Mois : septembre 2010

  • Benatallah déplore le manque de volonté de dialogue du Makhzen

    Algériens expropriés de leurs terres agricoles au Maroc
    Benatallah déplore le manque de volonté de dialogue du Makhzen

    Le secrétaire d’état auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la Communauté nationale à l’étranger, M. Halim Benatallah, a déploré hier le manque de volonté de dialogue de la partie marocaine concernant le dossier des Algériens expropriés au Maroc. “L’Algérie préfère agir dans un esprit de responsabilité par le canal gouvernemental, mais à l’évidence, il y a de très mauvaises dispositions à dialoguer”, a indiqué le secrétaire d’état sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, en réponse à une question sur les Algériens expropriés de leurs terres au Maroc.

    Après avoir confirmé que les Algériens expropriés n’ont pas été indemnisés à ce jour, M. Benatallah a relevé que “notre communauté dans certains pays devrait jouir des mêmes droits que les autres communautés étrangères”. Il a précisé que “ce fait n’est pas nouveau” et que “le contentieux dure depuis des décennies”. “Le dossier reste ouvert avec les autorités marocaines”, a-t-il déclaré.

    Ainsi, la balle est dans le camp de la partie marocaine qui cherche à noyer le poisson comme en témoigne cette tentative d’accorder une grande importance, ou du moins de mettre à hauteur du dossier des propriétaires algériens spoliés au Maroc, l’affaire des Marocains expulsés d’Algérie en 1975 après l’éclatement du conflit du Sahara occidental après les mesures de représailles marocaines contre les ressortissants algériens vivant dans le royaume. 

    En effet, une rencontre a été organisée récemment à Genève par des juristes marocains pour traiter les cas, estimés à 45 000, des Marocains renvoyés d’Algérie. Alors qu’il s’agit en réalité de simples travailleurs dans différents secteurs, notamment l’agriculture. La partie marocaine cherche à gonfler le dossier et le rendre similaire à celui des Algériens expropriés de leurs terres agricoles par Rabat. C’est loin d’être comparable, car les Algériens sont propriétaires fonciers au Maroc, ce qui n’est pas le cas de l’écrasante majorité des Marocains expulsés d’Algérie. 

    Ainsi, au lieu d’accepter le dialogue dans le but de résoudre les différends en suspens entre les deux pays, comme le propose l’Algérie, le Maroc persiste dans sa politique jusqu’au-boutiste de tous les dossiers dont la conséquence est le blocage de toute la région.

    Par : Merzak Tigrine

    Liberté, 28/9/2010
  • Alger démasque les faux-fuyants de Rabat

    Suite à la campagne politico-médiatique du Maroc contre l’Algérie
    Alger démasque les faux-fuyants de Rabat

    A court d’arguments pour justifier sa position intenable par rapport à la légalité internationale dans le conflit du Sahara occidental, le Makhzen s’est encore une fois attaqué, sans la moindre preuve, à l’Algérie, qui ne s’est pas empêchée de détruire le farfelu argumentaire marocain avec des faits concrets.

    En réaction à cette énième tentative marocaine d’impliquer l’Algérie dans son différend avec le Front Polisario, Alger a dénoncé cet agissement du gouvernement marocain, lequel prenant prétexte de l’arrestation par le Front Polisario de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la police dans un camp de réfugiés sahraouis, a lancé une campagne politique et médiatique contre notre pays. “Cette campagne vise à dénaturer, aux yeux de l’opinion publique internationale, la question du Sahara occidental qui demeure au regard de la légalité internationale une question de décolonisation”, insiste-t-on dans cette déclaration officielle. 

    L’Algérie fait notamment remarquer que cet agissement du Maroc intervient au moment où les Nations unies, par le biais de leur secrétaire général et de son envoyé personnel, l’ambassadeur Christopher Ross, déploient de précieux efforts pour aider le Maroc et le Front Polisario à reprendre le chemin des négociations afin de trouver une issue au conflit, conformément aux règles et principes du droit international. “Ainsi, plutôt que de jouer l’apaisement et d’aider à la reprise du processus de négociations, le Maroc a choisi le chemin inverse et a opté pour l’escalade dans une tentative manifeste de se dérober, une fois de plus, à ses responsabilités”, regrette-t-on également. 

    Il est rappelé que “l’Algérie a, dès le début, relevé dans le cas de M. Ould Sidi Mouloud, une tentative préméditée des autorités marocaines, à la veille d’échéances importantes, de l’impliquer dans une affaire dont elles comptaient, manifestement, se servir dans leurs vains efforts de semer la confusion et de se soustraire à leurs responsabilités en tant que puissance occupante d’un territoire inscrit sur la liste tenue par les Nations unies, des territoires non autonomes”. L’on regrette surtout que “cette attitude des autorités marocaines n’est pas de nature à faire avancer la cause de la paix dans la région et à faciliter la mission de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental”. 

