Mois : septembre 2010
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Moureaux, raisonnablement accommodé. Au suivant
Lorsque, répondant à une question relative à la » conversion » de Philippe Moureaux à l’Islam, Scheepmans Françoise ( MR ) avait déclaré il y a quelques semaines à la DH que l’intéressé lui a dit qu’il était toujours laïc, la libérale avait complétement perdu ses repères puisqu’être musulman et laïc n’est absolument pas incompatible.Comme être Chrétien ou Juif et laïc n’est pas antinomique, non plus .Vous verrez, d’ici 2012, d’autres conversions à l’islam toucheront des grosses huiles de la politique bruxelloise à l’instar de Clerfayt, Picqué ou encore De Galan.Les voix musulmanes feront la différence à Schaerbeek, Molenbeek, Forest, Saint Gilles ou encore Bruxelles 1000.A Saint Josse, point n’est nécessaire de passer par une conversion: la population électrice est à 80% musulmane. Demannez devra sérieusement réfléchir à remplacer son Saint Jazz Ten Noode par des psalmodies coraniques sur la place Saint Josse.Mais pour en revenir à la conversion établie de Philippe Moureaux et au delà du formalisme acté par le consulat du Maroc, il faut bien remonter à une dizaine d’années pour pister le cheminement lent mais sûr de cette conversion du sénateur PS.Tout un chacun a pu noter depuis des années que le rapprochement de Moureaux avec les Frères musulmans de la grande mosquée Al Khalil du Cheikh Toujghani se faisait par étapes allant crescendo.Les passages de Moureaux au Mihrab, entouré de son Chaouch Chahid, pour prêcher la « bonne » parole PS sont au fil des Aïds, devenus si courants que plus personne n’y prête attention.Bien que cela ne soit une matière communale, les budgets en faveur des mosquées du cru et d’Al Khalil en particulier, sont depuis longtemps votés au Conseil communal de Molenbeek, à l’initiative des conseillers communaux musulmans PS et avec la bénédiction du groupe MR de la majorité mené par Françoise Scheepmans.Le Halal dans les écoles communales est instauré depuis belle lurette toujours à l’initiative du groupe PS soutenu par le MR du coin.Le débat sur les accommodements raisonnables à Molem’ n’a plus de raisons d’être tant ces accommodements sont acquis depuis « Macha Allah ».Moureaux n’a pas été soumis à des séances de sorcelleries initiées par ces proches collaborateurs mais bien manoeuvré par tous ces zouvaes qui l’entourent et qui ont fini par le rendre » pute et soumis » à leur volonté.De retour de Tanger il y- a quelques années en compagnie de l’un de ces mandails marocains dont vous devinerez le nom sans trop forcer, le maîeur de Molenbeek fut interviewé par votre serviteur sur les antennes de Radio « Bouda » encore installée à cette époque au Boulevard Lemonnier.Au terme de l’entretien avec le Maïeur et après le départ de ce dernier, le gentil organisateur qui l’accompagnait m’avoua » à voix basse » : C’est moi qui ai payé le Mövenpick « .Ajoutant : « Je lui ai donné une Tangéroise du tonnerre pour sa dernière nuit « .Un vrai Qawwad, l’accompagnateur de notre illustre visiteur.Je doute fort que ce que m’a dit le G-O en cette circonstance soit vrai. Mais cela dénote le genre de moeurs dont se prévalent ceux qui tournent dans le giron du bourgmestre de MolenbeekEn conclusion, qu’il y ait eu conversion suite au mariage de Moureaux ou non, le long cheminement du bourgmestre vers un islam altéré, affairiste et bassement électoral et opportunsite remonte à bien longtemps.Bruxellois, sûrement, 12/9/2010 -
La crise en Espagne s’acharne sur les Sénégalais et les Marocains
La forte crise économique qui affecte l’Espagne – et qui avait atteint son point crucial en 2009 – n’a pas touché tout le monde pareil. Si les envois d’argent à l’Étranger est tombé de 9,7 % par rapport à 2008, trois pays, dont deux africains, ont le plus été touchés par cette chute : Le Brésil (-35 %), le Sénégal (-29 %) et le Maroc (-22,6 %).Malgré la légère augmentation de fin d’année, les envois ont quand même chuté de 9,7 % en 2009. Plus précisément, les envois au Brésil ont connu une baisse de 35,5 %, ceux au Sénégal 29,3 %, tandis que les envois au Maroc ont baissé de 22,6 %. C’est-à-dire, les immigrants en Espagne ont vécu différemment la crise, selon leur nationalité, d’après les données publiées par la Banque d’Espagne et élaborées par remesas.org.En tête du ranking des pays récepteurs d’envois depuis l’Espagne se trouve, comme dans les années antérieures, la Colombie, où 1 297 millions d’euros ont été envoyés, suivie de deux pays hispaniques, l’Équateur et la Bolivie, qui ont reçu 962 et 663 millions d’euros respectivement. La liste ne change qu’à partir de la 5e position, que le Maroc partage désormais avec le Paraguay ; signalons surtout la chute spectaculaire du Brésil de la 5e position, qu’il occupait durant les deux dernières années, à la 9e. Malgré ces données, L’Amérique Latine concentre toujours la plupart des envois provenant d’Espagne.Suivant les données de la Sécurité Sociale, datant de fin décembre 2009, 3,9 % moins d’immigrants y étaient souscrits qu’en décembre 2008. Or pour les immigrants marocains, le chiffre est tombé de 7,8 %, passant de 238 048 travailleurs, en décembre 2008, à 219 419 en décembre 2009. Il est raisonnable de penser que cette chute a favorisé celle des envois, qui tombent de 22,6 %, dépassant la moyenne de juste -9,7 %. Mais ces données n’expliquent qu’une partie des chiffres d’envois.Les cas du Brésil et du Sénégal ne montrent pas de pareilles chutes du nombre de leurs travailleurs souscrits à la CNSS. Cependant, il s’agit de deux nationalités, aux proportions élevées, de travailleurs informels (vente ambulante, etc.) dont la moindre activité ne devrait pas apparaître dans les statistiques du travail. Ce qui plus attire l’attention, c’est que les pays où les envois ont le plus chuté durant les deux dernières années, entre 2007 et 2009, soient également le Sénégal (-27 %), le Maroc (-31 %) et le Brésil (-38 %).Il faut absolument tenir compte du fait que, pour émettre ces chiffres, la Banque d’Espagne se base uniquement sur les données des agences d’envoi, ce qui signifie que dans ce bilan ne figurent pas les destinations des envois effectués par les banques, caisses d’épargne ou par la Poste. Ce qui pourrait expliquer, parmi les dix premières, l’absence de destinations importantes telles que la Chine. Évidemment, ce bilan ne recueille pas non plus les envois par voies informelles, ce qui pourrait expliquer l’absence de destinations telles que le Venezuela ou la Pologne.Guinguinbali, 8/9/2010 -
Le président de la République entame une visite de travail et d’amitié aux États-Unis mexicains
Chahid El Hafed, 12/09/2010 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Mohamed Abdel aziz entamera à partir de ce dimanche une visite de travail et d’amitié sur invitation de son homologue, M. Felipe Calderon pour assister à l’anniversaire du bicentenaire de la Déclaration de l’indépendance du Mexique, qui aura lieu lundi, selon un communiqué de la Présidence de la République.
