Mois : septembre 2010

  • Le « Club des Amis du Sahara Occidental » a parlé

    Les chanceliers espagnol et français, Bernard Kouchner et Moratinos ont réaffirmé hier, la « synthonie parfaite » et la « collaboration absolue » que les deux pays maintiennent en matière de sécurité au Sahel, zone où des ressortissants espagnols et français ont été enlevés et libérés grâzce aux millions d’euros déboursés par Paris et Madrid pour doper et encourager le crime et la contrebande dans cette région.


    Ils estiment, le comble de l’ironie, que la « solution du conflit du Sahara Occidental réussirait à stabiliser la situation dans le Sahel » et ils ont défendu la voie diplomatique pour une situation qui passe par l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce n’est certainement pas le conflit sahraoui qui menace la région, mais la complicité française et espagnole et leur générosité avec les malfaiteurs du Sahel qui empêche leur annihilation. Malgré cela, le transfuge Kouchner et le mercenaire Moratinos ont déclaré que leurs 
    pays ne paient pas de rançons pour libérer leurs otage. Non, puisque Pierre Camatte et les trois coopérants espagnols ont été libérés par la « générosité » de Droukdel et Belmokhtar. 

    Autant d’hypocrésie impossible. Ce sont deux pays qui font partie du mal dénommé « club des amis du Sahara Occidental ». Et quels amis! L’un, depuis 36 ans, tourne le dos à son ancienne colonie et défend les thèses marocaines même quand ses concitoyens sont tabassés à El Aaiun, et l’autre, se disant le berceau des droits de l’homme, utilise son droit de véto pour empêcher le Conseil de Sécurité de mandater la MINURSO pour la surveillance des droits humains au Sahara Occidental. 

    Les leaders du dit « club » ont une caractéristique commune : Ils ont tous des villas près des palais de Mohamed VI, où ils passent leurs vacances et prennent leur temps pour réflechir à la manière d’écraser les aspirations du peuple sahraoui.

    Si les sahraouis pouvaient choisir leurs amis, ce n’est certainement pas l’Espagne et la France qu’ils vont choisir, puisque ce sont les pires ennemis de ce peuple et du droit international et les meilleurs amis du pays à l’origine de tous les maux de la région, le pays qui a des problèmes avec tous ses voisins, du nord, du sud et de l’est, le pays qui exporte le plus de terroristes en Europe.

    Parmi les amis du Sahara Occidental, comptent ces deux pays qui offrent des armes au Maroc avec le prix symbolique d’un dollar et ils utilisent cette amitié avec le régime corrompu des alaouites pour faire pression sur l’Algérie dans des dossiers qui n’ont rien à voir avec le conflit sahraoui.

    Les Yankees ont levé la main, mais les gaulois et les visigodes continuent leur acharnement sur ce petit peuple qui refuse de se rendre à des Etats voyous qui ne voient que les phosphates et les poissons de son pays.
  • Le « Club des Amis du Sahara Occidental » a parlé

    Les chanceliers espagnol et français, Bernard Kouchner et Moratinos ont réaffirmé hier, la « synthonie parfaite » et la « collaboration absolue » que les deux pays maintiennent en matière de sécurité au Sahel, zone où des ressortissants espagnols et français ont été enlevés et libérés grâzce aux millions d’euros déboursés par Paris et Madrid pour doper et encourager le crime et la contrebande dans cette région.


    Ils estiment, le comble de l’ironie, que la « solution du conflit du Sahara Occidental réussirait à stabiliser la situation dans le Sahel » et ils ont défendu la voie diplomatique pour une situation qui passe par l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce n’est certainement pas le conflit sahraoui qui menace la région, mais la complicité française et espagnole et leur générosité avec les malfaiteurs du Sahel qui empêche leur annihilation. Malgré cela, le transfuge Kouchner et le mercenaire Moratinos ont déclaré que leurs 
    pays ne paient pas de rançons pour libérer leurs otage. Non, puisque Pierre Camatte et les trois coopérants espagnols ont été libérés par la « générosité » de Droukdel et Belmokhtar. 

    Autant d’hypocrésie impossible. Ce sont deux pays qui font partie du mal dénommé « club des amis du Sahara Occidental ». Et quels amis! L’un, depuis 36 ans, tourne le dos à son ancienne colonie et défend les thèses marocaines même quand ses concitoyens sont tabassés à El Aaiun, et l’autre, se disant le berceau des droits de l’homme, utilise son droit de véto pour empêcher le Conseil de Sécurité de mandater la MINURSO pour la surveillance des droits humains au Sahara Occidental. 

