Mois : septembre 2010

  • Autoroute : Ouverture du tronçon de l’autoroute Est-Ouest entre Sidi Bel-Abbès et Tlemcen.

    Une nouvelle publiée aujourd’hui par le quotidien algérien La Nouvelle République va certainement faire baver les gouvernants du Maroc. Un tronçon de l’autoroute Est-Ouest, reliant la localité de Sidi-Ali Boussidi (wilaya de Sidi Bel-Abbès) à l’échangeur de la route nationale 22 à Tlemcen, sur une longueur de 60 km a été ouvert jeudi par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Le ministre a affirmé, en marge de la cérémonie d’inauguration de ce tronçon en présence de l’ambassadeur de Chine en Algérie, que «nous sommes arrivés aujourd’hui grâce à ce projet aux frontières algéro-marocaines. Cet acquis important revêtira un caractère maghrébin».

    Sans doute que la nouvelle suscitera les fantasmes de Mohamed VI. Il voit déjà ses fruits, ses légumes, son haschich traverser la frontière algéro-marocaine à haut vitesse pour atteindre les marchés de l’Algérie, Tunisie, Libye, Egypte.

    Mais, le souverain marocain va devoir se contenter des fantasmes parce que les frontières ne seront ouvertes que lorsqu’on aura cassé l’orgueil du premier serviteur de la France, ennemie jurée du peuple sahraoui et de tous les peuples assoiffés de liberté en Afrique. Mais s’il veut vendre ses marchandises, il a l’UE qu’il adore autant et à laquelle il a juré fidélité éternelle au détriment du peuple marocain, ce peuple dont des milliers sont expulsés chaque année de la France par celui qui passe ses vacances dans les palais de Mohamed VI. Apparemment, pour les marocains tout est acceptable en échange d’un soutien à leur occupation du Sahara Occidental. 
  • Le Ramadhan au pays du million de poètes

    Le mois sacré se vit dans la pure tradition de l’abstinence, de la simplicité. La rudesse du climat rend le jeûne très contraignant dans ce pays. L’aridité en Mauritanie, rappelons-le, est extrême presque partout. Le climat est chaud et sec. Ce qui rend éprouvant l’abstinence. En fait, la tradition veut que la foi permette de tout transcender, aller au-delà de ses possibilités apparentes. Les vieilles traditions des tribus et les rituels pèsent de tout leur poids. 

    A l’instar du Mali et du Sénégal, la Mauritanie compte plusieurs confréries. Les principales restent incontestablement celles des Tidjanis et des Hamalistes (une confrérie d’origine malienne). Que ce soit chez les Maures, les Samasites (tribu de l’ex-président Ould Taya), Ouled Dlim ou encore les Esbihis… la tradition est partout la même pendant le mois sacré. Des marchés riches en produits. Le jour, les horaires de travail sont réduits et l’activité de production tourne au ralenti. En attendant la rupture du jeûne dans les grandes villes, les Mauritaniens passent leur après-midi à flâner dans les souks. Les marchés des villes sont inondés de fruits et légumes et articles fabriqués ou en provenance du Maroc. Le made in China n’épargne pas les étalages et devantures des magasins de Nouadhibou, Kaédi, Kiffa ou encore Nouakchott. Au coucher du soleil, petits et grands jubilent et se réunissent autour de la table. 

    Pour rompre leur jeûne, les Mauritaniens font tout dans la simplicité : lait caillé et mélangé à de l’eau et du sucre, dattes, de la bouillie de céréales et du jus d’oseille. Le thé vert à la menthe se boit corsé et sans modération. Après, jeunes et adultes vaquent à la prière du Maghreb. Au retour, on sirote le thé accompagné généralement d’un tagine, le Benava. Un pot-au-feu sans légumes composé de sauce et de viande d’agneau, de chèvres ou de chameau. D’autres encore ont une préférence pour le méchoui avant d’enchaîner avec la prière d’El Icha et les Tarawihs jusque tard dans la soirée. Les mosquées sont bondées d’enfants, de jeunes et de personnes âgées. Tout le monde s’y rend quel que soit l’âge. 

