Mois : novembre 2010

  • Les députés européens pour une enquête indépendante des Nations Unies

    Les députés européens « condamnent fermement » les incidents violents qui ont eu lieu au cours du 8 novembre lors du démantèlement du camp de Gdaim Izik dans le Sahara occidental et sont d’avis que l’ONU est l’institution la plus appropriée pour mener « une enquête internationale indépendante », dans une résolution adoptée ce jeudi.


    La résolution adoptée est le fruit d’un consensus soigneusement préparé par six groupes politiques du PE : le PPE, S&D, ADLE, Verts/ALE, GUE/NGL et ECR.


    Dans le texte, le Parlement exprime « sa plus grande préoccupation au sujet de la détérioration significative de la situation au Sahara occidental » et « condamne fermement » les événements violents qui ont eu lieu le 8 novembre, lors duquel un nombre encore inconnu de personnes ont été tuées au cours  du « démantèlement par les forces de sécurité du camp de protestation de Gdaim Izik situé à la périphérie de Laâyoune ».


    Tout en faisant observer que le Parlement marocain a mis en place une commission d’enquête, les députés estiment que l’Organisation des Nations Unies est l’organe le plus approprié pour mener une enquête internationale et indépendante sur les événements, les décès et les disparitions.


    Le texte appelle également toutes les parties à rester calmes et à s’abstenir de toute violence supplémentaire.


    Enfin, le Parlement regrette également les attaques contre la liberté de la presse subies par de nombreux journalistes européens et appelle le Maroc à autoriser le libre accès et la libre circulation dans le Sahara occidental à la presse, aux observateurs indépendants et aux organisations humanitaires.


    Et après?


    En parallèle à la mise en place d’une enquête indépendante des Nations Unies, les députés suggèrent que les organismes des Nations Unies mettent en place un mécanisme de surveillance des droits humains au Sahara occidental. En outre, la Commission devrait allouer davantage de financement à l’aide humanitaire afin de fournir de la nourriture, de l’eau, des logements et des soins médicaux aux réfugiés sahraouis. Entre 90 000 et 165 000 réfugiés vivent dans la région de Tindouf.


    Plus important encore, l’UE soutient pleinement les efforts déployés par le personnel de l’ONU envoyé « pour trouver une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».


    Un débat avec des représentants de toutes les parties impliquées dans le conflit doit être tenu par la commission des affaires étrangères le 1er décembre.
  • Le Maroc entrave la sortie de Moustapha Ould Sidi Mouloud

    Le haut commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR) travaille activement pour que l’ex-chef de la police sahraoui Mustafa Sidi Mouloud, détenu en septembre par le Front Polisario dans la localité de M’Heïrizz, territoires libérés du Sahara Occidental.

    Ainsi l’a rapporté hier à Efe une porte-parole de l’organisme, Sybella Wilkes, qui a dit que l’HCR entretient des contacts très fréquents avec Ould Sidi Mouloud et espère trouver, bientôt, une solution à son cas.

    « Notre équipe dans le terrain cherche activement une solution, tant comment il voyagera comme sa destination, et nous travaillons avec toutes les parties impliquées », a remarqué Wilkes.

    Le problème rencontré par Sidi Mouloud depuis sa libération est que le Maroc refuse de l’accueillir et met des obstacles à sa sortie dans le but de maintenir cette hystérie médiatique qui est devenu son pain quotidien.

    Wilkes a ajouté que ses gestions ne dépasseront pas « quelques jours ou semaines ». Parmi les solutions probables pour son voyage, l’envoi d’un avion de la MINURSO, la Mission de l’ONU pour le Sahara Occidental.

    Ould Sidi Mouloud a confirmé avoir « demandé l’aide du HCR pour résoudre son problème.

    Ces nouvelles apportées par le journal espagnol ABC vont décevoir les néo-makhzéniens, la classe intellectuelle marocaine qui en ont fait un héros. Exprimer leur haine envers les sahraouis c’est leur façon de déclarer la « Bay3a » au régime alaouite qu’ils ne cessent de critiquer.

    Un exemple de cette haine prêchée envers leurs frères sahraouis : Les actions menées par les forces de sécurité contre les citoyens marocains relèvent de la « répression ». Par contre, celles menées contre les sahraouis n’est qu’un « durcissement envers les séparatistes ».

