Mois : septembre 2010

  • Le terrorisme frappe encore : Les terroristes barons de la drogue!?

    24 heures après la déclaration du ministre de l’intérieur, M. Dahou OUld Kablia, faisant foi du retour de la stabilité, les terroristes sanguinaires ont frappé à l’Est du pays, provoquant un carnage dans une veillée de célébration de mariage. Cinq citoyens ont été assassinés, et une sixième personne gravement atteinte. Ceci démontre clairement un sens de relâchement de la vigilance, encouragé par les discours de certains responsables et surtout des dernières mesures qui désarment beaucoup de patriotes, appelés à restituer leurs armes de défense contre ce terrorisme résiduel. 

    « Nous l’avons signalé à maintes reprises aux responsables, que le terrorisme existe encore, il attend, il choisit le moment opportun pour signer ses crimes », déclarera un groupe de combattants du terrorisme. En ajoutant que la vigilance est de mise, nous démurerons en alerte, loin de penser que la situation est calme. Ainsi la drogue qui continue à circuler est très convoitée par les groupes terroristes qui ont des liens et contacts avec les barons de ce trafic. 11 tones et demi de kif saisies durant ce premier semestre de cette année. Rien qu’à Oran, 309 kg kif traité et 1622 comprimés de psychotropes saisis à Oran. On remarque aussi que le trafic de drogue a diminué durant ce premier trimestre, car c’est le centre du pays qui s’est transformé en carrefour de cette » substance, dont des terroristes ont pris le relais de la distribution. 

    Les statistiques nationales parlent, au cours du 4 trimestre de l’année écoulée, les services de sécurité ont mis la main sur une quantité de 21.882, 186 kg de résine de cannabis, 170 gr de graine de cannabis, 93 plants de kif et 24.765 comprimés de psychotropes. Selon des spécialistes, tout transit à partir du pays de notre voisin le Roi, la participation de certains éléments de la sécurité marocaine dans ce commerce illicite, en escortant les trafiquants marocains à partir des villes de Hoceima et Chefchaouen en passant par Nador. Ces éléments repérés et eux-mêmes ont été filés sans le savoir et sur leur propre territoire. Donc la complicité du Maroc officiel n’est pas à écarter, tant que les éléments du service de sécurité continuent à protéger les trafiquants. 

    Seulement, comme nous l’avons relaté souvent, en tirant la sonnette d’alarme, pour se débarrasser de ce fléau, il est tout à fait simple de procéder à la révision du code pénal et emboîter le pas de la justice Malaisienne, Thaïlandaise et Indonésienne, la condamnation à mort des traficants de drogue avec l’exécution et la perpétuité aux petits consommateurs qui refusent de se faire désintoxiquer auprès des centres spécialisés. Dans le cas contraire, les algériens sont menacés surtout la jeunesse poussante. Car les terroristes se sont transformés en barons de la drogue.

    Ibn Khaldoun

    Réflexion, 28/6/2010
  • Mohamed Abdelaziz au quotidien mexicain «La Jornada» / « L‘option des négociations est maintenue en cas d’application de sanctions au Maroc»

    Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz a affirmé que l’option des négociations avec le Maroc est maintenue en cas ou des “sanctions” lui sont imposées, à l’instar de celles imposées au régime de l’Apartheid en Afrique du Sud.

    Dans une interview au quotidien mexicain “La Jornada”, le président sahraoui a comparé la situation actuelle au Sahara Occidental avec les évènements survenus en Namibie sous le régime de l’Apartheid, précisant que ce dernier “avait rejeté toutes les décisions de la communauté internationale de 1970 à 1980 mais la conjugaison des efforts de résistance à l’intérieur de la Namibie et les sanctions imposées par la communauté internationale ont permis de changer la situation”, a indiqué, jeudi, l’Agence de presse sahraouie (SPS). “Le Sahara Occidental connaît une situation semblable, car l’ONU compte un arsenal de résolutions sur le Sahara Occidental”, a souligné le président sahraoui, précisant qu’il “est temps d’imposer des sanctions au Maroc”. 

