Mois : novembre 2010

  • Les hackers marocains se déchaînent contre l’Algérie

    Plusieurs sites algériens, dont celui de l’ambassade d’Algérie à Washington, piratés


    Le MAE conclura en rappelant que “le site électronique de l’ambassade, qui n’a d’autre ambition  que de servir la communauté algérienne aux États-Unis et le public américain désireux de mieux connaître l’Algérie et sa culture, continuera à remplir ce rôle en toute sérénité”. 

    Apparemment mécontents du soutien de l’Algérie au Sahara occidental, des hackers marocains ont piraté un certain nombre de sites Internet algériens, comme l’indiquent les pages d’accueil mises en place, dont le contenu se caractérise par le drapeau du Maroc, une carte géographique englobant le territoire sahraoui avec l’hymne marocain en fond sonore. 


    À court d’arguments pour défendre leurs thèses colonialistes sur le Sahara occidental face à la multiplication des accusations depuis l’agression sanglante, le 8 novembre dernier, contre le camp de réfugiés sahraouis de Gdeim Izik, près d’El- Ayoun, des hackers marocains ont pris pour cible plusieurs sites Internet d’Algérie. Se présentant comme des nationalistes marocains soucieux de défendre l’idée que le Sahara occidental, ex-colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975, appartient au royaume chérifien, ces hackers ont notamment piraté le site de l’ambassade algérienne à Washington. Ce dernier a, par ailleurs, été réparé et est opérationnel, contrairement aux deux sites d’information en ligne “Tout sur l’Algérie (TSA)”, et “www.presse-dz.com”, qui étaient encore hors service hier. Pour en revenir à l’ambassade d’Algérie aux États-Unis, le ministère algérien des Affaires étrangères indique dans un communiqué affiché que “le site électronique de l’ambassade d’Algérie à Washington a fait l’objet, ce week-end, de deux lâches attaques par des hackers qui ont clairement affiché leurs motivations et leur hostilité à l’Algérie, à son peuple et à son gouvernement”. La même source ajoute qu’“en entrant par effraction dans la page d’accueil pour y faire figurer, sur fond d’hymne national marocain, une carte du Maroc englobant le territoire du Sahara occidental, occupé par la force depuis 1975 par son voisin du Nord, les hackers n’ont, en effet, laissé planer aucun doute sur leur identité ou celle de leurs commanditaires, aujourd’hui manifestement aux abois”. Le MAE conclura en rappelant que “le site électronique de l’ambassade, qui n’a d’autre ambition que de servir la communauté algérienne aux États-Unis et le public américain désireux de mieux connaître l’Algérie et sa culture, continuera à remplir ce rôle en toute sérénité”. Soulignant que la page d’accueil du site a été occupée par un drapeau du Maroc incluant le Sahara occidental avec en fond sonore l’hymne national marocain, la mission diplomatique algérienne affirme également que “les pirates n’ont laissé aucun doute concernant leur identité ou leurs sponsors, utilisant maintenant des moyens et tactiques désespérés”. 

    Toutes ces indications désignent clairement la nationalité des hackers, qui ne peut être que marocaine. On ne peut que s’interroger sur la facilité avec laquelle ils ont eu accès à ce site, pourtant stratégique, car devant bénéficier d’une protection à toute épreuve. En effet, l’accès à ce type de site, et particulièrement son piratage, ne devrait pas être à la portée du premier venu. Des dispositions spéciales doivent être prises, et les moyens sûrs existent sur le marché, pour les mettre hors de portée des ennemis de l’Algérie, en raison de l’importance de leur mission. 
    Liberté, 25/11/2010
  • Débat de Strasbourg sur l’assaut contre le camp de Gdeym Izik

    Bien que soutenus par le Parti populaire européen, les socialistes ont échoué dans leur manœuvre visant à éviter un débat parlementaire immédiat sur la répression marocaine au Sahara occidental.

    Après un vote serré, les eurodéputés ont adopté, par 156 voix contre 113 et 16 abstentions, la motion dans laquelle le député communiste portugais, Joan Ferrer, a demandé un débat sans délais sur la situation «inacceptable» qui prévaut dans l’ancienne colonie espagnole.

    Le député portugais avait été activement soutenu dans son projet de motion par les républicains catalans représentés par l’activiste pro-sahraoui Raúl Romeva qui est derrière toutes les initiatives parlementaires européennes dénonçant les violations des droits de l’homme et le pillage des richesses naturelles au Sahara occidental.

    Malgré les manœuvres des socialistes

     
    Le Parlement européen a, par conséquent, décidé d’inscrire cette question dans son ordre du jour, sans attendre, refusant ainsi de suivre le leader des socialistes,

    Martin Schultz, qui demandait à ses collègues d’attendre que les ministres des Affaires étrangères écoutent d’abord la version des faits que leur présentera leur homologue marocain, Fassi Fihri, le 13 décembre à Bruxelles, où doit se tenir la réunion ordinaire du groupe d’association UE-Maroc.