    Les leaders du dit « club » ont une caractéristique commune : Ils ont tous des villas près des palais de Mohamed VI, où ils passent leurs vacances et prennent leur temps pour réflechir à la manière d’écraser les aspirations du peuple sahraoui.

    Si les sahraouis pouvaient choisir leurs amis, ce n’est certainement pas l’Espagne et la France qu’ils vont choisir, puisque ce sont les pires ennemis de ce peuple et du droit international et les meilleurs amis du pays à l’origine de tous les maux de la région, le pays qui a des problèmes avec tous ses voisins, du nord, du sud et de l’est, le pays qui exporte le plus de terroristes en Europe.

    Parmi les amis du Sahara Occidental, comptent ces deux pays qui offrent des armes au Maroc avec le prix symbolique d’un dollar et ils utilisent cette amitié avec le régime corrompu des alaouites pour faire pression sur l’Algérie dans des dossiers qui n’ont rien à voir avec le conflit sahraoui.

    Les Yankees ont levé la main, mais les gaulois et les visigodes continuent leur acharnement sur ce petit peuple qui refuse de se rendre à des Etats voyous qui ne voient que les phosphates et les poissons de son pays.
  • Le "Club des Amis du Sahara Occidental" a parlé

    Les chanceliers espagnol et français, Bernard Kouchner et Moratinos ont réaffirmé hier, la « synthonie parfaite » et la « collaboration absolue » que les deux pays maintiennent en matière de sécurité au Sahel, zone où des ressortissants espagnols et français ont été enlevés et libérés grâzce aux millions d’euros déboursés par Paris et Madrid pour doper et encourager le crime et la contrebande dans cette région.


    Ils estiment, le comble de l’ironie, que la « solution du conflit du Sahara Occidental réussirait à stabiliser la situation dans le Sahel » et ils ont défendu la voie diplomatique pour une situation qui passe par l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce n’est certainement pas le conflit sahraoui qui menace la région, mais la complicité française et espagnole et leur générosité avec les malfaiteurs du Sahel qui empêche leur annihilation. Malgré cela, le transfuge Kouchner et le mercenaire Moratinos ont déclaré que leurs 
    pays ne paient pas de rançons pour libérer leurs otage. Non, puisque Pierre Camatte et les trois coopérants espagnols ont été libérés par la « générosité » de Droukdel et Belmokhtar. 

    Autant d’hypocrésie impossible. Ce sont deux pays qui font partie du mal dénommé « club des amis du Sahara Occidental ». Et quels amis! L’un, depuis 36 ans, tourne le dos à son ancienne colonie et défend les thèses marocaines même quand ses concitoyens sont tabassés à El Aaiun, et l’autre, se disant le berceau des droits de l’homme, utilise son droit de véto pour empêcher le Conseil de Sécurité de mandater la MINURSO pour la surveillance des droits humains au Sahara Occidental. 

    Les leaders du dit « club » ont une caractéristique commune : Ils ont tous des villas près des palais de Mohamed VI, où ils passent leurs vacances et prennent leur temps pour réflechir à la manière d’écraser les aspirations du peuple sahraoui.

    Si les sahraouis pouvaient choisir leurs amis, ce n’est certainement pas l’Espagne et la France qu’ils vont choisir, puisque ce sont les pires ennemis de ce peuple et du droit international et les meilleurs amis du pays à l’origine de tous les maux de la région, le pays qui a des problèmes avec tous ses voisins, du nord, du sud et de l’est, le pays qui exporte le plus de terroristes en Europe.

    Parmi les amis du Sahara Occidental, comptent ces deux pays qui offrent des armes au Maroc avec le prix symbolique d’un dollar et ils utilisent cette amitié avec le régime corrompu des alaouites pour faire pression sur l’Algérie dans des dossiers qui n’ont rien à voir avec le conflit sahraoui.

    Les Yankees ont levé la main, mais les gaulois et les visigodes continuent leur acharnement sur ce petit peuple qui refuse de se rendre à des Etats voyous qui ne voient que les phosphates et les poissons de son pays.
  • Bubisher : l’oiseau du désert qui rapporte de bonnes nouvelles

    Le projet est né au Collège San Narciso, à Marin, Pontevedra

    Ses élèves qui avaient déjà collaboré avec les réfugiés sahraouis en achetant une cargaison d’audiophones pour les enfants des camps, ont eu l’idée de faire parvenir des livres de lecture pour ses écoles.