    Concernant l’application de sanctions au Maroc, qui continue de bénéficier de l’appui de plusieurs forces internationales, comme les Etats Unis, la France et l’Espagne, le président sahraoui a rappelé que ces derniers apportaient un soutien “particulier” au régime de l’Apartheid, affirmant que cette politique n’avait pas pu saper les efforts du tiers monde et de l’opinion publique qui ont fini par mettre un terme à ce régime. “Les soi-disant amis du Maroc ont du mal à le défendre en raison de la contradiction flagrante de leurs positions vis-à-vis de la question de violations des droits de l’Homme”, a-t-il ajouté. Il a précisé que le gel actuel des négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui se poursuit depuis des années, a été reconnu par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, M. Christopher Ross dans une lettre publiée en Août dernier, imputant la responsabilité de cette situation au Maroc. 

    Le président sahraoui a, d’autre part, qualifié la situation actuelle sur le plan international de “plus favorable” à l’indépendance du Sahara Occidental avec la présence de Barack Obama à la tête de l’Administration américaine. Il a, par ailleurs, évoqué l’emprisonnement et la torture, le mois dernier, d’un citoyen mexicain lors de la répression d’une manifestation pacifique dans la ville d’Al ayoun occupée. Le président sahraoui prend part, avec une importante délégation sahraouie aux festivités marquant la célébration du bicentenaire de l’indépendance du Mexique, à l’invitation du président mexicain.

    Le Citoyen, 18/9/2010
  • Le terrorisme frappe encore : Les terroristes barons de la drogue!?

    24 heures après la déclaration du ministre de l’intérieur, M. Dahou OUld Kablia, faisant foi du retour de la stabilité, les terroristes sanguinaires ont frappé à l’Est du pays, provoquant un carnage dans une veillée de célébration de mariage. Cinq citoyens ont été assassinés, et une sixième personne gravement atteinte. Ceci démontre clairement un sens de relâchement de la vigilance, encouragé par les discours de certains responsables et surtout des dernières mesures qui désarment beaucoup de patriotes, appelés à restituer leurs armes de défense contre ce terrorisme résiduel. 

    « Nous l’avons signalé à maintes reprises aux responsables, que le terrorisme existe encore, il attend, il choisit le moment opportun pour signer ses crimes », déclarera un groupe de combattants du terrorisme. En ajoutant que la vigilance est de mise, nous démurerons en alerte, loin de penser que la situation est calme. Ainsi la drogue qui continue à circuler est très convoitée par les groupes terroristes qui ont des liens et contacts avec les barons de ce trafic. 11 tones et demi de kif saisies durant ce premier semestre de cette année. Rien qu’à Oran, 309 kg kif traité et 1622 comprimés de psychotropes saisis à Oran. On remarque aussi que le trafic de drogue a diminué durant ce premier trimestre, car c’est le centre du pays qui s’est transformé en carrefour de cette » substance, dont des terroristes ont pris le relais de la distribution. 

    Les statistiques nationales parlent, au cours du 4 trimestre de l’année écoulée, les services de sécurité ont mis la main sur une quantité de 21.882, 186 kg de résine de cannabis, 170 gr de graine de cannabis, 93 plants de kif et 24.765 comprimés de psychotropes. Selon des spécialistes, tout transit à partir du pays de notre voisin le Roi, la participation de certains éléments de la sécurité marocaine dans ce commerce illicite, en escortant les trafiquants marocains à partir des villes de Hoceima et Chefchaouen en passant par Nador. Ces éléments repérés et eux-mêmes ont été filés sans le savoir et sur leur propre territoire. Donc la complicité du Maroc officiel n’est pas à écarter, tant que les éléments du service de sécurité continuent à protéger les trafiquants. 

    Seulement, comme nous l’avons relaté souvent, en tirant la sonnette d’alarme, pour se débarrasser de ce fléau, il est tout à fait simple de procéder à la révision du code pénal et emboîter le pas de la justice Malaisienne, Thaïlandaise et Indonésienne, la condamnation à mort des traficants de drogue avec l’exécution et la perpétuité aux petits consommateurs qui refusent de se faire désintoxiquer auprès des centres spécialisés. Dans le cas contraire, les algériens sont menacés surtout la jeunesse poussante. Car les terroristes se sont transformés en barons de la drogue.

