Mois : septembre 2010

  • El Aaiun n’est pas au Maroc

    Salah Eddine Amaidan, athlète sahraoui de haut niveau, réfugié politique en France est actuellement au Sahara Occidental occupé, son pays natal, pour une visite familiale autorisée par les autorités françaises. Il est allé rendre visite à ses parents malades, faire connaissance avec ses neveux.


    À son arrivée au Maroc, lors du long interrogatoire subit à l’aéroport, il a demandé des garanties aux services secrets marocains pour que son séjour auprès de sa famille, séjour sans caractère politique, se déroule sans problème.


    C’est parce que Salah Eddine est resté très calme vendredi 3 septembre, face à l’attitude agressive et méprisante d’un policier marocain que les choses n’ont pas pris une autre tournure.

    Salah Eddine était assis à l’extérieur du stade de la rue de Smara avec deux amies, après la rupture du jeûne quand trois policiers marocains en civil se sont approchés.
    Les jeunes femmes ont eu peur parce que parmi eux se trouvait un policier dont tous les Sahraouis disent qu’il « cogne et ne parle pas », et dont une des jeunes filles, militante pour la cause de son pays, avait déjà subi la violence à plusieurs reprises.

    À l’ordre crié par le policier de se lever, Salah Eddine en a demandé calmement la raison, et ne s’est pas levé. Il a informé le policier qu’il n’était pas marocain, quand celui-ci a exigé sa carte nationale d’identité, et a présenté les documents qu’ils gardaient ensemble, son passeport sahraoui et le sauf-conduit français lui tenant lieu de passeport.
    Salah Eddine a ensuite décliné son identité Sahraouie, sa qualité d’athlète de haut niveau et son rôle de représentant du Polisario en Europe pour les aspects sportifs, puis a demandé au policier que celui s’adresse à lui avec respect une prochaine fois.

    Alors que le policier répétait plusieurs fois « ici c’est le Maroc » pour justifier son interpellation et son agressivité, Salah Eddine a répliqué que ceci était valable pour Agadir mais qu’ils étaient là, au Sahara Occidental. Il a ensuite ré-expliqué avec pondération au policier le but familial de sa visite et lui a proposé de s’informer auprès des agents des services secrets qui le suivent et le surveillent constamment et qu’il a désigné dans la rue.
    Salah Eddine a demandé à nouveau qu’on le laisse tranquille et les policiers sont partis en disant « désolés pour le dérangement ».

    APSO, le 4 septembre 2010

  • Sahara : Le conflit permanent

    Les collectifs pro-sahraouis dénoncent l’attitude du Gouvernement espagnol devant la situation au Sahara Occidental et demandent de ne pas laisser les agressions tomber dans l’oubli

    05/09/2010 MARTA FRANCO 

    Tous coïncident : il faut qu’un étranger soit battu pour que la situation vécu au Sahara Occidental sorte à la lumière. Le cas des aragonaises Pilar Fortuño et Emma Pomar qui sont arrivés à El Aaiun comme touristes et ont fini par être agressées après pour avoir exercé comme observatrices internationales dans la réception d’un groupe d’activistes sahraouis, a encore mis d’actualité dans la communauté un conflit qui n’est pas nouveau.

    Elles, bien que sensibilisées avec la cause ne se sont pas présentés à la zone avec un objectif politique, ont déjà déclaré qu’elles reviendront. Les collectifs de défense du peuple sahraoui insistent sur l’importance de la présence internationale pour, d’un côté, minimiser la violence et, de l’autre, contribuer à faire la situation visible.

    L’arrivée d’observateurs – que ce soit avocats destinés à contrôler la légalité des jugements ou des simples citoyens qui ont confiance en que l’action policière soit diminuée s’ils sont présents – n’est pas nouvelle, bien qu’elle s’est intensifié à la suite de l’arrestation à l’aéroport de Casablanca, en octobre 2009, du dénommé « groupe des sept », formés par des activistes sahraouis qui revenaient des camps de Tinduf. Tant Raphaël Antorrena, membre d’Oum Draiga, comme l’avocat Luis Mangrané, de l’Observatoire aragonais pour le Sahara Occidental, ou Álvaro Sanz, porte-parole de la Présidence d’IU-Aragon, coïncident en défendre la nécessité de ces missions. Les trois ont vu sur le terrain les conséquences. Même, Antorrena a été agressé en avril dernier. Et encore, ils insistent que ce n’est pas assez et reprochent au Gouvernement espagnol son attitude.

