Mois : septembre 2010

  • Appel de prisonniers politiques au Parlement européen

    Infatigables défenseurs des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Hamadi Naciri emprisonnés depuis octobre dernier à la prison de Salé ont appelé, mardi, le Parlement européen à intervenir auprès du gouvernement marocain en vue de leur garantir un procès équitable ou leur libération immédiate. 

    «Nous demandons à Votre Excellence de bien vouloir intervenir auprès du gouvernement marocain pour nous garantir sans plus tarder un jugement équitable en présence d’observateurs internationaux ou nous libérer ainsi que tous les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme et les prisonniers d’opinion dans les prisons marocaines», ont-ils écrit dans une lettre ouverte au président du PE, Jerzy Buzek. Ils ont également exprimé leur profonde préoccupation devant la persistance de la situation des violations graves des droits de l’Homme dans la partie du Sahara Occidental occupée par le Maroc, notamment la politique de répression érigée par le gouvernement marocain contre les Sahraouis et en particulier les défenseurs des droits humains qui expriment ouvertement leurs opinions politiques en faveur de l’indépendance du Sahara Occidental. 

    Les prisonniers politiques sahraouis ont en outre demandé l’arrêt immédiat du pillage des ressources naturelles du territoire, déplorant que l’Union européenne a été complice de l’usurpation illégale des ressources naturelles du peuple sahraoui, ainsi que l’accord du statut de partenariat privilégié au Maroc malgré ses flagrantes violations des droits humain. Par ailleurs, le nouvel ambassadeur d’Afrique du Sud en Algérie, Joseph Kutan, a appelé la communauté internationale à oeuvrer pour une solution au conflit au Sahara Occidental permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination à travers un processus négocié, démocratique et libre conformément à la légalité internationale. 

    Joseph Kutan qui présentait ses lettres de créances au président Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Afrique du Sud auprès de l’Algérie, a appelé la communauté internationale à un règlement du conflit au Sahara Occidental afin de permettre au peuple sahraoui de se prononcer en toute liberté sur son futur. Il a rappelé, par ailleurs, que «l’Algérie et l’Afrique du Sud ont toujours lutté pour la cause juste de libérer l’Afrique du joug colonial ». «Les deux pays s’engagent à accorder une priorité au continent africain à travers notre présence dans les forums internationaux tels que l’Union africaine et les Nations unies», a-t-il dit, ajoutant que «nos deux pays continueront à défendre la cause de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique».

    Mokhtar B. 

    Le Courrier d’Algérie, 16/9/2010





  • Le Sahara occidental élu au Comité organisateur du 17ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants

    Chypre, 16/09/2010 (SPS) Le Sahara occidental a été élu au Comité international d’organisation de la XVII ème édition du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui aura lieu du 13 au 21 décembre prochain en de pays d’Afrique du Sud, selon un communiqué de l’union de la jeunesse de Saguia el Hamra et Rio de Oro (UJSARIO), rendu publique jeudi.

    La cérémonie s’est déroulée au cours de la troisième réunion préparatoire de ce évènement tenue du samedi à mardi derniers à Chypre, sous la présidence du président de la République de Chypre, Dimitáis Christophias en présence des délégation représentants plus de 62 organisations juvéniles de quelques 51 pays à travers le monde, dont l’UJSARIO.

    A cette occasion, la présence a élue le Sahara occidental membre du Comité international d’organisation, au nom de l’Afrique pour l’organisation du XVII Festival mondial des jeunes et des étudiants.

    Les participants ont approuvé une motion dans laquelle ils ont exprimé la position de solidarité avec la cause du peuple sahraoui en lutte pour l’indépendance totale.

    Ils ont également a condamné l’arrestation des trois prisonniers politiques sahraouis et activistes des droits humains, Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Hamadi Naciri depuis octobre dernier à la prison de Salé (Maroc) pour avoir visité leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés de la RASD et qui attendent toujours un jugement où leur libération. (SPS)
  • Le Quotidien d’Oran : Orientés

    Lorsque la puissance divine décide de châtier un individu ou un pays voire un empire, pour leurs arrogances, elle les orientet, sans qu’ils s’en aperçoivent, en direction de l’automutilation permanente et la décadence. 