La visite sera l’occasion pour le chef de l’Etat de discuter avec son homologue mexicain, « la coopération et les relations bilatérales entre les deux pays et les derniers développements de la question du Sahara occidental, ainsi que la participation aux différentes activités programmées à cette circonstance », a ajouté la même source.Le président de la République est accompagné dans cette visite par une importante délégation, composée des membres du secrétariat national du Front Polisario, Salek Baba Hacenna et Fatma Elmehdi, respectivement : ministre de la coopération et SG de l’union des femmes sahraouies, de la ministre de l’éducation, Mariem Salek Hmada, du ministre délégué, chargé de l’Amérique latine,. El Haji Ahmed Barikal-la, du Conseiller à la Présidence, Abdati Breikaد de l’ambassadeur auprès du Méxique, Sid’Ahmed moulaye Ali, du premier secrétaire à l’ambassade sahraouie au Mexique, Andalla Abdelfettah et du directeur de la TVRASD, Mohamed Salem Ahmed Labaid.
Le Mexique a été l’un des pays d’Amérique latine à reconnaitre la RASD, depuis le 8 septembre 1979, il entretient des relations solides d’amitié avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au niveau des ambassadeurs.
Pour rappel, le Sahara Occidental a été envahi par le Maroc en 1975 et 1979 suite au retrait espagnol du territoire.Ces les relations bilatérales ont été renforcées par l’échange des visites entre les deux parties des délégations parlementaires, culturelles, dont la plus récente est celle du président du Sénat mexicain dans les camps de réfugiés sahraouis, en avril dernier. (SPS)
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Moureaux, raisonnablement accommodé. Au suivant
Lorsque, répondant à une question relative à la » conversion » de Philippe Moureaux à l’Islam, Scheepmans Françoise ( MR ) avait déclaré il y a quelques semaines à la DH que l’intéressé lui a dit qu’il était toujours laïc, la libérale avait complétement perdu ses repères puisqu’être musulman et laïc n’est absolument pas incompatible.Comme être Chrétien ou Juif et laïc n’est pas antinomique, non plus .Vous verrez, d’ici 2012, d’autres conversions à l’islam toucheront des grosses huiles de la politique bruxelloise à l’instar de Clerfayt, Picqué ou encore De Galan.Les voix musulmanes feront la différence à Schaerbeek, Molenbeek, Forest, Saint Gilles ou encore Bruxelles 1000.A Saint Josse, point n’est nécessaire de passer par une conversion: la population électrice est à 80% musulmane. Demannez devra sérieusement réfléchir à remplacer son Saint Jazz Ten Noode par des psalmodies coraniques sur la place Saint Josse.Mais pour en revenir à la conversion établie de Philippe Moureaux et au delà du formalisme acté par le consulat du Maroc, il faut bien remonter à une dizaine d’années pour pister le cheminement lent mais sûr de cette conversion du sénateur PS.Tout un chacun a pu noter depuis des années que le rapprochement de Moureaux avec les Frères musulmans de la grande mosquée Al Khalil du Cheikh Toujghani se faisait par étapes allant crescendo.Les passages de Moureaux au Mihrab, entouré de son Chaouch Chahid, pour prêcher la « bonne » parole PS sont au fil des Aïds, devenus si courants que plus personne n’y prête attention.Bien que cela ne soit une matière communale, les budgets en faveur des mosquées du cru et d’Al Khalil en particulier, sont depuis longtemps votés au Conseil communal de Molenbeek, à l’initiative des conseillers communaux musulmans PS et avec la bénédiction du groupe MR de la majorité mené par Françoise Scheepmans.Le Halal dans les écoles communales est instauré depuis belle lurette toujours à l’initiative du groupe PS soutenu par le MR du coin.Le débat sur les accommodements raisonnables à Molem’ n’a plus de raisons d’être tant ces accommodements sont acquis depuis « Macha Allah ».Moureaux n’a pas été soumis à des séances de sorcelleries initiées par ces proches collaborateurs mais bien manoeuvré par tous ces zouvaes qui l’entourent et qui ont fini par le rendre » pute et soumis » à leur volonté.De retour de Tanger il y- a quelques années en compagnie de l’un de ces mandails marocains dont vous devinerez le nom sans trop forcer, le maîeur de Molenbeek fut interviewé par votre serviteur sur les antennes de Radio « Bouda » encore installée à cette époque au Boulevard Lemonnier.Au terme de l’entretien avec le Maïeur et après le départ de ce dernier, le gentil organisateur qui l’accompagnait m’avoua » à voix basse » : C’est moi qui ai payé le Mövenpick « .Ajoutant : « Je lui ai donné une Tangéroise du tonnerre pour sa dernière nuit « .Un vrai Qawwad, l’accompagnateur de notre illustre visiteur.Je doute fort que ce que m’a dit le G-O en cette circonstance soit vrai. Mais cela dénote le genre de moeurs dont se prévalent ceux qui tournent dans le giron du bourgmestre de MolenbeekEn conclusion, qu’il y ait eu conversion suite au mariage de Moureaux ou non, le long cheminement du bourgmestre vers un islam altéré, affairiste et bassement électoral et opportunsite remonte à bien longtemps.Bruxellois, sûrement, 12/9/2010 -
Leçons marocaines : La perte du Sahara et les derniers incidents dans la frontière de Melilla