    Les déclarations du secrétaire de Politique Internationale du PSOE, Elena Valenciano, qui après la détention à El Aiún de 11 activistes canariens a déclaré que le Gouvernement « peut difficilement protéger des Espagnols dans un autre pays s’ils se donnent à des activités qui ne sont pas légales » – en allusion au manque d’autorisation du groupe pour manifester – ont été très mal accueillis par les collectifs pro-sahraouis. Celles du secrétaire d’État des Affaires Etrangères, Juan Paul de l’Église non plus, lui a mis en doute la version des prisonniers. Fortuño et Pomar ont aussi dénoncé à leur tour à Saragosse le manque d’aide de l’ambassade.

    « Ils disent que cela arrive quand on ne respecte pas la loi, mais le Maroc est un occupant, et les Nations Unies et tout le monde le savent », insiste Mangrané. D’une manière similaire s’exprime Antorrena. « Le Gouvernement est complice – regrette-t-il-. De quelle loi parlent-ils? La loi marocaine règne là par la force, ils disent que les agresseurs sont des civils, mais ils sont des policiers en civil ». L’avocat rappelle que l’Espagne vend des armes au Maroc, « qui servent à perpétuer l’oppression ». « Zapatero se rapporte-t-il à cela quand il dit qu’il y a des intérêts en jeu ? », se demande-t-il.

    Plus de 30 ans se sont déjà écoulés depuis que l’Espagne, ancienne puissance coloniale du Sahara Occidental, a abandonné la région, en la laissant entre les mains du Maroc et de la Mauritanie. Le conflit est toujours enkysté et les sahraouis et les activistes internationaux dénoncent une oppression qui atteint aussi les étrangers et les journalistes. Entre-temps, les revendications de ceux qui connaissent le problème de près se répètent : « que l’Exécutif espagnol prenne position, que les Nations Unies agissent pour veiller sur les droits de l’homme et, surtout, que les gens sachent ce qui arrive, et qu’ils le sachent vraiment ».

    El Peridodico de Aragon, 5/9/2010


    Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui
  • L’université d’été sahraouie « une grande étape » dans l’histoire des relations entre les peuples algérien et sahraoui

    ALGER – Le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz a affirmé que l’université d’été des cadres sahraouis organisée dernièrement à Boumerdes « constitue une grande étape » dans l’histoire des relations particulières qui lient les deux peuples algérien et sahraoui ». 
    Dans un message adressé au Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), le président sahraoui a exprimé sa « satisfaction et sa considération » pour les efforts louables déployés dans le cadre de la tenue de cette université qui s’inscrit en prolongement de la solidarité algérienne avec le combat juste du peuple sahraoui pour la liberté et la dignité ». Il a, par la même, mis en avant « le franc succès » de l’université d’été « Mahfoudh Ali Beiba » et l’importance qu’elle revêt dans « la formation de l’élément humain sahraoui et son impact positif dans l’édification des fondements de l’Etat sahraoui dans le présent et le futur.
    Le peuple sahraoui se bat contre le Maroc pour l’indépendance du Sahara Occidental, dernière colonie espagnole en Afrique.

  • El Aaiun n’est pas au Maroc

    Salah Eddine Amaidan, athlète sahraoui de haut niveau, réfugié politique en France est actuellement au Sahara Occidental occupé, son pays natal, pour une visite familiale autorisée par les autorités françaises. Il est allé rendre visite à ses parents malades, faire connaissance avec ses neveux.


    À son arrivée au Maroc, lors du long interrogatoire subit à l’aéroport, il a demandé des garanties aux services secrets marocains pour que son séjour auprès de sa famille, séjour sans caractère politique, se déroule sans problème.


    C’est parce que Salah Eddine est resté très calme vendredi 3 septembre, face à l’attitude agressive et méprisante d’un policier marocain que les choses n’ont pas pris une autre tournure.

    Salah Eddine était assis à l’extérieur du stade de la rue de Smara avec deux amies, après la rupture du jeûne quand trois policiers marocains en civil se sont approchés.
    Les jeunes femmes ont eu peur parce que parmi eux se trouvait un policier dont tous les Sahraouis disent qu’il « cogne et ne parle pas », et dont une des jeunes filles, militante pour la cause de son pays, avait déjà subi la violence à plusieurs reprises.

    À l’ordre crié par le policier de se lever, Salah Eddine en a demandé calmement la raison, et ne s’est pas levé. Il a informé le policier qu’il n’était pas marocain, quand celui-ci a exigé sa carte nationale d’identité, et a présenté les documents qu’ils gardaient ensemble, son passeport sahraoui et le sauf-conduit français lui tenant lieu de passeport.
    Salah Eddine a ensuite décliné son identité Sahraouie, sa qualité d’athlète de haut niveau et son rôle de représentant du Polisario en Europe pour les aspects sportifs, puis a demandé au policier que celui s’adresse à lui avec respect une prochaine fois.