    Les eurodéputés prévoient d’adopter une résolution réclamant, à ce propos, l’ouverture d’une enquête internationale indépendante.

    Une forte tendance se dessinait, hier à Strasbourg, en faveur d’une «ferme condamnation» par les 27 du comportement brutal des autorités marocaines et d’une rupture avec la passivité que certains gouvernements, dont ceux de l’Espagne et de la France, ont observée jusque-là.

    La «passivité» de la Minurso


    L’envoyé spécial d’El Pais à Al Ayoune, le seul organe de presse espagnol avec El Mundo à avoir été autorisé à entrer au Sahara occidental, a rapporté hier que les autorités officielles marocaines avaient informé la Minurso, trois jours auparavant de la prise d’assaut imminente de ce camp de toile, le 8 novembre, mais que cette institution des Nations unies s’était abstenue de se rendre sur place au moment de la tragédie.

    Le principal conseiller politique du chef de la Minurso, Alexandre Ivanco, a déclaré, à ce propos, que «les Marocains ne nous avaient pas informés officiellement de cette décision», bien que, a-t-il admis, «nous avions des indications attestant de la préparation de la prise d’assaut du camp».

    La force de l’ONU n’est pas non plus intervenue lorsque les forces marocaines avaient chargé avec une rare brutalité les manifestants dans les rues d’Al Ayoune.

    El Mundo annonce que son envoyée spéciale a fait l’objet depuis son arrivée à Al Ayoune d’un harcèlement quotidien par la police marocaine qui voulait l’empêcher d’enquêter sur les disparitions des indépendantistes depuis le 8 novembre, avant de se voir signifier, mardi, par l’administration d’occupation,

    «la fin de sa mission». La journaliste avait écrit dans son reportage de mardi que l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), «l’organisation civile la plus crédible au Maroc»,

    avait reconnu, au terme de l’enquête qu’elle avait effectuée le 12 novembre à Al Ayoune, que «contrairement aux accusations portées contre l’Algérie par la presse marocaine, aucun indice n’existe sur la prétendue implication des services de renseignements algériens dans ces événements». Le recueil de ce témoignage ne lui sera pas pardonné.

    Le PSOE désavoué par ses militants

     
    En Espagne, les actes de protestation contre la «passivité» du gouvernement espagnol se multiplient à travers toutes les villes d’Espagne.

    Des centaines de personnes se sont concentrées, mardi à Valence, devant le siège du consulat du Maroc où un impressionnant dispositif de sécurité avait été mis en place.

    Les manifestants ont brûlé les portraits du roi Mohammed VI et le drapeau marocain, tout en scandant des slogans hostiles au Maroc et au gouvernement Zapatero. Lundi, ces mêmes groupes de manifestants avaient été délogés par la force du siège de régional du Parti socialiste de Valence qu’ils avaient occupé pour la cinquième fois depuis le 8 novembre. Parmi les manifestants, il y avait un majorité de militants socialistes de base, partisans de la cause sahraouie.

    Même le gouvernement socialiste basque semble avoir décidé quelque part de décidé de prendre ses distances par rapport la position de «prudence» adoptée jusque-là par Zapatero au nom des socialistes.

    Le gouvernement présidé par Patxi López a réclamé l’ouverture d’une «enquête internationale indépendante» sur ce qui s’est passé depuis le 8 novembre et invité, hier, une délégation du Front Polisario, conduite par la représentante du mouvement sahraoui à Vittoria, Mme Fatima Mohamed Salem, à venir témoigner sur la violence au Sahara occidental.

    La délégation du Front Polisario s’est rendue, hier, au siège du gouvernement basque, à un moment où la tendance au sein du PSOE est à la contestation de la position de Zapatero.

    La «fronde» de la base socialiste

     
    Malgré la fronde déclarée de la base de son parti, à la veille des élections régionales en Catalogne où les socialistes sont assurés de perdre le pouvoir dimanche, le porte-parole du PSOE au congrès des députés, José Antonio Alonso, persiste et signe :

    «Il n’existe pas d’éléments nouveaux justifiant le passage du président Zapatero devant le Parlement national pour exposer la position de son gouvernement sur ce qui s’est passé à Al Ayoune», comme pour faire un pied de nez, non seulement à l’ensemble de la classe politique, mais à la base même du PSOE qui réclame plus de fermeté envers le régime marocain.
    Le Temps d’Algérie, 24/11/2010

  • Gdeym Izik, un tournant dans l’histoire du Sahara Occiodental?

    La détermination et l’inventivité dont ont fait preuve les sahraouis dans leur mouvement de revendication sociale initialement pacifique, l’extrème violence utilisée tant par le pouvoir marocain pour en finir avec le camp de GDEIM IZIK que par les émeutiers eux mêmes, les nombreux drapeaux sahraouis et les nombreuses manifestations de solidarité avec le Front Polisario qui se sont exprimés dans les rues de El Ayoun, les évènements du 8 novembre 2010 ont assurément constitué un tournant dans l’histoire du Sahara Occidental.