Dans le siècle et demi dernier, les relations avec nos voisins marocains ont été pour le moins difficile et parfois traumatiques, de grand impact sur notre politique intérieure. Rappellez-vous des événements de la Semaine tragique à Barcelone, la catastrophe de Anoual et l’origine de la dictature de Primo de Rivera, la participation des troupes maures dans la liquidation des insurgés de 1934 et du côté des rebelles pendant la guerre civile, le conflit armé qui a pris fin avec la rétrocession » d’Ifni, la perte nullement glorieuse du Sahara Occidental, dont le fantôme ne cesse de hanter notre conscience accomodatrice, l’expulsion de l’îlot de Persil ou le récent blocus de la frontière avec Melilla.En ce qui concerne la question du Sahara, d’actualité de nouveau ces jours-ci à cause d’un incident résolu selon l’Espagne par habitude (c’est-à-dire, par le biais de l’apaisement servile du Maroc dans le domaine de la diplomatie secrète que le royaume alaouite préfère) attire l’attention le fait qu’un régime militaire comme le franquiste partir se laisse si facilement se dépouiller d’un territoire d’une telle grandeur devant la simple bouffonnerie de la « Marche Verte » organisée par Hassan II. Il est vrai que le général Franco était à la fin dans sa maladie postérieure, mais le gouvernement espagnol a été présidée par un faucon du pelage de Carlos Arias Navarro. Cet épisode révèle, donc, non pas un manque de leadership, mais le vide même du franquisme, son caractère d’excroissance tumorale anormale dans le corps de l’occident européen, sa faible représentation à l’intérieur et son total isolement international. En ce qui concerne ce dernier point, on peut même soupçonner que c’était les Américains (Henry Kissinger, en particulier) qui ont incité et soutenu l’action déprédatrice du monarque marocain.Celui-ci s’est entretenu avec le ministre José Solís Ruiz, celui qui se vantait sans vergogne de dire à Hassan II: «Majesté, d’un cordouen à un cordouen» (originaire de Cordoue, ndds). Selon l’historien Ferrán Gallego, Solis se laissa imposer « d’une manière honteuse » les conditions de l’abandon du Sahara et le temps de l’opération, permettant l’avancement de la « Marche Verte » sans résistance espagnole et l’élimination du danger que le Maroc craignait le plus: une alliance possible entre l’Espagne et l’Algérie pour défendre le territoire. Ainsi, dans l’inaccomplissement des mandats de l’Organisation des Nations Unies, notre pays abandonna les sahraouis à leur sort (voir «Le mythe de la transition. La crise du régime de Franco et les origines de la démocratie: 1973-1977», Crítica, Barcelona, 2008 pp. 204-206). Non obstant, en tenant en compte, en plus de ce qui précède, la mauvaise préparation et équipement de l’armée (maintenu avec le minimum par le Caudillo, méfiant de tout pouvoir) et le manque de confiance des hauts responsables de ses officiers (la révolution des clavèles au Portugal était très proche), aurait-il pu faire autrement? Eh bien, la question n’intéresse plus qu’aux effets de l’honneur national, ce qui n’est certainement pas peu, malgré qu’il convient de tirer quelques leçons utiles de ces faits.Selon la perspective des intérêts des États-Unis, le Maroc est beaucoup plus important que l’Espagne: c’est la première leçon. Si en 1975 il s’agissait, à travers l’excellent cadeau du Sahara, de cimenter une solide relation américano-marocaine en détriment non seulement de l’Espagne mais aussi, pour des raisons différentes, de la France et de l’Algérie, il ne semble pas qu’aujourd’hui que la situation ait beaucoup changé . Depuis cette date, nul doute que les relations économiques hispano-marocaines se sont considérablement développées dans le cadre de l’Union européenne : nous avons d’importants investissements au Maroc et environ un million de sujets de Mohamed VI vivent parmi nous en tant qu’immigrants. Il est bien que les relations se développent et se diversifient, y compris les relations culturelles. Cependant (et c’est la deuxième leçon), il ne faut pas l’oublier, que devant tout contentieux avec le Maroc qui exige une solution militaire, nous sommes fondamentalement seuls. Pouvez-vous imaginer un tel scénario? Je pense que oui, à cause du système politique marocain opaque et incertain et des impulsions nationalistes que le roi puisse exciter pour sublimer des conflits internes.La perte du Sahara il y a 35 ans est, par la façon dont elle a eu lieu, une plaie dans notre mémoire historique et une fissure difficile à réparer dans la confiance dans notre voisin du sud (troisième leçon). Cependant, le Sahara a été une proie chassée que le Maroc n’arrive pas à avaler ni à digérer, et franchement je ne pense pas que nous devrions l’aider dans ce processus. Il ne faut pas se sentir redevable aux sahraouis au-delà des aspects de l’aide humanitaires. Restons donc sur les résolutions des Nations Unies et laissons le temps faire son travail lent et persistant d’usure politique et économique sur le dos des Marocains (quatrième leçon).La blocage de la frontière de Melilla pendant quelques jours des mois de Juillet et Août est aussi un motif de préoccupation et de réflexion et nous donne une dernière leçon sur les difficiles relations avec le Maroc. Apparemment, la «société civile» des contours est à l’origine du conflit (?) contre certaines actions de la police espagnole qui contrôle l’accès à la ville autonome. Les médias, cependant, ont révélé le désarroi du gouvernement de Rodriguez Zapatero, qui ignore les véritables raisons du mécontentement marocain inattendu. Ces mêmes médias envisagèrent la possibilité que tout était une mesure de pression liée à la vieille question