L’état des routes est généralement bon.
Les 60 derniers kilomètres du tronçon Nouakchott-Boutilimit, qui traversent un long relief dunaire, se caractérisent par une visibilité à éclipse et une bande bitumée très étroite. Beaucoup de conducteurs ignorent le code de la route et le trafic de marchandise est intense. L’état des véhicules est généralement vétuste (défaillance des feux de signalisation). Les accidents sont quotidiens et d’autant plus meurtriers qu’il n’existe pas de dispositif public de secours.
Il faut faire attention au sable débordant sur la route (qui peut contraindre à quitter les couloirs de circulation), aux animaux, ainsi qu’aux taxis-brousse, souvent cause d’accidents.
Pour toutes ces raisons, il est formellement déconseillé de circuler de nuit, période pendant laquelle se produit la majorité des accidents mortels.Pour toute sortie dans le désert, se déplacer de préférence à deux véhicules, vérifier l’état du véhicule, prévoir une bonne réserve d’eau, de vivres, et de carburant, être accompagné d’un bon guide, ne pas s’aventurer seul et informer sa famille ou ses amis de son itinéraire
En cas d’accident prévenir la police pour établir le constat (s’il y a blessure ou mort d’homme, les responsables de l’accident sont gardés à vue jusqu’à la détermination par la justice des responsabilités). La souscription d’une assurance est obligatoire à l’entrée en Mauritanie. Lors d’un accident, il convient de s’assurer que le représentant de la compagnie d’assurance est présent.
La location d’un véhicule se fait normalement avec un chauffeur. En cas de panne, d’incident ou d’accident, celui-ci et la compagnie de location sont entièrement responsables. La pratique veut qu’en cas de location sans chauffeur, cette responsabilité rejaillisse sur le locataire.
Le train de la SNIM, dans le Nord, qui transporte le minerai de Zouérate à Nouadhibou, accepte à son bord les voitures et les passagers.
Le visa d’entrée
préalable est obligatoire pour les Français de passage et les personnes entrant pour la première fois en Mauritanie. Les visas sont délivrés par les autorités diplomatiques et consulaires mauritaniennes.L’accès par voie terrestre au territoire mauritanien doit obligatoirement se faire par l’un des points de passage suivant : PK 55 Nouadhibou, Douera, Tmeimichatt (Dakhlet-Nouadhibou), Choum (Adrar), Chegatt, Zoueiratt (Guelb), F’Derick, Bir Mogrein, Ain Ben Tili (Tiris Zemour), Oualata, Fassala Nere, Bassiknou, Adel Bagrou, Bousteila, Djigueni (Hodh Ech Chargui), Gogui Zemal, Touil (Hodh El Gharbi), Tenaha, Hamod (Assaba), Ould Yenge, Ghabou Débarcadère, Gouraye Débarcadère, Wompou Débarcadère (Guidimakha), Wali, Sagne, Tifounde Cive, Kaedi Débarcadère (Gorgol), M’Bagne, Aere M’Bar, Boghe Débarcadère, Dar El Barka (Brakna), Tekane, Jidrel Mohguen, Bac de Rosso, Diama (Trarza). Dix nouveaux points de passage ont été créés : Touajil (au sud de F’Derick près de la frontière avec le sahara occidental), N’Beiket Lahwach (sud-est), Fereni et Melgue (sud à la frontière avec le Mali), ainsi que Nouma Niere, Djowol, Dioudi Dande Mayo Bababe, Lexeiba, Marsel et M’Boyo au sud à la frontière avec le Sénégal.
Tout voyageur entrant en Mauritanie sans se signaler à l’un de ces postes sera considéré en situation irrégulière.
Dans le Nord-Est du pays, la zone à l’Est du 10ème méridien jusqu’aux frontières avec le Sahara occidental, l’Algérie et le Mali au Nord du 18,3ème parallèle, à hauteur de Tichitt, a été placée sous le contrôle de l’armée. L’accès est soumis à une autorisation expresse de l’état-major des armées et du gouvernement de la région (Tiris Zemour).
Les personnes résidentes en Mauritanie (séjour de plus de trois mois) et munies d’une carte de séjour en cours de validité sont dispensées de visa pour leurs allées et venues, à conditions que leur séjour hors de Mauritanie ne dépasse pas six mois.
L’importation et la sortie de devises étrangères sont légalement soumises à déclaration, ce qui nécessite la conservation des factures de change et d’achat.