    Le soir, les cafés et salons de thé ne sont pas très fréquentés en Mauritanie. Les jeunes se rassemblent dans les quartiers et discutent de sujets d’actualité. Veillées de chants soufis Parallèlement, des veillées de chant soufi sont tenues dans plusieurs quartiers et mosquées. Certaines familles font preuve d’une grande générosité, invitent proches et amis… et égorgent des boeufs ou des moutons pour des veillées à l’occasion. L’aumône et la charité deviennent fréquentes : l’on donne beaucoup d’argent et surtout du pain de sucre aux personnes âgées même si elles ne sont pas dans le besoin. C’est surtout durant la nuit sacrée que les dons et zakat deviennent importants. Les nantis achètent des centaines de kilos de pain de sucre qu’ils distribuent aux nécessiteux et aux vieux pour qu’ils prient pour eux. Une manière de rendre hommage à la sagesse des vieux. 
    A. R.
  • Chants de sirène

    Après le phénoménale passage à tabac infligé aux activistes canariens pro-sahraouis au Sahara Occidental occupé par le Maroc, depuis la Chine le président Zapatero,  se rapportant à ce sujet, nous dit que rien ne changera, puisqu’il y a, apparemment, des intérêts importants entre les deux pays qui doivent être sauvegardés. Quand il parle de ces intérêts j’imagine qu’il parle aussi bien de la vente de matériel militaire espagnol au Maroc, comme de la spoliation des richesses halieutiques sahraouies et autres. Ce que je ne sais pas c’est en quelle mesure le président du Gouvernement évalue le fait d’aider un pays que, en plus de ne pas respecter les droits de l’homme,  exerce un nationalisme expansionniste dangereux.

    Je veux aussi rappeler que c’était la France de l’égalité, liberté et solidarité qui a empêché, en exerçant son droit au veto à l’ONU, que cet organisme se charge de veiller au respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. La même France qui maintenant, après l’expulsion des Gitans, est clairement questionnée en Europe. Ce droit au veto de quelques puissances réduit l’importance qui aurait dû avoir un organisme tel que l’ONU, puisque des choses si insolites sont permises comme le fait que le pays occupant du Sahara Occidental piétine encore et encore les droits de l’homme.

    Récemment, le Gouvernement italien a soldé avec le Gouvernement libyen la dette historique qu’il avait et a donné à ce dernier un jolie paquet d’argent. Le gouvernement espagnol, par contre, au lieu de solder la dette historique qu’il a avec le Sahara – qui n’est que continuer à réclamer avec fermeté le référendum d’autodétermination à l’ONU – le Gouvernement espagnol fait siennes les thèses du Maroc et nous dit qu’il faut respecter la loi qui règne là-bas, en portant le conflit à une situation qui, comme l’a récemment reconnu le Front Polisario, peut aboutir en guerre. Dans cet état de faits, avoir confiance, selon le Gouvernement, que les évènements ne vont pas se répéter  sonne plus à chants de sirène qu’à autre chose.

    PATXI AZNAR BELLIDO – Andoain, Guipúzcoa 
    El Pais, 3/9/2010
  • Autoroute : Ouverture du tronçon de l’autoroute Est-Ouest entre Sidi Bel-Abbès et Tlemcen.

    Une nouvelle publiée aujourd’hui par le quotidien algérien La Nouvelle République va certainement faire baver les gouvernants du Maroc. Un tronçon de l’autoroute Est-Ouest, reliant la localité de Sidi-Ali Boussidi (wilaya de Sidi Bel-Abbès) à l’échangeur de la route nationale 22 à Tlemcen, sur une longueur de 60 km a été ouvert jeudi par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Le ministre a affirmé, en marge de la cérémonie d’inauguration de ce tronçon en présence de l’ambassadeur de Chine en Algérie, que «nous sommes arrivés aujourd’hui grâce à ce projet aux frontières algéro-marocaines. Cet acquis important revêtira un caractère maghrébin».