du référendum d’autodétermination au Sahara, pour laquelle, et face à l’impasse existant, nous avons reçu une demande d’aide de l’ONU. Le fait est que face à la perpléxité du gouvernement le roi Juan Carlos a eu une conversation téléphonique avec Mohamed VI, fait qui a été très gonflé et célébré par le Maroc comme une victoire psychologique, donnant lieu à un calendrier de pèlerinages à Rabat: le directeur général de la police et la Guardia Civil (18 août), le ministre de l’Intérieur (23 août) et bientôt le roi d’Espagne lui-même. M. Rubalcaba, après une rencontre avec son homologue marocain est reçu en audience par le Roi Mohammed VI à son domicile à Casablanca (la seule photo diffusée de l’entretien montre le ministre en train d’écouter obséquieusement Sa Majesté), et convoque ensuite une conférence de presse sans questions, déclarant tous les incidents dépassés. Enfin, le PSOE, avec le soutien de UI, l’ERC et CiU, empêche le débat sur le conflit au Parlement. On invoque des raisons de «responsabilité», «prudence» et de «loyauté» étant donné les intérêts importants de tout ordre qui lient les deux pays (voir « Journal des séances du Congrès du 23 août).Voilà encore une fois que nos dirigeants politiques font une erreur de base. Justement parce que le Maroc est un chapitre essentiel de notre politique étrangère, en aucune façon ne doit échapper au contrôle du Parlement. Utiliser uniquement les mécanismes de la diplomatie secrète ne peut que bénéficier un régime aussi peu démocratique – et par conséquent de comportement imprévisible- comme le Maroc. Quand apprendrons-nous aussi la leçon que dans un système parlementaire la responsabilité se trouve justement dans la disponibilité à répondre devant les représentants du peuple?Ramon Punset, Professeur de droit constitutionnel de l’Université d’Oviedo (Espagne)rpunset@gmail.comLne.es, 5/9/2010 -
La crise en Espagne s’acharne sur les Sénégalais et les Marocains
La forte crise économique qui affecte l’Espagne – et qui avait atteint son point crucial en 2009 – n’a pas touché tout le monde pareil. Si les envois d’argent à l’Étranger est tombé de 9,7 % par rapport à 2008, trois pays, dont deux africains, ont le plus été touchés par cette chute : Le Brésil (-35 %), le Sénégal (-29 %) et le Maroc (-22,6 %).Malgré la légère augmentation de fin d’année, les envois ont quand même chuté de 9,7 % en 2009. Plus précisément, les envois au Brésil ont connu une baisse de 35,5 %, ceux au Sénégal 29,3 %, tandis que les envois au Maroc ont baissé de 22,6 %. C’est-à-dire, les immigrants en Espagne ont vécu différemment la crise, selon leur nationalité, d’après les données publiées par la Banque d’Espagne et élaborées par remesas.org.En tête du ranking des pays récepteurs d’envois depuis l’Espagne se trouve, comme dans les années antérieures, la Colombie, où 1 297 millions d’euros ont été envoyés, suivie de deux pays hispaniques, l’Équateur et la Bolivie, qui ont reçu 962 et 663 millions d’euros respectivement. La liste ne change qu’à partir de la 5e position, que le Maroc partage désormais avec le Paraguay ; signalons surtout la chute spectaculaire du Brésil de la 5e position, qu’il occupait durant les deux dernières années, à la 9e. Malgré ces données, L’Amérique Latine concentre toujours la plupart des envois provenant d’Espagne.Suivant les données de la Sécurité Sociale, datant de fin décembre 2009, 3,9 % moins d’immigrants y étaient souscrits qu’en décembre 2008. Or pour les immigrants marocains, le chiffre est tombé de 7,8 %, passant de 238 048 travailleurs, en décembre 2008, à 219 419 en décembre 2009. Il est raisonnable de penser que cette chute a favorisé celle des envois, qui tombent de 22,6 %, dépassant la moyenne de juste -9,7 %. Mais ces données n’expliquent qu’une partie des chiffres d’envois.Les cas du Brésil et du Sénégal ne montrent pas de pareilles chutes du nombre de leurs travailleurs souscrits à la CNSS. Cependant, il s’agit de deux nationalités, aux proportions élevées, de travailleurs informels (vente ambulante, etc.) dont la moindre activité ne devrait pas apparaître dans les statistiques du travail. Ce qui plus attire l’attention, c’est que les pays où les envois ont le plus chuté durant les deux dernières années, entre 2007 et 2009, soient également le Sénégal (-27 %), le Maroc (-31 %) et le Brésil (-38 %).Il faut absolument tenir compte du fait que, pour émettre ces chiffres, la Banque d’Espagne se base uniquement sur les données des agences d’envoi, ce qui signifie que dans ce bilan ne figurent pas les destinations des envois effectués par les banques, caisses d’épargne ou par la Poste. Ce qui pourrait expliquer, parmi les dix premières, l’absence de destinations importantes telles que la Chine. Évidemment, ce bilan ne recueille pas non plus les envois par voies informelles, ce qui pourrait expliquer l’absence de destinations telles que le Venezuela ou la Pologne.Guinguinbali, 8/9/2010 -
Le président de la République entame une visite de travail et d’amitié aux États-Unis mexicains
Chahid El Hafed, 12/09/2010 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Mohamed Abdel aziz entamera à partir de ce dimanche une visite de travail et d’amitié sur invitation de son homologue, M. Felipe Calderon pour assister à l’anniversaire du bicentenaire de la Déclaration de l’indépendance du Mexique, qui aura lieu lundi, selon un communiqué de la Présidence de la République.