Toute entrée d’un véhicule est dorénavant soumise à la présentation d’un carnet de passage en douane. Ce document doit porter les logos de la Fédération internationale de l’automobile (F.I.A.) et de l’Alliance internationale du tourisme (A.L.T.), ainsi que les signatures et cachets de l’un de ces deux organismes. A défaut de ce titre, le dépôt d’une caution garantissant les droits et taxes réglementaires en cas de vente ou de cession du véhicule sera exigée par le bureau des douanes. Cette caution sera restituée au moment de la sortie effective du véhicule du territoire. Toute cession de véhicule est soumise à l’acquittement de droits de douane. Le quitus correspondant doit être présenté à la sortie de Mauritanie.
Sans avoir levé cette réglementation, dans la pratique, les autorités mauritaniennes autorisent l’entrée des véhicules sur leur territoire national, après les avoir inscrits sur les passeports des propriétaires. Ces véhicules, ou, en cas de cession, les quitus correspondant, devront être présentés à la sortie du territoire (pour les instructions concernant les convois humanitaires ou les transports de matériel se reporter à la fiche « Maroc »). En cas d’abandon du véhicule, il faut obligatoirement faire une déclaration au poste de police ou de gendarmerie le plus proche et garder un double de cette déclaration.
{Adresses des missions étrangères en France} (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Consulat général de Mauritanie à Paris, 89 rue du cherche midi 75006 Paris. Téléphone : 01 45 48 23 88
Le climat en Mauritanie est particulièrement éprouvant à certaines périodes de l’année. Il est vivement conseillé aux personnes qui envisagent de se rendre en Mauritanie, notamment pour des randonnées dans le désert, de ne le faire qu’après consultation médicale, notamment pour les personnes âgées ou ayant des pathologies cardiovasculaires. Il leur est vivement conseillé de souscrire une assurance rapatriement auprès de leur agence de voyage. En cas d’accident grave, cette couverture s’avère indispensable pour permettre la mise en oeuvre rapide des procédures d’évacuation vers une unité de soin susceptible d’intervenir efficacement. Seules Nouakchott et Nouadhibou disposent d’une infrastructure et d’un personnel sanitaire en mesure de faire face à la plupart des urgences. La rareté des liaisons terrestres bitumées entre les régions et Nouakchott fait des rapatriements locaux des opérations risquées.
La Mauritanie n’est pas exempte de rage. Des chiens errants sont fréquemment signalés dans la capitale et sur la plage. Il est conseillé de ne pas s’en approcher.
Il est suspecté des cas de méningite sporadiques. Quant à l’hépatite A et la typhoïde, elles sont endémiques. Il est en conséquence conseillé aux voyageurs de se munir des vaccinations appropriées.
Les conditions climatiques qui prévalent actuellement en Mauritanie, notamment le long du fleuve Sénégal, et dans les zones encore humides, sont favorables à la pullulation des moustiques, agents vecteurs du paludisme et de certaines viroses graves. Lors de séjours dans les régions concernées, il est fortement recommandé de se protéger contre les piqûres de ces insectes, notamment par l’usage de moustiquaires, de répulsifs, d’insecticides et le port de vêtements couvrants entre le coucher et le lever du soleil.
De plus, la zoonose de la fièvre de la Vallée du Rift a été identifiée dans le sud mauritanien et peut se transmettre à l’homme par contact. La forte contamination du cheptel et des conditions éco-climatiques favorables à une extension de la maladie invitent à la plus extrême vigilance.
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2
Centre Hospitalier National : 525.21.35
Hôpital Militaire : 525.70.15
Centro Asistencial del Instituto Social de la Marina : 5245.183
Consul honoraire de France : M. Jean-Jacques Bernabe (Alliance Française de Nouadhibou – BP 217 – boulevard maritime – Nouadhibou – Tél. et fax : (222) 574.58.71
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter le site de l’
INVS, ainsi que celui de l’OMS, qui vous renseigneront sur l’état sanitaire de ce pays, ou les sites de l’institut Pasteur de Lille et de l’institut Pasteur de Paris.L’importation, la vente et la consommation d’alcool sont interdites en Mauritanie.
Les photos de bâtiments publics ou religieux ainsi que d’agents publics exposent leurs auteurs à des poursuites.
Il est recommandé de se munir d’espèces ou de travellers chèques. Les cartes visa et les chèques ne sont pas acceptés et il n’existe pas de distributeurs de billets.
Climat désertique chaud et sec.
ALGER, 17/09/2010 (SPS) L’Espagne observe la même position que l’Algérie concernant le conflit du Sahara Occidental, notamment en matière du principe d’autodétermination du peuple sahraoui, a affirmé jeudi soir le secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique Latine, Juan Pablo De Laiglesia.
» Notre position est la même que celle du gouvernement algérien. La solution doit être accordée aux deux parties conformément aux principes des Nations-unies, notamment sur la question de la libre détermination du peuple sahraoui », a déclaré M. Laiglesia dans un point de presse organisé, à l’issue d’une réunion algéro-espagnole.
