités considérables de drogues. «La connexion entre les narcotrafiquants et le terrorisme au Sahel est actuellement avérée. Cela a été confirmé avec les services de sécurité de ces pays», a déclaré hier sur les ondes de la Chaîne III, Abdelmalek Sayah, directeur général de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT). 
     
    Selon lui, ce trafic de cocaïne, alimente les groupes qui se réclament d’Al Qaida dans la région. «Nous savons que des avions ont atterri au Mali et en Mauritanie plusieurs fois en transportant, à chaque voyage, 2 à 4 tonnes de cocaïne. En 2009, plus de 20 tonnes de cette drogue ont transité par ces deux pays», soutient-il. M. Sayah ajoute que 240 tonnes de cocaïne ont transité par le continent africain en 2008. «Une grande partie de cette substance est passée par le couloir du Sahel», affirme-t-il. En Algérie, la lutte contre ce fléau a coûté cher aux corps de sécurité. «L’année dernière, on a perdu 4 hommes (deux gendarmes et deux douaniers). Deux autres gendarmes ont été blessés dans des accrochages avec les narcotrafiquants. Cette année, 11 gendarmes sont morts dans un seul accrochage». En revanche, 52 tonnes de drogue ont été saisies en 2009 dans le sud du pays. Cette quantité était destinée aux pays du Sahel. 

    Toutefois, M. Sayah précise que selon les chiffres de l’ONU, les quantités saisies de drogue ne reflètent que de 10 à 15 % de ce qui existe réellement sur le marché de consommation et de transit. L’Algérie qui était un pays de passage est devenu un pays de consommation. Le nombre des consommateurs de drogue en Algérie varie, selon le DG de l’ONLCDT, entre 250.000 et 300.000. Mais, selon les critères de l’ONU, l’Algérie n’est pas un pays de production de pavot ou de cannabis. «En tout, il existe 40 hectares de cultures. En Colombie, on cultive 1 million d’hectares et en Afghanistan 600 000», souligne-t-il. Il indique notamment que le pavot est essentiellement cultivé dans la région d’Adrar alors que Béchar est réputé pour la production de cannabis. Concernant le second axe du trafic de drogue qui est celui de la frontière algéro-marocaine (fermée depuis 1994 notamment à cause du conflit qui oppose le Front Polisario et le Maroc sur la souveraineté du Sahara Occidental, ndds), il a estimé que l’ouverture de ces frontières aggravera davantage le trafic. «Cela mérite le déploiement de moyens supplémentaires pour le contrôle des personnes qui vont faire passer le cannabis», estime-t-il.

    Horizons, 31/10/2010

  • Assassinat d’Elgarhi Najem : Amnesty International veut une enquête

    Amnesty International demande à Rabat d’ouvrir immédiatement une enquête transparente pour faire la lumière sur l’assassinat, le 24 octobre dernier, d’Elgarhi Najem par l’armée marocaine.

    Dans un communiqué distribué aux participants à la 36e conférence européenne de coordination et de soutien au peule sahraoui, dont les travaux ont pris fin hier, l’ONG souligne l’existence d’éléments troublants concernant la mort du jeune innocent.


    Elle invite le Maroc qui prétend avoir démantelé deux cellules terroristes dont une serait dirigée par un extrémiste pro-Polisario et tente de faire oublier cet énième assassinat par tous les moyens à donner une preuve tangible qu’il n’a pas violé les normes des Nations unies relatives à l’utilisation des armes à feu, ni eu recours à une force excessive dans le cadre du contrôle de l’accès au camp où survivent quelque 20.000 Sahraouis.

    Le vice-président de la commission internationale des juristes et ex-ministre australien de la Justice affirme que l’Onu a pour obligation de faire respecter, par les autorités marocaines, les nombreuses résolutions sur le Sahara occidental qui constituent le fondement de la décolonisation de ce territoire. «Il est plus que jamais temps que l’Onu, dont la charte et les résolutions sur la question de décolonisation des territoires occupés sont claires, exerce ses prérogatives et refuse de se soumettre aux pressions du gouvernement marocain», dit-il. Selon lui, aucun obstacle ne devrait entraver le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui qui doit être organisé dans les meilleurs délais. Le juriste interpelle aussi l’organisation onusienne pour mettre fin aux violations flagrantes des droits de l’homme dans les territoires occupés où «l’intenable situation ne peut durer éternellement».

    Une délégation d’élus français demande au président Sarkozy de s’engager dans la mise en œuvre des résolutions de l’ONU sur les droits de l’Homme au Sahara occidental pour installer une véritable stabilité dans la région. Ils comptent adresser, pour signature, ce message à tous les élus français et députés européens. Les comités suisses de soutien au peuple sahraoui demandent à la communauté internationale à ne pas rester muette, car dans les territoires occupés les habitants vivent une pauvreté galopante et une répression sans pitié à chaque fois qu’ils manifestent pacifiquement pour leurs droits. Le gouvernement sahraoui et le Polisario ont condamné fermement, dans un communiqué rendu public, le Maroc qui associe la lutte du peuple sahraoui au terrorisme.