    Alger constate avec un grand étonnement, que “les autorités marocaines se sont évertuées à dénoncer des atteintes dont l’Algérie serait coupable en matière de liberté de mouvement et de liberté d’expression”, dans une vaine tentative d’instrumentalisation “d’une affaire qui ne concerne que le Maroc et le Front Polisario, où M. Ould Sidi Mouloud ayant été arrêté et incarcéré par le Front Polisario, en territoire sahraoui”. Pour l’Algérie, “ces accusations, déplorables et infondées, constituent une fuite en avant des autorités marocaines dans leur gestion du problème de décolonisation que représente la question du Sahara occidental et qui, par ailleurs, pratiquent une politique de répression massive et systématique des droits de l’Homme dans les territoires occupés, comme en témoignent les multiples rapports des organisations internationales de défense des droits de l’Homme”. 

    En effet, le Front Polisario assume entièrement l’arrestation de cet ancien responsable de la police sahraouie, “accusé d’espionnage au profit du Maroc”. Il a été arrêté, mardi, au Sahara occidental par le Front Polisario pour trahison, avait annoncé jeudi dernier l’ambassadeur sahraoui à Alger, Ibrahim Ghali. Ce dernier avait souligné que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avait été arrêté “dans les territoires libérés” à Mheriz, à une trentaine de kilomètres de la frontière mauritanienne et à 400 km de Tindouf. 

    A partir de là, “l’Algérie qui assume ses responsabilités de protection des réfugiés, conformément à la législation internationale y afférente, prend à témoin la communauté internationale devant l’obstruction dont le Maroc ne cesse de faire montre à chaque fois qu’une opportunité sérieuse lui est offerte de trouver, conformément à la légalité internationale, une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental”. Reste à savoir jusqu’à quand Rabat persistera dans cette politique coloniale, vouée à l’échec, car ne reposant pas sur la légalité internationale, qui assure au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination, seule base d’un règlement du conflit.

    Par : Merzak Tigrine

    Liberté, 28/9/2010
  • Sahel : Qui veut semer le désordre?

    EN INVITANT LE MAROC À REJOINDRE LA COALITION DE LUTTE ANTITERRORISTE AU SAHEL
    Qui veut semer le désordre?

    L’objectif de cette manoeuvre est de faire imploser le groupe du Sahel et d’ouvrir, par ricochet, la voie à une intervention étrangère dans la région.

    Les chefs d’état-major des pays du Sahel ont pris la décision de «passer à l’action» dans la lutte commune contre les groupes armés d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Lors de la réunion tenue avant-hier à Tamanrasset, les hauts responsables militaires de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger ont affiché leur confiance et optimisme quant à un nouveau départ dans la lutte contre Aqmi. 

    Eu égard aux nombreuses décisions prises – engagements non tenus – par les Etats concernés ainsi que des circonstances sécuritaires que traverse la bande sahélo-saharienne, on ne peut que s’interroger sur la concrétisation de cette action commune. Autrement dit, plusieurs paramètres s’invitent à l’équation et risquent de chambouler la mise en oeuvre de ce plan d’action. La rencontre de dimanche dernier est loin d’être la première. Les hauts responsables, aussi bien militaires que politiques, des pays concernés, ont eu déjà plusieurs concertations par le passé. Il s’agit, notamment, des réunions des ministres des Affaires étrangères qui se sont rencontrés, à plusieurs reprises, à Alger. A cela s’ajoutent les activités denses entre les chefs d’état-major. 

    Les conclusions de ces différentes réunions vont toutes dans le même sens: mener une lutte commune contre les groupes armés en condamnant le paiement des rançons et en s’opposant à toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la région. Hormis quelques actions timides, les engagements décidés à Alger sont loin d’être respectés par certains pays de la coalition à l’image du Mali, du Niger et de la Mauritanie. Le Mali a violé les accords bilatéraux. 

    Sous la pression de Paris, Bamako s’est plié devant la surenchère d’Aqmi en procédant à la libération de quatre terroristes, dont deux recherchés par Alger, en vue d’obtenir la libération de «l’ex-otage» français, Pierre Camatte. Or, un accord algéro-malien stipulant l’échange des prisonniers – terroristes et personnes impliquées dans les affaires terroristes -, a été paraphé entre les deux pays. 