    Aminatou Haidar pour eux est un agent de l’Algérie, mais Ould Sidi Mouloud qui avait subi un beau lavage de cerveau à Rabat dans ses soirées avec le trasfuge tortionnaire Omar Hadrami est un militant des droits de l’homme.

    Bref, la propagande makhzénienne a semé la confusion, même dans les cerveaux des marocains les plus illuminés : les néomakhzéniens.

    Pour rappel, la « prestigieuse » agence MAP avait annoncé que Moustapha avait été torturé, blessé par balle, etc. Le commissaire de l’HCR qui lui rend visite périodiquement n’a rien dit sur ces « atrocités » du Polisario. Il a sûrement été acheté par l’Algérie ou du moins c’est la réponse qui conforte les pétits néo-makhzéniens de Tel Quel et autres.

  • Le prêche de la haine

    Le grand registre de l’histoire sculptera avec du sang les noms des martyrs qui trépassent injustement dans les champs d’honneurs et qui payent la facture des folies des hommes qui échouent aux postes des commandes dans ce vil et bas monde.


    Et le récent discours brûlant du roi du Maroc et les tueries de simples citoyens Sahraouis par l’armée marocaine est un échantillon de ce qui se passe juste à côté de nos frontières et devant la vue et l’écoute de tout un monde fatigué et intrigué par tant d’actes insensés. Et ni l’O.N.U, ni aucune autre organisation humanitaire n’avait pu arrêter les massacres, ni prodiguer les soins et la protection à un peuple assiégé depuis plus de 30 ans. Un peuple qui venait juste de quitter les affres d’une colonisation espagnole et le voilà maintenant sous le joug d’un nouvel occupant qui prétend récupérer ses terres. 
    Comment expliquer la démarche d’un roi qui laisse deux grandes villes importantes sous l’occupation espagnole et qui envoie son armée pour terroriser les rescapés de la mort. L’impressionnant livre de l’histoire gardera au fond de ses nobles pages les cris de souffrance ainsi que toutes les images de torture infligées à toutes les populations de ces lointains villages. Le calepin de l’histoire retiendra les soupirs de ce vieillard qui assistait au viol de sa fille et le scripteur mentionnera les pleurs de cet enfant tout ébahi devant le cadavre de sa maman sans vie. Le carnet de l’histoire inscrira les tourments de cette jeune femme qui vient de perdre le mari et le fils et qui trouve que le temps est un traître complice de cette infernale police qui tue sans tenir compte de la divine justice. 
    Il était prévisible que le roi Mohamed VI allait effacer les tourments d’une guerre voilée qui avait bouffé toute la patience et la volonté d’une nation qui ne cherche que son autodétermination. Un peuple Sahraoui qui avait réclamé haut et fort son vœu de bâtir une république indépendante qui veillera sur une poignée de naufragés. Cependant, le roi du Maroc ne veut plus entendre parler de ce projet et accuse ses voisins de haute trahison. On aurait souhaité une réconciliation et une entente pour la réalisation du mégaprojet où les frontières disparaitront et où les maghrébins pourront enfin accéder aux rangs des nations civilisées. 
    Tous les ingrédients étaient présents pour un essor sans égal et où toutes les chances étaient présentes pour une réussite du défit du siècle. Hélas, le sujet du Sahara était toujours chaud à traiter et le roi du Maroc ne voulait aucune autre issue qui ne concorde pas avec sa vision. Et l’Algérie sera la bouée de sauvetage de tous les chefs d’Etat en mal de popularité comme fut notre voisin Moubarak qui avait tout manipulé depuis son bureau, tout le peuple egyptien qui au lieu de réclamer une vie decente et respectable. Ce beau peuple voyait l’Algérie comme une nation sans passé, ni langue, ni culture et surtout sans avenir. Un peuple qui était tombé à côté de la plaque, car l’Algérie était qualifiée pour le mondial et ce n’est que plus tard que nos amis les Egyptiens ont su la portée de cette déviation politique. Le roi du Maroc compte saisir la prochaine rencontre de football pour semer la haine des Algériens et rassembler autour de lui tous les jeunes chômeurs marocains qui aspirent à un lendemain heureux, mais qui tarde à venir et qui les pousse au désespoir, car leur roi n’avait rien apporté de nouveau. Ce dernier veut saisir cette occasion en leur faisant le dessin de l’ennemi commun qui empêche le royaume d’accéder à la réalisation de ses rêves. Une opportunité en or, du moment que la culture du cannabis ne rapporte pas la recette voulue, car l’Algérie ne veut pas fermer les yeux du transit de la marchandise vers le monde entier. 
    Le récent discours est une déclaration de guerre voilée qui nous renseigne sur l’échec de la politique de ce roi qui reste entouré par de douteux conseillers qui n’ont qu’un vœu, celui de déstabiliser la région. Toutes les craintes sont envers cette Algérie qui reprend la forme et qui réalise un saut vers l’avant. Le retour de l’Algérie inquiète tant de nations et la montée de la tension au Maroc n’est que l’arbre qui cache la forêt. Malgré tout, on aurait aimé écouter un prêche qui incite à l’amour et au pardon. Un discours plus réfléchi et plus serein qui rassemblera les deux peuples et qui relancera la coopération et les échanges dans tous les domaines. Il demeure insensé que deux nations arabo-musulmanes ne se parlent plus et laissent passer de nombreuses occasions pour sceller le pacte de la réconciliation et que le Maroc écoute la voix de la raison et laisse ces bédouins bâtir leur cité.

