Mois : septembre 2010
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Le Président sahraoui attendu mercredi à Abuja pour le 50eme anniversaire de l’indépendance du pays
Chahid El Hafed, 29/09/2010 (SPS) Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, est attendu jeudi à Abuja pour prendre part aux festivités marquant le 50ème anniversaire de l’indépendance du pays, qui coïncide avec le 1er octobre, a-t-on appris de source officielle sahraouie.Invité par son homologue nigérien, Goodluk Jonathan, le Chef de l’Etat est accompagné par le ministre délégué, chargé de l’Afrique, Mohamed Yeslem Beissat et du Conseiller à la Présidence, Abdati Breika, auxquels s’ajouteront à Abuja, l’ambassadeur sahraoui au Nigeria, M. Ubbi Bechraya, et Lehbib Eli Salem, premier secrétaire à l’ambassade, a-t-on indiqué de même source.Indépendant depuis 1961, avec une population qui avoisine les 151 millions d’habitants, le Nigeria, l’un des plus grands pays producteur de pétrole, entretient avec la République sahraouie des relations solides au niveau des ambassadeurs. (SPS) -
Le président de la République nomme un nouveau wali de Smara
Chahid El Hafed, 28/09/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a nommé mardi, le nouveau gouverneur de la wilaya de Smara en la personne de M. Hamma Mohamed Salem Elkory plus connu sous le nom « Hamma Elbounia » en remplacement de M. Khatri Addouh qui a succédé au défunt Mahfoud Ali Beiba, à la présidence du Parlement sahraoui en juillet dernier, selon un communiqué de la présidence de la République.M. ould Elbounia assumera également les charges de commissaire politique régional de la wilaya conformement à la législation en vigeur, a ajouté le communiqué parvenu à SPS.Le nouveau wali de Smara avait auparavant occupé plusieurs postes au sein de l’organisation politique du Front Polisario. Député au Parlement et président du conseil populaire dans différentes dairas, dont la plus récente est la de Farsia à Smara, rappelle-t-on. (SPS) -
M. MESSAHEL reçoit le président de l’Association d’amitié austro-algérienne
Le Ministre Délégué Chargé des Affaires Maghrébines et Africaines, M. Abdelkader MESSAHEL, a reçu dimanche à Alger le président de l’Association d’amitié austro-algérienne, président de la Fondation pour la paix, M. Erwin Lank.Dans une déclaration à l’issue de cet entretien, M. Lank a indiqué avoir évoqué avec M. MESSAHEL les relations austro-algériennes, qu’il a qualifiées d’ »anciennes et basées sur le respect mutuel et l’intérêt commun ».Mettant en exergue les « bon rapports » qu’entretiennent les deux pays, il a tenu à souligner le rôle joué par l’Algérie dans la libération de citoyens autrichiens enlevés dans le Sahel il y a quelques années.M. Lank, ancien ministre des Affaires étrangères, a ajouté que la rencontre a porté aussi sur la question du Sahara occidental et « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par voie référendaire ». -
Une étude israélienne mise sur les militants amazigh pour promouvoir un climat de normalisation au Maroc
L’État juif mise sur les militants amazigh [berbères] au Maroc pour promouvoir un climat de normalisation entre les Arabes et Israël. Après qu’il a réussi à infiltrer ces milieux, qui demandent ouvertement une normalisation, certains d’entre eux ont appelé à une alliance israélo-amazigh «contre les Arabes».
Les dernières tentatives en ce sens ont consisté à essayer d’amener des groupes se réclamant de l’amazighité à prendre parti pour l’ex-soldat israélien Noam Nir, qui possède un restaurant dans la ville d’Essaouira. Ce dernier avait accusé d ‘antisémitisme des militants de l’Association marocaine des droits de l’homme, qui avaient scandé publiquement des slogans contre le régime sioniste et de solidarité avec le peuple palestinien.Mais les [véritables] militants amazigh ont répondu au défenseur du sionisme Noam Nir par une série de déclarations affirmant leur soutien aux militants des droits humains et au peuple palestinien contre le sionisme.