    Idem pour la Mauritanie. Nouakchott a mené, il y a plus de deux mois, un raid au Mali avec la complicité des militaires français. Usant du droit de poursuite, la Mauritanie a ouvert ses portes à l’implication des forces étrangères. Le Tchad, quant à lui, a bien préparé sa piste d’atterrissage aux forces aériennes de ce pays occidental. Ce sont autant d’éléments qui rendent pessimistes quant à une éventuelle concrétisation de la stratégie commune de cette coalition. L’Algérie campe toujours sur sa position. Elle condamne le paiement des rançons et s’oppose à l’ingérence étrangère dans la région. 

    A la lumière de ces données, la possibilité de voir cette décision passer à la trappe est probable. L’autre paramètre qui représente une réelle «menace» pour la coalition des Etats du Sahel est l’idée consistant à élargir la liste des pays de l’alliance anti-Aqmi. Le Mali souhaite une coopération des autres pays africains qui ne sont pas directement concernés par ce problème. Bamako invite en effet le Nigeria et le Maroc à les rejoindre. Des sources militaires maliennes justifient cette initiative par la mise en exergue de «l’expérience» de ces deux pays en matière de lutte antiterroriste. 

    Le Royaume chérifien a protesté, à maintes reprises, contre sa non-participation aux conférences, politiques et militaires, qui ont eu lieu à Alger. Interpellé sur cette question, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a invité les journalistes, dans une de ses interventions médiatiques, à se référer à la carte géographique pour constater que ce pays n’est pas concerné par ces rencontres. On peut se demander donc, à quel titre le Maroc demande à assister aux réunions des pays du Sahel? Et à quel titre le Mali invite un pays non concerné par la crise créée par l’Aqmi? Il s’agit, sans doute d’une manoeuvre initiée par des pays extra-africains. L’objectif de cette opération est de faire imploser le groupe du Sahel et ouvrir, par ricochet, la voie à une intervention étrangère dans la région. 

    Géographiquement, le Maroc n’est pas frontalier de cette zone de turbulences. Politiquement, il n’est pas membre de l’Union africaine. Ce n’est pas le cas du Nigeria qui est membre de l’UA et un pays limitrophe aux pays du Sahel. Rappelons que l’Union africaine encourage les regroupements régionaux et les propositions de lutte antiterroriste. Abuja pourrait être impliquée de ce point de vue mais pas le Maroc qui n’est pas membre de l’UA.

    Rabat ne pourra, par conséquent, prétendre assister aux réunions comme étant pays sahélien au détriment du Sahara occidental.

    Tahar FATTANI

    L’Expression, 29/9/2010
  • Donner plus de visibilité dans les capitales de l’UE

    Conférence internationale à Alger sur le droit du peuple sahraoui à la résistance
    Donner plus de visibilité dans les capitales de l’UE

    La capitale algérienne a abrité, hier, une conférence internationale intitulée “Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui”. Cette rencontre, qui durera 48 heures, s’est notamment distinguée par la présence d’une importante délégation d’activistes sahraouis des territoires occupés du Sahara occidental (près de 70 personnes), de plus d’une centaine d’étrangers venus de 31 pays des différents continents, dont des parlementaires, des représentants de partis politiques et des militants de la cause sahraouie et des droits de l’homme. 

    Pour Jean Lamore, écrivain et cinéaste américain, cette conférence revêt “une dimension capitale”, en raison de “l’arrivée massive” des Sahraouis des territoires occupés, malgré “les risques” et “les représailles”. 

    Le fameux réalisateur du documentaire sur le mur a qualifié la souffrance de ces derniers de “pédophilie d’État”, en justifiant cela par “le viol quotidien de l’intégrité physique et politique des Sahraouis” par la monarchie marocaine. “En droit commun, la pédophilie est un crime tellement honteux qu’il reste masqué. C’est exactement ce qui se passe à l’égard du peuple sahraoui”, a-t-il révélé à Liberté. M. Lamore est même allé plus loin, intégrant dans sa définition tous ces États, dont la France, ainsi que les instances internationales, qui “permettent à ce crime de perdurer”. 

    Pour l’écrivain américain, la non-reconnaissance, par ces mêmes instances internationales, de la légitimité de la République sahraouie (Rasd), alors que cette dernière est cofondatrice de l’Union africaine, “équivaut à revenir en arrière, à l’époque de la conférence de Berlin de 1884 et à reconnaître à l’Occident le droit de définir les frontières sur le continent africain”. De son côté, la présidente de l’association des amis de la République sahraouie (AARASD), Régine Villemont, a reconnu l’impact suscité par la résistance sahraouie : une “résistance pacifique” impliquant la nouvelle génération de Sahraouis et capable à la fois de “modifier les rapports de force”, de “faire bouger davantage les positions sahraouies” et de “redonner plus de visibilité dans les capitales européennes”. 