    Ibn Khaldoun

    Réflexion, 28/6/2010
  • La solution négociée toujours possible

    Le Président sahraoui , Mohamed Abdelaziz, a indiqué, à Mexico, que malgré les échecs successifs une solution négociée avec le Maroc , est possible si des pressions sont exercées sur Rabat à l’image de ce qui a été fait avec le régime l’Apartheid. d’Afrique du Sud. Ce qui a permis notamment a la Namibie d’accéder à l’indépendance. Dans une interview au quotidien mexicain, La Jornada, le président Abdelaziz a comparé la situation actuelle au Sahara Occidental avec celle de la Namibie lorsqu’elle croupissait sous le régime de l’Apartheid. 

    «Dans les années 1970 et 80 il y a eu des résolutions de la communauté internationale très claires , que le gouvernement de l’apartheid a rejeté l’une après l’autre. Finalement, une combinaison de la résistance à l’intérieur du pays et des sanctions de la communauté internationale ont permis que les choses changent », a-t-il relevé. 

    «Le Sahara Occidental connaît une situation semblable, car l’ONU compte un arsenal de résolutions sur le Sahara Occidental», a souligné le président sahraoui, précisant qu’il «est temps d’imposer des sanctions au Maroc». Interrogé sur la possibilité de prendre des sanctions contre le Maroc, qui continue de bénéficier de l’appui de plusieurs puissances internationales, comme les États-Unis, la France et l’Espagne, le président sahraoui a rappelé que ces derniers apportaient un soutien «particulier» au régime de l’Apartheid, affirmant que cette politique n’avait pas pu saper les efforts du tiers-monde et de l’opinion publique qui ont fini par mettre un terme à ce régime. 

    «Les soit-disant amis du Maroc ont du mal à le défendre en raison de la contradiction flagrante de leurs positions vis-à-vis de la question de violations des droits de l’Homme», a-t-il ajouté. Il a précisé que le gel actuel des négociations entre le Front Polisario et le Maroc , a été reconnu par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross, dans une lettre publiée en Août dernier, imputant la responsabilité de cette situation au Maroc. 

    Le président sahraoui a, d’autre part, qualifié la situation actuelle sur le plan international de «plus favorable» à l’indépendance du Sahara Occidental avec la présence de Barack Obama à la tête de l’administration américaine. Il a, par ailleurs, évoqué l’emprisonnement et la torture, le mois dernier, d’un citoyen mexicain, Antonio Velazquez, lors de la répression d’une manifestation pacifique dans la ville d’El-Ayoun occupée. Le président sahraoui prend part, avec une importante délégation sahraouie aux festivités marquant la célébration du bicentenaire de l’indépendance du Mexique, à l’invitation du président mexicain.

    M.B. 

  • L’aide financière algérienne détournée par des membres du Fatah

    Des dignitaires du mouvement palestinien Fatah auraient détourné plusieurs millions d’euros pour les investir au Maroc. Cet argent provient pour l’essentiel de dons algériens récemment accordés à l’Autorité palestinienne, dont les membres les plus influents sont issus du parti Fatah dirigé par le président Mahmoud Abbas. 
    Le quotidien anglophone Palestine Today a révélé qu’une partie de l’argent détourné a servi à l’acquisition de constructions somptueuses au Maroc, l’autre placée dans des banques du royaume chérifien. Ces détournements n’ont pas été du goût de l’Algérie qui a mal digéré cette supercherie. Selon le même quotidien, c’est à cause du refus du président Abdelaziz Bouteflika de le rencontrer qu’Abou Mazen n’a pas fait escale à Alger lors de sa dernière tournée maghrébine.
    Le journal ajoute que l’Algérie a décidé de ne plus octroyer le moindre centime à l’Autorité palestinienne, considérant qu’une véritable crise de confiance affecte les relations entre Alger et Ramallah. La déception de l’Algérie est grande envers les Palestiniens, indique la publication, qui explique qu’Alger en a ras-le-bol d’être contacté uniquement quand il s’agit de quémander de l’argent.
    Ce n’est pas première que les relations entre les deux parties sont affectées. A son élection à la tête de l’Etat en 1999, le président Bouteflika avait refusé de recevoir à plusieurs reprises feu Yasser Arafat. Alger reprochait notamment au chef de la révolution palestinienne son adhésion totale aux thèses marocaines sur le Sahara occidental, mais aussi ses dérapages concernant
    la lutte menée par les autorités algériennes contre le terrorisme islamiste. Mais l’Algérie n’a pas pour autant cédé à la tentation de rompre avec ses frères palestiniens : l’aide de l’Etat est demeurée constante, malgré les soupçons de détournements dénoncés d’ailleurs par l’opposition palestinienne. Pour rappel, le Hamas palestinien ne cesse de dénoncer la corruption de l’équipe au pouvoir à Ramallah, l’accusant de détourner à son profit les fonds internationaux destinés au peuple palestinien.
  • Enquête sur une grosse affaire de trafic de cannabis