    Allant dans le même sens, les anciennes pensées philosophiques ont suffisamment démontré, à l’évidence, cette orientation fatale des êtres, empires et civilisations, ne cessant de multiplier les conflits existentiels conjugués à leur arrogance entêtée de vouloir posséder plus que leur permettent le temps et l’espace (1) 

     Les multiples conflits entre les peuples du Moyen-Orient, berceau des civilisations et religions monothéistes, sont en train de générer, à force de persister, ce genre de mutilations et qu’ils couvent, ces derniers temps, d’autres germes funestes pour l’ensemble des pays du golfe arabo persique. En effet, les membrés du Congrès des USA ont discuté au sujet de la commande effectuée cette semaine par l’Arabie Saoudite cette semaine dite auprès du complexe militaro-industriel US, et ce, pour lui fournir des armes sophistiquées, en tous genres, estimées à plus de 60 milliards de dollars. Pharamineux ! 

     Soit prés de 25% de l’enveloppe financière globale du troisième plan quinquennal Algérien. D’autres pays du golfe vont suivre prochainement la démarche de l’Arabie Saoudite. Depuis 20 ans, prés de 3000 milliards de dollars ont été dépensés par les pays du Moyen-Orient. Sans que ces armes soient utilisées. A l’exception d’Israël bien sur ! D’après les mêmes informations, l’Algérie est située au premier rang des pays africains dans le domaine de l’armement. Elle représente plus de 40% du volume global des achats à l’échelle continentale. 

     Il serait utile d’ajouter qu’une partie, des 60 milliards de dollars saoudiens, ira ‘en pèlerinage’ dans la cagnotte d’Israël, comme d’habitude, et quelques miettes pour l’Egypte et la Jordanie. C’est par cette méthode, de « diplomatie sécuritaire », que l’aide américaine s’effectue par le canal de banques affidées aux lobbys israéliens. Ainsi, la sécurité d’Israël est considérée, par les religieux extrémistes ainsi que par ses maîtres à penser, internes et externes, comme quelque chose de sacrée et promise – décidément – par la divine Providence et, donc, rien n’a d’égal, à leurs yeux, devant cette sacro-sainte mission. Absolument rien ! 

    A ce propos, il est utile de rappeler que le terrain, sur lequel est bâti l’immense immeuble et ses annexes abritant l’ONU – ce machin-là ainsi désigné par le Général De Gaule – à proximité de New York dont la mairie est dirigé par un juif américain, appartenait à la richissime famille des Rockefeller inaugurant ainsi le pôle de la gouvernance mondiale. En réalité, le nouveau temple d’un empire fondé sur des idées ne se différenciant pas tellement de celles qui ont mené aux… holocaustes des anciens temps et durant notre époque. 

     En revanche, et paradoxalement que cela puisse exister, cela à engendré des progrès profitables, au genre humain, grâce aux hommes et femmes de la connaissance ne cessant, depuis toujours, de s’entrechoquer a celles et ceux obsédés par le pouvoir politique et de la finance menant les bienfaits de ces progrès technologiques vers des buts autres que ceux visés initialement. C’est-à-dire le retour au… point zéro : le duel entre le bien et le mal caractérisant profondément la nature humaine. 

     A l’exemple de l’énergie atomique destinée, à l’origine, pour améliorer la condition humaine puis elle s’est transformée en génératrice d’armes de destruction massive « expérimentées » tout juste à la fin de la deuxième guerre mondiale, et jusqu’a ces derniers temps, exterminant et mutilant plusieurs centaines de milles d’êtres humains. A l’image, également, du silex utilisé pour chasser le gibier, ainsi que pour d’autres utilisations domestiques, puis il s’est modifié, au fil du temps, en une redoutable arme de guerre entre les peuplades d’antan. . 

    Ce qui est utile de noter, également, c’est que les découvertes à des fins militaires, aux temps actuels, telles les téléphonies satellitaires, de véhicules informatisés, missiles intercontinentaux, engins chimiques, d’approches topographiques etc., se sont transformées en utilités civiles. Un cercle vicieux que seul le genre humain est capable de configurer. 