    Alors que le policier répétait plusieurs fois « ici c’est le Maroc » pour justifier son interpellation et son agressivité, Salah Eddine a répliqué que ceci était valable pour Agadir mais qu’ils étaient là, au Sahara Occidental. Il a ensuite ré-expliqué avec pondération au policier le but familial de sa visite et lui a proposé de s’informer auprès des agents des services secrets qui le suivent et le surveillent constamment et qu’il a désigné dans la rue.
    Salah Eddine a demandé à nouveau qu’on le laisse tranquille et les policiers sont partis en disant « désolés pour le dérangement ».

    APSO, le 4 septembre 2010

  • Un prisonnier politique sahraoui transféré à l’hôpital dans un état de santé « critique »

    Tiznit (Maroc) 04/09/2010 (SPS) Le prisonnier politique sahraoui, Ali Bouamoud, a été transféré jeudi dernier dans un état de santé « critique » à l’hôpital en raison de la négligence de l’administration de la prison de Tiznit de son état de santé, a rapporté l’Association pour la protection des détenus sahraouis dans les prisons marocaines.

    Agé de 22 ans, M. Bouamoud a été ramené vers sa cellule à la prison de Tiznit, alors qu’il souffre de fortes douleurs au niveau du côté droits, selon la même source, citant des déclarations de sa famille.

    A cet égard la famille de Bouamoud a lancé un appel à toutes les organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir auprès des autorités marocaines pour sauver la vie de leur fils et tous les prisonniers politiques sahraouis soumis à la torture quotidienne dans les prisons marocaines.

    M. Ali Bouamoud a été arrêté en décembre 2008 à la ville de Tan-Tan, (sud du Maroc) pour sa participation à des manifestations pacifiques. Il a été condamné à quatre ans de prison ferme au coté du militant des droits humains, Yahia Mohamed Hafed Iaaza, qui purge une peine de 15 ans de prison ferme et d’autres prisonniers politiques dans les différentes prisons du Maroc, rappelle-t-on.

    La plupart des prisonniers politiques sahraouis souffrent des maladies chroniques en raison de grèves répétées de la faim illimitée et des conditions de vie auxquelles ils sont soumis dans les prisons marocaines. (SPS)
  • L’université d’été sahraouie « une grande étape » dans l’histoire des relations entre les peuples algérien et sahraoui

    ALGER – Le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz a affirmé que l’université d’été des cadres sahraouis organisée dernièrement à Boumerdes « constitue une grande étape » dans l’histoire des relations particulières qui lient les deux peuples algérien et sahraoui ». 
    Dans un message adressé au Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), le président sahraoui a exprimé sa « satisfaction et sa considération » pour les efforts louables déployés dans le cadre de la tenue de cette université qui s’inscrit en prolongement de la solidarité algérienne avec le combat juste du peuple sahraoui pour la liberté et la dignité ». Il a, par la même, mis en avant « le franc succès » de l’université d’été « Mahfoudh Ali Beiba » et l’importance qu’elle revêt dans « la formation de l’élément humain sahraoui et son impact positif dans l’édification des fondements de l’Etat sahraoui dans le présent et le futur.
    Le peuple sahraoui se bat contre le Maroc pour l’indépendance du Sahara Occidental, dernière colonie espagnole en Afrique.

  • L’université d’été sahraouie "une grande étape" dans l’histoire des relations entre les peuples algérien et sahraoui

    ALGER – Le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz a affirmé que l’université d’été des cadres sahraouis organisée dernièrement à Boumerdes « constitue une grande étape » dans l’histoire des relations particulières qui lient les deux peuples algérien et sahraoui ». 
    Dans un message adressé au Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), le président sahraoui a exprimé sa « satisfaction et sa considération » pour les efforts louables déployés dans le cadre de la tenue de cette université qui s’inscrit en prolongement de la solidarité algérienne avec le combat juste du peuple sahraoui pour la liberté et la dignité ». Il a, par la même, mis en avant « le franc succès » de l’université d’été « Mahfoudh Ali Beiba » et l’importance qu’elle revêt dans « la formation de l’élément humain sahraoui et son impact positif dans l’édification des fondements de l’Etat sahraoui dans le présent et le futur.
    Le peuple sahraoui se bat contre le Maroc pour l’indépendance du Sahara Occidental, dernière colonie espagnole en Afrique.

  • Un prisonnier politique sahraoui transféré à l’hôpital dans un état de santé « critique »

    Tiznit (Maroc) 04/09/2010 (SPS) Le prisonnier politique sahraoui, Ali Bouamoud, a été transféré jeudi dernier dans un état de santé « critique » à l’hôpital en raison de la négligence de l’administration de la prison de Tiznit de son état de santé, a rapporté l’Association pour la protection des détenus sahraouis dans les prisons marocaines.

    Agé de 22 ans, M. Bouamoud a été ramené vers sa cellule à la prison de Tiznit, alors qu’il souffre de fortes douleurs au niveau du côté droits, selon la même source, citant des déclarations de sa famille.