    Quand « Ecrivains pour le Sahara » leur a parlé de la difficulté du déplacement jusque-là, les élèves pnt pensé à un bibliobus. Apparamment inocente, l’idée résult amagnifique et commença à devenir réalité, de la main de l’association d’écrivains mentionnée.

    Avec cet argent, environ 3.000 euros par an, on essaie de parvenir aux frais du personnel sahraoui et la maintenance du bus. Y collaborent des communes comme Fraga, Huesca, et des associations comme El Puente, de la même localité.

    Le gouvernement basque y Carmen Carraminana, enseignante, Prix National de Promotion de la Lecture, ont élaboré un projet lecteur pour porter assez d’exemplaires de livres de lecture jusqu’aux écoles sahraouies (pour lecture et prêt) en tenant en compte les âges et les niveaux des élèves (entre 8 et 12 ans)

    Le plan lecteur a été envoyé aux éditoriales les plus célèbres du domaine de l’Etat qui, sans exception, ont réagi avec générosité et sans aucun découpage : SM, Anaya, Edelvives, Everest, Kalandraka, Kokinos, Ekaré, Media Vaca…

    Le projet Bubisher a été immédiatement adopté avec enthousiasme par les ministères de l’enseginement et de la culture sahraoui et par son délégué en Espagne. Le projet est réalisé par des volontaires qui voyagent jusqu’aux camps de réfugiés sahraouis.

    Pour rappel, le Sahara Occidental a été abandonné à son sort par la puissance colonisatrice, l’Espagne, et a été envahi par le  Maroc en 1975.

    Plus de détails ici :  http://www.bubisher.com/ 
  • Le conflit du Sahara : Zapatero et le Maroc

    Après le phénoménal passage à tabac infligé aux activistes canariens pro-sahraouis au Sahara Occidental occupé par le Maroc (selon leurs récits, ils ont reçu des coups de pied même à l’intérieur de la voiture de la police), le président a dit l’autre jour, en Chine, que rien n’allait chenger, puisqu’il y a des intérêts importants en jeu qui doivent être sauvegardés. Quand il parle de ces intérêts, j’imagine qu’il fait allusion tant à la vente de matériel militaire espagnol au Maroc comme à la spolation des richesses halieutiques sahraouies.

    Ce que j’ignore c’est dans quelle mesure valorise le président du Gouvernement qui aide un pays qui, en plus de ne pas respecter les droits de l’homme, exerce un nationalisme expansionniste dangereux. Je veux aussi rappeler que c’était la France de la « égalité, liberté et fraternité : qui empêcha, en exerçant son droit de veto au Conseil de Sécurité de l’ONU, cet organisme de veiller au respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. 

    Et, récemment, le Gouvernement italien a soldé avec le Gouvernement libyen la dette historique qu’il avait et lui a donné un un bon paquet d’argent. Par contre, au lieu de solder la dette historique qu’il a avec le Sahara, le Gouvernement espagnol fait siennes les thèses du Maroc.

    Patxi Aznar Bellido – (Andoain (Guipúzcoa))

    El Peidodico.com, 4/9/2010
  • Bubisher : l’oiseau du désert qui rapporte de bonnes nouvelles

    Le projet est né au Collège San Narciso, à Marin, Pontevedra

    Ses élèves qui avaient déjà collaboré avec les réfugiés sahraouis en achetant une cargaison d’audiophones pour les enfants des camps, ont eu l’idée de faire parvenir des livres de lecture pour ses écoles.

    Quand « Ecrivains pour le Sahara » leur a parlé de la difficulté du déplacement jusque-là, les élèves pnt pensé à un bibliobus. Apparamment inocente, l’idée résult amagnifique et commença à devenir réalité, de la main de l’association d’écrivains mentionnée.

    Avec cet argent, environ 3.000 euros par an, on essaie de parvenir aux frais du personnel sahraoui et la maintenance du bus. Y collaborent des communes comme Fraga, Huesca, et des associations comme El Puente, de la même localité.