     Cependant, à force de transformer la nature des choses et de convoquer, comme le font les lobbys juifs, exagérément le passé tout en disséminant les fantasmes, d’une époque tourmentée, aux quatre coins du Monde, et qu’ils se lamentent continuellement auprès d’un mur considéré comme ce qu’il en reste du premier temple monothéiste, dédié au Seigneur des deux Mondes, détruit à cause de la bêtise humaine, ils pourraient un jour ou l’autre faire ressusciter les anciens démons qui l’avaient démoli et, surtout, ceux déclenchant les derniers événements horribles engendrés par la Shoah et, également, ceux en train, A dieu ne plaise, de dessiner autrement les contours d’une troisième déflagration globale . Et, qu’à ce moment-là, et après, il serait futile de leurrer, encore une fois, l’humanité par les fausses interprétations de l’Histoire. 

     Aux USA, un obscur pasteur, d’une église «conservatrice» sans importance, a eu l’idée diabolique de faire brûler le Saint Coran au cas ou la communauté musulmane persiste de construire un complexe religieux à coté du lieu ou ont lieu les attentats du 11 septembre 2001. Ce soi-disant prêtre, d’extraction businessman raté, officie une cinquantaine d’adeptes seulement en Floride lieu habituel d’accostage des catholiques, notamment les aventuriers irlandais du 19 é siècle, déçus par le mode de vie sur l’ancien continent et,donc, ils ont le complexe de la ferveur identitaire jusqu’au-boutiste. 

     Ledit pasteur avait fait récemment un voyage, initiatique aux lieux du luthérianisme, en Allemagne. A l’occasion, il avait détourné trois mille dollars. Et falsifié son diplôme de doctorat. Puis, il retourne aux USA. Il se lance dans la foulée de la haine anti-Islam à la mode depuis le «fameux» 11 Septembre. Un business qui rapporte gros à tous les coups. Un coup médiatique réussi : Chapeau pour ce coup de pipeau ! 

     D’une part, ledit maire de New York, d’origine juive, ne voit pas d’inconvénient à ce que qu’on construit ce complexe culturel et, de l’autre, les lobbys juifs amplifient à outrance, médiatiquement, l’intention de ce Monsieur montré comme le défenseur de la mémoire des victimes dudit attentat. 

     Puis, subitement, ces mêmes médias «reconnaissent» qu’ils ont trop poussé le bouchon. Et pour se racheter soi-disant ils ont, cette semaine, relativisé l’événement en l’aplatissant à la veille du deuxième contact entre M.Mahmoud Abbas et M. Benyamin Netanyahu. Comme d’habitude ! Et ce qui est plus sournois voire abject, dans toute cette cacophonie minutée, c’est qu’à la fin tout ce beau monde retrouvera ses marques. Avec, cependant, plus d’avantage pour Israël. Car le coup, à l’image des précédents, a déjà porté ses fruits. A profusion ! 

     Beaucoup d’américains sont sensibles sur cette question, du 11 septembre, du citoyen jusqu’à la Maison Blanche. Bush fils et compagnie en avaient profité, à outrance. Israël aussi et ne cesse d’en jouir. Pleinement ! C’est devenu à la mode de condamner alors qu’en vérité, ils rendent service à ce genre de faussaires d’un nouveau type. Ainsi, va le monde d’aujourd’hui : d’une combine planifiée à une autre jusqu’à que le mensonge ressemble à de la vérité, et de presser le citron jusqu’à qu’il ne contienne aucune goutte de jus, etc. 

     Dans le même sens, d’anciens juifs, de mon patelin, disaient à titre informatif pour leurs successeurs : «il vaut mieux que tu laisse ton ennemi constamment inquiet et aboyer que de l’abattre d’un seul coup. Tu en jouisse tout doucement et tu découvrira beaucoup de choses avant qu’il ne s’en rende compte» 

    Les prochaines élections, à miparcours, entre le Parti démocrate américain, en perte de vitesse auprès de l’opinion interne voire externe, en face de celui républicain aiguillonné pour rééquilibrer les rapports de force en sa faveur et, à l’occasion, de celle d’Israël, constituent un test majeur édifiant pour la poursuite de ce processus diabolique tel que planifié par les stratèges d’Israël. Une aubaine pour les colonisations effrénées des terres palestiniennes par des juifs en mal existentiel ailleurs et cherchant, coûte que coûte, a vivre au dessus de tout tracas environnemental, lié à la présence de palestiniens faussant les décors, d’après ces illuminés de juifs. C’est dans la nature du racisme pur ! 

