Mois : septembre 2010

  • Des boucliers humains au Sahara Occidental

    Une délégation de l’association Thawra, dénonciation et Droits de l’homme au Sahara Occidental occupé, a été pendant le mois de juillet en séjours dans l’ex-colonie espagnole et le sud du Maroc, plus concrètement aux villes de Guelmim, Agadir, TAN6tAN, el Aaiún, Bojador et Dajla, durant lequel ils ont fait beaucoup d’interviews avec des associations d’activistes sahraouis et des citoyens à titre individuel.

    Fruit de ces rencontres et de leurs observations, ils viennent de publier un rapport documenté et complet qui met en évidence l’importance que représente pour les sahraouis la présence d’observateurs internationaux dans les territoires occupés, qui peuvent jouer le rôle de haut-parleurs de la situation vécue là-bas et freiner, dans une certaine mesure, la violence qui exercée, quotidiennement, contre eux par la police marocaine.

    Les associations avec lesquelles les membres de Thawra se sont réunis ont été AFAPREDESA, Comité Sahraoui contre la Torture, CSPRON, CODESA (Collectif de Défenseurs Sahraouis de Droits de l’homme), AMDH (une Association Marocaine des Droits de l’homme), l’Association pour l’Aide Médicale aux Victimes Oubliées du Sahara Occidental, CODAPSO (Comité de Défense du Droit ) l’Autodétermination du Peuple du Sahara Occidental), l’Association des Mères des 15 prisonniers (formée par les mères des quinze jeunes enlevés par les autorités marocaines en décembre 2005 à El Aaiún et dont le sort est encore inconnu), le Comité pour la Préservation de la Mémoire Sahraouie et ex-travailleurs de Fos-Bucraa.

    GuinGuinBali se fait l’écho des conclusions de ce rapport que nous publierons en deux parties.

    Pour Thawra, « la nécessité d’assurer la présence d’observateurs internationaux dans le territoire occupé continue d’être une priorité et fait très important, que les autorités sentent que les sahraouis sont appuyés. Plusieurs sont ceux qui ont obtenu un certain blindage grâce à leur visibilité internationale, mais une grande partie de la population ne peut pas accéder à ce type de soutien. Il est important que les sahraouis se sentent écoutés et soutenus, puisque leur motivation augmente et les renforce pour continuer leur lutte ».

    Ils affirment aussi, « nous croyons que les voyages d’observation et la récolte de témoignages sont encore nécessaires, mais aussi d’autres types de voyages sont importants comme ceux de l’accompagnement des activistes qui viennent de visiter leurs familles dans les camps de réfugiés, puisque de nombreux affrontements ont ont dû affronter la police marocaine. Pour que les évènements d’octobre 2009 ne se répètent pas avec le groupe des 7 emprisonnés pour ce motif, la présence d’observateurs internationaux est nécessaire. Nous croyons que les accompagnements supposent une activité de résistance pacifique, et non seulement d’observation, devant la forte répression marocaine. De là l’importance de projeter et faire visible ce que le Maroc veut occulter. Il est significatif que, lorsque la police intervient dans ces voyages, elle a intercepté les matériels graphiques et audiovisuels des observateurs internationaux, ce qui reflète la peur que leur agissements contre la population sahraouie soient dévoilés au public.

    Les membres de Thawra mettent l’accent sur la nécessité de faire des visites aux citoyens sahraouis à titre individuel. « Les visites aux différentes associations sahraouies qui travaillent dans les territoires occupés sont importantes pour connaître leurs méthodes d’action et objectifs concrets. Mais il ne faut pas non plus oublier l’utilité des visites aux personnes individuelles qui n’appartiennent à aucune association déterminée, en pouvant obtenir près de celles-ci une information d’une grande valeur et quotidienneté. Les sahraouis ouvrent les portes de leur maison et de leur propre expérience devant la situation qu’ils vivent, à tous ceux qui sont intéressés à les écouter. Il est important qu’un engagement s’établisse pour la diffusion de leurs témoignages pour que l’on puisse écouter leur voix, en faisant face aux empêchements que quotidiennement la population sahraouie subit par rapport à sa liberté d’expression ».