     Pour finir nous dirons que les hommes grands seront ceux qui dirigeront leur peuple vers la prospérité et la béatitude et que l’histoire ne gardera de l’homme que les bonnes et les mauvaises actions. L’opportunité est donc chez le roi du Maroc pour rentrer dans le clan des lauréats du prix Nobel pour la paix et jamais aucun humain sur terre n’oubliera cette bonne action qui sera contée dans toutes les langues du monde. 

    par Boutaraa Farid 
    Le Quotidien d’Oran, 25/11/2010
  • Le Maroc : premier fournisseur de drogue et de terroristes en Europe

    Les autorités judiciaires ont annoncé mercredi l’inculpation en Belgique de neuf hommes soupçonnés d’activités terroristes, au lendemain d’un coup de filet contre des islamistes présumés en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Onze suspects au total ont été appréhendés, des hommes âgés d’une vingtaine à une trentaine d’années, de nationalité belge, néerlandaise, marocaine et russe. Sept ont été arrêtés à Anvers, trois à Amsterdam et un près d’Aix-la-Chapelle.
    Les neuf suspects « sont inculpés pour participation à des activités en relation avec un groupe terroriste », a déclaré Leen Nuyts, porte-parole du parquet belge. Ils seront présentés vendredi à un magistrat qui statuera sur leur mise en détention. Certains sont soupçonnés de possibles projets d’attentats en Belgique, et d’autres d’avoir participé à des opérations de recrutement pour une organisation terroriste tchétchène présumée, ainsi que pour envoyer des militants en Irak et en Afghanistan. Dix habitations ont été perquisitionnées dans les trois pays mardi matin, opération au cours de laquelle les 11 suspects ont été interpellés. 
    L’enquête en cours depuis plusieurs mois avait déjà permis de déboucher sur des arrestations en Espagne, au Maroc et en Arabie saoudite. D’après le parquet belge, « il y avait des discussions pour des projets d’attentat en Belgique par une organisation jihadiste internationale », qui utilise le site Internet Ansar al Moujahidine. On ignore si un objectif en Belgique avait été défini, et lequel. Les enquêteurs ont également ciblé les « recruteurs, candidats jihadistes et financiers » de l’Emirat du Caucase, regroupant des militants cherchant à instaurer un émirat islamiste en Tchétchénie, au Daghestan et en Ingouchie, dans le Caucase du nord, dans le sud de la Fédération russe.
  • LES BONS COMPTES

    Préparer l’avenir avec des projets industriels». Jean-Pierre Raffarin a d’emblée, à son arrivée à Alger hier, situé l’objectif concret qu’il s’est fixé dans la «mission algérienne» qui lui a été confiée par le président français Nicolas Sarkozy. Economie, affaires, business, commerce….

     Si, malgré les divergences politiques sur l’histoire, sur la circulation des personnes, sur le Sahara Occidental ou sur la manière de traiter le terrorisme au Sahel, les relations algéro-françaises se «portent bien», dixit Bouteflika dans ses propos, ces relations économiques et commerciales y sont pour beaucoup. M. Jean-Pierre Raffarin, qui donne raison sur pratiquement tout à l’Algérie au nom du respect de sa souveraineté, risque d’être «irrésistible» pour les responsables algériens.