Une étude israélienne récente, publiée par le Centre Moshe Dayan de l’Université de Tel-Aviv, fin août, révèle les projets d’Israël de pénétrer le mouvement amazigh et ses investissements pour accélérer le processus de normalisation dans les pays de l’Union du Maghreb arabe. L’étude souligné que le principal obstacle à la normalisation dans la région est en grande partie constitué par les mouvements islamiques et nationalistes, qui mettent la pression sur les régimes de la région pour mettre fin à la voie de la normalisation avec Israël. La stratégie israélienne pour relever ce défi est de parier sur les composantes non-arabes pour opposer au message des mouvements islamiques et nationaliste un discours différent.
L’étude suggère quatre éléments de base pour ce plan : une rupture des liens avec la culture arabo-islamique, une adhésion au modèle occidental et une défense de ses valeurs, une concentration sur les problèmes internes réels, et enfin l’abandon de l’idée d’hostilité à Israël, idée enracinée dans le patrimoine historique et culturel, au profit d’un concept de proximité entre Israël et les Amazigh.
Des militants amazigh ont visité l’État juif, lequel a multiplié les efforts pour qu’ils renoncent à leur hostilité à son égard et qu’ils poussent à une normalisation des rapports dans la région. Il a également annoncé la création d’associations d’amitié et de fraternité entre Amazigh et Juifs à Agadir et Al Hoceima.
L’étude révèle de nouvelles données sur la voie de la normalisation des relations entre Israël et les pays du Maghreb arabe, et a souligné que le Maroc, en dépit de la guerre du Liban, de la guerre à Gaza puis de l’attaque contre la Flottile de la liberté, maintient des relations économiques et commerciales avec Israël. L’étude identifie les domaines dans lesquels la coopération économique israélienne avec le Maroc est active : la sécurité et l’administration, la gestion de l’eau, la technologie de l’énergie solaire et de l’information et le tourisme. Elle signale d’importants progrès dans la normalisation du tourisme, soulignant que le Maroc retire de grands bénéfices dans ce secteur.
L’étude note que le conflit sur la question du Sahara entrave les progrès de la normalisation d’Israël avec l’Algérie, que le lobby israélien à Washington fait pression pour l’augmentation de l’aide usaméricaine au Maroc, et également pour soutenir la position du Maroc au Sahara (Sahara Occidental, ndds), afin d’accélérer la voie de la normalisation et de l’étendre à d’autres secteurs. L’étude recommande qu’Israël trouve une solution à la question du Sahara afin de réduire les critiques à son encontre de l’Algérie, pour son soutien au Maroc.
Selon le journal marocain At Tajdid, les positions internationales sont multiples et les visions des enjeux sont divergentes, mais elles concordent sur l’importance de la carte amazigh pour renforcer l’influence étrangère, la politique d’ingérence et les liens avec les positions des pouvoirs forts.
Le journal expose « les éléments du projet israélien d’entrer dans l’équation après l’avoir gardé caché dans le passé ; le pari fait sur le discours amazigh pour contrer les Arabes et les Musulmans au Maroc et la présence de deux acteurs civils amazigh disposés à engager la normalisation. » Il suggère en outre que «le phénomène de la normalisation de la part des Amazigh est un phénomène marginal et superficiel ne diffèrant pas des autres types de normalisation, qui concernent diverses structures et composantes de la société marocaine, mais avec la dose d’excitation propre aux Berbères ».
Le journal ajoute que le discours israélien fait fi de la vérité historique et de la réalité marocaine, reflètant une profonde ignorance des positions réelles des Amazigh, dont certains ont vendu une image trafiquée et irréelle de la tendance amazigh à la normalisation. Ce discours vise à faire des Amazigh le maillon faible de la normalisation avec le Maroc. Cette vision se fonde sur les déclarations et attitudes d’une minorité résolument marginale, qui n’a aucune légitimité à parler au nom des Amazigh et à les représenter.
Ce pari est perdu d’avance et ne constituera en fin de compte pas la carte maîtresse dans la guerre psychologique israélienne contre la région.
Source : Tlaxcala, 17/9/2010
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Une étude israélienne mise sur les militants amazigh pour promouvoir un climat de normalisation au Maroc
L’État juif mise sur les militants amazigh [berbères] au Maroc pour promouvoir un climat de normalisation entre les Arabes et Israël. Après qu’il a réussi à infiltrer ces milieux, qui demandent ouvertement une normalisation, certains d’entre eux ont appelé à une alliance israélo-amazigh «contre les Arabes».