    Pour les visites futures, se pose l’importance du fait que dans les délégations « se trouvent des spécialistes en différents champs professionnels. Parmi eux : infirmerie, informatique, numérisation de documents, communication audiovisuelle, etc.. De la même façon, les demandes des sahraouis se dirigent aussi vers les matériels nécessaires pour développer ces activités : médecines, ordinateurs, caméras, supports audiovisuels, etc. ».

    Grande présence policière

    Pendant sa visite aux territoires occupés par le Maroc, cette association a pu constater une grande présence policière à ses trousses, comme c’est le cas de tous les observateurs internationaux. « Dès le moment qu’ils traversent les arcs d’entrée de la capitale du Sahara Occidental, El Aaiún, la présence policière devient présente, ainsi qu’un nombre exagéré de drapeaux du Maroc, quelque chose qui nous a attiré attention de manière significative. Les panneaux publicitaires dans la ville, avec le visage du monarque Mohamed VI, sont aussi comptés par dizaines. Si nous comparons cette vision d’El Aaiún au reste des villes marocaines visitées, nous pouvons conclure qu’il y a une plus grande présence de ces symboles nationaux dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Nous avons aussi constaté la manipulation et l’utilisation de l’information dans les médias comme propagande du régime marocain et pour discréditer le Front Polisario ».

    Ils proposent aussi quelques conseils par rapport à l’attitude que les observateurs doivent maintenir. « À l’égard de l’attitude des observateurs envers la police, nous croyons nécessaire de montrer la normalité et le calme à tout moment. Ce que les autorités cherchent c’est de déstabiliser le travail réalisé, à travers la filature constante, en faisant des photographies d’une manière grossière et en faisant des interrogatoires longs, fréquents et exhaustifs. Tout cela, avec l’objectif d’énerver les observateurs et d’affecter ainsi le cours de leur tâche ». Dans cet article nous publions quelques photographies qui mettent en évidence cette filature.

    De la même manière, ils recommandent aux observateurs d’essayer d’entrer en contact avec les responsables de la Mission de l’ONU pour le Sahara Occidental (MinursoMINURSO, la mission de l’ONU pour le Référendum au Sahara Occidental, est grande, surtout à El Aaiún. Nous conseillons la visite des observateurs aux bureaux de la mission pour essayer de parler avec un des membres, puisque nous considérons qu’il peut être très intéressant de connaître la vision de leur travail dans les territoires occupés ».

    Guinguinbali, 1/9/2010
  • Des boucliers humains au Sahara Occidental

    Une délégation de l’association Thawra, dénonciation et Droits de l’homme au Sahara Occidental occupé, a été pendant le mois de juillet en séjours dans l’ex-colonie espagnole et le sud du Maroc, plus concrètement aux villes de Guelmim, Agadir, TAN6tAN, el Aaiún, Bojador et Dajla, durant lequel ils ont fait beaucoup d’interviews avec des associations d’activistes sahraouis et des citoyens à titre individuel.

    Fruit de ces rencontres et de leurs observations, ils viennent de publier un rapport documenté et complet qui met en évidence l’importance que représente pour les sahraouis la présence d’observateurs internationaux dans les territoires occupés, qui peuvent jouer le rôle de haut-parleurs de la situation vécue là-bas et freiner, dans une certaine mesure, la violence qui exercée, quotidiennement, contre eux par la police marocaine.

    Les associations avec lesquelles les membres de Thawra se sont réunis ont été AFAPREDESA, Comité Sahraoui contre la Torture, CSPRON, CODESA (Collectif de Défenseurs Sahraouis de Droits de l’homme), AMDH (une Association Marocaine des Droits de l’homme), l’Association pour l’Aide Médicale aux Victimes Oubliées du Sahara Occidental, CODAPSO (Comité de Défense du Droit ) l’Autodétermination du Peuple du Sahara Occidental), l’Association des Mères des 15 prisonniers (formée par les mères des quinze jeunes enlevés par les autorités marocaines en décembre 2005 à El Aaiún et dont le sort est encore inconnu), le Comité pour la Préservation de la Mémoire Sahraouie et ex-travailleurs de Fos-Bucraa.