    L’interrogation principale pour l’heure reste encore les raisons du degré élevé de violence qui a caractérisé ces évènements avec la voie qu’a choisi le pouvoir marocain pour traiter cette crise, mais aussi la violence des émeutiers qui ont entraîné, comme semblent le montrer les vidéos sur internet, la mort d’une dizaine de militaires et d’un pompier marocain, à tel point que certains médias ont pu titrer « journées de guerre au sahara occidental », du jamais vu depuis au moins trente ans dans ce territoire.


    S’en est suivi un black out médiatique qui laisse craindre une répression à huit clos des forces de sécurité marocaines dans les jours qui ont suivi sur laquelle on a peu d’informations fiables à ce jour, compte tenu du bouclage total du territoire, en tout cas jusqu ‘au 21 Novembre. Le Front Polisario fait pour sa part état d’un bilan de 36 morts depuis le 8 novembre matin.

    On notera à ce propos que la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, s’est opposée “vigoureusement” à l’envoi “rapide” d’une mission d’enquête au Sahara occidental, lors d’un débat mardi 16 novembre à New York sur la situation dans l’ex-colonie espagnole, mission qui entendait faire la lumière sur l’attaque du camp de Gdim Izik à El Ayoune, au Sahara occidental, par les forces marocaines le 8 novembre dernier.

    …Et que Paris a été déjà accusée d’avoir empêché il y a un an l’élargissement du rôle de la MINURSO à la vérification du respect des droits de l’Homme, proposition soutenue par la majorité du Conseil…

    Ce qui est certain en tout cas, c’est que les évènements d’El Ayoun ont d’abord confirmé à nouveau, à ceux qui avaient fini par en douter, l’existence non seulement d’une véritable identité sahraouie, mais plus largement d’un véritable nationalisme sahraoui de masse dans les territoires occupés du sahara occidental, avec, pour certains sahraouis, l’affirmation d’une solidarité toujours active avec le front Polisario, meme si les liens entre le front Polisario et les indépendantistes de l’intérieur demeurent une énigme.

    Ces évènements signent ensuite un grave échec pour le Maroc, qui avait réussi à faire croire ces dernières décennies, que sa stratégie d’intégration économique du sahara occidental portait ses fruits, tant par sa politique de peuplement du sahara occidental, la mise en tourisme de ce territoire, notamment à Dachla, enfin par sa politique à la fois d’intégration des ex-exilés de Tindouf que d’intégration des populations du sahara occidental au développement économique. Le mirage de l’intégration continue des « provinces sahariennes » s’est brisé, et la relation entre les sahraouis et le pouvoir marocain risque d’en être durablement affectée, sans compter les risques de nouvelle guerre qui ont désormais émergé.
    Pour l’heure et au vu du mouvement international de solidarité avec les sahraouis qui s’est déclenché à la suite de ces évènements, il est clair que le mouvement indépendantiste et son représentant, le Front Polisario, devraient bénéficier d’un surcroit de sympathie dans les mois à venir, après avoir été largement oubliés toutes ces dernières années.

    Un front Polisario, désormais l’arme au pied, dont l’image avait de surcroît été un peu entachée ces dernières années, d’une part par le soutien quelque peu encombrant des généraux algériens, d’autrepart par les défections que celui-ci a connu ces dernières années, enfin par les accusations dont il a pu faire l’objet concernant le respect des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, en exacte symétrie avec les accusations dont le pouvoir marocain fait l’objet dans les territoires occupés du sahara occidental .

    Le front Polisario apparaît donc pour l’heure comme le principal gagnant de cette affaire, réussissant même à faire oublier les violences qui ont été exercées contre les forces de l’ordre marocaines, il est vrai dans un contexte de réponse à une agression caractérisée.

    Mais il n’est pas certain que ce soutien sera suffisant pour faire évoluer une situation qui apparaît largement bloquée depuis de longues années.

    En second lieu, l’initiative semble clairement désormais entre les mains des sahraouis de l’intérieur, dont le degré d’allégeance au front polisario est difficilement mesurable, même si l’attachement à l’indépendance du Sahara Occidental semble, d’après les rares sondages qui y ont été menés, assez répandu dans la population du sahara occidental.

    Le second élément troublant est la concommitance de ces évènements avec les pourparlers de New York entre le Front Polisario et le Maroc (L’assaut du camp a été donné le jour même du démarrage des négociations à New York), concommitance qui déchaîne les presses marocaines et algériennes toujours prompts à trouver des responsables extérieurs qui auraient pu téléguider les évènements.

    Pour une partie de la presse marocaine ces évènements ont été entièrement organisés par les services secrets algériens, tandis que d’aucuns soupçonnent une partie de la hiérarchie militaire marocaine d’avoir voulu délibérement torpiller les pourparlers de new York entre le front Polisario et le Maroc, en présence de l’Algérie et de la Mauritanie .