Les dernières tentatives en ce sens ont consisté à essayer d’amener des groupes se réclamant de l’amazighité à prendre parti pour l’ex-soldat israélien Noam Nir, qui possède un restaurant dans la ville d’Essaouira. Ce dernier avait accusé d ‘antisémitisme des militants de l’Association marocaine des droits de l’homme, qui avaient scandé publiquement des slogans contre le régime sioniste et de solidarité avec le peuple palestinien.Mais les [véritables] militants amazigh ont répondu au défenseur du sionisme Noam Nir par une série de déclarations affirmant leur soutien aux militants des droits humains et au peuple palestinien contre le sionisme.
Une étude israélienne récente, publiée par le Centre Moshe Dayan de l’Université de Tel-Aviv, fin août, révèle les projets d’Israël de pénétrer le mouvement amazigh et ses investissements pour accélérer le processus de normalisation dans les pays de l’Union du Maghreb arabe. L’étude souligné que le principal obstacle à la normalisation dans la région est en grande partie constitué par les mouvements islamiques et nationalistes, qui mettent la pression sur les régimes de la région pour mettre fin à la voie de la normalisation avec Israël. La stratégie israélienne pour relever ce défi est de parier sur les composantes non-arabes pour opposer au message des mouvements islamiques et nationaliste un discours différent.
L’étude suggère quatre éléments de base pour ce plan : une rupture des liens avec la culture arabo-islamique, une adhésion au modèle occidental et une défense de ses valeurs, une concentration sur les problèmes internes réels, et enfin l’abandon de l’idée d’hostilité à Israël, idée enracinée dans le patrimoine historique et culturel, au profit d’un concept de proximité entre Israël et les Amazigh.
Des militants amazigh ont visité l’État juif, lequel a multiplié les efforts pour qu’ils renoncent à leur hostilité à son égard et qu’ils poussent à une normalisation des rapports dans la région. Il a également annoncé la création d’associations d’amitié et de fraternité entre Amazigh et Juifs à Agadir et Al Hoceima.
L’étude révèle de nouvelles données sur la voie de la normalisation des relations entre Israël et les pays du Maghreb arabe, et a souligné que le Maroc, en dépit de la guerre du Liban, de la guerre à Gaza puis de l’attaque contre la Flottile de la liberté, maintient des relations économiques et commerciales avec Israël. L’étude identifie les domaines dans lesquels la coopération économique israélienne avec le Maroc est active : la sécurité et l’administration, la gestion de l’eau, la technologie de l’énergie solaire et de l’information et le tourisme. Elle signale d’importants progrès dans la normalisation du tourisme, soulignant que le Maroc retire de grands bénéfices dans ce secteur.
L’étude note que le conflit sur la question du Sahara entrave les progrès de la normalisation d’Israël avec l’Algérie, que le lobby israélien à Washington fait pression pour l’augmentation de l’aide usaméricaine au Maroc, et également pour soutenir la position du Maroc au Sahara (Sahara Occidental, ndds), afin d’accélérer la voie de la normalisation et de l’étendre à d’autres secteurs. L’étude recommande qu’Israël trouve une solution à la question du Sahara afin de réduire les critiques à son encontre de l’Algérie, pour son soutien au Maroc.
Selon le journal marocain At Tajdid, les positions internationales sont multiples et les visions des enjeux sont divergentes, mais elles concordent sur l’importance de la carte amazigh pour renforcer l’influence étrangère, la politique d’ingérence et les liens avec les positions des pouvoirs forts.
Le journal expose « les éléments du projet israélien d’entrer dans l’équation après l’avoir gardé caché dans le passé ; le pari fait sur le discours amazigh pour contrer les Arabes et les Musulmans au Maroc et la présence de deux acteurs civils amazigh disposés à engager la normalisation. » Il suggère en outre que «le phénomène de la normalisation de la part des Amazigh est un phénomène marginal et superficiel ne diffèrant pas des autres types de normalisation, qui concernent diverses structures et composantes de la société marocaine, mais avec la dose d’excitation propre aux Berbères ».
Le journal ajoute que le discours israélien fait fi de la vérité historique et de la réalité marocaine, reflètant une profonde ignorance des positions réelles des Amazigh, dont certains ont vendu une image trafiquée et irréelle de la tendance amazigh à la normalisation. Ce discours vise à faire des Amazigh le maillon faible de la normalisation avec le Maroc. Cette vision se fonde sur les déclarations et attitudes d’une minorité résolument marginale, qui n’a aucune légitimité à parler au nom des Amazigh et à les représenter.