    Par ailleurs, Mme Villemont a saisi l’occasion pour “dénoncer la délégation de sénateurs français”, qui a séjourné (du 13 au 17 septembre dernier) au Maroc et dans les territoires occupés du Sahara occidental. “Ces élus se sont rendus dans un pays dont la décolonisation n’est pas achevée, sur invitation du Maroc, dont la souveraineté sur ce territoire n’est pas reconnue”, a-t-elle souligné, en espérant “des réactions à ce putsch des élus”. La conférence internationale sur la résistance sahraouie, qui s’achèvera aujourd’hui, intervient dans un moment particulier, sinon décisif. 

    En effet, elle survient dans un contexte d’amplification de la campagne médiatique, menée par le Maroc et appuyée par la France et certains organismes européens, visant à entretenir l’amalgame entre la résistance pacifique du peuple sahraoui, sous la houlette du Front Polisario, et les crimes perpétrés par l’organisation islamo-terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La manifestation se tient également à l’hôtel Dar-Diaf, à Chéraga, au moment où se déroulent les travaux de la 65e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies et ceux du Conseil onusien des droits de l’homme. 

    Par ailleurs, elle intervient dans une conjoncture de gel prolongé des négociations directes entre le Polisario et le Maroc, marquée précisément par les retentissements de la bataille engagée par la militante sahraouie Aminatou Haïder et l’envoi, il y a à peine 3 mois, d’une lettre pessimiste de Christopher Ross, émissaire de l’ONU dans l’ancienne colonie espagnole, aux 5 pays dits “amis du Sahara occidental”, imputant la responsabilité de cette situation au régime de Rabat.

    Cela, sans oublier l’impunité dont jouit le Maroc, alors que ce pays est à l’origine du calvaire des Sahraouis et du pillage de leurs ressources naturelles. Tous ces éléments font de cette conférence une tribune adéquate pour interpeller la communauté internationale, notamment sur ses responsabilités vis-à-vis d’un territoire non autonome et d’un peuple en attente d’être protégé par l’ONU. 

    Par : Hafida Ameyar 
    Liberté, 26/9/2010
  • Benatallah déplore le manque de volonté de dialogue du Makhzen

    Algériens expropriés de leurs terres agricoles au Maroc
    Benatallah déplore le manque de volonté de dialogue du Makhzen

    Le secrétaire d’état auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la Communauté nationale à l’étranger, M. Halim Benatallah, a déploré hier le manque de volonté de dialogue de la partie marocaine concernant le dossier des Algériens expropriés au Maroc. “L’Algérie préfère agir dans un esprit de responsabilité par le canal gouvernemental, mais à l’évidence, il y a de très mauvaises dispositions à dialoguer”, a indiqué le secrétaire d’état sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, en réponse à une question sur les Algériens expropriés de leurs terres au Maroc.

    Après avoir confirmé que les Algériens expropriés n’ont pas été indemnisés à ce jour, M. Benatallah a relevé que “notre communauté dans certains pays devrait jouir des mêmes droits que les autres communautés étrangères”. Il a précisé que “ce fait n’est pas nouveau” et que “le contentieux dure depuis des décennies”. “Le dossier reste ouvert avec les autorités marocaines”, a-t-il déclaré.

    Ainsi, la balle est dans le camp de la partie marocaine qui cherche à noyer le poisson comme en témoigne cette tentative d’accorder une grande importance, ou du moins de mettre à hauteur du dossier des propriétaires algériens spoliés au Maroc, l’affaire des Marocains expulsés d’Algérie en 1975 après l’éclatement du conflit du Sahara occidental après les mesures de représailles marocaines contre les ressortissants algériens vivant dans le royaume. 

    En effet, une rencontre a été organisée récemment à Genève par des juristes marocains pour traiter les cas, estimés à 45 000, des Marocains renvoyés d’Algérie. Alors qu’il s’agit en réalité de simples travailleurs dans différents secteurs, notamment l’agriculture. La partie marocaine cherche à gonfler le dossier et le rendre similaire à celui des Algériens expropriés de leurs terres agricoles par Rabat. C’est loin d’être comparable, car les Algériens sont propriétaires fonciers au Maroc, ce qui n’est pas le cas de l’écrasante majorité des Marocains expulsés d’Algérie. 

    Ainsi, au lieu d’accepter le dialogue dans le but de résoudre les différends en suspens entre les deux pays, comme le propose l’Algérie, le Maroc persiste dans sa politique jusqu’au-boutiste de tous les dossiers dont la conséquence est le blocage de toute la région.