     Rien à voir avec le côté inutilement plastronneur d’un Bernard Kouchner qui se risquait à des considérations lui permettant de s’offrir un beau rôle, tout en étant nuisible à la diplomatie de son pays. Le seul résultat est qu’il n’a plus été considéré comme un interlocuteur par Alger, chose qui a contraint l’Elysée à s’occuper directement de la relation avec l’Algérie.

     Avec Jean-Pierre Raffarin, on est dans un autre style. Pas de déclarations enflammées, pas de discours emphatique sur un «partenariat stratégique» ou sur une «refondation des relations». Il est là pour parler de ce qui a toujours bien fonctionné, qu’il vente ou qu’il pleuve, entre Paris et Alger : le business.

     L’ancien Premier ministre français en rajoute peut-être, mais il ne se force pas trop en affirmant qu’il «vient écouter les autorités algériennes pour respecter les orientations qui sont les leurs». Voilà qui plaira sans doute aux responsables algériens et les rendra disposés à «un travail en profondeur… C’est-à-dire des dossiers économiques qu’il faut faire avancer».

     La première réaction d’un homme d’affaires algérien à la lecture des premiers propos de M. Jean-Pierre Raffarin a été de retourner sa déclaration. «Il vient préserver le passé. Celui d’une Algérie très captive de l’économie française». C’est, bien entendu, une façon de voir qui existe. La mission de Raffarin serait limitée à un souci de défendre un marché d’exportation relativement important pour l’économie française.

     Il reste que la «captivité» du marché algérien n’est pas une fatalité. Des facteurs de concurrence sont déjà là et bousculent les situations établies. Le gouvernement algérien, avec un déficit de communication remarquable, a découvert, ces dernières années, que l’ouverture du marché a été sans contrepartie et que les «projections d’avenir» sur un afflux des investissements directs étrangers ont été erronées.

     Cette absence de contrepartie a fait, par exemple, que le constructeur automobile français qui vend le plus en Algérie a choisi de s’établir au Maroc où il vend beaucoup moins. On connaît les multiples explications qui ont été données, mais le cas Renault a été, qu’on le veuille ou non, un symbole éloquent.

     A priori, Jean-Pierre Raffarin dispose d’une capacité d’écoute démontrée déjà dans sa délicate mission d’apaisement avec la Chine. Le fait qu’il vienne parler «affaires» – et non pas «amitiés et refondations» et autres grandiloquences qui n’ont pas manqué dans l’histoire des relations algéro-françaises est donc propice pour discuter d’une relation économique où les deux parties gagnent.

     Après tout, «les bons comptes font les bonnes amitiés». C’est très français. 

    Le Quotidien d’Oran, 25/11/2010
  • Le Maroc entrave la sortie de Moustapha Ould Sidi Mouloud

    Le haut commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR) travaille activement pour que l’ex-chef de la police sahraoui Mustafa Sidi Mouloud, détenu en septembre par le Front Polisario dans la localité de M’Heïrizz, territoires libérés du Sahara Occidental.

    Ainsi l’a rapporté hier à Efe une porte-parole de l’organisme, Sybella Wilkes, qui a dit que l’HCR entretient des contacts très fréquents avec Ould Sidi Mouloud et espère trouver, bientôt, une solution à son cas.

    « Notre équipe dans le terrain cherche activement une solution, tant comment il voyagera comme sa destination, et nous travaillons avec toutes les parties impliquées », a remarqué Wilkes.

    Le problème rencontré par Sidi Mouloud depuis sa libération est que le Maroc refuse de l’accueillir et met des obstacles à sa sortie dans le but de maintenir cette hystérie médiatique qui est devenu son pain quotidien.

    Wilkes a ajouté que ses gestions ne dépasseront pas « quelques jours ou semaines ». Parmi les solutions probables pour son voyage, l’envoi d’un avion de la MINURSO, la Mission de l’ONU pour le Sahara Occidental.

    Ould Sidi Mouloud a confirmé avoir « demandé l’aide du HCR pour résoudre son problème.

    Ces nouvelles apportées par le journal espagnol ABC vont décevoir les néo-makhzéniens, la classe intellectuelle marocaine qui en ont fait un héros. Exprimer leur haine envers les sahraouis c’est leur façon de déclarer la « Bay3a » au régime alaouite qu’ils ne cessent de critiquer.