    En tout état de cause, ces évènements tragiques et inquiétants ont néanmoins redonné une visibilité au conflit du Sahara occidental qui apparaissait jusqu’à ces derniers jours comme un conflit oublié souvent comparé d’ailleurs au conflit du Timor oriental. En dehors de la presse maghrébine, ce conflit fait en effet rarement les gros titres de l’actualité, même lorsqu’il s’y passe quelque chose.
    Pourtant celui-ci mériterait assurément une attention plus soutenue :
    -D’abord par respect des populations concernées qui pâtissent de ce conflit depuis plus de 35 ans et dont les souffrances sont constamment passées sous silence.

    -Ensuite parce qu’il constitue un facteur d’instabilité régionale important dans une région elle-même en voie de déstabilisation
    -Enfin et ce n’est pas le moins important de par l’impact majeur de ce conflit sur les relations entre les pays du Maghreb, en particulier le Maroc et l’Algérie et le fait qu’il constitue à n’en a pas douter un des éléments majeurs de blocage pour l’édification du grand Maghreb, avec des conséquences très importantes en terme économiques et politiques, et par là, pour le développement de la méditerranée occidentale.

    Des populations dont la souffrance n’est pas prise en compte

    Certes l’avenir de ce territoire concerne au maximum un demi million d’habitants et ce conflit constitue de longue date, même s’il a occasionné entre 10000 et 13000 morts durant les années de guerre entre 1975 et 1991, un conflit de basse intensité.


    Mais il n’est pas contestable que les populations concernées paient un lourd tribut à l’inaction de la communauté internationale, que ce soient les réfugiés dans les camps de Tindouf au sud de l’Algérie (160000 personnes selon le gouvernement algérien) condamnés depuis 35 ans à la précarité, ou que ce soit la population résidant au sahara occidental (360000 personnes environ), dont les droits sociaux, économiques et politiques sont souvent bafoués, et largement mis en concurrence avec les marocains du nord qui bénéficient de larges avantages pour venir s’installer au sud, une population sahraouie qui mériterait assurément notamment compte tenu de la situation particulière de ce territoire du point de vue de son statut international, une attention plus soutenue de la communauté internationale.

    Un facteur important d’instabilité régionale

    Cette région est d’autrepart en proie à une déstabilisation progressive, notamment par l’organisation Al Qaida au Maghreb, même si beaucoup de zones d’ombre subsistent sur cette organisation et ses commanditaires réels. Nombre d’analystes considèrent toutefois que le règlement de ce conflit est devenu prioritaire afin qu’il ne vienne pas alimenter le développement d’Al Qaida dans la zone et les multiples trafics dans la zone sahélienne.

    Un impact majeur sur les relations entre les pays du Maghreb et l’édification du grand maghreb

    Ce conflit demeure enfin, on ne le mesure pas toujours assez, une pierre d‘achoppement pour l’édification du grand Maghreb, et contribue très largement à entretenir le nationalisme belliqueux des deux principaux pays du Maghreb, le Maroc et l’Algérie, en lutte pour le leadership au sein du Maghreb, (sachant que les trois autres pays ont sans doute moins vocation à l’être) alors que ces derniers pourraient, comme le couple franco-allemand pour l’Europe, être précisément le moteur de cette construction maghrébine.


    Outre les risques de guerre qu’il continue à entretenir entre les deux grands du Maghreb, qui se sont déjà affrontés directement à deux reprises, en 1963 (la guerre des sables) et 1976 (la bataille d’Amgala), Il contribue en effet largement à paralyser le développement économique du grand Maghreb.

    Or on connaît précisément aujourd’hui grâce aux travaux de différents économistes, le coût exact du « non-Maghreb », évalué à 3 ou 4 points de croissance en moins pour les pays du Maghreb, c’est-à-dire de nombreuses perspectives de développement en moins pour les économies maghrébines, par ailleurs complémentaires sur bien des sujets.

    Un conflit rendu complexe par la présence de plusieurs acteurs

    La difficulté est que ce conflit présente une certaine complexité notamment parce qu’il implique principalement trois acteurs, le Maroc, les sahraouis et l’Algérie, mais aussi d’autres acteurs moins en vue qui jouent également leur propre partition, que ce soit la Mauritanie, l’Espagne, la France, etc… Il demeure également indispensable de bien en comprendre les enjeux et les solutions de façon aussi objective que possible, en courant par ailleurs toujours le risque de mécontenter l’un ou l’autre des protagonistes, notamment le Maroc et l’Algérie.

    La nécessité d’un règlement du conflit en discussion depuis trente cinq ans

    Il est donc nécessaire que l’europe et la communauté internationale oeuvrent désormais à son règlement, même si celui-ci risque de prendre du temps.


    La difficulté étant de concilier le droit légitime et inaliénable du peuple sahraoui à l’exercice du droit à l’autodétermination et des solutions de compromis (provisoire ou non) qui permettraient peut -être de nouvelles avancées vers le règlement du conflit, telle que celle de l’autonomie proposée par le royaume marocain depuis 2007. Une sorte de nouveau plan Baker, mais qui serait approuvé par les deux parties.

