Mois : septembre 2010

  • Quatre librairies espagnoles débutent la campagne « Baisers avec trace »

    Ecrivains et libraires contre l’oubli

    Quatre librairies espagnoles débutent la campagne « Baisers avec trace »

    Les bénéfices gagnés avec les sacs écologiques seront destinés à la constrcution d’une bibliothèque au Sahara

    Une goutte d’eau change les choses » mais le travail que la centaine de personnes qui conforment le projet « Écrivains pour le Sahara Bubisher » réalisent depuis trois ans veulent aller plus loin.

    Tel qu’assuré par l’un de ses promoteurs, Gonzalo Moure, essaie de changer la réalité de plus de 40.000 enfants qui vivent dans les camps de réfugiés du Sahara Occidental. Ils le font à travers des livres, des aventures et des histoires que ses pages récopilent.



    Ils sont convaincus que chaque fois qu’un enfant ouvre un conte, on lui offre une possiblité. Pour cette raison, il y a trois ans ils ont créé ce projet, Bubisher. Il doit son nom à l’oiseau qui, selon les sahraouis, apporte les bonnes nouvelles. Eux, ils les « portent » dans un bibliobus au camps de réfugiés de Smara où, pour l’instant, ils ont centré leurs efforts. Mais ils espèrent que dans quatre ou cinq ans les livres arriveront à tout le monde.



    Quatre librairies se sont ajoutées à leur cause. L’une d’elles de la région de Castille et Léon : Oletum de la province de Valladolid. Ils ont commencé une campagne, « les Baisers avec Trace », pour financer et construire une bibliothèque fixe dans le campement de Smara. L’argent ils l’obtiennent avec la vente de quelques sacs écologiques en coton dessinés par Forges et dans lesquels vous pouvez lire : « je suis le sac le plus heureux de l’univers. Tu me portes et je les porte! ».



    Le propriétaire d’Oletum, Carlos Duque justifie sa participation dans la formation, « la meilleure qu’on peut leur offrir » pour qu’ils puissent être libres et si c’est nécessaire, « même si cela sonne fort, pour quitter cet endroit, s’ils en décident ainsi », affirme Gonzalo Moure.

    À travers la lecture, Bubisher fomente l’apprentissage de l’Espagnol puisque, selon Felicitas Rebaque, l’une de ses intégrants, « l’Espagnol dans les écoles est obligatoire et il n’y a pas d’enfant analphabète », des cultures, des histoires sont échangées …, et  on arrive même à « leur rapprocher de cette mer qui leur a été arrachée ».

    Carolina Becoechea / rtvcyl.es 

  • Quatre librairies espagnoles débutent la campagne "Baisers avec trace"

    Ecrivains et libraires contre l’oubli

    Quatre librairies espagnoles débutent la campagne « Baisers avec trace »

    Les bénéfices gagnés avec les sacs écologiques seront destinés à la constrcution d’une bibliothèque au Sahara

    Une goutte d’eau change les choses » mais le travail que la centaine de personnes qui conforment le projet « Écrivains pour le Sahara Bubisher » réalisent depuis trois ans veulent aller plus loin.

    Tel qu’assuré par l’un de ses promoteurs, Gonzalo Moure, essaie de changer la réalité de plus de 40.000 enfants qui vivent dans les camps de réfugiés du Sahara Occidental. Ils le font à travers des livres, des aventures et des histoires que ses pages récopilent.



    Ils sont convaincus que chaque fois qu’un enfant ouvre un conte, on lui offre une possiblité. Pour cette raison, il y a trois ans ils ont créé ce projet, Bubisher. Il doit son nom à l’oiseau qui, selon les sahraouis, apporte les bonnes nouvelles. Eux, ils les « portent » dans un bibliobus au camps de réfugiés de Smara où, pour l’instant, ils ont centré leurs efforts. Mais ils espèrent que dans quatre ou cinq ans les livres arriveront à tout le monde.



    Quatre librairies se sont ajoutées à leur cause. L’une d’elles de la région de Castille et Léon : Oletum de la province de Valladolid. Ils ont commencé une campagne, « les Baisers avec Trace », pour financer et construire une bibliothèque fixe dans le campement de Smara. L’argent ils l’obtiennent avec la vente de quelques sacs écologiques en coton dessinés par Forges et dans lesquels vous pouvez lire : « je suis le sac le plus heureux de l’univers. Tu me portes et je les porte! ».



    Le propriétaire d’Oletum, Carlos Duque justifie sa participation dans la formation, « la meilleure qu’on peut leur offrir » pour qu’ils puissent être libres et si c’est nécessaire, « même si cela sonne fort, pour quitter cet endroit, s’ils en décident ainsi », affirme Gonzalo Moure.