     A la veille, des dites négociations, M. Mahmoud Abbas à déclaré que leur réussite reste dépendante de l’arrêt des colonies juives. Les politiciens juifs rétorquent : « ces colonies sont en train de s’installer au milieu des… anciennes » ont-ils assuré. Et, donc, il n’y a pas de nouvelles colonies d’après eux. Et encore, l’Etat d’Israël serait exclusivement juif. En d’autres termes, tous les non juifs seraient des étrangers sur leur…terre. Qui dit mieux ? 

     Dans le même sillage, jadis dans mon patelin, les juifs jouaient beaucoup de la Bezga : Une sorte de jeu au va-tout. Alors, ils disaient : l’essentiel est d’avoir en main le Dink : le joker ou l’atout. A l’image de la prise de position, de M. Benyamin Netannyahou, qualifiant les déclarations de cet illuminé d’évêque américain, en vérité un vulgaire chasseur de primes d’où qu’elles viennent,… d’irresponsables. Alors qu’en Israël, des gens responsables sont en train de faire plus depuis des décennies. Au quotidien. Et que la Bezga continue ! Elle vient de se terminer hier à Charma Cheikh. A la prochaine ! 

     Le IX iéme anniversaire du 11 septembre, de cette année, coïncide avec l’Aïd Essaghir des musulmans ainsi perturbés par cet énergumène en vérité téléguidé et, également, à quelques semaines prés, des fêtes religieuses automnales juives et avec cette rencontre Israélo Palestinienne de Charma Cheikh en Egypte. Trop de fêtes religieuses et rendez-vous politiques pour croire à Papa Noël. Encore moins à de… l’irresponsabilité justement. 

     Comme cela s’est passé lors de la pendaison, du défunt Saddam Hussein, le jour même de l’Aïd el kabir : la fête du sacrifice pour mieux enfoncer le clou. Puis un tollé généralisé relayé, en plus, par les médias arabes mettant en grand relief les mines renfrognées des dirigeants arabes. Peu de temps après les sourires réapparaissent comme si rien n’était Le lièvre est connu pour son manque de mémoire. Il retourne toujours aux alentours de l’endroit d’où les chssseurs l’ont débusqué. 

     Le Président Obama avait annoncé, à l’occasion de la commémoration du 11 septembre, que les USA ne sont pas contre l’Islam mais contre El-Kaïda. Et puis quoi encore ? Des « experts » américains ont prédis, cette semaine – décidemment -, que le danger terroriste islamiste serait désormais actif sur le territoire des USA. Cette semaine, le Président US a annoncé à demi-mot à l’intention de M. Benyamin Netannyahou et M. Mahmoud Abbas, qu’ils réalisent vite la paix afin que les USA soient allégés et puissent se concentrer uniquement sur l’Afghanistan, l’Iran et, par ricochet, sur le Hezbollah et Hamas. Un petit hameçon qui n’est pas du genre à attirer l’intelligentsia juive. En d’autre terme : il s’est mis le doigt dans l’œil et…jusqu’au coude ! 

     L’ancien secrétaire d’Etat des affaires étrangères, Henri Kissinger, comme s’il répliquait machiavéliquement au Président Obama, à exhorter tous les pays limitrophes à l’Afghanistan de s’unir contre les talibans alias Al Kaida car, d’après lui, les USA, à eux seuls, ne pourraient venir à bout de ce bourbier. Pourquoi, alors, l’avoir envahi du temps ou le parti des républicains, celui de M. Kissinger, était au pouvoir ? A l’évidence, tous les coups sont permis à la veille d’enjeux électoraux. La politique aux USA, est ainsi faite. AU cow-boy. Trop vache ! 

    En conséquence, les stratèges politico médiatiques, du monde arabo musulman, qu’ils sachent une fois pour toute, enfin, qu’ils n’ont point de salut que dans l’information pertinente, et ce, afin d’équilibrer les rapports de force médiatiques et, surtout, d’éviter de se complaire dans la farniente conjuguée à la dispersion des efforts collectifs d’un nombre important de jeunes conditionnés par l’information biaisée ensemençant les germes de la soumission aveugle, au maître du moment, déjà enfouie aux tréfonds des consciences depuis les périodes de la pensée à sens unique. 