Ce pari est perdu d’avance et ne constituera en fin de compte pas la carte maîtresse dans la guerre psychologique israélienne contre la région.
Source : Tlaxcala, 17/9/2010
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SAHARA OCCIDENTAL : L’Algérie interpelle la communauté internationale
Dans un discours lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères à la tribune des Nations unies, où se tient l’Assemblée générale de l’ONU, le président Abdelaziz Bouteflika, a appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité envers le peuple saharoui pour parvenir à une solution politique juste qui lui permettra d’exercer son droit «inaliénable» à l’autodétermination au moyen d’un référendum.«Il est indispensable que la communauté internationale assume sa pleine responsabilité envers le peuple du Sahara Occidental, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations unies, afin de parvenir à une solution politique juste qui permettra au peuple saharoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination au moyen d’un référendum», a souligné le chef de l’État algérien dans un discours lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors de la 65e session de l’Assemblée générale de l’ONU.Le président Bouteflika a affirmé que l’Algérie, conformément à ses responsabilités et ses devoirs, «demeure disposée à apporter son plein soutien aux efforts de l’ONU visant à résoudre le conflit du Sahara Occidental». «C’est pourquoi, at- il poursuivi, nous réitérons notre soutien à la mission et aux efforts de l’Envoyé spécial, Christopher Ross, ainsi que notre attachement à la dimension des droits de l’homme et à la nécessité de sa prise en charge par le Conseil des droits de l’Homme et les mécanismes universels en la matière».Le président de la République a fait remarquer que la lutte contre l’impunité et les violations des droits humains est «devenue un acquis irréversible pour la communauté internationale». «Mais, faut-il encore qu’elle s’inscrive dans une approche globale qui n’entrave pas tout le processus de résolution politique des crises et conflits dans le monde et ni ne contrarie les efforts régionaux et internationaux.De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Mozambique, Palau Uldimiro Marques, a réaffirmé, le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination lors de son discours à la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Le ministre a souligné que son pays «soutient les efforts de la communauté internationale visant à trouver une solution juste et durable à la question du Sahara Occidental».De nombreux pays du monde ont renouvelé leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance au cours de cette session de l’AG de l’ONU qui se tient du 23 au 30 décembre. Dans leurs déclarations et différentes interventions, ces pays ont appelé la communauté internationale à assumer des responsabilités pleines et entières envers le peuple sahraoui en lui permettant d’exercer son droit légitime à un plébiscite juste et impartial, sous les auspices des Nations unies.C’est le cas notamment du ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Samuel Santos Alnikargoi Lopez, qui a exprimé, la solidarité de son pays avec la lutte du peuple sahraoui tendant à bâtir son État indépendant. De son côté, le Royaume du Lesotho a exprimé, à la même tribune, sa «profonde préoccupation face à l’injustice continue et le colonialisme du Sahara Occidental».Pour le Premier ministre du Royaume du Lesotho, Pakalitha Mosisili «la responsabilité de l’Organisation des Nations unies envers le peuple sahraoui, qui souffre encore de l’injustice, de l’humiliation, demeure entière tant qu’il n’aura pas exercé son droit à l’autodétermination». «Il n’y aura pas de paix durable dans le monde, sans la protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous», a-t-il martelé, dénonçant «la persistance des violations des droits dans le silence de la communauté internationale ».La Tanzanie pour sa part a renouvelé son ferme soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui, appelant «la communauté internationale à accélérer le processus de décolonisation en donnant le dernier mot au peuple sahraoui à travers un référendum d’autodétermination. «Le nouveau Premier ministre de la République de Tanzanie Pindar Meznko, a exprimé la préoccupation de son pays pour les souffrances du peuple sahraoui depuis 1975, appelant à mettre fin à l’impasse actuelle dans le processus de décolonisation.Mokhtar B.Le Courrier d’ Algérie, 29/9/2010 -
Campagne médiatique marocaine contre l’Algérie : Quand la caravane passe …!