    GuinGuinBali se fait l’écho des conclusions de ce rapport que nous publierons en deux parties.

    Pour Thawra, « la nécessité d’assurer la présence d’observateurs internationaux dans le territoire occupé continue d’être une priorité et fait très important, que les autorités sentent que les sahraouis sont appuyés. Plusieurs sont ceux qui ont obtenu un certain blindage grâce à leur visibilité internationale, mais une grande partie de la population ne peut pas accéder à ce type de soutien. Il est important que les sahraouis se sentent écoutés et soutenus, puisque leur motivation augmente et les renforce pour continuer leur lutte ».

    Ils affirment aussi, « nous croyons que les voyages d’observation et la récolte de témoignages sont encore nécessaires, mais aussi d’autres types de voyages sont importants comme ceux de l’accompagnement des activistes qui viennent de visiter leurs familles dans les camps de réfugiés, puisque de nombreux affrontements ont ont dû affronter la police marocaine. Pour que les évènements d’octobre 2009 ne se répètent pas avec le groupe des 7 emprisonnés pour ce motif, la présence d’observateurs internationaux est nécessaire. Nous croyons que les accompagnements supposent une activité de résistance pacifique, et non seulement d’observation, devant la forte répression marocaine. De là l’importance de projeter et faire visible ce que le Maroc veut occulter. Il est significatif que, lorsque la police intervient dans ces voyages, elle a intercepté les matériels graphiques et audiovisuels des observateurs internationaux, ce qui reflète la peur que leur agissements contre la population sahraouie soient dévoilés au public.

    Les membres de Thawra mettent l’accent sur la nécessité de faire des visites aux citoyens sahraouis à titre individuel. « Les visites aux différentes associations sahraouies qui travaillent dans les territoires occupés sont importantes pour connaître leurs méthodes d’action et objectifs concrets. Mais il ne faut pas non plus oublier l’utilité des visites aux personnes individuelles qui n’appartiennent à aucune association déterminée, en pouvant obtenir près de celles-ci une information d’une grande valeur et quotidienneté. Les sahraouis ouvrent les portes de leur maison et de leur propre expérience devant la situation qu’ils vivent, à tous ceux qui sont intéressés à les écouter. Il est important qu’un engagement s’établisse pour la diffusion de leurs témoignages pour que l’on puisse écouter leur voix, en faisant face aux empêchements que quotidiennement la population sahraouie subit par rapport à sa liberté d’expression ».

    Pour les visites futures, se pose l’importance du fait que dans les délégations « se trouvent des spécialistes en différents champs professionnels. Parmi eux : infirmerie, informatique, numérisation de documents, communication audiovisuelle, etc.. De la même façon, les demandes des sahraouis se dirigent aussi vers les matériels nécessaires pour développer ces activités : médecines, ordinateurs, caméras, supports audiovisuels, etc. ».

    Grande présence policière

    Pendant sa visite aux territoires occupés par le Maroc, cette association a pu constater une grande présence policière à ses trousses, comme c’est le cas de tous les observateurs internationaux. « Dès le moment qu’ils traversent les arcs d’entrée de la capitale du Sahara Occidental, El Aaiún, la présence policière devient présente, ainsi qu’un nombre exagéré de drapeaux du Maroc, quelque chose qui nous a attiré attention de manière significative. Les panneaux publicitaires dans la ville, avec le visage du monarque Mohamed VI, sont aussi comptés par dizaines. Si nous comparons cette vision d’El Aaiún au reste des villes marocaines visitées, nous pouvons conclure qu’il y a une plus grande présence de ces symboles nationaux dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Nous avons aussi constaté la manipulation et l’utilisation de l’information dans les médias comme propagande du régime marocain et pour discréditer le Front Polisario ».