     En ce qui nous concerne, et malgré tous les sacrifices pour se purifier de toutes les souillures lesquelles ont encrassé notre passé, il se trouve qu’une deuxième aliénation en différé – post indépendance – et trouvant de surcroît des exécutants zélés l’appliquant à la lettre, est en train d’envahir médiatiquement notre quotidien. Triste sort ! A l’image de : Ligotés et Soumis devant toi ô maître : « Msselmine oua Mketfine ya sidi ». Jusqu’à quand ces imbécillités et absurdités ? 

     Un sujet d’actualité mérite d’être ajouté à ci-dessus. Il s’agit de l’entraîneur national du football, le Cheikh Rabah Saadane. Ce dernier fut l’hôte du Cheikh d’une zaouïa d’Ain-ouassara. Encensé, cajolé, nourri grassement, il à été vêtu d’un burnous en laine de dromadaire en pleine saison… estivale, télévisé, photographié, etc. ; puis, subitement, après son dernier match contre la Tanzanie, honni, insulté, détrôné, etc. Cela a coïncidé, Ô ironie du sort, dans la foulée des dernières victoires internationales successives de la JSK contre des équipes égyptiennes. 

    C’est le comble pour le Cheikh, ainsi désigné dans les chansons ayant fait fureur durant tout l’été passé. Ces dernières semaines, il ne l‘est plus. Cela se passe ainsi ça chez nous. A l’image du Bordj Bou Leila du temps des janissaires turcs. Donc, toutes ces euphories sont devenues de mauvais souvenirs. Cela devrait, en principe, constituer matière à réflexion pour ce genre de leadership. Dans tous les domaines. Malgré ça, rendons lui grâce, par décence, pour avoir donner l’occasion à des millions de jeunes de chanter, danser, rêver, discutailler et …gaspiller beaucoup d’argent. Tant que de jeunes gens confondent victoire de foot avec celle sur le sort, d’autres déceptions les attendent dans les…18 (ans) mètres. Forcément. 

     Enfin, bonne continuation de l’année 2010 ainsi qu’une agréable rentrée scolaire et une meilleure orientation professionnelle et universitaire ; sans oublier de souhaiter bonne chance au nouveau Cheikh de l’équipe nationale du football, M. Abdelhak Benchikha – décidemment – et, Inch’Allah, au prochain Ramadhan plus instructif et constructif que celui passé. A ce propos, la Nuit du Destin de 2011 coïncidera tout juste avec la fin des négociations entre Israéliens et Palestiniens. S’agit-il d’un «oracle» ? (2). 

    NOTES: 

    1 – Jadis, à l’est de l’Atlas saharien algérien, lorsqu’une famille désire vendre une maison, une terre agricole…, il le fait par l’intermédiaire d’un crieur public. Ce dernier clamer, à l’intention des habitants, non pas qu’il y a une possession à vendre mais: «Yali yechri déla». A peu prés: «Lequel désire acquérir un instant de jouissance» 

    2 – Dans mon patelin, durant la nuit coloniale, des interprétations déplacées voire blasphématoires, 

    du sens des Versets du Saint Coran, ont été insidieusement greffées sur 

    la croyance innocente, néanmoins ignorante, de larges couches 

    de la société de l’époque. 

    On racontait, sérieusement, qu’au milieu de la nuit du destin – Leilat Al Qadr – une femme aurait vu le ciel s’ouvrir et une voix lui demandât qu’elle sollicite tout ce qu’elle veut. Cette dame avait une courte chevelure et désirait qu’elle soit longue. Alors, elle répondit tout de suite car, dit-on, le ciel se referme rapidement et le vœu ne sera pas exaucé. Éblouie par la lumière venue du ciel, et au lieu de dire : «que ma chevelure soit longue, elle dit que ma tête grandisse». Et son vœu est exaucé ! A quelques intersections ajoutées, on est encore à ce rond-point. Aujourd’hui, il s’est avéré que c’était une blague juive, parmi d’autres, à l’intention de pauvres bougres que nous étions tous comme nous sommeillons encore sur nos faux lauriers et commentaires déplacées voire insensés sur notre raison d’être. 


    Ali Brahimi

  • Comment s’attaquer aux finances de l’AQMI

    Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme notamment face à l’AQMI qui continue de menacer toute la région du Sahel, certaines sources affirment qu’une rencontre à huis clos a eu lieu hier mardi à Alger entre les pays de cette région en ayant comme point à l’ordre du jour les finances de cette organisation terroriste. 