    Suite aux informations fournies par un détenu dans une prison dans la wilaya de Bechar Les services de sécurité dans les wilayas de Bechar et Tamanrasset ont ouvert une enquête sur l’affaire relative au trafic de plusieurs tonnes de drogue en provenance du Maroc et destinées à l’Algérie, la Libye et l’Egypte. 

    Cette enquête a été diligentée suite aux informations fournies par un détenu condamné à perpétuité, originaire de Bechar, selon lesquelles plusieurs autres trafiquants activent à travers quatre wilayas du sud du pays. Entendus par les enquêteurs, ce détenu condamné pour le trafic de 800kg de cannabis, il y a 4 ans, ainsi que deux autres prisonniers impliqués dans le trafic de 600kg, ils ont affirmé que 2 marocains et 2 mauritaniens sont impliquées dans l’affaire de plusieurs tonnes de cannabis, alors que le chef de ce réseau est un marocain. Les quantités de cannabis sont transportées jusqu’aux frontières algéro-mauritaniennes où elles sont livrées à d’autres éléments du réseau.

    Dans le but de lever le voile sur les personnes derrière cette affaire, les enquêteurs fouillent dans les archives pour réunir plus d’éléments leur permettant de mener à bour leur enquête. D’emblée, ils ont suspecté 2 marocains, 3 mauritaniens et des ressortissants maliens dont un détenu condamné dans une affaire de trafic d’armes en 2007 par la cour criminelle d’Adrar.

    El Khabar, 18/9/2010
  • Madrid pour l’autodétermination du Sahara occidental

    L’Espagne observe la même position que l’Algérie concernant le conflit du Sahara occidental, notamment en matière du principe d’autodétermination du peuple sahraoui, a affirmé, jeudi soir, le secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique latine, Juan Pablo De Laiglesia. «Notre position est la même que celle du gouvernement algérien. La solution doit être accordée aux deux parties conformément aux principes des Nations unies, notamment sur la question de la libre détermination du peuple sahraoui», a déclaré M. Laiglesia dans un point de presse organisé à l’issue d’une réunion algéro-espagnole. «Le statu quo n’est pas acceptable. L’Espagne continue à s’engager et contribuera à trouver une solution à ce conflit», a-t-il ajouté.

    Le responsable espagnol a souligné également que son pays accorde tout son «appui au représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, et aux actions qu’il mène pour faire avancer le processus de recherche d’une solution durable au le conflit». Pour sa part, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a souligné, à ce propos, que l’Algérie et l’Espagne sont «animées par la même préoccupation, à savoir permettre au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination dans le cadre des résolutions des Nations unies». 
    Rédaction nationale

    El Watan, 18/9/2010
  • Conflit avec Sonatrach: Gas Natural conteste

    Le dossier du Sahara Occidental, notamment la reprise des négociations du cycle de Manhasset et la remise sur route du processus de discussions directes entre le Maroc et le Front Polisario, a été un des thèmes discutés jeudi à Alger entre des représentants des gouvernements algérien et espagnol. 

    Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a en effet rencontré le secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique latine, Juan Pablo de Laiglesia, arrivé dans la journée de jeudi à Alger. 

    Selon des sources proches du ministère des Affaires étrangères, le dossier sahraoui a figuré en bonne place dans les discussions entre les deux parties. Bloquées par la partie marocaine, les négociations entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices des Nations unies butent sur l’intransigeance de Rabat qui ne veut prendre en compte dans ces discussions que son projet d’autonomie. 