La visite sera l’occasion pour le chef de l’Etat de discuter avec son homologue mexicain, « la coopération et les relations bilatérales entre les deux pays et les derniers développements de la question du Sahara occidental, ainsi que la participation aux différentes activités programmées à cette circonstance », a ajouté la même source.Le président de la République est accompagné dans cette visite par une importante délégation, composée des membres du secrétariat national du Front Polisario, Salek Baba Hacenna et Fatma Elmehdi, respectivement : ministre de la coopération et SG de l’union des femmes sahraouies, de la ministre de l’éducation, Mariem Salek Hmada, du ministre délégué, chargé de l’Amérique latine,. El Haji Ahmed Barikal-la, du Conseiller à la Présidence, Abdati Breikaد de l’ambassadeur auprès du Méxique, Sid’Ahmed moulaye Ali, du premier secrétaire à l’ambassade sahraouie au Mexique, Andalla Abdelfettah et du directeur de la TVRASD, Mohamed Salem Ahmed Labaid.
Le Mexique a été l’un des pays d’Amérique latine à reconnaitre la RASD, depuis le 8 septembre 1979, il entretient des relations solides d’amitié avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au niveau des ambassadeurs.
Pour rappel, le Sahara Occidental a été envahi par le Maroc en 1975 et 1979 suite au retrait espagnol du territoire.Ces les relations bilatérales ont été renforcées par l’échange des visites entre les deux parties des délégations parlementaires, culturelles, dont la plus récente est celle du président du Sénat mexicain dans les camps de réfugiés sahraouis, en avril dernier. (SPS)
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Leçons marocaines : La perte du Sahara et les derniers incidents dans la frontière de Melilla
Dans le siècle et demi dernier, les relations avec nos voisins marocains ont été pour le moins difficile et parfois traumatiques, de grand impact sur notre politique intérieure. Rappellez-vous des événements de la Semaine tragique à Barcelone, la catastrophe de Anoual et l’origine de la dictature de Primo de Rivera, la participation des troupes maures dans la liquidation des insurgés de 1934 et du côté des rebelles pendant la guerre civile, le conflit armé qui a pris fin avec la rétrocession » d’Ifni, la perte nullement glorieuse du Sahara Occidental, dont le fantôme ne cesse de hanter notre conscience accomodatrice, l’expulsion de l’îlot de Persil ou le récent blocus de la frontière avec Melilla.En ce qui concerne la question du Sahara, d’actualité de nouveau ces jours-ci à cause d’un incident résolu selon l’Espagne par habitude (c’est-à-dire, par le biais de l’apaisement servile du Maroc dans le domaine de la diplomatie secrète que le royaume alaouite préfère) attire l’attention le fait qu’un régime militaire comme le franquiste partir se laisse si facilement se dépouiller d’un territoire d’une telle grandeur devant la simple bouffonnerie de la « Marche Verte » organisée par Hassan II. Il est vrai que le général Franco était à la fin dans sa maladie postérieure, mais le gouvernement espagnol a été présidée par un faucon du pelage de Carlos Arias Navarro. Cet épisode révèle, donc, non pas un manque de leadership, mais le vide même du franquisme, son caractère d’excroissance tumorale anormale dans le corps de l’occident européen, sa faible représentation à l’intérieur et son total isolement international. En ce qui concerne ce dernier point, on peut même soupçonner que c’était les Américains (Henry Kissinger, en particulier) qui ont incité et soutenu l’action déprédatrice du monarque marocain.Celui-ci s’est entretenu avec le ministre José Solís Ruiz, celui qui se vantait sans vergogne de dire à Hassan II: «Majesté, d’un cordouen à un cordouen» (originaire de Cordoue, ndds). Selon l’historien Ferrán Gallego, Solis se laissa imposer « d’une manière honteuse » les conditions de l’abandon du Sahara et le temps de l’opération, permettant l’avancement de la « Marche Verte » sans résistance espagnole et l’élimination du danger que le Maroc craignait le plus: une alliance possible entre l’Espagne et l’Algérie pour défendre le territoire. Ainsi, dans l’inaccomplissement des mandats de l’Organisation des Nations Unies, notre pays abandonna les sahraouis à leur sort (voir «Le mythe de la transition. La crise du régime de Franco et les origines de la démocratie: 1973-1977», Crítica, Barcelona, 2008 pp. 204-206). Non obstant, en tenant en compte, en plus de ce qui précède, la mauvaise préparation et équipement de l’armée (maintenu avec le minimum par le Caudillo, méfiant de tout pouvoir) et le manque de confiance des hauts responsables de ses officiers (la révolution des clavèles au Portugal était très proche), aurait-il pu faire autrement? Eh bien, la question n’intéresse plus qu’aux effets de l’honneur national, ce qui n’est certainement pas peu, malgré qu’il convient de tirer quelques leçons utiles de ces faits.Selon la perspective des intérêts des États-Unis, le Maroc est beaucoup plus important que l’Espagne: c’est la première leçon. Si en 1975 il s’agissait, à travers l’excellent cadeau du Sahara, de cimenter une solide relation américano-marocaine en détriment non seulement de l’Espagne mais aussi, pour des raisons différentes, de la France et de l’Algérie, il ne semble pas qu’aujourd’hui que la situation ait beaucoup changé . Depuis cette date, nul doute que les relations économiques hispano-marocaines se sont considérablement développées dans le cadre de l’Union européenne : nous avons d’importants investissements au Maroc et environ un million de sujets de