    En tout cas, la radio française RFI affirme que l’objectif de réunion presque secrète devait étudier les moyens pouvant débusquer «les millions de dollars obtenus par l’AQMI grâce aux enlèvements, à la contrebande et au trafic de drogue. Bien que rien n’ait filtré à propos de cette rencontre de très grande importance, il est certain que l’on y évoquerait même la traçabilité des millions de dollars engrangés par eux à l’occasion des enlèvements et de la contrebande et investis pour continuer leurs activités terroristes au Sahel, en achetant des armes et des équipements. Une chose est sûre, l’Algérie fait du tarissement des finances de l’ex-GSPC, son cheval de bataille. 

    Pour les responsables locaux de la lutte antiterroriste, le paiement de rançon perpétue cette criminalité. Dernièrement, à New York, lors de la seconde revue onusienne sur la stratégie de lutte contre le terrorisme, Kamel Rezag Bara, conseiller du président Bouteflika, a réitéré cette position. Il a révélé que pour la région du Sahel, les prises d’otage par les groupes terroristes depuis 2005 leur ont rapporté plus de 50 millions d’euros. Faute de pouvoir empêcher le versement de rançon, l’Algérie et ses partenaires au Sahel veulent mettre la main sur cet argent et paralyser ainsi les activités terroristes dans la région.

    Le Carrefour d’Algérie, 16/9/2010
  • Ces rançons assassines

    L’Algérie entend profiter de la prochaine assemblée générale de l’ONU pour réitérer la proposition d’un texte interdisant tout paiement de rançons aux terroristes par les pays confrontés à l’enlèvement de leurs ressortissants.   Sur la démarche, on peut s’attendre à un succès tant elle consiste à défendre le principe de résistance des Etats à la violence subversive dont les connexions avec le banditisme international sont maintenant prouvées.  Mais il se trouvera certainement des lobbies capables de nuancer ou de reporter l’adoption d’une  loi pour s’autoriser le marchandage de la quiétude avec leur opinion publique,  sur le dos des pays infestés par la pègre terroriste.  

    L’Espagne, par exemple, n’a pas hésité récemment à verser de gros sous aux criminels contre la libération de touristes kidnappés. On ne sait pas comment la transaction s’effectue, s’il s’agit d’un paiement en espèces ou d’un transfert sur un compte protégé, mais l’on est certain que les ravisseurs finissent souvent par encaisser  des rançons à faire pâlir la Cosa Nostra.  Voilà donc comment les démocraties occidentales se permettent de financer l’assassinat de milliers de citoyens en garantissant la logistique nécessaire aux groupuscules qui ambitionnent de déstabiliser, pour longtemps, des nations souveraines. 

    Avant-hier,  des responsables militaires d’Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger se sont rencontrés pour définir les moyens les plus efficaces de traquer l’argent sale issu des enlèvements d’étrangers et de la contrebande dans la région du Sahel. Certains de ces pays voisins subissent chaque mois le spectre de la famine et les pays développés  aggravent  leur situation en sponsorisant la violence dans la région. On n’ignore pas non plus que dans ce cercle vicieux de l’assistance indirecte au terrorisme, les marchands d’armes y trouvent leur compte et récupèrent les millions d’euros versés par les rançonnés. De ce business qui fait fi des souffrances et des cadavres peuvent germer d’autres troubles liés au chaos que veulent imposer les mercenaires recyclés dans le kidnapping lucratif : les exodes massifs de population dus à l’insécurité chronique en plus de guérillas interminables. La menace est trop grave pour que l’Algérie et ses voisins restent sans réaction.  

    Nordine Mzalla

    Le Jeune Indépendant, 16/9/2010
  • Le Sahara occidental élu au Comité organisateur du 17ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants

    Chypre, 16/09/2010 (SPS) Le Sahara occidental a été élu au Comité international d’organisation de la XVII ème édition du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui aura lieu du 13 au 21 décembre prochain en de pays d’Afrique du Sud, selon un communiqué de l’union de la jeunesse de Saguia el Hamra et Rio de Oro (UJSARIO), rendu publique jeudi.

    La cérémonie s’est déroulée au cours de la troisième réunion préparatoire de ce évènement tenue du samedi à mardi derniers à Chypre, sous la présidence du président de la République de Chypre, Dimitáis Christophias en présence des délégation représentants plus de 62 organisations juvéniles de quelques 51 pays à travers le monde, dont l’UJSARIO.