    Ils proposent aussi quelques conseils par rapport à l’attitude que les observateurs doivent maintenir. « À l’égard de l’attitude des observateurs envers la police, nous croyons nécessaire de montrer la normalité et le calme à tout moment. Ce que les autorités cherchent c’est de déstabiliser le travail réalisé, à travers la filature constante, en faisant des photographies d’une manière grossière et en faisant des interrogatoires longs, fréquents et exhaustifs. Tout cela, avec l’objectif d’énerver les observateurs et d’affecter ainsi le cours de leur tâche ». Dans cet article nous publions quelques photographies qui mettent en évidence cette filature.

    De la même manière, ils recommandent aux observateurs d’essayer d’entrer en contact avec les responsables de la Mission de l’ONU pour le Sahara Occidental (MinursoMINURSO, la mission de l’ONU pour le Référendum au Sahara Occidental, est grande, surtout à El Aaiún. Nous conseillons la visite des observateurs aux bureaux de la mission pour essayer de parler avec un des membres, puisque nous considérons qu’il peut être très intéressant de connaître la vision de leur travail dans les territoires occupés ».

    Guinguinbali, 1/9/2010
  • Les vaillants d’El Aaiun

    Dédié à Eva Solano, une ancienne élève dont la sensibilité solidaire affleurait déjà dans ses années à l’institut, et à Ana Reyes, une compagne historique du Réseau Canarien d’Écoles Solidaires.

    Il faut avoir du courage pour se pointer dans la capitale des territoires illégalement occupés par le Maroc et y déployer un drapeau sahraoui. Il se trouve que la valeur est une qualité morale. Certains appelleraient cela témérité mais ce serait la même chose qu’accuser Ghandi d’irresponsable quand il s’asseyait en face des cipayes ou risquait sa vie avec une grève de la faim. La lutte de l’être humain pour la dignité est pleine de gestes de ce type, des gestes qui cassent des barrières et qui abattent les murs d’immobilisme, des gestes qui donnent une voix aux étouffés et qui nous font tous un peu plus décents.

    Je ne perdrai pas du temps à mettre sur table ce que n’importe quelle personne minimalement formée et informée devrait savoir sur la colonisation marocaine, la diaspora et la lutte du peuple sahroaui, la position cynique du gouvernement espagnol et les conditions de vie dans les territoires occupés. Mais devant cette nouvelle démonstration de dignité, comme celle déjà donnée par Aminetu Haidar il y a à peine quelques mois, il faut se découvrir et la reconnaître en ce qu’elle vaut.

    Ce qui est pénible c’est de découvrir comment souvent une partie de la citoyenneté semble faire sien le jeu d’intérêts imprésentables des gouvernements marocain et espagnol, en oubliant la souffrance historique du peuple sahraouie. En face des actions comme celles-ci, tant valeureuses comme pacifiques, ça fait mal de lire dans certains forums des pasquins qui essayent de déprécier et controverser ce geste. La valeur de ces actions se trouve dans le fait qu’elles mettent dans ligne de mire le noyau de la question : l’occupation marocaine et la spoliation des sahraouis. 

    Beaucoup de gens voudraient balayer sous le tapis ce problème (le conflit du Sahara Occidental, ndds) qui s’est avéré très ennuyeux dans le tissu des relations internationales. Mais encore une fois, grâce à la société civile, grâce à une poignée de vaillants qui se pointent dans la gueule du loup, qui doivent supporter la botte et le poing marocains, la justice recommence à avoir une lueur d’espoir.

    Source  : La inocencia del devenir, 30/8/2010
  • Conduite à Rabat: la priorité au plus entreprenant

    RABAT – Conduire sa voiture à Rabat relève vraiment d’un exploit tant il faut utiliser toute son ingéniosité et son audace pour arriver à son lieu de travail, son domicile où à un simple rendez-vous sans « grande casse ». A Rabat (Maroc), force est de constater que les gens conduisent d’une façon dangereuse sans grand respect pour le code de la route et encore moins pour les malheureux piétons dont on ne cède le passage qu’a titre de faveur. 