    Sans doute que la nouvelle suscitera les fantasmes de Mohamed VI. Il voit déjà ses fruits, ses légumes, son haschich traverser la frontière algéro-marocaine à haut vitesse pour atteindre les marchés de l’Algérie, Tunisie, Libye, Egypte.

    Mais, le souverain marocain va devoir se contenter des fantasmes parce que les frontières ne seront ouvertes que lorsqu’on aura cassé l’orgueil du premier serviteur de la France, ennemie jurée du peuple sahraoui et de tous les peuples assoiffés de liberté en Afrique. Mais s’il veut vendre ses marchandises, il a l’UE qu’il adore autant et à laquelle il a juré fidélité éternelle au détriment du peuple marocain, ce peuple dont des milliers sont expulsés chaque année de la France par celui qui passe ses vacances dans les palais de Mohamed VI. Apparemment, pour les marocains tout est acceptable en échange d’un soutien à leur occupation du Sahara Occidental. 
  • Le Ramadhan au pays du million de poètes

    Le mois sacré se vit dans la pure tradition de l’abstinence, de la simplicité. La rudesse du climat rend le jeûne très contraignant dans ce pays. L’aridité en Mauritanie, rappelons-le, est extrême presque partout. Le climat est chaud et sec. Ce qui rend éprouvant l’abstinence. En fait, la tradition veut que la foi permette de tout transcender, aller au-delà de ses possibilités apparentes. Les vieilles traditions des tribus et les rituels pèsent de tout leur poids. 

    A l’instar du Mali et du Sénégal, la Mauritanie compte plusieurs confréries. Les principales restent incontestablement celles des Tidjanis et des Hamalistes (une confrérie d’origine malienne). Que ce soit chez les Maures, les Samasites (tribu de l’ex-président Ould Taya), Ouled Dlim ou encore les Esbihis… la tradition est partout la même pendant le mois sacré. Des marchés riches en produits. Le jour, les horaires de travail sont réduits et l’activité de production tourne au ralenti. En attendant la rupture du jeûne dans les grandes villes, les Mauritaniens passent leur après-midi à flâner dans les souks. Les marchés des villes sont inondés de fruits et légumes et articles fabriqués ou en provenance du Maroc. Le made in China n’épargne pas les étalages et devantures des magasins de Nouadhibou, Kaédi, Kiffa ou encore Nouakchott. Au coucher du soleil, petits et grands jubilent et se réunissent autour de la table. 

    Pour rompre leur jeûne, les Mauritaniens font tout dans la simplicité : lait caillé et mélangé à de l’eau et du sucre, dattes, de la bouillie de céréales et du jus d’oseille. Le thé vert à la menthe se boit corsé et sans modération. Après, jeunes et adultes vaquent à la prière du Maghreb. Au retour, on sirote le thé accompagné généralement d’un tagine, le Benava. Un pot-au-feu sans légumes composé de sauce et de viande d’agneau, de chèvres ou de chameau. D’autres encore ont une préférence pour le méchoui avant d’enchaîner avec la prière d’El Icha et les Tarawihs jusque tard dans la soirée. Les mosquées sont bondées d’enfants, de jeunes et de personnes âgées. Tout le monde s’y rend quel que soit l’âge. 

    Le soir, les cafés et salons de thé ne sont pas très fréquentés en Mauritanie. Les jeunes se rassemblent dans les quartiers et discutent de sujets d’actualité. Veillées de chants soufis Parallèlement, des veillées de chant soufi sont tenues dans plusieurs quartiers et mosquées. Certaines familles font preuve d’une grande générosité, invitent proches et amis… et égorgent des boeufs ou des moutons pour des veillées à l’occasion. L’aumône et la charité deviennent fréquentes : l’on donne beaucoup d’argent et surtout du pain de sucre aux personnes âgées même si elles ne sont pas dans le besoin. C’est surtout durant la nuit sacrée que les dons et zakat deviennent importants. Les nantis achètent des centaines de kilos de pain de sucre qu’ils distribuent aux nécessiteux et aux vieux pour qu’ils prient pour eux. Une manière de rendre hommage à la sagesse des vieux. 
    A. R.
  • Le paiement de rançons empoisonne les relations entre l’Algérie et l’Espagne