    Le gouvernement basque y Carmen Carraminana, enseignante, Prix National de Promotion de la Lecture, ont élaboré un projet lecteur pour porter assez d’exemplaires de livres de lecture jusqu’aux écoles sahraouies (pour lecture et prêt) en tenant en compte les âges et les niveaux des élèves (entre 8 et 12 ans)

    Le plan lecteur a été envoyé aux éditoriales les plus célèbres du domaine de l’Etat qui, sans exception, ont réagi avec générosité et sans aucun découpage : SM, Anaya, Edelvives, Everest, Kalandraka, Kokinos, Ekaré, Media Vaca…

    Le projet Bubisher a été immédiatement adopté avec enthousiasme par les ministères de l’enseginement et de la culture sahraoui et par son délégué en Espagne. Le projet est réalisé par des volontaires qui voyagent jusqu’aux camps de réfugiés sahraouis.

    Pour rappel, le Sahara Occidental a été abandonné à son sort par la puissance colonisatrice, l’Espagne, et a été envahi par le  Maroc en 1975.

    Plus de détails ici :  http://www.bubisher.com/ 
  • Le PCE condamne la répression marocaine contre les activistes pro-sahraouis

    Le Secrétariat de Politique Internationale du PCE veut déclare son rejet à la répression déchaînée par la police marocaine à El Aaiún, capitale du Sahara occupée par le Maroc.

    Les faits qui ont commencé avec une manifestation pacifique célébrée samedi 28 août à 18:00 heure et dans laquelle d’un total quatorze activistes canariens, appartenant à la plate-forme Saharacciones, plusieurs ont été arrêtés, ayant été sauvagemùent frappés .

    Ces activistesn, avec le reste de personnes qui assistaient à la manifestation, désiraient dénoncer la situation extrême dans laquelle le peuple sahraou se trouve, en étant Espagne responsable du processus néfaste de décolonisation, et l’UE de maintenir avec le Maroc des traités préférentiels, en regardant d’un autre côté pour ne pas voir la souffrance du peuple du Sahara Occidental et l’inaccomplissement réitéré des décisions de l’ONU par rapport à l’autodétermination du Sahara.

    Depuis le PCE nous nous solidarisons avec les activistes détenus et frappés, avec le peuple sahraoui qui continue d’être réprimé et entouré de policiers, nous revendiquons finalement encore une fois la libre détermination du peuple sahraoui.

    Izquierda Unida Casares, 3/9/2010

    http://iucasares.blogspot.com/
  • Le conflit du Sahara : Zapatero et le Maroc

    Après le phénoménal passage à tabac infligé aux activistes canariens pro-sahraouis au Sahara Occidental occupé par le Maroc (selon leurs récits, ils ont reçu des coups de pied même à l’intérieur de la voiture de la police), le président a dit l’autre jour, en Chine, que rien n’allait chenger, puisqu’il y a des intérêts importants en jeu qui doivent être sauvegardés. Quand il parle de ces intérêts, j’imagine qu’il fait allusion tant à la vente de matériel militaire espagnol au Maroc comme à la spolation des richesses halieutiques sahraouies.

    Ce que j’ignore c’est dans quelle mesure valorise le président du Gouvernement qui aide un pays qui, en plus de ne pas respecter les droits de l’homme, exerce un nationalisme expansionniste dangereux. Je veux aussi rappeler que c’était la France de la « égalité, liberté et fraternité : qui empêcha, en exerçant son droit de veto au Conseil de Sécurité de l’ONU, cet organisme de veiller au respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. 

    Et, récemment, le Gouvernement italien a soldé avec le Gouvernement libyen la dette historique qu’il avait et lui a donné un un bon paquet d’argent. Par contre, au lieu de solder la dette historique qu’il a avec le Sahara, le Gouvernement espagnol fait siennes les thèses du Maroc.

    Patxi Aznar Bellido – (Andoain (Guipúzcoa))

    El Peidodico.com, 4/9/2010
  • Le PCE condamne la répression marocaine contre les activistes pro-sahraouis

    Le Secrétariat de Politique Internationale du PCE veut déclare son rejet à la répression déchaînée par la police marocaine à El Aaiún, capitale du Sahara occupée par le Maroc.

    Les faits qui ont commencé avec une manifestation pacifique célébrée samedi 28 août à 18:00 heure et dans laquelle d’un total quatorze activistes canariens, appartenant à la plate-forme Saharacciones, plusieurs ont été arrêtés, ayant été sauvagemùent frappés .