» Le statut quo n’est pas acceptable. L’Espagne continue à être engagée et contribuera à trouver une solution à ce conflit », a-t-il ajouté.
Le responsable espagnol a souligné également que son pays accorde tout son « appui au représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross et aux actions qu’il mène pour faire avancer le processus de recherche d’une solution durable pour le conflit ».
Pour sa part, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel a souligné, à ce propos, que l’Algérie et l’Espagne sont « animés par la même préoccupation, à savoir permettre au peuple du Sahara Occidental d’exercer son droit à l’autodétermination dans le cadre des résolutions des Nations-unies ». (SPS)
México, 16/09/2010 (SPS) Le Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a indiqué, mercredi à Mexico, que malgré successifs échecs, la solution négociée est possible si des pressions sont exercées sur Rabat à l’image de ce qui a été fait avec le l’Apartheid.
« Dans les années 1970 et 80 il y a eu des résolutions de la communauté internationale très diaphanes, que le gouvernement de l’apartheid a rejeté l’un après l’autre. Finalement, une combinaison de la résistance à l’intérieur du pays et des sanctions de la communauté internationale ont permis que les choses changent », a-t-il relevé. « Le Sahara Occidental connaît une situation semblable, car l’ONU compte un arsenal de résolutions sur le Sahara Occidental », a souligné le président sahraoui, précisant qu’il « est temps d’imposer des sanctions au Maroc ». Interrogé sur la possibilité de réaliser ces sanctions contre le Maroc, qui continue de bénéficier de l’appui de plusieurs forces internationales, comme les Etats Unis, la France et l’Espagne, le président sahraoui a rappelé que ces derniers apportaient un « Les soit disant amis du Maroc ont du mal à le défendre en raison de la contradiction flagrante de leurs positions vis-à-vis de la question de violations des droits de l’Homme », a-t-il ajouté. Il a précisé que le gel actuel des négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui se poursuit depuis des années, a été reconnu par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, M. Christopher Ross dans une lettre publiée en Août dernier, imputant la responsabilité de cette situation au Maroc. Le président sahraoui a, d’autre part, qualifié la situation actuelle sur le plan international de « plus favorable » à l’indépendance du Sahara Occidental avec la présence de Barack Obama à la tête de l’Administration américaine. Il a, par ailleurs, évoqué l’emprisonnement et la torture, le mois dernier, d’un citoyen mexicain, Antonio Velazquez, lors de la répression d’une manifestation pacifique dans la ville d’El Aaiun occupée. Le président sahraoui prend part, avec une importante délégation sahraouie aux festivités marquant la célébration du bicentenaire de l’indépendance du Mexique, à l’invitation du président mexicain. (SPS) |
México, 16/09/2010 (SPS) Le Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a indiqué, mercredi à Mexico, que malgré successifs échecs, la solution négociée est possible si des pressions sont exercées sur Rabat à l’image de ce qui a été fait avec le l’Apartheid.
« Dans les années 1970 et 80 il y a eu des résolutions de la communauté internationale très diaphanes, que le gouvernement de l’apartheid a rejeté l’un après l’autre. Finalement, une combinaison de la résistance à l’intérieur du pays et des sanctions de la communauté internationale ont permis que les choses changent », a-t-il relevé. « Le Sahara Occidental connaît une situation semblable, car l’ONU compte un arsenal de résolutions sur le Sahara Occidental », a souligné le président sahraoui, précisant qu’il « est temps d’imposer des sanctions au Maroc ». Interrogé sur la possibilité de réaliser ces sanctions contre le Maroc, qui continue de bénéficier de l’appui de plusieurs forces internationales, comme les Etats Unis, la France et l’Espagne, le président sahraoui a rappelé que ces derniers apportaient un « Les soit disant amis du Maroc ont du mal à le défendre en raison de la contradiction flagrante de leurs positions vis-à-vis de la question de violations des droits de l’Homme », a-t-il ajouté. Il a précisé que le gel actuel des négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui se poursuit depuis des années, a été reconnu par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, M. Christopher Ross dans une lettre publiée en Août dernier, imputant la responsabilité de cette situation au Maroc. Le président sahraoui a, d’autre part, qualifié la situation actuelle sur le plan international de « plus favorable » à l’indépendance du Sahara Occidental avec la présence de Barack Obama à la tête de l’Administration américaine. Il a, par ailleurs, évoqué l’emprisonnement et la torture, le mois dernier, d’un citoyen mexicain, Antonio Velazquez, lors de la répression d’une manifestation pacifique dans la ville d’El Aaiun occupée. Le président sahraoui prend part, avec une importante délégation sahraouie aux festivités marquant la célébration du bicentenaire de l’indépendance du Mexique, à l’invitation du président mexicain. (SPS) |