Soudain, voici que fleurissent les publications et les articles dans la presse Marocaine, chantant les louanges des traîtres Sahraouis, qui défilent devant la télévision de sa Majesté. La musique Sahraouie est devenue à la mode au Maroc. Mais les milieux politiques que cette presse représente ne sont pas spécialement connus pour leur amour de la culture et de la musique Sahraouie, plus que leur amour à l’hypocrisie.On peut facilement imaginer ce qui se cache derrière de telles campagnes d’acharnement contre l’Algérie. Mais ce qui est sûr, c’est que les rumeurs qui circulent dans le pays du Commandeur des Croyants où les sondages d’opinion n’existent pas et selon lesquelles l’opposition authentique est complètement muselée et membres emprisonnés. Ajoutant à cela la frontière Ouest qui demeure verrouillée.Le Maroc est sur le point d’une explosion populaire. Cette conjoncture à fait orienter l’opinion publique vers le problème du Sahara Occidental, vers la minuscule affaire du policier Ould Selma. En revanche, cette propagande, jointe à l’évolution de la situation sociale, ne manque pas à susciter une inquiétude de plus en plus vive à l’Elysée, en particulier dans certains milieux des extras où l’on n’a pas oublié que, dans un temps pas si éloigné, le royaume chérifien avait sollicité l’aide de l’Elysée, tout en proclamant son « droit imprescriptible de recouvrer ses frontières historiques qui vont jusqu’à Saint-Louis du Sénégal ». En observant attentivement l’occupation du Sahara occidentale.Aujourd’hui, la situation s’est brusquement aggravée à l’intérieur du Maroc, et l’on peut se demander où veut en venir le gouvernement marocain, incapable d’améliorer la situation sociale de 30 millions de marocains livrés à la misère devant une bourgeoisie dirigeante.Cette campagne d’acharnement contre l’Algérie se passe sur un fond de crise sociale aiguë. Réunis en assemblée, les travailleurs des transports menacent de sortir dans la rue, les travailleurs du bâtiment, ceux de la pêche et les fonctionnaires ne se retrouvent plus dans un pays où le gros du budget est destiné aux riches soutient principaux du palais royale. Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement de Rabat devait se saisir du prétexte du policier Ould Selma pour déclencher une action répressive d’une violence inaccoutumée et sans commune mesure contre les Sahraouis détenus dans les prisons et ceux qui sont occupés dans les territoire colonialisés. Des incidents aussi ont commencé par une provocation de la sécurité royale des étudiants sympathisants des mouvements de la gauche et des islamistes. Sans aucune accusation des sympathisants du courant islamiste sont dirigés vers les prisons. Et là aussi les ONG et les organisations soi-disant de défense des droits de l’homme demeurent bouches bées !!Quant à l’Algérie, elle a toujours fait l’objet des mercenaires journalistes, de campagnes calomnieuses, de pressions et de menaces coordonnées, en est cette fois-ci une preuve supplémentaire. Quant au peuple frère marocain on déplore sa situation sociale, un peuple qui ne mérite pas d’être au service d’une bourgeoisie sauvage.Ibn KhaldounRéflexion, 29/9/2010 -
SAHARA OCCIDENTAL : L’Algérie interpelle la communauté internationale
Dans un discours lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères à la tribune des Nations unies, où se tient l’Assemblée générale de l’ONU, le président Abdelaziz Bouteflika, a appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité envers le peuple saharoui pour parvenir à une solution politique juste qui lui permettra d’exercer son droit «inaliénable» à l’autodétermination au moyen d’un référendum.«Il est indispensable que la communauté internationale assume sa pleine responsabilité envers le peuple du Sahara Occidental, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations unies, afin de parvenir à une solution politique juste qui permettra au peuple saharoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination au moyen d’un référendum», a souligné le chef de l’État algérien dans un discours lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors de la 65e session de l’Assemblée générale de l’ONU.Le président Bouteflika a affirmé que l’Algérie, conformément à ses responsabilités et ses devoirs, «demeure disposée à apporter son plein soutien aux efforts de l’ONU visant à résoudre le conflit du Sahara Occidental». «C’est pourquoi, at- il poursuivi, nous réitérons notre soutien à la mission et aux efforts de l’Envoyé spécial, Christopher Ross, ainsi que notre attachement à la dimension des droits de l’homme et à la nécessité de sa prise en charge par le Conseil des droits de l’Homme et les mécanismes universels en la matière».Le président de la République a fait remarquer que la lutte contre l’impunité et les violations des droits humains est «devenue un acquis irréversible pour la communauté internationale». «Mais, faut-il encore qu’elle s’inscrive dans une approche globale qui n’entrave pas tout le processus de résolution politique des crises et conflits dans le monde et ni ne contrarie les efforts régionaux et internationaux.De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Mozambique, Palau Uldimiro Marques, a