    Ces activistesn, avec le reste de personnes qui assistaient à la manifestation, désiraient dénoncer la situation extrême dans laquelle le peuple sahraou se trouve, en étant Espagne responsable du processus néfaste de décolonisation, et l’UE de maintenir avec le Maroc des traités préférentiels, en regardant d’un autre côté pour ne pas voir la souffrance du peuple du Sahara Occidental et l’inaccomplissement réitéré des décisions de l’ONU par rapport à l’autodétermination du Sahara.

    Depuis le PCE nous nous solidarisons avec les activistes détenus et frappés, avec le peuple sahraoui qui continue d’être réprimé et entouré de policiers, nous revendiquons finalement encore une fois la libre détermination du peuple sahraoui.

    Izquierda Unida Casares, 3/9/2010

    http://iucasares.blogspot.com/
  • Le Front Polisario tiendra son 13ème congrès avant fin 2011

    Le 13e congrès du Front Polisario aura lieu avant la fin de l’année 2011, a rapporté hier, l’agence de presse sahraouie (SPS) relayée par l’agence de presse algérienne (APS). Au terme d’une réunion de deux jours, le secrétariat national du Front Polisario, réuni sous la présidence de son secrétaire général, M. Mohamed Abdelaziz, a dressé le constat d’échec du processus onusien, et a appelé les Nations unies et la communauté internationale à traiter «fermement» et «sérieusement» la question du statut définitif du Sahara occidental. 

    Le Front Polisario a décidé dans la foulée de tenir ses prochaines assises avant la fin de l’année 2011. Le secrétariat national du Front Polisario, réuni durant deux jours sous la présidence de son secrétaire général, M. Mohamed Abdelaziz, a appelé, par ailleurs, les Nations unies et la communauté internationale à traiter «fermement» et «sérieusement» la question du statut définitif du Sahara occidental. Il a estimé que la «persistance de l’occupation marocaine et sa politique de blocage, menacent, par leurs graves conséquences, la sécurité et la stabilité dans la région». 

    Le Front Polisario a dressé «le constat d’interruption du processus onusien de décolonisation du Sahara occidental en raison de l’intransigeance du Maroc, qui ne montre aucune volonté à trouver une solution juste et durable au conflit, conformément à la légitimité internationale». Il a réitéré que la solution au conflit ne saurait être qu’«un référendum d’autodétermination impartial parrainé par les Nations unies», réaffirmant son «rejet catégorique des manœuvres du Maroc tendant à se dérober de ses obligations internationales et à prolonger les souffrances des Sahraouis des deux côtés du mur de la honte qui les divise depuis plus de trois décennies». 

    «Le peuple sahraoui, sous la houlette du Front Polisario, est plus que jamais déterminé à poursuivre sa résistance par tous les moyens légitimes jusqu’au parachèvement de la construction d’un Etat de tous les Sahraouis, qui soit une réalité irréversible nationale, régionale et internationale sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental.» Le Front Polisario a renouvelé son engagement à continuer à coopérer avec l’Organisation des Nations unies et le Conseil de sécurité «afin que les engagements envers le peuple sahraoui soient respectés, et qu’il puisse, dès que possible, choisir son propre avenir, à travers un référendum d’autodétermination». 

    Dans une lettre adressée lundi au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, le président sahraoui a appelé la communauté internationale à faire preuve de fermeté et détermination face aux pratiques d’oppression et de tyrannie du gouvernement marocain, non seulement contre des citoyens sahraouis, mais aussi contre les ressortissants européens en référence aux 14 Espagnols malmenés à Laayoune par les forces d’occupation marocaine. M. Abdelaziz a, en outre, averti que «la crédibilité des Nations unies est en jeu (…) ainsi que la voie des négociations». Il a ajouté que «la paix et la stabilité dans la région sont sérieusement menacées». 

    Pour M. Abdelaziz, «cette escalade dangereuse soulève de nouveau le besoin urgent de trouver un mécanisme approprié pour assurer la protection et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental occupé» qui, conformément au droit international, «relève toujours de la responsabilité de l’ONU». M. Abdelaziz a réitéré la demande du Front Polisario pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et pour élucider le sort de plus de 500 disparus et 151 prisonniers de guerre aux mains du Maroc, indique-t-on de même source. 

    Ghada Hamrouche

    La Tribune Online, 2/9/2010