Mohamed VI vivent parmi nous en tant qu’immigrants. Il est bien que les relations se développent et se diversifient, y compris les relations culturelles. Cependant (et c’est la deuxième leçon), il ne faut pas l’oublier, que devant tout contentieux avec le Maroc qui exige une solution militaire, nous sommes fondamentalement seuls. Pouvez-vous imaginer un tel scénario? Je pense que oui, à cause du système politique marocain opaque et incertain et des impulsions nationalistes que le roi puisse exciter pour sublimer des conflits internes.La perte du Sahara il y a 35 ans est, par la façon dont elle a eu lieu, une plaie dans notre mémoire historique et une fissure difficile à réparer dans la confiance dans notre voisin du sud (troisième leçon). Cependant, le Sahara a été une proie chassée que le Maroc n’arrive pas à avaler ni à digérer, et franchement je ne pense pas que nous devrions l’aider dans ce processus. Il ne faut pas se sentir redevable aux sahraouis au-delà des aspects de l’aide humanitaires. Restons donc sur les résolutions des Nations Unies et laissons le temps faire son travail lent et persistant d’usure politique et économique sur le dos des Marocains (quatrième leçon).La blocage de la frontière de Melilla pendant quelques jours des mois de Juillet et Août est aussi un motif de préoccupation et de réflexion et nous donne une dernière leçon sur les difficiles relations avec le Maroc. Apparemment, la «société civile» des contours est à l’origine du conflit (?) contre certaines actions de la police espagnole qui contrôle l’accès à la ville autonome. Les médias, cependant, ont révélé le désarroi du gouvernement de Rodriguez Zapatero, qui ignore les véritables raisons du mécontentement marocain inattendu. Ces mêmes médias envisagèrent la possibilité que tout était une mesure de pression liée à la vieille question du référendum d’autodétermination au Sahara, pour laquelle, et face à l’impasse existant, nous avons reçu une demande d’aide de l’ONU. Le fait est que face à la perpléxité du gouvernement le roi Juan Carlos a eu une conversation téléphonique avec Mohamed VI, fait qui a été très gonflé et célébré par le Maroc comme une victoire psychologique, donnant lieu à un calendrier de pèlerinages à Rabat: le directeur général de la police et la Guardia Civil (18 août), le ministre de l’Intérieur (23 août) et bientôt le roi d’Espagne lui-même. M. Rubalcaba, après une rencontre avec son homologue marocain est reçu en audience par le Roi Mohammed VI à son domicile à Casablanca (la seule photo diffusée de l’entretien montre le ministre en train d’écouter obséquieusement Sa Majesté), et convoque ensuite une conférence de presse sans questions, déclarant tous les incidents dépassés. Enfin, le PSOE, avec le soutien de UI, l’ERC et CiU, empêche le débat sur le conflit au Parlement. On invoque des raisons de «responsabilité», «prudence» et de «loyauté» étant donné les intérêts importants de tout ordre qui lient les deux pays (voir « Journal des séances du Congrès du 23 août).Voilà encore une fois que nos dirigeants politiques font une erreur de base. Justement parce que le Maroc est un chapitre essentiel de notre politique étrangère, en aucune façon ne doit échapper au contrôle du Parlement. Utiliser uniquement les mécanismes de la diplomatie secrète ne peut que bénéficier un régime aussi peu démocratique – et par conséquent de comportement imprévisible- comme le Maroc. Quand apprendrons-nous aussi la leçon que dans un système parlementaire la responsabilité se trouve justement dans la disponibilité à répondre devant les représentants du peuple?Ramon Punset, Professeur de droit constitutionnel de l’Université d’Oviedo (Espagne)rpunset@gmail.comLne.es, 5/9/2010 -
Du Maroc à la Mauritanie…
Bonjour à tous,Au bout d’environ 3 semaines au Maroc, nous avons bien du commencer à reflechir à la suite de notre voyage. Et plus particulierement à la facon de traverser la Mauritanie.Vu les informations rapportées par les médias sur ce pays, nous ne savions trop quoi faire : traverser très rapidement le pays ? Prendre un avion pour tout simplement le sauter ? Trouver un bateau pour le contourner par la mer ?Tout ces questions ont finalement trouvé une réponse grâce, comme souvent dans les voyages, à une rencontre : Alexis.Alexis est un Francais qui adore l’Afrique… il est tombé je pense pouvoir le dire, litteralement amoureux de la Mauritanie lors de son premier voyage dans ce pays… donc c’est tout naturellement, alors qu’on parlait avec lui de nos “doutes” sur la maniere de traverser ce pays, qu’il nous a rassuré et donné des conseils, differentes manieres de traverser et le contact d’un de ses amis à Nouakchott. Mais par dessus tout, il nous a vraiment encouragé à découvrir ce pays et ses habitants.Il y a tres peu d’information “fiable” sur la traversé de la Mauritanie pour les routards. Nous ne voulons pas ignorer les risques rapporter par les médias ou les missions diplomatiques étrangères, et il faut évidement prendre certaines précautions (ne pas sortir tous seul la nuit, ne pas conduire la nuit, ne pas faire étalage de ses richesses…), mais il serait dommage de rater ce pays, ses habitants rieurs et accueillant et ses paysages magnifiques… Aussi voici quelques informations que nous avons pu collecter (d’Alexis ou d’autres) en preparant notre propre traversé :En gros, il y a 3 moyens de traverser la Mauritanie :– trouver un vehicule avec des occidentaux qui traversent eux aussi le pays. Une fois arrivé à Dakhla (derniere ville du Sahara Occidental avant la frontiere Mauritanienne), on peut avec un peu de chance en croisé. Avec un peu de tchatch et de la chance, ca peut marcher. Nous avons essayer mais n’avons pas eu de chance (ou ne sommes pas resté assez longtemps). Dans tous les cas, parler avec d’autres personnes qui descendent permet de prendre des informations. Un couple Français résident en Mauritanie nous a ainsi donné ses contacts au cas ou on aurait un pépin– prendre un taxi partagé entre Dakhla et Nouakchott ou Nouadibouh. Il est relativement facile de trouver un chauffeur à Dakhla : des intermediaires sont trouvables devant l’hotel Sahara, ou sinon il suffit de demander à l’accueil de son hotel (ce que nous avons fait). Cela revient normalement à 500Dh pour Dakhla Nouakchott avec 4 personnes + le chauffeur dans le taxi. C’est l’option que nous avons choisie.