    Au volant de leur voiture, les chauffards se croient invulnérables et sont inconscients des dangers qu’ils pourraient causer aux autres conducteurs. Ici on conduit d’une façon périlleuse : un motard sorti de nulle part qui double à droite, un camion qui double un poids lourd, une voiture qui double un véhicule en pleine zone urbaine, des sens interdits et des Stop non respectés sans oublier le stationnement en seconde position. (APS)
  • Les vaillants d’El Aaiun

    Dédié à Eva Solano, une ancienne élève dont la sensibilité solidaire affleurait déjà dans ses années à l’institut, et à Ana Reyes, une compagne historique du Réseau Canarien d’Écoles Solidaires.

    Il faut avoir du courage pour se pointer dans la capitale des territoires illégalement occupés par le Maroc et y déployer un drapeau sahraoui. Il se trouve que la valeur est une qualité morale. Certains appelleraient cela témérité mais ce serait la même chose qu’accuser Ghandi d’irresponsable quand il s’asseyait en face des cipayes ou risquait sa vie avec une grève de la faim. La lutte de l’être humain pour la dignité est pleine de gestes de ce type, des gestes qui cassent des barrières et qui abattent les murs d’immobilisme, des gestes qui donnent une voix aux étouffés et qui nous font tous un peu plus décents.

    Je ne perdrai pas du temps à mettre sur table ce que n’importe quelle personne minimalement formée et informée devrait savoir sur la colonisation marocaine, la diaspora et la lutte du peuple sahroaui, la position cynique du gouvernement espagnol et les conditions de vie dans les territoires occupés. Mais devant cette nouvelle démonstration de dignité, comme celle déjà donnée par Aminetu Haidar il y a à peine quelques mois, il faut se découvrir et la reconnaître en ce qu’elle vaut.

    Ce qui est pénible c’est de découvrir comment souvent une partie de la citoyenneté semble faire sien le jeu d’intérêts imprésentables des gouvernements marocain et espagnol, en oubliant la souffrance historique du peuple sahraouie. En face des actions comme celles-ci, tant valeureuses comme pacifiques, ça fait mal de lire dans certains forums des pasquins qui essayent de déprécier et controverser ce geste. La valeur de ces actions se trouve dans le fait qu’elles mettent dans ligne de mire le noyau de la question : l’occupation marocaine et la spoliation des sahraouis. 

    Beaucoup de gens voudraient balayer sous le tapis ce problème (le conflit du Sahara Occidental, ndds) qui s’est avéré très ennuyeux dans le tissu des relations internationales. Mais encore une fois, grâce à la société civile, grâce à une poignée de vaillants qui se pointent dans la gueule du loup, qui doivent supporter la botte et le poing marocains, la justice recommence à avoir une lueur d’espoir.

    Source  : La inocencia del devenir, 30/8/2010
  • Conduite à Rabat: la priorité au plus entreprenant

    RABAT – Conduire sa voiture à Rabat relève vraiment d’un exploit tant il faut utiliser toute son ingéniosité et son audace pour arriver à son lieu de travail, son domicile où à un simple rendez-vous sans « grande casse ». A Rabat (Maroc), force est de constater que les gens conduisent d’une façon dangereuse sans grand respect pour le code de la route et encore moins pour les malheureux piétons dont on ne cède le passage qu’a titre de faveur. 

    Au volant de leur voiture, les chauffards se croient invulnérables et sont inconscients des dangers qu’ils pourraient causer aux autres conducteurs. Ici on conduit d’une façon périlleuse : un motard sorti de nulle part qui double à droite, un camion qui double un poids lourd, une voiture qui double un véhicule en pleine zone urbaine, des sens interdits et des Stop non respectés sans oublier le stationnement en seconde position. (APS)
  • L’UA : pour une solution rapide au conflit du Sahara occidental (Jean Ping)

    Addis-Abeba (Ethiopie) 10/09/2010 (SPS) Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a réitéré mercredi lors d’une rencontre avec le Représentant spécial du SG de l’Onu pour le Sahara occidental, Hany Abdelaziz, « l’engagement de l’UA à contribuer de manière efficace pour la recherche d’une solution urgente au conflit au Sahara occidental, conformément aux résolutions et recommandations de l’ONU et l’UA, selon un communiqué de l’UA.