    Le document souligne que les observateurs internationaux sont conscients que depuis le début de l’invasion militaire des territoires occupés, les services spéciaux marocains n’ont pas cessé de recourir aux subterfuges pour associer le combat du peuple sahraoui pour sa liberté au terrorisme.

    Le Polisario met en garde les médias et l’opinion publique contre les mensonges et les manigances des services marocains et qualifie d’«intox» ces allégations qui ne peuvent en aucun cas faire oublier que le Maroc occupe illégalement une partie du Sahara occidental. Les intervenants à cette rencontre que des Marocains ont voulu empêcher ont mis l’accent sur la nécessité de fournir des informations et des témoignages pour convaincre le Conseil des droits de l’Homme à se pencher sur les violations des libertés et droits fondamentaux au Sahara occidental, le plus grand héritage du colonialisme en Afrique. Outre la conférence de Paris, des manifestations et des sit-in de solidarité avec les sahraouis ont été organisés cette semaine dans plusieurs régions d’Espagne.
    Djamel O.
    Horizons, 31/10/2010
  • L’agence officielle marocaine "invente" la mort d’un adolescent à Melilla (journal espagnol)

    Madrid, 31/10/2010 (SPS) L’agence officielle marocaine (MAP) a « inventé la mort d’un adolescent », Younes, samedi à Melilla par des tirs de la gendarmerie espagnole (guardia civil) lors d’un affrontement avec des manifestants marocains, rapporte dimanche le quotidien madrilène ABC.

    « Des sources officielles à Melilla ont démenti la mort de Younes, un adolescent musulman, qui selon l’agence officielle marocaine, MAP, est mort hier a la suite d’un tir d’nu gendarme espagnol au cours des émeutes dans ce qu’elle appelle la ville occupée de Melilla », a indiqué le quotidien dans sa livraison électronique du dimanche (http://www.abc.es/20101030/internacional/desmentido-muerte-joven-melilla-201010301548.html).

    La fausse information de la mort de Younes « rappelle la mort tragique de Nayem Elgarhi, un jeune (sahraoui) de 14 ans qui a été tué dimanche près d’El Aaiun (Sahara occidental), abattu par la police marocaine, ce qui a provoqué le rétrécissement des cordons de police autour Gdaim Izik, le camp de protestation sahraoui », a retenu le journal.

    L’agence de presse officielle marocaine ne cesse de « multiplier les mensonges pour détourner l’opinion publique des graves violations des droits humains commises par le Maroc au Sahara Occidental, et de l’assassinat du jeune Najem El Garhi qui a été inhumé à la hâte sans l’autorisation de sa famille », ont relevé les observateurs. (SPS)

  • Le déplacement des sahraouis vers le camp Gdem Izik consolide la résistance pacifique (responsable sahraoui)

    Chahid El Hafed, 31/10/2010 (SPS) Le déplacement des réfugiés vers le camp Gdem Izik, près de la ville occupée d’Al Aaiun, consolide la résistance pacifique contre l’occupation marocaine, a estimé un membre du secrétariat national du Front Polisario, chef de la première région militaire, M. Taleb Ami Deih.

    Dans une interview accordée à la radio nationale sahraouie à l’occasion du 35ème anniversaire de l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc, le responsable sahraoui a expliqué que « le camp des réfugiés sahraouis à Gdem Izik, rappelle ceux des réfugiés à Tifariti et Oum Dreiga et Amgala, qui ont fui les affres de l’invasion marocaine en 1975 ».

    Il a souligné que » l’intransigeance du Maroc et la poursuite de sa politique hostile contre le peuple sahraoui menace la sécurité et la paix dans la région ».

    « Le régime marocain ne montre aucune volonté à parvenir à une solution pacifique et juste qui permet aux sahraouis de décider de leur sort et oeuvre à entraver les efforts de l’ONU et de son envoyé spécial dans la région », a-t-il ajouté.

    Le responsable a souligné que « l’armée de libération populaire sahraouie (ALPS) est postée sur les territoires libérées et est prête à riposter à l’ennemi et à défendre la souveraineté de la RASD ».

    Il a rappelé à ce propos « les épopées des combattants de l’ALPS face à l’occupation marocaine avant le cessez-le-feu de 1991 et la reconnaissance par le Maroc du Front Polisario comme représentant du peuple sahraoui.

    L’objectif du cessez-le-feu est de permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir, mettant en garde contre le non respect par le Maroc de ses engagements internationaux. (SPS)