    À travers la lecture, Bubisher fomente l’apprentissage de l’Espagnol puisque, selon Felicitas Rebaque, l’une de ses intégrants, « l’Espagnol dans les écoles est obligatoire et il n’y a pas d’enfant analphabète », des cultures, des histoires sont échangées …, et  on arrive même à « leur rapprocher de cette mer qui leur a été arrachée ».

    Carolina Becoechea / rtvcyl.es 

  • L’Espagne a versé 8 millions d’euros aux terroristes

    Même si ce pays a été la cible d’un attentat terroriste spectaculaire en mars 2004 (à Madrid), perpétré à la Gare d’Atocha, et qui a fait plus de 200 morts et près de 1.400 blessés, l’Espagne continue à «narguer» les pays réfractaires aux versements de rançons contre la libération des otages. Il faut dire à cet égard que c’est l’Etat qui a le plus dépensé pour libérer ses ressortissants retenus par la branche maghrébine d’Al-Qaïda, Aqmi, avec un total de 8 millions d’euros, selon le journal El Mundo, s’appuyant sur les chiffres de Kamel Rezag, conseiller du gouvernement algérien. Elle se place ainsi devant l’Italie qui a versé en mai 2009 près de 4 millions d’euros pour la libération de deux otages détenus par Abou Zeid, chef de la phalange Tariq Ibn Ziyad. 

    L’Autriche a versé, selon Rezag Kamel, 2.5 millions d’euros. L’Espagne est aujourd’hui considérée comme étant le maillon faible de la guerre contre le terrorisme en général, et Al Qaïda au Maghreb en particulier. Al Qaïda avait, à titre de rappel, revendiqué l’attentat de Madrid, promettant une guerre sans merci contre le gouvernement espagnol. Et au lieu d’agir dans le bon sens, les autorités espagnoles se sont faites «piéger» par le GSPC. Pis, Madrid a finalement cédé aux chantages des groupes terroristes affiliés à Aqmi. 

    Selon quelques observateurs, l’Espagne a accepté de payer ces 8 millions d’euros à Al Qaïda au Maghreb islamique afin de permettre à cette nébuleuse organisation terroriste de sévir encore plus longtemps dans la région du Sahel. Comment démentir cela alors qu’on connaît bien la position de l’Espagne vis-à-vis du dossier du Sahara occidental. L’Espagne a récemment renforcé ses relations avec Rabat, tout en réduisant celles avec Alger. Des intérêts sont en jeu, Madrid veut renforcer ses liens avec le Maroc, et pour les maintenir, les autorités espagnoles fourniraient des aides financières à Aqmi. Une politique à double tranchant dans la région du Sahel. Madrid veut «taquiner» Alger afin d’avoir plus de gages de la part de ses autorités. Une pression qui sera sûrement appelée à l’échec, d’autant plus que le phénomène du terrorisme ne connaît pas de limite, il peut frapper partout, y compris en Espagne. Par contre, la lutte contre le terrorisme basque est plus que jamais étendue en Espagne. Le gouvernement espagnol a juré de lancer une guerre sans relâche contre les indépendantistes basques de l’ETA. Pourtant, ces indépendantistes n’ont jamais enlevé de civils, ni causé de morts lors des attentats perpétrés ces dix dernières années. Il est vrai que Madrid n’a jamais reconnu le versement de rançon pour obtenir la libération des trois volontaires de l’ONG espagnole Accio Solidaria, enlevés en novembre 2009 en Mauritanie puis retenus par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans le nord du Mali. Contrairement à l’Espagne, la France n’a versé aucune rançon pour la libération de Michel Germaneau, détenu par l’Aqmi, mais qui est décédé en juillet dernier, de même que le Royaume-Uni en ce qui concerne son ressortissant Edwin Dyer qui a été décapité par AQMI en juin 2009, toujours selon le conseiller algérien. Fin août, El Mundo avait affirmé que Madrid avait payé un total estimé à 7 millions d’euros pour obtenir la libération de ses trois ressortissants, tandis que selon des médiateurs maliens, AQMI a reçu «en tout 8 millions d’euros» de Madrid. Le président français Nicolas Sarkozy avait implicitement critiqué l’Espagne, soulignant que le versement de rançons et la libération de détenus d’Aqmi en échange ne sauraient constituer «la seule stratégie» contre cette branche d’Al-Qaïda. Il faut signaler justement qu’un émissaire espagnol est à Alger pour une visite de travail. Il s’agit du secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique latine, Juan Pablo de Laiglesia. La tendance des responsables espagnols en matière de lutte antiterroriste épousera-t-elle celle des algériens…?
  • L’Espagne a versé 8 millions d’euros aux terroristes