– faire du stop au checkpoint de police a l’entrée/sortie de Dakhla. De nombreux vehicules, camions ou voitures, partent pour la Mauritanie tous les jours et avec un peu de chance et en faisant un grosse concession sur le confort, il est possible d’embarquer dans l’un d’eux…Bien que nous avons eu quelques petites aventures, l’option du taxi partagé à certainement été le choix le plus facile et rapide pour ce parcours.En effet, nous sommes parti vers 4h30 de Dakhla, afin de rejoindre la frontière avant midi. Au bout de 4h de route, nous rencontrons un embouteillage en plein désert… A cause d’une chute de pluie torrentiel la veille, une coulée de boue assez hallucinante a embarqué 100m de route ! Et nous sommes en plein entre le Sahara et la mer ! Bon ce n’est pas le Sahara couvert de dune de sable comme on l’imagine, mais plus un désert très aride de sable, terre et roc… mais quand même ! En essayant de contourner la portion de route disparue, des camions se sont ensablés, créant un sacré bouchon. Apres 1h30 d’attente, notre taxi Mercedes, tente sa chance tout de même… c’est bon ça passe sans encombre.Il n’y aura pas d’autre “soucis” jusqu’à la frontière.Là comme on pouvait s’y attendre, nous devons attendre un certain temps… en fait, cette attente n’est pas tout à fait normal… Personne ne passe ?!La connexion internet du bureau de douane marocain ne fonctionne plus ! N’arrivant pas à enregistrer les voitures qui entrent et sortent de leur territoire, les policiers bloquent simplement tout le monde…Au bout de 2h30 d’attente la situation se débloque, et alors que toute la foule se jète sur la fenêtre entrouverte du bureau de douane pour etre le 1er à donner son passeport, notre chauffeur passe tranquillement par la porte de derrière. Au bout de 1/4h, nous sommes libre de passer au prochain bureau (il y en a 3 du coté Marocain, et 2 coté Mauritanien). Un petit bakchich de 30 dirhams (3 euros environ) nous aura fait gagné 2h sur le coup là.Les autres formalités marocaines seront relativement simple, notre chauffeur fait le voyage Dakhla Nouakchott plusieurs fois pas semaine et les autorités le connaissent bien. Pas de fouille du véhicule ni des bagages… tout se passe comme sur des roulettes ! Nous pouvons donc remonter en voiture pour parcourir les 3km de no-man’s land entre les 2 postes frontières.15mn plus tard, nous arrivons au poste mauritanien. La non plus pas de soucis. Nous avons nos visas (fait à l’ambassade lors de notre passage à Rabat), les gros sacs à dos sont vérifiés (30s par sac…), on peut passer au bureau suivant pour re-vérifier tout ça une fois de plus. Tout se passe bien une nouvelle fois. La route est ouverte, nous sommes officiellement en Mauritanie et nous continuons pour encore 6h de route en direction de Nouakchott.Le reste de la route ne posera pas de problème, si ce n’est les nombreux contrôles policiers. Nous serons en effet contrôler 8x lors de barrages de police (avec la plupart du temps fouille des valises, mais une fois de plus seulement le sac avec les habits ! Les petits sacs à dos avec appareil photo, camera et ordinateur seront toujours resté sur les sièges de la voiture et personne n’y portera jamais attention ! Tant mieux !), avant d’arriver à Nouakchott à 19h.Notre chauffeur nous a déposé à la gare de bus, d’où nous avons pris un taxi local pour rejoindre le domicile d’Abou, le fameux contact que Alexis nous a donné à Marrakech.Abou accueil régulièrement des voyageurs grâce au site CouchSurfing.org… et on peut dire qu’il sait accueillir. Nous serons recu comme des membres de sa propre famille !Apres un repas partagé en famille et une soirée passé a discuter sur le perron de son restaurant et à regarder l’afrique, nous irons finalement dormir pour une 1ere nuit en Mauritanie bien méritée !A bientôt,PierreSource : To the West.Com, 11/9/2010 -
Du Maroc à la Mauritanie…
Bonjour à tous,Au bout d’environ 3 semaines au Maroc, nous avons bien du commencer à reflechir à la suite de notre voyage. Et plus particulierement à la facon de traverser la Mauritanie.Vu les informations rapportées par les médias sur ce pays, nous ne savions trop quoi faire : traverser très rapidement le pays ? Prendre un avion pour tout simplement le sauter ? Trouver un bateau pour le contourner par la mer ?Tout ces questions ont finalement trouvé une réponse grâce, comme souvent dans les voyages, à une rencontre : Alexis.Alexis est un Francais qui adore l’Afrique… il est tombé je pense pouvoir le dire, litteralement amoureux de la Mauritanie lors de son premier voyage dans ce pays… donc c’est tout naturellement, alors qu’on parlait avec lui de nos “doutes” sur la maniere de traverser ce pays, qu’il nous a rassuré et donné des conseils, differentes manieres de traverser et le contact