    Par : Merzak Tigrine

    Liberté, 28/9/2010
  • Alger démasque les faux-fuyants de Rabat

    Suite à la campagne politico-médiatique du Maroc contre l’Algérie
    Alger démasque les faux-fuyants de Rabat

    A court d’arguments pour justifier sa position intenable par rapport à la légalité internationale dans le conflit du Sahara occidental, le Makhzen s’est encore une fois attaqué, sans la moindre preuve, à l’Algérie, qui ne s’est pas empêchée de détruire le farfelu argumentaire marocain avec des faits concrets.

    En réaction à cette énième tentative marocaine d’impliquer l’Algérie dans son différend avec le Front Polisario, Alger a dénoncé cet agissement du gouvernement marocain, lequel prenant prétexte de l’arrestation par le Front Polisario de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la police dans un camp de réfugiés sahraouis, a lancé une campagne politique et médiatique contre notre pays. “Cette campagne vise à dénaturer, aux yeux de l’opinion publique internationale, la question du Sahara occidental qui demeure au regard de la légalité internationale une question de décolonisation”, insiste-t-on dans cette déclaration officielle. 

    L’Algérie fait notamment remarquer que cet agissement du Maroc intervient au moment où les Nations unies, par le biais de leur secrétaire général et de son envoyé personnel, l’ambassadeur Christopher Ross, déploient de précieux efforts pour aider le Maroc et le Front Polisario à reprendre le chemin des négociations afin de trouver une issue au conflit, conformément aux règles et principes du droit international. “Ainsi, plutôt que de jouer l’apaisement et d’aider à la reprise du processus de négociations, le Maroc a choisi le chemin inverse et a opté pour l’escalade dans une tentative manifeste de se dérober, une fois de plus, à ses responsabilités”, regrette-t-on également. 

    Il est rappelé que “l’Algérie a, dès le début, relevé dans le cas de M. Ould Sidi Mouloud, une tentative préméditée des autorités marocaines, à la veille d’échéances importantes, de l’impliquer dans une affaire dont elles comptaient, manifestement, se servir dans leurs vains efforts de semer la confusion et de se soustraire à leurs responsabilités en tant que puissance occupante d’un territoire inscrit sur la liste tenue par les Nations unies, des territoires non autonomes”. L’on regrette surtout que “cette attitude des autorités marocaines n’est pas de nature à faire avancer la cause de la paix dans la région et à faciliter la mission de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental”. 

    Alger constate avec un grand étonnement, que “les autorités marocaines se sont évertuées à dénoncer des atteintes dont l’Algérie serait coupable en matière de liberté de mouvement et de liberté d’expression”, dans une vaine tentative d’instrumentalisation “d’une affaire qui ne concerne que le Maroc et le Front Polisario, où M. Ould Sidi Mouloud ayant été arrêté et incarcéré par le Front Polisario, en territoire sahraoui”. Pour l’Algérie, “ces accusations, déplorables et infondées, constituent une fuite en avant des autorités marocaines dans leur gestion du problème de décolonisation que représente la question du Sahara occidental et qui, par ailleurs, pratiquent une politique de répression massive et systématique des droits de l’Homme dans les territoires occupés, comme en témoignent les multiples rapports des organisations internationales de défense des droits de l’Homme”. 

    En effet, le Front Polisario assume entièrement l’arrestation de cet ancien responsable de la police sahraouie, “accusé d’espionnage au profit du Maroc”. Il a été arrêté, mardi, au Sahara occidental par le Front Polisario pour trahison, avait annoncé jeudi dernier l’ambassadeur sahraoui à Alger, Ibrahim Ghali. Ce dernier avait souligné que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avait été arrêté “dans les territoires libérés” à Mheriz, à une trentaine de kilomètres de la frontière mauritanienne et à 400 km de Tindouf. 

    A partir de là, “l’Algérie qui assume ses responsabilités de protection des réfugiés, conformément à la législation internationale y afférente, prend à témoin la communauté internationale devant l’obstruction dont le Maroc ne cesse de faire montre à chaque fois qu’une opportunité sérieuse lui est offerte de trouver, conformément à la légalité internationale, une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental”. Reste à savoir jusqu’à quand Rabat persistera dans cette politique coloniale, vouée à l’échec, car ne reposant pas sur la légalité internationale, qui assure au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination, seule base d’un règlement du conflit.

    Par : Merzak Tigrine

    Liberté, 28/9/2010
  • Seul le peuple sahraoui peut…

    Ces derniers temps, le makhzen s’agite plus fort, le commandeur des croyants se fait plus agressif avec la RADP. Alger est régulièrement descendue en flammes par la propagande officielle du Maroc en raison de son appui au droit du peuple sahraoui à exercer librement son droit à l’autodétermination à travers un référendum. Un droit «inaliénable» rappelait le président Bouteflika, lorsqu’il appelait la communauté internationale à assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui, à l’occasion de la 65e session de l’assemblée générale de l’ONU. 