    On n’en parlera pas officiellement, mais les relations policières et de l’Intelligence entre l’Algérie et l’Espagne, indispensable pour les recherches sur le terrorisme islamiste global, passent par un moment critique que l’on essaie de remettre sur rail. La Sécurité Nationale de l’Algérie, qui subit des attaques constantes de groupes armés islamistes, est indignée à cause de la libération, en août dernier, de Omar Sid Ahmed Ould Hamma, alias Omar Sahraoui, le malien ravisseur matériel des trois cooperants Espagnols, à tous les effets membre d’Al Qaida du Maghreb Islamique (AQMI) et condamné pour l’enlèvement de Roque Pascual, Albert Vilalta et Alicia Gámez (et que certains médias veulent présenter comme originaire du Sahara Occidental dans le but de salir l’image des sahraouis, ndds).


    Des sources antiterroristes espagnoles ont reconnu à La Vanguardia que ses homologues algériens sont plus que dérangés pour la manière de procéder de l’Espagne, puisque à tout moment les algériens ont été contre le paiement par l’État espagnol d’une rançon en millions pour les cooperants et encore moins une médiation pour qu’un terroriste condamné par un tribunal – ce sont ses mots – soit monnaie d’échange pour sauver les Espagnols.

    Pour l’Algérie l’argent payé est allé grossir les coffres et l’arsenal d’AQMI et cela les indigne. Par rapport à l’argent, les sources espagnoles ont donné un chiffré de huit millions d’euros le prix du sauvetage, « quantité à laquelle il faudrait ajouter les commissions qu’il a fallu payer », une expression utilisée par la source de la Sécurité de l’État pour ne pas prononcer à aucun moment le mot pot-de-vin.

    Les services de sécurité algériens voient en Omar un traficant d’armes et un guide que met sa grande connaissance des pays du Sahel à la disposition d’AQMI.C’est-à-dire, la police algérienne considère que l’on à rendu à AQMI une pièce fondamentale pour le développement de cette franchise maghrébine d’Al Qaeda.

    Ces jours-ci, c’est autour de la reconstruction des relations policières et d’Intelligence entre l’Espagne et l’Algérie, ce qui ne veut pas dire que les deux polices ont cessé de collaborer puisqu’ils ont besoin l’un de lautre. La même chose arrive avec le Maroc, dont les relations policières subissent des hauts et des bas constants, bien qu’aucun n’est comparable avec la terrible rupture policière qui s’est produite lors du mandat de José Maria Aznar.

    Source : La Vanguardia, 5/9/2010
  • Espagne – Maroc : Défaitisme

    DÉFAITISME. Si on observe avec précision la mappemonde ridée que la police et les milices marocaines ont fait du visage de la canarienne Carmen Roger on voit clairement que le Sahara Occidental, à l’instar des Iles Canaries et Ceuta et Melilla font partie du royaume alaouite et apparaissent avec la même coloration identitaire, tant aimé et ambitionnés par les autorités marocaines. Eh ben mauvais, ni le président du Gouvernement, José Luis Rodríguez, ni son ministre des Affaires Etrangères, Miguel Ángel Moratinos, ni aucun autre membre du Gouvernement ni dirigeant du Parti Socialiste ne veulent voir une réalité si crue. Le candide crédulité montrée par les porte-paroles du Gouvernement de l’Espagne, acceptant la version du Maroc des incidents, provoque autant de honte étrange que de propres arcades. On n’a jamais vu autant de défaitisme et autant d’amnésie envers la cause sahraouie.