    Un exemple de cette haine prêchée envers leurs frères sahraouis : Les actions menées par les forces de sécurité contre les citoyens marocains relèvent de la « répression ». Par contre, celles menées contre les sahraouis n’est qu’un « durcissement envers les séparatistes ».

    Aminatou Haidar pour eux est un agent de l’Algérie, mais Ould Sidi Mouloud qui avait subi un beau lavage de cerveau à Rabat dans ses soirées avec le trasfuge tortionnaire Omar Hadrami est un militant des droits de l’homme.

    Bref, la propagande makhzénienne a semé la confusion, même dans les cerveaux des marocains les plus illuminés : les néomakhzéniens.

    Pour rappel, la « prestigieuse » agence MAP avait annoncé que Moustapha avait été torturé, blessé par balle, etc. Le commissaire de l’HCR qui lui rend visite périodiquement n’a rien dit sur ces « atrocités » du Polisario. Il a sûrement été acheté par l’Algérie ou du moins c’est la réponse qui conforte les pétits néo-makhzéniens de Tel Quel et autres.

  • UMA: Ouverture à Alger de la 13ème session du Conseil des ministres des transports de l’UMA

    La 13ème session du conseil des ministres des transports de l’Union du Maghreb arabe (UMA) a ouvert ses travaux mercredi à Alger sous la présidence du ministre algérien des Transports, M. Amar Tou, en présence du secrétaire général de l’Union, M. Lahbib Benyahia.

    Cette réunion de trois jours sera consacrée essentiellement à l’examen du suivi des recommandations de la 12ème session, tenue en juillet 2009 en Libye.

    Il s’agit notamment des points relatifs au  »transport aérien et la navigation aérienne et aéroports »,  »météorologie »,  »transports terrestres »,  »prévention et sécurité routière »,  »transports maritimes et ports ».

    Le Conseil des ministres de l’UMA se penchera également sur plusieurs projets de conventions intermaghrébines. 


    Ce sont des réunions qui se tiennent périodiquement, mais cela ne dépasse pas le stade de la pure formalité tant que la question du Sahara Occidental n’est pas résolue et tant que la communauté internationale ne prend pas des mesures pour contraindre le Maroc à accepter la légalité internationale.
  • Le prêche de la haine

    Le grand registre de l’histoire sculptera avec du sang les noms des martyrs qui trépassent injustement dans les champs d’honneurs et qui payent la facture des folies des hommes qui échouent aux postes des commandes dans ce vil et bas monde.