    A cet égard la famille de Bouamoud a lancé un appel à toutes les organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir auprès des autorités marocaines pour sauver la vie de leur fils et tous les prisonniers politiques sahraouis soumis à la torture quotidienne dans les prisons marocaines.

    M. Ali Bouamoud a été arrêté en décembre 2008 à la ville de Tan-Tan, (sud du Maroc) pour sa participation à des manifestations pacifiques. Il a été condamné à quatre ans de prison ferme au coté du militant des droits humains, Yahia Mohamed Hafed Iaaza, qui purge une peine de 15 ans de prison ferme et d’autres prisonniers politiques dans les différentes prisons du Maroc, rappelle-t-on.

    La plupart des prisonniers politiques sahraouis souffrent des maladies chroniques en raison de grèves répétées de la faim illimitée et des conditions de vie auxquelles ils sont soumis dans les prisons marocaines. (SPS)
  • Un prisonnier politique sahraoui transféré à l’hôpital dans un état de santé "critique"

    Tiznit (Maroc) 04/09/2010 (SPS) Le prisonnier politique sahraoui, Ali Bouamoud, a été transféré jeudi dernier dans un état de santé « critique » à l’hôpital en raison de la négligence de l’administration de la prison de Tiznit de son état de santé, a rapporté l’Association pour la protection des détenus sahraouis dans les prisons marocaines.

    Agé de 22 ans, M. Bouamoud a été ramené vers sa cellule à la prison de Tiznit, alors qu’il souffre de fortes douleurs au niveau du côté droits, selon la même source, citant des déclarations de sa famille.

    A cet égard la famille de Bouamoud a lancé un appel à toutes les organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir auprès des autorités marocaines pour sauver la vie de leur fils et tous les prisonniers politiques sahraouis soumis à la torture quotidienne dans les prisons marocaines.

    M. Ali Bouamoud a été arrêté en décembre 2008 à la ville de Tan-Tan, (sud du Maroc) pour sa participation à des manifestations pacifiques. Il a été condamné à quatre ans de prison ferme au coté du militant des droits humains, Yahia Mohamed Hafed Iaaza, qui purge une peine de 15 ans de prison ferme et d’autres prisonniers politiques dans les différentes prisons du Maroc, rappelle-t-on.

    La plupart des prisonniers politiques sahraouis souffrent des maladies chroniques en raison de grèves répétées de la faim illimitée et des conditions de vie auxquelles ils sont soumis dans les prisons marocaines. (SPS)
  • Chants de sirène

    Après le phénoménale passage à tabac infligé aux activistes canariens pro-sahraouis au Sahara Occidental occupé par le Maroc, depuis la Chine le président Zapatero,  se rapportant à ce sujet, nous dit que rien ne changera, puisqu’il y a, apparemment, des intérêts importants entre les deux pays qui doivent être sauvegardés. Quand il parle de ces intérêts j’imagine qu’il parle aussi bien de la vente de matériel militaire espagnol au Maroc, comme de la spoliation des richesses halieutiques sahraouies et autres. Ce que je ne sais pas c’est en quelle mesure le président du Gouvernement évalue le fait d’aider un pays que, en plus de ne pas respecter les droits de l’homme,  exerce un nationalisme expansionniste dangereux.

    Je veux aussi rappeler que c’était la France de l’égalité, liberté et solidarité qui a empêché, en exerçant son droit au veto à l’ONU, que cet organisme se charge de veiller au respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. La même France qui maintenant, après l’expulsion des Gitans, est clairement questionnée en Europe. Ce droit au veto de quelques puissances réduit l’importance qui aurait dû avoir un organisme tel que l’ONU, puisque des choses si insolites sont permises comme le fait que le pays occupant du Sahara Occidental piétine encore et encore les droits de l’homme.

    Récemment, le Gouvernement italien a soldé avec le Gouvernement libyen la dette historique qu’il avait et a donné à ce dernier un jolie paquet d’argent. Le gouvernement espagnol, par contre, au lieu de solder la dette historique qu’il a avec le Sahara – qui n’est que continuer à réclamer avec fermeté le référendum d’autodétermination à l’ONU – le Gouvernement espagnol fait siennes les thèses du Maroc et nous dit qu’il faut respecter la loi qui règne là-bas, en portant le conflit à une situation qui, comme l’a récemment reconnu le Front Polisario, peut aboutir en guerre. Dans cet état de faits, avoir confiance, selon le Gouvernement, que les évènements ne vont pas se répéter  sonne plus à chants de sirène qu’à autre chose.

    PATXI AZNAR BELLIDO – Andoain, Guipúzcoa 
    El Pais, 3/9/2010