    A cette occasion, la présence a élue le Sahara occidental membre du Comité international d’organisation, au nom de l’Afrique pour l’organisation du XVII Festival mondial des jeunes et des étudiants.

    Les participants ont approuvé une motion dans laquelle ils ont exprimé la position de solidarité avec la cause du peuple sahraoui en lutte pour l’indépendance totale.

    Ils ont également a condamné l’arrestation des trois prisonniers politiques sahraouis et activistes des droits humains, Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Hamadi Naciri depuis octobre dernier à la prison de Salé (Maroc) pour avoir visité leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés de la RASD et qui attendent toujours un jugement où leur libération. (SPS)
  • Mali-Mauritanie : réconciliation en catimini

    La mission que  les  diplomates veulent donner à notre diplomatie a,  à maintes reprises, dévoilé sa nature hésitante et frileuse, à travers des critiques officielles faites  par des responsables au plus haut niveau  de l’Etat contre la libération par le Mali d’un ressortissant mauritanien réclamé par la justice à Nouakchott pour actes terroristes alors que la Mauritanie a emprunté la même voie libérant Oumar Sahraoui en échange de deux espagnols qui étaient retenus en otage au Mali.

    Cette décision  politique, qui avait passé à sa vitesse de croisière, avec le rappel de  l’ambassadeur mauritanien, révélait, une fois de plus, le caractère indécis de l’actuel département des affaires étrangères.
    Pour preuve, une bonne nouvelle, car ce sont ces mêmes organes officiels qui sont les seuls à détenir le sésame des secrets de relations diplomatiques et qui s’en servent présentement peu après la libération des humanitaires catalans, pour mettre fin,  à un froid de sept mois avec la République du Mali.
    Rassurant  toujours leurs populations en soignant au mieux l’image de la Mauritanie devant l’opinion internationale même si, en coulisse, du coté malien, les autorités  de Bamako avaient bien géré aux mains d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), la remise en liberté de  l’otage français, Pierre Camatte.
    Mais comble de l’ironie : le tapage fait lors du rappel de l’ambassadeur mauritanien n’a pas été au rendez vous lorsqu’il s’est agi de la réconciliation. C’est dire que le Président de la République qui s’apprête actuellement à aller à Bamako pour assister au cinquantenaire de l’indépendance du Mali, et son ministre des affaires étrangères ont péché par excès de mutisme sur le dénouement de cette rocambolesque affaire diplomatique. Vont-ils saisir l’occasion du cinquantenaire pour évoquer ce petit incident de parcours.
    Ahmed Ould Bettar
    Source : Foexgood, 16/9/2010
  • La Ministre des Affaires, de l’Enfance et de la Famille: «Les pouvoirs publics restent résolument engagés dans la prévention des conflits à travers l’exécution de nombreux programmes de cohésion sociale». restent résolument…

    La Ministre des Affaires, de l’enfance et de la Famille, Madame Moulaty Mint El Mokhtar qui assiste depuis hier au forum organisé du 15 au 17 septembre courant à Dakar par le bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest à l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de cette résolution commémoré sous le thème: «Les femmes, la résolution des conflits et la paix», a fait une présentation portant sur le bilan de la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité.

    La présentation de la Ministre des Affaires Sociales a porté sur les actions prises par le Gouvernement mauritanien liées à la mise en œuvre de cette résolution particulièrement dans les domaines de la prévention des conflits, de la prise en compte des besoins particuliers des femmes et des petites filles lors du rapatriement et de l’insertion, des activités de formation sur le genre et de la protection des femmes et des filles contre les actes de violences sexistes.

    Madame la Ministre a souligné que malgré que la Mauritanie, n’ait pas connu, depuis la guerre du Sahara Occidental, de conflits armés, les pouvoirs publics restent résolument engagés dans la prévention des conflits à travers l’exécution de nombreux programmes de cohésion sociale et par l’entretien d’excellentes relations de bon voisinage et de coopération bilatérale et régionale.

    Mint El Mokhtar a saisi l’occasion de ce forum, auquel participent des Ministres des pays de l’Afrique de l’Ouest et plusieurs organisations africaines et régionales, pour réaffirmer la volonté du Gouvernement mauritanien d’œuvrer davantage dans l’application de cette résolution par la prévention et la contribution à la gestion des conflits et la consolidation de la paix en mettant l’accent sur l’équité et l’égalité entre les sexes.