    Et le récent discours brûlant du roi du Maroc et les tueries de simples citoyens Sahraouis par l’armée marocaine est un échantillon de ce qui se passe juste à côté de nos frontières et devant la vue et l’écoute de tout un monde fatigué et intrigué par tant d’actes insensés. Et ni l’O.N.U, ni aucune autre organisation humanitaire n’avait pu arrêter les massacres, ni prodiguer les soins et la protection à un peuple assiégé depuis plus de 30 ans. Un peuple qui venait juste de quitter les affres d’une colonisation espagnole et le voilà maintenant sous le joug d’un nouvel occupant qui prétend récupérer ses terres. 
    Comment expliquer la démarche d’un roi qui laisse deux grandes villes importantes sous l’occupation espagnole et qui envoie son armée pour terroriser les rescapés de la mort. L’impressionnant livre de l’histoire gardera au fond de ses nobles pages les cris de souffrance ainsi que toutes les images de torture infligées à toutes les populations de ces lointains villages. Le calepin de l’histoire retiendra les soupirs de ce vieillard qui assistait au viol de sa fille et le scripteur mentionnera les pleurs de cet enfant tout ébahi devant le cadavre de sa maman sans vie. Le carnet de l’histoire inscrira les tourments de cette jeune femme qui vient de perdre le mari et le fils et qui trouve que le temps est un traître complice de cette infernale police qui tue sans tenir compte de la divine justice. 
    Il était prévisible que le roi Mohamed VI allait effacer les tourments d’une guerre voilée qui avait bouffé toute la patience et la volonté d’une nation qui ne cherche que son autodétermination. Un peuple Sahraoui qui avait réclamé haut et fort son vœu de bâtir une république indépendante qui veillera sur une poignée de naufragés. Cependant, le roi du Maroc ne veut plus entendre parler de ce projet et accuse ses voisins de haute trahison. On aurait souhaité une réconciliation et une entente pour la réalisation du mégaprojet où les frontières disparaitront et où les maghrébins pourront enfin accéder aux rangs des nations civilisées. 
    Tous les ingrédients étaient présents pour un essor sans égal et où toutes les chances étaient présentes pour une réussite du défit du siècle. Hélas, le sujet du Sahara était toujours chaud à traiter et le roi du Maroc ne voulait aucune autre issue qui ne concorde pas avec sa vision. Et l’Algérie sera la bouée de sauvetage de tous les chefs d’Etat en mal de popularité comme fut notre voisin Moubarak qui avait tout manipulé depuis son bureau, tout le peuple egyptien qui au lieu de réclamer une vie decente et respectable. Ce beau peuple voyait l’Algérie comme une nation sans passé, ni langue, ni culture et surtout sans avenir. Un peuple qui était tombé à côté de la plaque, car l’Algérie était qualifiée pour le mondial et ce n’est que plus tard que nos amis les Egyptiens ont su la portée de cette déviation politique. Le roi du Maroc compte saisir la prochaine rencontre de football pour semer la haine des Algériens et rassembler autour de lui tous les jeunes chômeurs marocains qui aspirent à un lendemain heureux, mais qui tarde à venir et qui les pousse au désespoir, car leur roi n’avait rien apporté de nouveau. Ce dernier veut saisir cette occasion en leur faisant le dessin de l’ennemi commun qui empêche le royaume d’accéder à la réalisation de ses rêves. Une opportunité en or, du moment que la culture du cannabis ne rapporte pas la recette voulue, car l’Algérie ne veut pas fermer les yeux du transit de la marchandise vers le monde entier. 
    Le récent discours est une déclaration de guerre voilée qui nous renseigne sur l’échec de la politique de ce roi qui reste entouré par de douteux conseillers qui n’ont qu’un vœu, celui de déstabiliser la région. Toutes les craintes sont envers cette Algérie qui reprend la forme et qui réalise un saut vers l’avant. Le retour de l’Algérie inquiète tant de nations et la montée de la tension au Maroc n’est que l’arbre qui cache la forêt. Malgré tout, on aurait aimé écouter un prêche qui incite à l’amour et au pardon. Un discours plus réfléchi et plus serein qui rassemblera les deux peuples et qui relancera la coopération et les échanges dans tous les domaines. Il demeure insensé que deux nations arabo-musulmanes ne se parlent plus et laissent passer de nombreuses occasions pour sceller le pacte de la réconciliation et que le Maroc écoute la voix de la raison et laisse ces bédouins bâtir leur cité.

     Pour finir nous dirons que les hommes grands seront ceux qui dirigeront leur peuple vers la prospérité et la béatitude et que l’histoire ne gardera de l’homme que les bonnes et les mauvaises actions. L’opportunité est donc chez le roi du Maroc pour rentrer dans le clan des lauréats du prix Nobel pour la paix et jamais aucun humain sur terre n’oubliera cette bonne action qui sera contée dans toutes les langues du monde. 

    par Boutaraa Farid 
    Le Quotidien d’Oran, 25/11/2010
  • Les femmes journalistes sous-représentées dans les médias marocains

    RABAT – Les femmes journalistes représentent 26,47% de la corporation au Maroc soit 632 sur 1.755 professionnels du secteur et sont confrontées à de nombreux handicaps comme la difficulté d’accéder aux postes de responsabilité, indique un rapport sur la situation des femmes marocaines dans les médias. 
    Le rapport présenté à l’occasion d’un séminaire à Casablanca sur la situation des femmes dans les entreprises de médias met également l’accent sur le non-respect, dans certains établissements médiatiques, du principe de l’égalité des salaires entre hommes et femmes journalistes alors qu’elles accomplissent le même travail (-19% environ). 
    APS, 24/11/2010
  • L’Espagne reste la puissance administrante et le Maroc une puissance occupante du Sahara occidental

    BIR LAHLOU – L’Espagne reste la puissance administrante du Sahara occidental et le Maroc une puissance occupante « qui viole les droits les plus élémentaires du peuple sahraoui », a affirmé jeudi le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek.

    « L’Espagne reste la puissance administrante du Sahara occidental et le Maroc est bel et bien une puissance occupante qui foule aux pieds les conventions de Genève et viole les droits les plus élémentaires du peuple sahraoui », a souligné M. Ould Salek, qui réagissait à l’intervention de la ministre espagnole des Affaires étrangères mercredi devant le Sénat à Madrid.   
    APS, 26/11/2010