    Sans quoi ce sont plutôt les appels à la reprise de la lutte armée, ardemment souhaitée désormais par de nombreux militants du front polisario qui risquent de retentir rapidement.
  • L’UE doit s’activer pour l’autodétermination du peuple sahraoui

    Le Parlement européen a adopté aujourd´hui une résolution sur la situation au Sahara occidental. A l’issue du vote le député espagnol du GUE/NGL Willy Meyer s’est félicité de la condamnation par le Parlement européen de l’attaque par les forces militaires marocaines contre le camp sahraoui de Gdeim Izik et a rendu hommage aux victimes innocentes. « La politique de terreur menée par le Maroc au Sahara occidental doit être condamnée par toute la communauté internationale. Le peuple sahraoui, dans les territoires occupés, fait face à un danger réel. Il faut donc agir d’extrême urgence et mettre en place des mécanismes de protection des droits de l’homme, jusqu’à ce que l’on trouve une solution définitive qui garantisse le droit du peuple sahraoui à son autodétermination ».
    Selon le député portugais Joao Ferreira (Portugal), « l’Union européenne et les États membres doivent prendre des initiatives urgentes, et faire pression sur le Maroc pour permettre l’application des résolutions des Nations Unies qui exigent, depuis près de 20 ans, la tenue d’un référendum sur l’autodétermination. C’est précisément lundi 8 novembre, jour de l’ouverture sous l’égide des Nations-Unies de nouveaux pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario que les forces de répression marocaines se sont lancées à l’attaque d’une population civile désarmée. Trente-cinq ans après l’occupation, la lutte du peuple sahraoui continue et se développe au cœur même des territoires occupés ».
    PCF, 25/11/2010
  • Le parti du FLN appelle les forces éprises de liberté à dénoncer « l’agression ignoble » contre le camp de Gdeim Izik

    ALGER- Le parti du Front de libération nationale (FLN) a appelé les forces éprises de liberté et pronant le droit des peuples à l’autodétermination, à dénoncer l’ »agression ignoble » commise contre les citoyens sahraouis au camp de Gdeim Izik près de la ville occupée d’El-Ayoun. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, mercredi, de son Bureau politique, le parti du FLN a souligné « la nécessité d’imputer aux auteurs de cette agression toutes les responsabilités découlant de leurs crimes, comme le stipulent les chartes et lois internationales ». 
    Le parti a déploré « la violence, l’assassinat et l’oppression » dont est victime le peuple sahraoui, sur ses terres occupées, réitérant son soutien à sa cause juste et à son droit à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et transparent. Il a a, d’autre part, réaffirmé la position du parti du FLN qui soutient la lutte du peuple palestinien et son droit à la résistance contre l’occupation et à l’édification d’un Etat indépendant avec pour capitale Al Qods.Le Bureau politique avait examiné durant cette réunion plusieurs questions ayant trait à la situation du pays, aux récentes activités du parti et à l’élaboration de l’agenda des prochaines étapes en prévision de la tenue de la session ordinaire du comité central vers la fin du mois de décembre 2010, a indiqué la même source.  
    Algérie Presse, 25/11/2010
  • Gdeym Izik, un tournant dans l’histoire du Sahara Occiodental?

    La détermination et l’inventivité dont ont fait preuve les sahraouis dans leur mouvement de revendication sociale initialement pacifique, l’extrème violence utilisée tant par le pouvoir marocain pour en finir avec le camp de GDEIM IZIK que par les émeutiers eux mêmes, les nombreux drapeaux sahraouis et les nombreuses manifestations de solidarité avec le Front Polisario qui se sont exprimés dans les rues de El Ayoun, les évènements du 8 novembre 2010 ont assurément constitué un tournant dans l’histoire du Sahara Occidental.

    L’interrogation principale pour l’heure reste encore les raisons du degré élevé de violence qui a caractérisé ces évènements avec la voie qu’a choisi le pouvoir marocain pour traiter cette crise, mais aussi la violence des émeutiers qui ont entraîné, comme semblent le montrer les vidéos sur internet, la mort d’une dizaine de militaires et d’un pompier marocain, à tel point que certains médias ont pu titrer « journées de guerre au sahara occidental », du jamais vu depuis au moins trente ans dans ce territoire.


    S’en est suivi un black out médiatique qui laisse craindre une répression à huit clos des forces de sécurité marocaines dans les jours qui ont suivi sur laquelle on a peu d’informations fiables à ce jour, compte tenu du bouclage total du territoire, en tout cas jusqu ‘au 21 Novembre. Le Front Polisario fait pour sa part état d’un bilan de 36 morts depuis le 8 novembre matin.

    On notera à ce propos que la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, s’est opposée “vigoureusement” à l’envoi “rapide” d’une mission d’enquête au Sahara occidental, lors d’un débat mardi 16 novembre à New York sur la situation dans l’ex-colonie espagnole, mission qui entendait faire la lumière sur l’attaque du camp de Gdim Izik à El Ayoune, au Sahara occidental, par les forces marocaines le 8 novembre dernier.