    Il est à noter enfin que Madame la Ministre a assisté à une réception organisée par le Président de la République du Sénégal, Maître Abdoulay Wade pour les Ministres des pays de l’Afriquede l’Ouest participants au forum.


    Source : CRIDEM, 16/9/2010
  • Mali-Mauritanie : réconciliation en catimini

    La mission que  les  diplomates veulent donner à notre diplomatie a,  à maintes reprises, dévoilé sa nature hésitante et frileuse, à travers des critiques officielles faites  par des responsables au plus haut niveau  de l’Etat contre la libération par le Mali d’un ressortissant mauritanien réclamé par la justice à Nouakchott pour actes terroristes alors que la Mauritanie a emprunté la même voie libérant Oumar Sahraoui en échange de deux espagnols qui étaient retenus en otage au Mali.

    Cette décision  politique, qui avait passé à sa vitesse de croisière, avec le rappel de  l’ambassadeur mauritanien, révélait, une fois de plus, le caractère indécis de l’actuel département des affaires étrangères.
    Pour preuve, une bonne nouvelle, car ce sont ces mêmes organes officiels qui sont les seuls à détenir le sésame des secrets de relations diplomatiques et qui s’en servent présentement peu après la libération des humanitaires catalans, pour mettre fin,  à un froid de sept mois avec la République du Mali.
    Rassurant  toujours leurs populations en soignant au mieux l’image de la Mauritanie devant l’opinion internationale même si, en coulisse, du coté malien, les autorités  de Bamako avaient bien géré aux mains d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), la remise en liberté de  l’otage français, Pierre Camatte.
    Mais comble de l’ironie : le tapage fait lors du rappel de l’ambassadeur mauritanien n’a pas été au rendez vous lorsqu’il s’est agi de la réconciliation. C’est dire que le Président de la République qui s’apprête actuellement à aller à Bamako pour assister au cinquantenaire de l’indépendance du Mali, et son ministre des affaires étrangères ont péché par excès de mutisme sur le dénouement de cette rocambolesque affaire diplomatique. Vont-ils saisir l’occasion du cinquantenaire pour évoquer ce petit incident de parcours.
    Ahmed Ould Bettar
    Source : Foexgood, 16/9/2010
  • La Ministre des Affaires, de l’Enfance et de la Famille: «Les pouvoirs publics restent résolument engagés dans la prévention des conflits à travers l’exécution de nombreux programmes de cohésion sociale». restent résolument…

    La Ministre des Affaires, de l’enfance et de la Famille, Madame Moulaty Mint El Mokhtar qui assiste depuis hier au forum organisé du 15 au 17 septembre courant à Dakar par le bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest à l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de cette résolution commémoré sous le thème: «Les femmes, la résolution des conflits et la paix», a fait une présentation portant sur le bilan de la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité.

    La présentation de la Ministre des Affaires Sociales a porté sur les actions prises par le Gouvernement mauritanien liées à la mise en œuvre de cette résolution particulièrement dans les domaines de la prévention des conflits, de la prise en compte des besoins particuliers des femmes et des petites filles lors du rapatriement et de l’insertion, des activités de formation sur le genre et de la protection des femmes et des filles contre les actes de violences sexistes.

    Madame la Ministre a souligné que malgré que la Mauritanie, n’ait pas connu, depuis la guerre du Sahara Occidental, de conflits armés, les pouvoirs publics restent résolument engagés dans la prévention des conflits à travers l’exécution de nombreux programmes de cohésion sociale et par l’entretien d’excellentes relations de bon voisinage et de coopération bilatérale et régionale.

    Mint El Mokhtar a saisi l’occasion de ce forum, auquel participent des Ministres des pays de l’Afrique de l’Ouest et plusieurs organisations africaines et régionales, pour réaffirmer la volonté du Gouvernement mauritanien d’œuvrer davantage dans l’application de cette résolution par la prévention et la contribution à la gestion des conflits et la consolidation de la paix en mettant l’accent sur l’équité et l’égalité entre les sexes.

    Il est à noter enfin que Madame la Ministre a assisté à une réception organisée par le Président de la République du Sénégal, Maître Abdoulay Wade pour les Ministres des pays de l’Afriquede l’Ouest participants au forum.


    Source : CRIDEM, 16/9/2010