    Un droit que Rabat nie, bien qu’il soit inscrit dans tous les plans de paix africains et onusiens que le Royaume avait pourtant lui-même avalisés avant ses reniements. Rabat veut s’approprier le Sahara occidental sans consulter les populations sahraouies. Rabat dit qu’elles devront au plus se suffire d’une autonomie. Une solution qui risque d’embraser l’Afrique puisqu’elle remet en cause la clause de l’OUA, consacrant les frontières héritées du colonialisme. 

    Le Maroc ne veut pas aller à la solution référendaire mais crie à qui veut l’entendre que les populations sahraouies sont formées en fait de sujets marocains, globalement acquises au Royaume et soumises comme il se doit au commandeur des croyants. Possible, mais il faut quand même organiser un référendum répond Abdelaziz Belkhadem. Et Belkhadem, c’est le représentant personnel du président Bouteflika, l’homme qui, constitutionnellement, a en charge la politique extérieure de la RADP. 

    Dans la question du Sahara occidental cette politique n’a pas varié depuis l’invasion du territoire par les FAR en 1975. Ce qui veut dire que depuis feu Boumediene, tous les chefs d’Etat, tous les gouvernements et toutes les institutions du pays ont appuyé, sans hésitation la solution référendaire. Une voie, rappelle-t-on, empruntée par l’Algérie pour accéder à son indépendance. Un référendum démontrera si les autochtones veulent être marocains, indépendants ou s’ils veulent vivre sous le régime d’autonomie, relevait Belkhadem. «Et c’est seulement une fois ce pas franchi que nous en respecterons les résultats quelle que sera leur nature», soulignait-il. Allez, Rabat, chiche, pourquoi les craintes lorsqu’on on est assuré le jour du scrutin des youyous du tandem Paris-Tel Aviv. 

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le Jeune Indépendant, 29/9/2010




  • Sahel : Qui veut semer le désordre?

    EN INVITANT LE MAROC À REJOINDRE LA COALITION DE LUTTE ANTITERRORISTE AU SAHEL
    Qui veut semer le désordre?

    L’objectif de cette manoeuvre est de faire imploser le groupe du Sahel et d’ouvrir, par ricochet, la voie à une intervention étrangère dans la région.

    Les chefs d’état-major des pays du Sahel ont pris la décision de «passer à l’action» dans la lutte commune contre les groupes armés d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Lors de la réunion tenue avant-hier à Tamanrasset, les hauts responsables militaires de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger ont affiché leur confiance et optimisme quant à un nouveau départ dans la lutte contre Aqmi. 

    Eu égard aux nombreuses décisions prises – engagements non tenus – par les Etats concernés ainsi que des circonstances sécuritaires que traverse la bande sahélo-saharienne, on ne peut que s’interroger sur la concrétisation de cette action commune. Autrement dit, plusieurs paramètres s’invitent à l’équation et risquent de chambouler la mise en oeuvre de ce plan d’action. La rencontre de dimanche dernier est loin d’être la première. Les hauts responsables, aussi bien militaires que politiques, des pays concernés, ont eu déjà plusieurs concertations par le passé. Il s’agit, notamment, des réunions des ministres des Affaires étrangères qui se sont rencontrés, à plusieurs reprises, à Alger. A cela s’ajoutent les activités denses entre les chefs d’état-major. 

    Les conclusions de ces différentes réunions vont toutes dans le même sens: mener une lutte commune contre les groupes armés en condamnant le paiement des rançons et en s’opposant à toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la région. Hormis quelques actions timides, les engagements décidés à Alger sont loin d’être respectés par certains pays de la coalition à l’image du Mali, du Niger et de la Mauritanie. Le Mali a violé les accords bilatéraux. 

    Sous la pression de Paris, Bamako s’est plié devant la surenchère d’Aqmi en procédant à la libération de quatre terroristes, dont deux recherchés par Alger, en vue d’obtenir la libération de «l’ex-otage» français, Pierre Camatte. Or, un accord algéro-malien stipulant l’échange des prisonniers – terroristes et personnes impliquées dans les affaires terroristes -, a été paraphé entre les deux pays. 

    Idem pour la Mauritanie. Nouakchott a mené, il y a plus de deux mois, un raid au Mali avec la complicité des militaires français. Usant du droit de poursuite, la Mauritanie a ouvert ses portes à l’implication des forces étrangères. Le Tchad, quant à lui, a bien préparé sa piste d’atterrissage aux forces aériennes de ce pays occidental. Ce sont autant d’éléments qui rendent pessimistes quant à une éventuelle concrétisation de la stratégie commune de cette coalition. L’Algérie campe toujours sur sa position. Elle condamne le paiement des rançons et s’oppose à l’ingérence étrangère dans la région. 