    …Et que Paris a été déjà accusée d’avoir empêché il y a un an l’élargissement du rôle de la MINURSO à la vérification du respect des droits de l’Homme, proposition soutenue par la majorité du Conseil…

    Ce qui est certain en tout cas, c’est que les évènements d’El Ayoun ont d’abord confirmé à nouveau, à ceux qui avaient fini par en douter, l’existence non seulement d’une véritable identité sahraouie, mais plus largement d’un véritable nationalisme sahraoui de masse dans les territoires occupés du sahara occidental, avec, pour certains sahraouis, l’affirmation d’une solidarité toujours active avec le front Polisario, meme si les liens entre le front Polisario et les indépendantistes de l’intérieur demeurent une énigme.

    Ces évènements signent ensuite un grave échec pour le Maroc, qui avait réussi à faire croire ces dernières décennies, que sa stratégie d’intégration économique du sahara occidental portait ses fruits, tant par sa politique de peuplement du sahara occidental, la mise en tourisme de ce territoire, notamment à Dachla, enfin par sa politique à la fois d’intégration des ex-exilés de Tindouf que d’intégration des populations du sahara occidental au développement économique. Le mirage de l’intégration continue des « provinces sahariennes » s’est brisé, et la relation entre les sahraouis et le pouvoir marocain risque d’en être durablement affectée, sans compter les risques de nouvelle guerre qui ont désormais émergé.
    Pour l’heure et au vu du mouvement international de solidarité avec les sahraouis qui s’est déclenché à la suite de ces évènements, il est clair que le mouvement indépendantiste et son représentant, le Front Polisario, devraient bénéficier d’un surcroit de sympathie dans les mois à venir, après avoir été largement oubliés toutes ces dernières années.

    Un front Polisario, désormais l’arme au pied, dont l’image avait de surcroît été un peu entachée ces dernières années, d’une part par le soutien quelque peu encombrant des généraux algériens, d’autrepart par les défections que celui-ci a connu ces dernières années, enfin par les accusations dont il a pu faire l’objet concernant le respect des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, en exacte symétrie avec les accusations dont le pouvoir marocain fait l’objet dans les territoires occupés du sahara occidental .

    Le front Polisario apparaît donc pour l’heure comme le principal gagnant de cette affaire, réussissant même à faire oublier les violences qui ont été exercées contre les forces de l’ordre marocaines, il est vrai dans un contexte de réponse à une agression caractérisée.

    Mais il n’est pas certain que ce soutien sera suffisant pour faire évoluer une situation qui apparaît largement bloquée depuis de longues années.

    En second lieu, l’initiative semble clairement désormais entre les mains des sahraouis de l’intérieur, dont le degré d’allégeance au front polisario est difficilement mesurable, même si l’attachement à l’indépendance du Sahara Occidental semble, d’après les rares sondages qui y ont été menés, assez répandu dans la population du sahara occidental.

    Le second élément troublant est la concommitance de ces évènements avec les pourparlers de New York entre le Front Polisario et le Maroc (L’assaut du camp a été donné le jour même du démarrage des négociations à New York), concommitance qui déchaîne les presses marocaines et algériennes toujours prompts à trouver des responsables extérieurs qui auraient pu téléguider les évènements.

    Pour une partie de la presse marocaine ces évènements ont été entièrement organisés par les services secrets algériens, tandis que d’aucuns soupçonnent une partie de la hiérarchie militaire marocaine d’avoir voulu délibérement torpiller les pourparlers de new York entre le front Polisario et le Maroc, en présence de l’Algérie et de la Mauritanie .

    En tout état de cause, ces évènements tragiques et inquiétants ont néanmoins redonné une visibilité au conflit du Sahara occidental qui apparaissait jusqu’à ces derniers jours comme un conflit oublié souvent comparé d’ailleurs au conflit du Timor oriental. En dehors de la presse maghrébine, ce conflit fait en effet rarement les gros titres de l’actualité, même lorsqu’il s’y passe quelque chose.
    Pourtant celui-ci mériterait assurément une attention plus soutenue :
    -D’abord par respect des populations concernées qui pâtissent de ce conflit depuis plus de 35 ans et dont les souffrances sont constamment passées sous silence.

    -Ensuite parce qu’il constitue un facteur d’instabilité régionale important dans une région elle-même en voie de déstabilisation
    -Enfin et ce n’est pas le moins important de par l’impact majeur de ce conflit sur les relations entre les pays du Maghreb, en particulier le Maroc et l’Algérie et le fait qu’il constitue à n’en a pas douter un des éléments majeurs de blocage pour l’édification du grand Maghreb, avec des conséquences très importantes en terme économiques et politiques, et par là, pour le développement de la méditerranée occidentale.

    Des populations dont la souffrance n’est pas prise en compte

    Certes l’avenir de ce territoire concerne au maximum un demi million d’habitants et ce conflit constitue de longue date, même s’il a occasionné entre 10000 et 13000 morts durant les années de guerre entre 1975 et 1991, un conflit de basse intensité.