    ABC, 5/9/2010
  • Le paiement de rançons empoisonne les relations entre l’Algérie et l’Espagne

    On n’en parlera pas officiellement, mais les relations policières et de l’Intelligence entre l’Algérie et l’Espagne, indispensable pour les recherches sur le terrorisme islamiste global, passent par un moment critique que l’on essaie de remettre sur rail. La Sécurité Nationale de l’Algérie, qui subit des attaques constantes de groupes armés islamistes, est indignée à cause de la libération, en août dernier, de Omar Sid Ahmed Ould Hamma, alias Omar Sahraoui, le malien ravisseur matériel des trois cooperants Espagnols, à tous les effets membre d’Al Qaida du Maghreb Islamique (AQMI) et condamné pour l’enlèvement de Roque Pascual, Albert Vilalta et Alicia Gámez (et que certains médias veulent présenter comme originaire du Sahara Occidental dans le but de salir l’image des sahraouis, ndds).


    Des sources antiterroristes espagnoles ont reconnu à La Vanguardia que ses homologues algériens sont plus que dérangés pour la manière de procéder de l’Espagne, puisque à tout moment les algériens ont été contre le paiement par l’État espagnol d’une rançon en millions pour les cooperants et encore moins une médiation pour qu’un terroriste condamné par un tribunal – ce sont ses mots – soit monnaie d’échange pour sauver les Espagnols.

    Pour l’Algérie l’argent payé est allé grossir les coffres et l’arsenal d’AQMI et cela les indigne. Par rapport à l’argent, les sources espagnoles ont donné un chiffré de huit millions d’euros le prix du sauvetage, « quantité à laquelle il faudrait ajouter les commissions qu’il a fallu payer », une expression utilisée par la source de la Sécurité de l’État pour ne pas prononcer à aucun moment le mot pot-de-vin.

    Les services de sécurité algériens voient en Omar un traficant d’armes et un guide que met sa grande connaissance des pays du Sahel à la disposition d’AQMI.C’est-à-dire, la police algérienne considère que l’on à rendu à AQMI une pièce fondamentale pour le développement de cette franchise maghrébine d’Al Qaeda.

    Ces jours-ci, c’est autour de la reconstruction des relations policières et d’Intelligence entre l’Espagne et l’Algérie, ce qui ne veut pas dire que les deux polices ont cessé de collaborer puisqu’ils ont besoin l’un de lautre. La même chose arrive avec le Maroc, dont les relations policières subissent des hauts et des bas constants, bien qu’aucun n’est comparable avec la terrible rupture policière qui s’est produite lors du mandat de José Maria Aznar.

    Source : La Vanguardia, 5/9/2010
  • La Chambre des députés du Chili exhorte le président pour une reconnaissance « immédiate » de la RASD

    Santiago de Chili, 04/09/2010 (SPS) La Chambre des députés de la République du Chili a approuvé jeudi la résolution n ° 134, appelant le président de la République à reconnaitre « immédiatement » la République arabe démocratique sahraouie (RASD), a-t-on appris de source proche de la Mission sahraouie auprès du Chili.

    La résolution a rappelé que, depuis 1975, le Royaume du Maroc a procédé illégalement et militairement à l’occupation du Sahara occidental, donnant lieu à un conflit qui a opposé le Maroc au peuple sahraoui.

    Par ailleurs, l’ambassadeur sahraoui en mission au Chili, Mohamed Zrug, a souligné que cette résolution constitue un message fort en faveur de la question du Sahara occidental. (SPS)
  • Espagne – Maroc : Défaitisme

    DÉFAITISME. Si on observe avec précision la mappemonde ridée que la police et les milices marocaines ont fait du visage de la canarienne Carmen Roger on voit clairement que le Sahara Occidental, à l’instar des Iles Canaries et Ceuta et Melilla font partie du royaume alaouite et apparaissent avec la même coloration identitaire, tant aimé et ambitionnés par les autorités marocaines. Eh ben mauvais, ni le président du Gouvernement, José Luis Rodríguez, ni son ministre des Affaires Etrangères, Miguel Ángel Moratinos, ni aucun autre membre du Gouvernement ni dirigeant du Parti Socialiste ne veulent voir une réalité si crue. Le candide crédulité montrée par les porte-paroles du Gouvernement de l’Espagne, acceptant la version du Maroc des incidents, provoque autant de honte étrange que de propres arcades. On n’a jamais vu autant de défaitisme et autant d’amnésie envers la cause sahraouie.

    ABC, 5/9/2010