    A la lumière de ces données, la possibilité de voir cette décision passer à la trappe est probable. L’autre paramètre qui représente une réelle «menace» pour la coalition des Etats du Sahel est l’idée consistant à élargir la liste des pays de l’alliance anti-Aqmi. Le Mali souhaite une coopération des autres pays africains qui ne sont pas directement concernés par ce problème. Bamako invite en effet le Nigeria et le Maroc à les rejoindre. Des sources militaires maliennes justifient cette initiative par la mise en exergue de «l’expérience» de ces deux pays en matière de lutte antiterroriste. 

    Le Royaume chérifien a protesté, à maintes reprises, contre sa non-participation aux conférences, politiques et militaires, qui ont eu lieu à Alger. Interpellé sur cette question, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a invité les journalistes, dans une de ses interventions médiatiques, à se référer à la carte géographique pour constater que ce pays n’est pas concerné par ces rencontres. On peut se demander donc, à quel titre le Maroc demande à assister aux réunions des pays du Sahel? Et à quel titre le Mali invite un pays non concerné par la crise créée par l’Aqmi? Il s’agit, sans doute d’une manoeuvre initiée par des pays extra-africains. L’objectif de cette opération est de faire imploser le groupe du Sahel et ouvrir, par ricochet, la voie à une intervention étrangère dans la région. 

    Géographiquement, le Maroc n’est pas frontalier de cette zone de turbulences. Politiquement, il n’est pas membre de l’Union africaine. Ce n’est pas le cas du Nigeria qui est membre de l’UA et un pays limitrophe aux pays du Sahel. Rappelons que l’Union africaine encourage les regroupements régionaux et les propositions de lutte antiterroriste. Abuja pourrait être impliquée de ce point de vue mais pas le Maroc qui n’est pas membre de l’UA.

    Rabat ne pourra, par conséquent, prétendre assister aux réunions comme étant pays sahélien au détriment du Sahara occidental.

    Tahar FATTANI

    L’Expression, 29/9/2010
  • Seul le peuple sahraoui peut…

    Ces derniers temps, le makhzen s’agite plus fort, le commandeur des croyants se fait plus agressif avec la RADP. Alger est régulièrement descendue en flammes par la propagande officielle du Maroc en raison de son appui au droit du peuple sahraoui à exercer librement son droit à l’autodétermination à travers un référendum. Un droit «inaliénable» rappelait le président Bouteflika, lorsqu’il appelait la communauté internationale à assumer ses responsabilités envers le peuple sahraoui, à l’occasion de la 65e session de l’assemblée générale de l’ONU. 

    Un droit que Rabat nie, bien qu’il soit inscrit dans tous les plans de paix africains et onusiens que le Royaume avait pourtant lui-même avalisés avant ses reniements. Rabat veut s’approprier le Sahara occidental sans consulter les populations sahraouies. Rabat dit qu’elles devront au plus se suffire d’une autonomie. Une solution qui risque d’embraser l’Afrique puisqu’elle remet en cause la clause de l’OUA, consacrant les frontières héritées du colonialisme. 

    Le Maroc ne veut pas aller à la solution référendaire mais crie à qui veut l’entendre que les populations sahraouies sont formées en fait de sujets marocains, globalement acquises au Royaume et soumises comme il se doit au commandeur des croyants. Possible, mais il faut quand même organiser un référendum répond Abdelaziz Belkhadem. Et Belkhadem, c’est le représentant personnel du président Bouteflika, l’homme qui, constitutionnellement, a en charge la politique extérieure de la RADP. 

    Dans la question du Sahara occidental cette politique n’a pas varié depuis l’invasion du territoire par les FAR en 1975. Ce qui veut dire que depuis feu Boumediene, tous les chefs d’Etat, tous les gouvernements et toutes les institutions du pays ont appuyé, sans hésitation la solution référendaire. Une voie, rappelle-t-on, empruntée par l’Algérie pour accéder à son indépendance. Un référendum démontrera si les autochtones veulent être marocains, indépendants ou s’ils veulent vivre sous le régime d’autonomie, relevait Belkhadem. «Et c’est seulement une fois ce pas franchi que nous en respecterons les résultats quelle que sera leur nature», soulignait-il. Allez, Rabat, chiche, pourquoi les craintes lorsqu’on on est assuré le jour du scrutin des youyous du tandem Paris-Tel Aviv. 

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le Jeune Indépendant, 29/9/2010




  • Fodail ne repose pas en paix

    Mon pote Y a étudié une nouvelle catégorie socio-professionnelle de Convaincus qu’il appelle les « fils de pute ». Wlad l97ab pour nos amis arabophones. Avec tout le respect que je dois aux putes et à leurs progénitures, je publie ici le coup de gueule de Y.