réaffirmé, le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination lors de son discours à la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Le ministre a souligné que son pays «soutient les efforts de la communauté internationale visant à trouver une solution juste et durable à la question du Sahara Occidental».De nombreux pays du monde ont renouvelé leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance au cours de cette session de l’AG de l’ONU qui se tient du 23 au 30 décembre. Dans leurs déclarations et différentes interventions, ces pays ont appelé la communauté internationale à assumer des responsabilités pleines et entières envers le peuple sahraoui en lui permettant d’exercer son droit légitime à un plébiscite juste et impartial, sous les auspices des Nations unies.C’est le cas notamment du ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Samuel Santos Alnikargoi Lopez, qui a exprimé, la solidarité de son pays avec la lutte du peuple sahraoui tendant à bâtir son État indépendant. De son côté, le Royaume du Lesotho a exprimé, à la même tribune, sa «profonde préoccupation face à l’injustice continue et le colonialisme du Sahara Occidental».Pour le Premier ministre du Royaume du Lesotho, Pakalitha Mosisili «la responsabilité de l’Organisation des Nations unies envers le peuple sahraoui, qui souffre encore de l’injustice, de l’humiliation, demeure entière tant qu’il n’aura pas exercé son droit à l’autodétermination». «Il n’y aura pas de paix durable dans le monde, sans la protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous», a-t-il martelé, dénonçant «la persistance des violations des droits dans le silence de la communauté internationale ».La Tanzanie pour sa part a renouvelé son ferme soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui, appelant «la communauté internationale à accélérer le processus de décolonisation en donnant le dernier mot au peuple sahraoui à travers un référendum d’autodétermination. «Le nouveau Premier ministre de la République de Tanzanie Pindar Meznko, a exprimé la préoccupation de son pays pour les souffrances du peuple sahraoui depuis 1975, appelant à mettre fin à l’impasse actuelle dans le processus de décolonisation.Mokhtar B.Le Courrier d’ Algérie, 29/9/2010 -
Maroc et coalition anti-Aqmi
Une dépêche (se référant à des sources maliennes) nous apprend qu’une réunion se tiendra aujourd’hui, mercredi, à Alger regroupant les services de renseignement des pays du Sahel (Mauritanie, Mali et Niger) en vue de la lutte antiterroriste qui sévit dans la région. Cette réunion fait suite à d’autres concertations entre les quatre Etats dont la dernière a eu lieu récemment à Tamanrasset, regroupant les chefs d’état-major militaires.Malgré des divergences de points de vue, bien naturelles, les choses avancent et il faut s’attendre à d’autres réunions et, surtout, à des passages à l’acte sur le terrain de la lutte antiterroriste pour que toutes ces avancées, au plan de la concertation et de la coopération, ne restent pas lettre morte. L’idée est de faire face à un phénomène qui frappe, sans distinction (bien qu’à des degrés divers) ces pays voisins et frontaliers. Ici, il s’agit surtout de la bande territoriale commune qu’on appelle le Sahel. De deux choses l’une, ou il faut confier cette importante tâche de se défendre contre les activités terroristes, à une puissance étrangère à la région, les Etats-Unis (via l’Africom) et/ou la France traditionnellement bien implantée dans la région.De l’avis unanime, une telle option comporte à moyen et long terme plus d’inconvénients que d’avantages. Ou bien, il faut d’abord compter sur soi, et s’organiser pour former front et entreprendre un combat concerté et le plus efficace possible – prélude à une coopération nécessaire sur d’autres plans, économiques, politiques, sociaux et autres. Il y a donc une logique qui sous-tend ce qui se passe et qui a des implications prévisibles dans divers domaines. D’où les questions que l’on se pose ici et là, particulièrement au Maroc.Bien que n’étant pas directement concerné par le Sahel, le Maroc veut être dans la dynamique actuellement enclenchée. Mais quel serait son rôle et, surtout, son apport ? Puisqu’il s’agit clairement de «passer à l’action», pour reprendre le mot d’ordre du général Gaïd, sous quelles formes le Maroc entend-il le faire éventuellement – étant entendu qu’il ne partage légalement ses frontières qu’avec l’Algérie ? En outre, comment attendre un quelconque apport de sa part, alors que lui-même contribue à nourrir une situation de grande instabilité avec ses voisins, du fait de son occupation du Sahara occidental ?Il apparaît clairement qu’une telle demande marocaine, si elle s’avérait réelle, ne ferait que compromettre l’effort aujourd’hui accompli par les pays du Sahel et dévier leur objectif commun, qui est celui de la lutte contre Aqmi, vers d’autres objectifs, et d’autres calculs, consistant à avaliser l’occupation du Sahara occidental. La récente campagne médiatique marocaine contre l’Algérie, en attendant qu’elle s’achève, est en contradiction absolue avec le ton amical qui sied à une vraie volonté de travailler ensemble.A. K.Le Jour d’algérie, 29/9/2010 -
Campagne médiatique marocaine contre l’Algérie : Quand la caravane passe …!