    Récemment, le représentant personnel du Secrétaire général de l’ONU, le diplomate américain Christopher Ross, avait appelé les deux parties ainsi que des pays amis à faire avancer ce processus de négociations directes pour faire aboutir ce dernier dossier de décolonisation. Entre Alger et Madrid, il est surtout question de travailler vers une solution politique. Pour autant, la visite de M. De Laiglesia à Alger a aussi d’autres motifs, ceux notamment des relations économiques et de la lutte contre le terrorisme. En fait, la venue à Alger du secrétaire d’Etat espagnol coïncide avec l’annonce du groupe ibérique Gas Natural qu’il va contester la décision du tribunal d’arbitrage international portant sur les prix du gaz naturel fourni par le groupe algérien Sonatrach à l’Espagne, via le gazoduc Maghreb-Europe (GME). Selon l’agence Reuters, Gas Natural a déposé un recours auprès du tribunal en raison «de vices possibles dans la procédure», et ouvre la voie à une nouvelle bataille judiciaire entre les deux groupes pétroliers. 

    Sonatrach avait remporté son bras de fer avec Gas Natural à travers une décision rendue le 16 août dernier du tribunal d’arbitrage international qui lui a confirmé son droit d’augmenter le prix du gaz fourni au groupe espagnol via le GME, qui fournit à Madrid 25% de ses achats de gaz depuis 2005. Le conflit entre les deux parties avait éclaté en 2007, lorsque l’Algérie avait demandé une révision à la hausse de 20% des prix de son gaz vendu à l’Espagne via Gas Natural. M. Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, avait estimé à 600 millions de dollars par an les pertes subies par le groupe Sonatrach par le maintien du tarif actuel de son gaz vendu à l’Espagne. 

    Il est dès lors évident qu’aussi bien Alger que Madrid ne tiennent pas à aller vers un autre bras de fer, à un moment où la récession économique frappe de plein fouet l’Espagne, affaiblie économiquement par un important déficit budgétaire, la montée du chômage et le recul de la croissance. L’Espagne, qui traverse une véritable situation de crise économique aiguë, a besoin de souffler, et Alger a les moyens de la «soulager», pour autant que les Espagnols jouent le jeu dans un certain nombre de dossiers régionaux sensibles. 

    Les discussions algéro-espagnoles ont en fait abordé autant ce volet de la coopération économique que celui de la lutte antiterroriste, et plus spécialement la gestion des affaires de prises d’otages. Car à Alger, on voit d’un très mauvais œil le fait que Madrid paie les rançons aux preneurs d’otages, leur donnant dans la foulée des moyens autrement plus convaincants pour mener des actions de déstabilisation en Algérie et dans la région du Sahel, au moment où d’autres pays collaborent étroitement pour donner un sens à la lutte contre le terrorisme dans la région sahélo-saharienne. Récemment, Madrid avait payé 8 millions d’euros pour la libération de deux de ses ressortissants détenus par un groupe d’Al-Qaïda au Maghreb. Dans l’affaire des trois humanitaires espagnols kidnappés en Mauritanie par l’Aqmi, Madrid a payé en tout 8 millions d’euros pour leur libération en mars puis en août derniers. Une situation qui met mal à l’aise l’Algérie, qui a toujours milité pour une collaboration internationale contre le terrorisme. 

    Yazid Alilat

  • L’enlèvement du doute et de la vengeance

    Comme il fallait s’y attendre ni les terroristes d’Al Qaïda, ni les bandits n’allaient mettre un terme à leur opération d’enlèvements d’Occidentaux au Sahel. La raison est tout simple : les bandits et les terroristes ne craignent pas l’avenir sachant que les pays du Sahel finiront par fléchir aux exigences de l’AQMI.