    Les deux parties se sont échangé les points de vues concernant les efforts tendant à trouver une solution pacifique au conflit du Sahara occidental, à la lumière de la résolution 1920 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies en avril dernier ainsi que le plan d’action de Tripoli du 31 août 2009 issue du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements africains consacré à l’étude et au règlement des conflits en Afrique.

    M. Ping a enfin exprimé sa satisfaction pour la coopération entre le Bureau de l’UA au Sahara occidental et la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui reflète le niveau de partenariat fructueux entre l’ONU et l’UA dans différents domaines . (SPS)
  • L’UA : pour une solution rapide au conflit du Sahara occidental (Jean Ping)

    Addis-Abeba (Ethiopie) 10/09/2010 (SPS) Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a réitéré mercredi lors d’une rencontre avec le Représentant spécial du SG de l’Onu pour le Sahara occidental, Hany Abdelaziz, « l’engagement de l’UA à contribuer de manière efficace pour la recherche d’une solution urgente au conflit au Sahara occidental, conformément aux résolutions et recommandations de l’ONU et l’UA, selon un communiqué de l’UA.

    Les deux parties se sont échangé les points de vues concernant les efforts tendant à trouver une solution pacifique au conflit du Sahara occidental, à la lumière de la résolution 1920 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies en avril dernier ainsi que le plan d’action de Tripoli du 31 août 2009 issue du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements africains consacré à l’étude et au règlement des conflits en Afrique.

    M. Ping a enfin exprimé sa satisfaction pour la coopération entre le Bureau de l’UA au Sahara occidental et la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui reflète le niveau de partenariat fructueux entre l’ONU et l’UA dans différents domaines . (SPS)
  • Quand le lobby juif vole au secours de Rabat

    Une nouvelle fois, le Maroc s’offre les services du lobby juif au sénat américain pour sauver son plan d’autonomie qui bat de l’aile, surtout depuis l’affaire de Aminatou Haider qui a choqué le monde et dévoilé la face cachée du Makhzen.

    En effet, c’est la présidente de la Commission des renseignements au Sénat américain, Mme Dianne Feinstein, connue pour être proche des milieux sionistes, qui vient d’apporter son soutien au plan marocain. «C’est une solution réaliste et pleine de bon sens» a-t-elle déclaré vendredi devant la commission des renseignements du sénat, a rapporté The Hill Newspaper. Mme Feinstein, qui s’était entretenue jeudi avec le chef de la diplomatie US, Hillary Clinton, au sujet de la question du Sahara Occidental, a ainsi affirmé être sur «la même longueur d’onde à ce sujet avec la secrétaire d’Etat», en rappelant que «le Maroc a toujours été un allié sûr des Etats-Unis». Ce n’est, donc, pas moins la pertinence du plan d’autonomie qui justifie le soutien de Mme Feinstone au plan d’autonomie que l’alliance stratégique entre les USA et le Maroc. Par «partenaire sûr», Mme Feinstein entend la position, pour le moins floue, du royaume qui se garde bien de critiquer l’attitude d’Israël concernant la Palestine. Aussi, le Maroc a-t-il offert ses services aux Etats-unis en décidant, il y a une année, de rompre ses relations diplomatiques avec les deux grands ennemis des USA, l’Iran et le Venezuela. C’est le prix qu’a dû payer Sa majesté pour s’assurer un soutien sans réserve des Etats-unis par le truchement du puissant lobby juif qui a noyauté toutes les institutions américaines. En revanche, l’Algérie qui n’a jamais monnayé son soutien à la Palestine et entretient d’excellentes relations avec l’Iran et le Venezuela est loin d’être un «allié sûr» des Etats-unis.