    Même si ce pays a été la cible d’un attentat terroriste spectaculaire en mars 2004 (à Madrid), perpétré à la Gare d’Atocha, et qui a fait plus de 200 morts et près de 1.400 blessés, l’Espagne continue à «narguer» les pays réfractaires aux versements de rançons contre la libération des otages. Il faut dire à cet égard que c’est l’Etat qui a le plus dépensé pour libérer ses ressortissants retenus par la branche maghrébine d’Al-Qaïda, Aqmi, avec un total de 8 millions d’euros, selon le journal El Mundo, s’appuyant sur les chiffres de Kamel Rezag, conseiller du gouvernement algérien. Elle se place ainsi devant l’Italie qui a versé en mai 2009 près de 4 millions d’euros pour la libération de deux otages détenus par Abou Zeid, chef de la phalange Tariq Ibn Ziyad. 

    L’Autriche a versé, selon Rezag Kamel, 2.5 millions d’euros. L’Espagne est aujourd’hui considérée comme étant le maillon faible de la guerre contre le terrorisme en général, et Al Qaïda au Maghreb en particulier. Al Qaïda avait, à titre de rappel, revendiqué l’attentat de Madrid, promettant une guerre sans merci contre le gouvernement espagnol. Et au lieu d’agir dans le bon sens, les autorités espagnoles se sont faites «piéger» par le GSPC. Pis, Madrid a finalement cédé aux chantages des groupes terroristes affiliés à Aqmi. 

    Selon quelques observateurs, l’Espagne a accepté de payer ces 8 millions d’euros à Al Qaïda au Maghreb islamique afin de permettre à cette nébuleuse organisation terroriste de sévir encore plus longtemps dans la région du Sahel. Comment démentir cela alors qu’on connaît bien la position de l’Espagne vis-à-vis du dossier du Sahara occidental. L’Espagne a récemment renforcé ses relations avec Rabat, tout en réduisant celles avec Alger. Des intérêts sont en jeu, Madrid veut renforcer ses liens avec le Maroc, et pour les maintenir, les autorités espagnoles fourniraient des aides financières à Aqmi. Une politique à double tranchant dans la région du Sahel. Madrid veut «taquiner» Alger afin d’avoir plus de gages de la part de ses autorités. Une pression qui sera sûrement appelée à l’échec, d’autant plus que le phénomène du terrorisme ne connaît pas de limite, il peut frapper partout, y compris en Espagne. Par contre, la lutte contre le terrorisme basque est plus que jamais étendue en Espagne. Le gouvernement espagnol a juré de lancer une guerre sans relâche contre les indépendantistes basques de l’ETA. Pourtant, ces indépendantistes n’ont jamais enlevé de civils, ni causé de morts lors des attentats perpétrés ces dix dernières années. Il est vrai que Madrid n’a jamais reconnu le versement de rançon pour obtenir la libération des trois volontaires de l’ONG espagnole Accio Solidaria, enlevés en novembre 2009 en Mauritanie puis retenus par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans le nord du Mali. Contrairement à l’Espagne, la France n’a versé aucune rançon pour la libération de Michel Germaneau, détenu par l’Aqmi, mais qui est décédé en juillet dernier, de même que le Royaume-Uni en ce qui concerne son ressortissant Edwin Dyer qui a été décapité par AQMI en juin 2009, toujours selon le conseiller algérien. Fin août, El Mundo avait affirmé que Madrid avait payé un total estimé à 7 millions d’euros pour obtenir la libération de ses trois ressortissants, tandis que selon des médiateurs maliens, AQMI a reçu «en tout 8 millions d’euros» de Madrid. Le président français Nicolas Sarkozy avait implicitement critiqué l’Espagne, soulignant que le versement de rançons et la libération de détenus d’Aqmi en échange ne sauraient constituer «la seule stratégie» contre cette branche d’Al-Qaïda. Il faut signaler justement qu’un émissaire espagnol est à Alger pour une visite de travail. Il s’agit du secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique latine, Juan Pablo de Laiglesia. La tendance des responsables espagnols en matière de lutte antiterroriste épousera-t-elle celle des algériens…?
  • Le HCR et les réfugiés sahraouis

    La décision de la Cour Internationale de Justice de la Haye, principal organisme juridique des Nations Unies, sur le Sahara Occidental (1975) considère applicable la Résolution 1514 de l’Assemblée Générale sur la décolonisation de ce territoire, et en particulier le principe d’autodétermination du peuple sahraoui. Depuis, l’ONU, autant le Conseil de Sécurité que l’Assemblée Générale, a adopté des dizaines de résolutions sur cette ancienne colonie espagnole reconnaissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. En vain, parce que la France, avec le silence complice des Etats européens, en a décidé ainsi. Parce que les sahraouis sont une minorité et la passion de Sarkozy est de s’en prendre à ces petits peuples, comme vous avez pu le voir avec les Roms. Parce que l’Algérie ne veut pas se soumettre au dictat de l’Elysée, un dictat qui n’a connu aucune amélioration depuis la création de la Françafrique.