    Déjà, la branche de l’entreprise de Ben Laden a déjà libéré ses éléments et Omar Sahraoui qui aurait été le guide de la branche de Belmokhtar. Et comme l’Espagne a payé et qu’auparavant Paris avait « forcé » la main à Bamako de libérer des terroristes emprisonnés, l’AQMI ne compte pas s’arrêter après avoir liquidé Germeneau en réponse au raid mauritanien sur le sol malien avec l’assistance de l’armée française. 
    Au demeurant, sept personnes dont cinq Français ont été enlevées et toutes travaillent directement ou indirectement pour le groupe Areva, symbole des intérêts français au Nord Niger. Les témoignages laissent entendre que les bandits parlaient arabe et la langue des Touaregs. L’enlèvement porte les empreintes de l’ex-GSPC. Et même si des bandits avaient agi seuls, ils finiraient par solliciter l’AQMI ou carrément les leur vendre comme l’ont souligné certaines sources. La France privilégie la piste de l’AQMI. Sarkozy a, depuis Bruxelles, réagi en affirmant qu’il a demandé aux autorités nigériennes de tout faire pour tenter de retrouver ces otages et de les libérer. 
    Une enquête locale est en cours, tout en demandant aux « autorités françaises, militaires et diplomatiques, d’aider le Niger de toutes nos forces pour la résolution de cet enlèvement… ». Il a aussi avoué que le paiement de rançon ou la libération de prisonniers ne peut pas être une stratégie durable. Jusqu’à hier matin, l’AQMI n’avait pas revendiqué l’enlèvement ou démenti la nouvelle de son implication. Si l’AQMI était derrière, le but ne viserait pas seulement la France, pour lui faire payer le prix de la mort de ses éléments, mais les pays du Sahel qui comptent mettre en place une politique de lutte contre le terrorisme. L’ex-GSPC voudrait aussi « noyer » les dernières sorties médiatiques des anciens émirs appelant à mettre un terme au djihad illicite. Ce qui est sûr, l’AQMI doute, ce qui explique la longue intervention de Abi Al Hayane al Aasimi , qui tentait de contrecarrer la sortie de ses anciens responsables, tout en allant jusqu’à remettre en cause la reddition des deux responsables de l’AQMI activant en zone 2.
    Le Carrefour d’Algérie, 18/9/2010

  • Mohamed Abdelaziz au quotidien mexicain «La Jornada» / « L‘option des négociations est maintenue en cas d’application de sanctions au Maroc»

    Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz a affirmé que l’option des négociations avec le Maroc est maintenue en cas ou des “sanctions” lui sont imposées, à l’instar de celles imposées au régime de l’Apartheid en Afrique du Sud.

    Dans une interview au quotidien mexicain “La Jornada”, le président sahraoui a comparé la situation actuelle au Sahara Occidental avec les évènements survenus en Namibie sous le régime de l’Apartheid, précisant que ce dernier “avait rejeté toutes les décisions de la communauté internationale de 1970 à 1980 mais la conjugaison des efforts de résistance à l’intérieur de la Namibie et les sanctions imposées par la communauté internationale ont permis de changer la situation”, a indiqué, jeudi, l’Agence de presse sahraouie (SPS). “Le Sahara Occidental connaît une situation semblable, car l’ONU compte un arsenal de résolutions sur le Sahara Occidental”, a souligné le président sahraoui, précisant qu’il “est temps d’imposer des sanctions au Maroc”. 

    Concernant l’application de sanctions au Maroc, qui continue de bénéficier de l’appui de plusieurs forces internationales, comme les Etats Unis, la France et l’Espagne, le président sahraoui a rappelé que ces derniers apportaient un soutien “particulier” au régime de l’Apartheid, affirmant que cette politique n’avait pas pu saper les efforts du tiers monde et de l’opinion publique qui ont fini par mettre un terme à ce régime. “Les soi-disant amis du Maroc ont du mal à le défendre en raison de la contradiction flagrante de leurs positions vis-à-vis de la question de violations des droits de l’Homme”, a-t-il ajouté. Il a précisé que le gel actuel des négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui se poursuit depuis des années, a été reconnu par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, M. Christopher Ross dans une lettre publiée en Août dernier, imputant la responsabilité de cette situation au Maroc. 

    Le président sahraoui a, d’autre part, qualifié la situation actuelle sur le plan international de “plus favorable” à l’indépendance du Sahara Occidental avec la présence de Barack Obama à la tête de l’Administration américaine. Il a, par ailleurs, évoqué l’emprisonnement et la torture, le mois dernier, d’un citoyen mexicain lors de la répression d’une manifestation pacifique dans la ville d’Al ayoun occupée. Le président sahraoui prend part, avec une importante délégation sahraouie aux festivités marquant la célébration du bicentenaire de l’indépendance du Mexique, à l’invitation du président mexicain.

    Le Citoyen, 18/9/2010