    Ce billet est sérieux. Insultant et vulgaire certes, mais sérieux.

    Il y a quelque part au Maroc, paradant sous l’uniforme et les responsabilités, un certain nombre de personnes qui sont des fils de pute. Pas de petits délinquants, voleurs et corrompus, mais d’authentiques fils de pute. Des criminels.

    Un homme jeune et en bonne santé est mort à Salé. De quoi ? De police.

    Dans un certain commissariat de Salé, il y a au moins un criminel.

    Il s’est rendu coupable du meurtre de Fodail Abrkane, maçon de 37 ans.

    Tant que ce meurtrier là ne sera pas à sa place, c’est-à-dire en prison, au nom de quoi, suis-je encore tenu de respecter l’uniforme qu’il porte ?

    S’il est couvert par ses collègues, par sa hiérarchie, alors le déshonneur les entache tous, et de respect je ne veux en donner à aucun.

    On reproche aux Marocains de ne reconnaitre que la force. « Chaâb zerouata », dit-on. Certes, et au nom de quoi s’inclineraient-ils devant une autorité qui ne protège pas ?

    Tant que l’Etat n’aura pas fait le ménage chez lui, c’est-à-dire en se débarrassant de ses ordures les plus putrides, souvent les plus anciennes, l’Etat et le droit ne mériteront pas que les Marocains les respectent. L’équation est simple : pour être respecté, il faut être respectable.

    Attirer les investissements, construire les autoroutes, dénoncer la corruption, ma foi pourquoi pas. J’applaudis et veut y participer de toute mon âme.

    Mais là, il y a mort d’homme. Arrêtons-nous un instant de construire pour contempler ce que nous construisons. Un Maroc de demain ayant moins de chômeurs, plus de touristes et des assassins en uniformes ?

    Marocains, sachez ceci : au moins un policier de Salé a tué un innocent, il y a une semaine. Si vous croisez un policier à Salé, c’est peut être lui. Ou alors quelqu’un qui le protège.

    La possibilité que les auteurs du crime puissent s’en sortir, de celui qui donna le premier coup à celui qui administra le dernier, révulse. Il ne s’agit plus de dénoncer. Il s’agit d’hurler.

    Quant aux autres corps constitués de l’Etat, qu’ils sachent qu’ils ne valent pas mieux s’ils laissent cette gangrène proliférer parmi eux. Que la police soit pourrie par endroit, cela signifie-t-il que la Justice est saine ? Pas si elle laisse la pourriture s’installer.

    Pour que l’uniforme retrouve un peu de ce prestige que tant d’ignominies ont entaché, il n’y a qu’une solution : amputer l’administration de ses membres pourris, trancher dans le vif et jeter au loin, c’est-à-dire en prison.

    Encore une honte nationale qui ne coûte rien à réparer, si ce n’est un exercice régulier de nos institutions. Sans lui, les implications pratiques de cette histoire sont évidentes.

    Réfléchissons-y.

    Police et Justice existent pour faire régner l’ordre et sanctionner ceux qui y contreviennent. Leur démission, qui plus est sur une affaire de sang, ne peut signifier qu’une chose : que le droit de se faire justice soi même redevient légitime. Sinon quoi ? Faut-il apprendre à vivre à proximité, à croiser régulièrement peut être l’assassin d’un être cher ?

    Que l’assassin se fasse à son tour assassiner ne serait alors que justice, mais de celle là, je ne veux point.

    Car cette porte terrible qui s’entrouvre est celle de la loi du plus fort. Le devoir de chaque citoyen qui mérite ce titre est de participer de toutes ses forces à la refermer. L’obligation légale autant que morale de nos responsables politiques est de traduire cette aspiration en actes.

    Dans le cas contraire, qu’ils disparaissent. Car tous les plans Emergence du monde ne valent pas le sang d’un Marocain, fût-il maçon.

    On me dit que le Procureur a demandé une enquête. N’applaudissons pas, il fait son travail. Attendons les condamnations.

    Sans elles, je ne peux que ressentir la profonde vanité de cette incantation de circonstance, qu’on ne peut dire sérieusement pour l’assassiné dont l’assassin court toujours :

    « Qu’il repose en paix. »

    Pour expliquer un peu les propos de Y, j’ai fait ce petit schéma aux têtes de mules qui ne manqueront pas de prendre la défense du makhzen, et dire que tout cela n’est pas fondé, et je ne sais quels arguments leurs petits cerveaux merdiques vont encore pondre pour nous expliquer que le Maroc va bien. Click to enlarge (the picture, not your penis connard)



    CJMD, 24/9/2010