Soudain, voici que fleurissent les publications et les articles dans la presse Marocaine, chantant les louanges des traîtres Sahraouis, qui défilent devant la télévision de sa Majesté. La musique Sahraouie est devenue à la mode au Maroc. Mais les milieux politiques que cette presse représente ne sont pas spécialement connus pour leur amour de la culture et de la musique Sahraouie, plus que leur amour à l’hypocrisie.On peut facilement imaginer ce qui se cache derrière de telles campagnes d’acharnement contre l’Algérie. Mais ce qui est sûr, c’est que les rumeurs qui circulent dans le pays du Commandeur des Croyants où les sondages d’opinion n’existent pas et selon lesquelles l’opposition authentique est complètement muselée et membres emprisonnés. Ajoutant à cela la frontière Ouest qui demeure verrouillée.Le Maroc est sur le point d’une explosion populaire. Cette conjoncture à fait orienter l’opinion publique vers le problème du Sahara Occidental, vers la minuscule affaire du policier Ould Selma. En revanche, cette propagande, jointe à l’évolution de la situation sociale, ne manque pas à susciter une inquiétude de plus en plus vive à l’Elysée, en particulier dans certains milieux des extras où l’on n’a pas oublié que, dans un temps pas si éloigné, le royaume chérifien avait sollicité l’aide de l’Elysée, tout en proclamant son « droit imprescriptible de recouvrer ses frontières historiques qui vont jusqu’à Saint-Louis du Sénégal ». En observant attentivement l’occupation du Sahara occidentale.Aujourd’hui, la situation s’est brusquement aggravée à l’intérieur du Maroc, et l’on peut se demander où veut en venir le gouvernement marocain, incapable d’améliorer la situation sociale de 30 millions de marocains livrés à la misère devant une bourgeoisie dirigeante.Cette campagne d’acharnement contre l’Algérie se passe sur un fond de crise sociale aiguë. Réunis en assemblée, les travailleurs des transports menacent de sortir dans la rue, les travailleurs du bâtiment, ceux de la pêche et les fonctionnaires ne se retrouvent plus dans un pays où le gros du budget est destiné aux riches soutient principaux du palais royale. Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement de Rabat devait se saisir du prétexte du policier Ould Selma pour déclencher une action répressive d’une violence inaccoutumée et sans commune mesure contre les Sahraouis détenus dans les prisons et ceux qui sont occupés dans les territoire colonialisés. Des incidents aussi ont commencé par une provocation de la sécurité royale des étudiants sympathisants des mouvements de la gauche et des islamistes. Sans aucune accusation des sympathisants du courant islamiste sont dirigés vers les prisons. Et là aussi les ONG et les organisations soi-disant de défense des droits de l’homme demeurent bouches bées !!Quant à l’Algérie, elle a toujours fait l’objet des mercenaires journalistes, de campagnes calomnieuses, de pressions et de menaces coordonnées, en est cette fois-ci une preuve supplémentaire. Quant au peuple frère marocain on déplore sa situation sociale, un peuple qui ne mérite pas d’être au service d’une bourgeoisie sauvage.Ibn KhaldounRéflexion, 29/9/2010