d’un de ses amis à Nouakchott. Mais par dessus tout, il nous a vraiment encouragé à découvrir ce pays et ses habitants.Il y a tres peu d’information “fiable” sur la traversé de la Mauritanie pour les routards. Nous ne voulons pas ignorer les risques rapporter par les médias ou les missions diplomatiques étrangères, et il faut évidement prendre certaines précautions (ne pas sortir tous seul la nuit, ne pas conduire la nuit, ne pas faire étalage de ses richesses…), mais il serait dommage de rater ce pays, ses habitants rieurs et accueillant et ses paysages magnifiques… Aussi voici quelques informations que nous avons pu collecter (d’Alexis ou d’autres) en preparant notre propre traversé :En gros, il y a 3 moyens de traverser la Mauritanie :– trouver un vehicule avec des occidentaux qui traversent eux aussi le pays. Une fois arrivé à Dakhla (derniere ville du Sahara Occidental avant la frontiere Mauritanienne), on peut avec un peu de chance en croisé. Avec un peu de tchatch et de la chance, ca peut marcher. Nous avons essayer mais n’avons pas eu de chance (ou ne sommes pas resté assez longtemps). Dans tous les cas, parler avec d’autres personnes qui descendent permet de prendre des informations. Un couple Français résident en Mauritanie nous a ainsi donné ses contacts au cas ou on aurait un pépin– prendre un taxi partagé entre Dakhla et Nouakchott ou Nouadibouh. Il est relativement facile de trouver un chauffeur à Dakhla : des intermediaires sont trouvables devant l’hotel Sahara, ou sinon il suffit de demander à l’accueil de son hotel (ce que nous avons fait). Cela revient normalement à 500Dh pour Dakhla Nouakchott avec 4 personnes + le chauffeur dans le taxi. C’est l’option que nous avons choisie.– faire du stop au checkpoint de police a l’entrée/sortie de Dakhla. De nombreux vehicules, camions ou voitures, partent pour la Mauritanie tous les jours et avec un peu de chance et en faisant un grosse concession sur le confort, il est possible d’embarquer dans l’un d’eux…Bien que nous avons eu quelques petites aventures, l’option du taxi partagé à certainement été le choix le plus facile et rapide pour ce parcours.En effet, nous sommes parti vers 4h30 de Dakhla, afin de rejoindre la frontière avant midi. Au bout de 4h de route, nous rencontrons un embouteillage en plein désert… A cause d’une chute de pluie torrentiel la veille, une coulée de boue assez hallucinante a embarqué 100m de route ! Et nous sommes en plein entre le Sahara et la mer ! Bon ce n’est pas le Sahara couvert de dune de sable comme on l’imagine, mais plus un désert très aride de sable, terre et roc… mais quand même ! En essayant de contourner la portion de route disparue, des camions se sont ensablés, créant un sacré bouchon. Apres 1h30 d’attente, notre taxi Mercedes, tente sa chance tout de même… c’est bon ça passe sans encombre.Il n’y aura pas d’autre “soucis” jusqu’à la frontière.Là comme on pouvait s’y attendre, nous devons attendre un certain temps… en fait, cette attente n’est pas tout à fait normal… Personne ne passe ?!La connexion internet du bureau de douane marocain ne fonctionne plus ! N’arrivant pas à enregistrer les voitures qui entrent et sortent de leur territoire, les policiers bloquent simplement tout le monde…Au bout de 2h30 d’attente la situation se débloque, et alors que toute la foule se jète sur la fenêtre entrouverte du bureau de douane pour etre le 1er à donner son passeport, notre chauffeur passe tranquillement par la porte de derrière. Au bout de 1/4h, nous sommes libre de passer au prochain bureau (il y en a 3 du coté Marocain, et 2 coté Mauritanien). Un petit bakchich de 30 dirhams (3 euros environ) nous aura fait gagné 2h sur le coup là.Les autres formalités marocaines seront relativement simple, notre chauffeur fait le voyage Dakhla Nouakchott plusieurs fois pas semaine et les autorités le connaissent bien. Pas de fouille du véhicule ni des bagages… tout se passe comme sur des roulettes ! Nous pouvons donc remonter en voiture pour parcourir les 3km de no-man’s land entre les 2 postes frontières.15mn plus tard, nous arrivons au poste mauritanien. La non plus pas de soucis. Nous avons nos visas (fait à l’ambassade lors de notre passage à Rabat), les gros sacs à dos sont vérifiés (30s par sac…), on peut passer au bureau suivant pour re-vérifier tout ça une fois de plus. Tout se passe bien une nouvelle fois. La route est ouverte, nous sommes officiellement en Mauritanie et nous continuons pour encore 6h de route en direction de Nouakchott.Le reste de la route ne posera pas de problème, si ce n’est les nombreux contrôles policiers. Nous serons en effet contrôler 8x lors de barrages de police (avec la plupart du temps fouille des valises, mais une fois de plus seulement le sac avec les habits ! Les petits sacs à dos avec appareil photo, camera et ordinateur seront toujours resté sur les sièges de la voiture et personne n’y portera jamais attention ! Tant mieux !), avant d’arriver à Nouakchott à 19h.Notre chauffeur nous a déposé à la gare de bus, d’où nous avons pris un taxi local pour rejoindre le domicile d’Abou, le fameux contact que Alexis nous a donné à Marrakech.Abou accueil régulièrement des voyageurs grâce au site CouchSurfing.org… et on peut dire qu’il sait accueillir. Nous serons recu comme des membres de sa propre famille !Apres un repas partagé en famille et une soirée passé a discuter sur le perron de son restaurant et à regarder l’afrique, nous irons finalement dormir pour une 1ere nuit en Mauritanie bien méritée !A bientôt,PierreSource : To the West.Com, 11/9/2010