    Mais il n’est pas contestable que les populations concernées paient un lourd tribut à l’inaction de la communauté internationale, que ce soient les réfugiés dans les camps de Tindouf au sud de l’Algérie (160000 personnes selon le gouvernement algérien) condamnés depuis 35 ans à la précarité, ou que ce soit la population résidant au sahara occidental (360000 personnes environ), dont les droits sociaux, économiques et politiques sont souvent bafoués, et largement mis en concurrence avec les marocains du nord qui bénéficient de larges avantages pour venir s’installer au sud, une population sahraouie qui mériterait assurément notamment compte tenu de la situation particulière de ce territoire du point de vue de son statut international, une attention plus soutenue de la communauté internationale.

    Un facteur important d’instabilité régionale

    Cette région est d’autrepart en proie à une déstabilisation progressive, notamment par l’organisation Al Qaida au Maghreb, même si beaucoup de zones d’ombre subsistent sur cette organisation et ses commanditaires réels. Nombre d’analystes considèrent toutefois que le règlement de ce conflit est devenu prioritaire afin qu’il ne vienne pas alimenter le développement d’Al Qaida dans la zone et les multiples trafics dans la zone sahélienne.

    Un impact majeur sur les relations entre les pays du Maghreb et l’édification du grand maghreb

    Ce conflit demeure enfin, on ne le mesure pas toujours assez, une pierre d‘achoppement pour l’édification du grand Maghreb, et contribue très largement à entretenir le nationalisme belliqueux des deux principaux pays du Maghreb, le Maroc et l’Algérie, en lutte pour le leadership au sein du Maghreb, (sachant que les trois autres pays ont sans doute moins vocation à l’être) alors que ces derniers pourraient, comme le couple franco-allemand pour l’Europe, être précisément le moteur de cette construction maghrébine.


    Outre les risques de guerre qu’il continue à entretenir entre les deux grands du Maghreb, qui se sont déjà affrontés directement à deux reprises, en 1963 (la guerre des sables) et 1976 (la bataille d’Amgala), Il contribue en effet largement à paralyser le développement économique du grand Maghreb.

    Or on connaît précisément aujourd’hui grâce aux travaux de différents économistes, le coût exact du « non-Maghreb », évalué à 3 ou 4 points de croissance en moins pour les pays du Maghreb, c’est-à-dire de nombreuses perspectives de développement en moins pour les économies maghrébines, par ailleurs complémentaires sur bien des sujets.

    Un conflit rendu complexe par la présence de plusieurs acteurs

    La difficulté est que ce conflit présente une certaine complexité notamment parce qu’il implique principalement trois acteurs, le Maroc, les sahraouis et l’Algérie, mais aussi d’autres acteurs moins en vue qui jouent également leur propre partition, que ce soit la Mauritanie, l’Espagne, la France, etc… Il demeure également indispensable de bien en comprendre les enjeux et les solutions de façon aussi objective que possible, en courant par ailleurs toujours le risque de mécontenter l’un ou l’autre des protagonistes, notamment le Maroc et l’Algérie.

    La nécessité d’un règlement du conflit en discussion depuis trente cinq ans

    Il est donc nécessaire que l’europe et la communauté internationale oeuvrent désormais à son règlement, même si celui-ci risque de prendre du temps.


    La difficulté étant de concilier le droit légitime et inaliénable du peuple sahraoui à l’exercice du droit à l’autodétermination et des solutions de compromis (provisoire ou non) qui permettraient peut -être de nouvelles avancées vers le règlement du conflit, telle que celle de l’autonomie proposée par le royaume marocain depuis 2007. Une sorte de nouveau plan Baker, mais qui serait approuvé par les deux parties.

    Sans quoi ce sont plutôt les appels à la reprise de la lutte armée, ardemment souhaitée désormais par de nombreux militants du front polisario qui risquent de retentir rapidement.
  • Documentaire « Camp de l’indépendance et du défi », un hommage à la lutte du peuple sahraoui

    Le « Camp de l’indépendance et du défi », un court métrage de 14 minutes traitant des derniers événements tragiques au Sahara occidental, a été projeté jeudi à Bechar, dans le cadre de la 1ère rencontre nationale du court métrage des jeunes. Cette œuvre, qui traite des derniers évènements au Sahara Occidental, suite à l’attaque meurtrière lancée par les forces d’occupation marocaines contre le camp de Gdeim-Izik, se veut un « hommage » à la lutte du peuple sahraoui, ont affirmé ses trois co-réalisatrices. 
    Présentes à Bechar en qualité d’invitées d’honneur à cette rencontre cinématographique, Amaria Fateh, Warda Haddad et Fatemattou Mohamed Lamine ont souligné que « cette oeuvre, montage de différentes sources filmiques et prises de vue à partir de téléphones mobiles de militants de la cause sahraouie sur les lieux mêmes de l’attaque meurtrière, vient témoigner de l’horreur de la répression que subit notre peuple dans les zones occupées de notre patrie ».
    La projection de ce court métrage, à l’occasion du festival de Bechar, « est pour nous un acte militant pour informer l’opinion publique de la juste cause du peuple sahraoui », et aussi l’occasion de « faire connaître la production des jeunes cinéastes sahraouis », ont-elles ajouté. Le festival du court-métrage de jeunes, dont le coup d’envoi a été donné mardi, se poursuit avec la tenue de quatre ateliers de formation et d’initiation aux techniques de la photographie, du montage, du son et de l’écriture du scénario, et le lancement des séances de projection.
    Algérie360 , 25/11/2010
  • L’UE doit s’activer pour l’autodétermination du peuple sahraoui