    Signe que le lobby juif est le principal soutien du Maroc, plus de 300 millions de dollars ont été débloqué par Rabat pour financer l’activité de ces lobbies. Le journaliste opposant, Ali Amar, qui a révélé cet immense scandale dans une enquête à Washington a été forcé de quitter son pays pour se réfugier en Espagne. Et ce n’est pas gagné pour autant. Mme Clinton a bien précisé, dans une déclaration au Hill Newspaper, son soutien à «une solution politique à la question du Sahara Occidental, dans le cadre des efforts des Nations Unies». En clair, le fait de mentionner le rôle des Nations Unies prouve que les USA ne veulent pas assumer publiquement leur soutien au plan du maroc. En revanche, la présidente de la Commission des renseignements à la Haute Chambre du Congrès, qui figure en tête des 54 sénateurs ayant signé cette lettre adressée récemment à Mme Clinton, a «loué la volonté sincère du Royaume de trouver un règlement à ce conflit sur la base de l’autonomie».

    «Il est de la priorité des Etats-Unis de soutenir la résolution du conflit du Sahara en se basant sur cette formule», souligne la lettre signée par cette majorité sénatoriale, dont les auteurs se sont dits «particulièrement préoccupés par l’augmentation constante de l’instabilité en Afrique du Nord», à cause de «la multiplication des activités terroristes». Voilà qui reprend les arguments fallacieux du Maroc selon lesquels l’indépendance du Sahara Occidental ferait le lit au terrorisme dans la région. La Maison-Blanche ne partage pas, cependant, cet avis en ce sens que l’administration Obama a félicité récemment l’Algérie sur le succès de la réunion des pays du Sahel. C’est dire que les millions de dollars de Sa majesté risquent de ne pas suffire pour forcer la main à la légalité internationale.

    Imane B.



  • Le président de la République félicite le leader libyen à l’occasion d’Aïd El-Fitr

    Bir Lehlou (territoires libérés) 10/09/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a adressé une lettre de félicitations au leader libyen, Mouammar Kadhafi, à l’occasion d’Aid El-Fitr.

    « Il m’est un grand plaisir de vous adresser en mon nom personnel, au nom du Gouvernement et du peuple sahraouis, les sincères félicitations à l’occasion d’Aid El Fitr, implorant Dieu, le Tout puissant à ce que cette occasion se répète pour nos deux peuples et l’ensemble de la nation islamique avec plus de progrès et de prospérité », a écrit le président de la République, Mohamed Abdelaziz dans un message au guide de la révolution libyenne.

    « Le peuple sahraoui saisit également cette occasion pour exprimer sa gratitude et ses remerciements au peuple frère dans la Jamahirya libyenne, pour la position courageuse de soutien à la juste lutte que mènent les Sahraouis pour la liberté et l’indépendance », a ajouté le texte de la lettre dont une copie est parvenue à SPS.

    « La Libye a été parmi les premiers pays à accueillir et soutenir tous les mouvements de libération dans le monde, notamment le mouvement de libération du Sahara occidental », a rappelé, le président de la République.

    « Les principes et les objectifs de la révolution du 1er septembre et les idées éclairées du leader libyen, sont un exemple de la rupture avec l’ère coloniale, le rejet de l’exploitation et l’expansionnisme, ainsi que la défense du droit des peuples à l’autodétermination, afin de réaliser le développement, le progrès et la contribution à l’instauration de la paix et la liberté partout dans le monde « , a conclut le texte. (SPS)

    Pour rappel, la Libye a été le premier Etat à soutenir la lutte du Front Polisario contre l’occupant espagnol. C’était en 1973. Deux ans plus tard, le Maroc essaya de couper l’herbe sous les pieds du mouvement de libération sahraoui avec l’invasion du Sahara Occidental en novembre 1975. La RASD fut proclamée le 27 février 1976 et la Libye était l’un des premiers pays à reconnaître l’Etat sahraouie.

    Hassan II, profitant de la faiblesse et de l’isolement de la Libye face à l’administration Reagan, proposa son aide au Colonel Kadhafi en échange de l’arrêt définitif du soutien logistique que la Libye assurait au Polisario.

    La Libye n’a jamais retiré sa reconnaissance de la RASD et l’ambassade sahraouie à Tripoli poursuit, jusqu’à présent, son travail en tant que mission diplomatique.