    Le Parlement européen a adopté aujourd´hui une résolution sur la situation au Sahara occidental. A l’issue du vote le député espagnol du GUE/NGL Willy Meyer s’est félicité de la condamnation par le Parlement européen de l’attaque par les forces militaires marocaines contre le camp sahraoui de Gdeim Izik et a rendu hommage aux victimes innocentes. « La politique de terreur menée par le Maroc au Sahara occidental doit être condamnée par toute la communauté internationale. Le peuple sahraoui, dans les territoires occupés, fait face à un danger réel. Il faut donc agir d’extrême urgence et mettre en place des mécanismes de protection des droits de l’homme, jusqu’à ce que l’on trouve une solution définitive qui garantisse le droit du peuple sahraoui à son autodétermination ».
    Selon le député portugais Joao Ferreira (Portugal), « l’Union européenne et les États membres doivent prendre des initiatives urgentes, et faire pression sur le Maroc pour permettre l’application des résolutions des Nations Unies qui exigent, depuis près de 20 ans, la tenue d’un référendum sur l’autodétermination. C’est précisément lundi 8 novembre, jour de l’ouverture sous l’égide des Nations-Unies de nouveaux pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario que les forces de répression marocaines se sont lancées à l’attaque d’une population civile désarmée. Trente-cinq ans après l’occupation, la lutte du peuple sahraoui continue et se développe au cœur même des territoires occupés ».
    PCF, 25/11/2010
  • Le parti du FLN appelle les forces éprises de liberté à dénoncer "l’agression ignoble" contre le camp de Gdeim Izik

    ALGER- Le parti du Front de libération nationale (FLN) a appelé les forces éprises de liberté et pronant le droit des peuples à l’autodétermination, à dénoncer l’ »agression ignoble » commise contre les citoyens sahraouis au camp de Gdeim Izik près de la ville occupée d’El-Ayoun. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, mercredi, de son Bureau politique, le parti du FLN a souligné « la nécessité d’imputer aux auteurs de cette agression toutes les responsabilités découlant de leurs crimes, comme le stipulent les chartes et lois internationales ». 
    Le parti a déploré « la violence, l’assassinat et l’oppression » dont est victime le peuple sahraoui, sur ses terres occupées, réitérant son soutien à sa cause juste et à son droit à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et transparent. Il a a, d’autre part, réaffirmé la position du parti du FLN qui soutient la lutte du peuple palestinien et son droit à la résistance contre l’occupation et à l’édification d’un Etat indépendant avec pour capitale Al Qods.Le Bureau politique avait examiné durant cette réunion plusieurs questions ayant trait à la situation du pays, aux récentes activités du parti et à l’élaboration de l’agenda des prochaines étapes en prévision de la tenue de la session ordinaire du comité central vers la fin du mois de décembre 2010, a indiqué la même source.  
    Algérie Presse, 25/11/2010
  • Documentaire « Camp de l’indépendance et du défi », un hommage à la lutte du peuple sahraoui

    Le « Camp de l’indépendance et du défi », un court métrage de 14 minutes traitant des derniers événements tragiques au Sahara occidental, a été projeté jeudi à Bechar, dans le cadre de la 1ère rencontre nationale du court métrage des jeunes. Cette œuvre, qui traite des derniers évènements au Sahara Occidental, suite à l’attaque meurtrière lancée par les forces d’occupation marocaines contre le camp de Gdeim-Izik, se veut un « hommage » à la lutte du peuple sahraoui, ont affirmé ses trois co-réalisatrices. 
    Présentes à Bechar en qualité d’invitées d’honneur à cette rencontre cinématographique, Amaria Fateh, Warda Haddad et Fatemattou Mohamed Lamine ont souligné que « cette oeuvre, montage de différentes sources filmiques et prises de vue à partir de téléphones mobiles de militants de la cause sahraouie sur les lieux mêmes de l’attaque meurtrière, vient témoigner de l’horreur de la répression que subit notre peuple dans les zones occupées de notre patrie ».
    La projection de ce court métrage, à l’occasion du festival de Bechar, « est pour nous un acte militant pour informer l’opinion publique de la juste cause du peuple sahraoui », et aussi l’occasion de « faire connaître la production des jeunes cinéastes sahraouis », ont-elles ajouté. Le festival du court-métrage de jeunes, dont le coup d’envoi a été donné mardi, se poursuit avec la tenue de quatre ateliers de formation et d’initiation aux techniques de la photographie, du montage, du son et de l’écriture du scénario, et le lancement des séances de projection.
    Algérie360 , 25/11/2010