    La nature juridique du Sahara Occidental est double : C’est un « territoire non-autonome », mais aussi un « territoire occupé militairement » et par conséquent, il doit être soummis aux paramètres juridiques du Droit Humanitaire International et à l’application de la IV Convention de Genève. Mais, pour le Maroc, deuxième record du monde, après Israël, dans la violations des résolutions de l’ONU, ces engagements ne sont que de l’encre sur papier.

    Le territoire et le peuple sahraouis sont divisés par un mur de fortifications militaires gardé par un contingent de 200.000 hommes des Forces Armées Royales. Le mur de la honte et de la discorde s’étend au long des 2700 kilomètres du Nord au Sud du Sahara Occidental. Son objectif était, au début, défendre la « région utile » (les mines de phosphates et la côte riche en poissons) . Mais, depuis le cessez-le-feu, c’est-à-dire, depuis 20 ans, il n’y a plus de guerre et toutes les parties sont appliquées dans la recherche d’une solution pacifique, le but du mur est d’empêcher tout contact des réfugiés sahraouis avec les leurs dans les territoires occupés par le Maroc. La preuve? Les autorités marocaines tentent, par tous les moyens, de faire obstruction au programme des visites familiales et empêchent l’ouverture de brèches dans le mur pour faciliter les contacts par voie terrestre.

    Cela est bien connu par les officiers de la MINURSO et les responsables du HCR, mais, comme d’habitude, ils gardent le silence. Parce que le Maroc veut toujours impposer ses choix sur des fonctionnaires onusiens complices ou intimidés par le comportement voyou des responsables marocains. 

    Les timides mesures de confiance constamment sapées par Rabat doivent être dénoncées. Le Front Polisario, fatigué d’être toujours la partie faible dans le processus onusien qui est devenu un jeu dans les mains des autorités marocaines, a décidé de réagir pour dénoncer la complicité des fonctionnaires du HCR poussées soit par les intimidations marocaines, soit par la corruption, domaine dont les marocains sont des champions imbattables.

    Si le HCR est sérieux dans ses démarches pour instaurer les mesures de confiance, il doit ouvrir une brèche dans le mur de l’Appartheid marocain et permettre que la population sahraouie puisse se rencontrer après 36 ans de séparation et de souffrances. Si le HCR ne peut pas assurer cela, alors il peut garder ses actions qui, jusqu’à présent, n’ont pas dépassé le stade de symboliques. 

    Les sahraouis n’ont pas encore oublié les années pénibles où la livraison des aides humanitaires a été arrêtée pour faire plaisir au Maroc et affamer les réfugiés dans le but de leur imposer le choix de leur oppresseur.

    L’histoire se répète. Le Royaume enchanté du Maroc aurait-il une potion magique pour jeter un sort sur les fonctionnaires onusiens?
  • Le HCR et les réfugiés sahraouis

    La décision de la Cour Internationale de Justice de la Haye, principal organisme juridique des Nations Unies, sur le Sahara Occidental (1975) considère applicable la Résolution 1514 de l’Assemblée Générale sur la décolonisation de ce territoire, et en particulier le principe d’autodétermination du peuple sahraoui. Depuis, l’ONU, autant le Conseil de Sécurité que l’Assemblée Générale, a adopté des dizaines de résolutions sur cette ancienne colonie espagnole reconnaissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. En vain, parce que la France, avec le silence complice des Etats européens, en a décidé ainsi. Parce que les sahraouis sont une minorité et la passion de Sarkozy est de s’en prendre à ces petits peuples, comme vous avez pu le voir avec les Roms. Parce que l’Algérie ne veut pas se soumettre au dictat de l’Elysée, un dictat qui n’a connu aucune amélioration depuis la création de la Françafrique.

    La nature juridique du Sahara Occidental est double : C’est un « territoire non-autonome », mais aussi un « territoire occupé militairement » et par conséquent, il doit être soummis aux paramètres juridiques du Droit Humanitaire International et à l’application de la IV Convention de Genève. Mais, pour le Maroc, deuxième record du monde, après Israël, dans la violations des résolutions de l’ONU, ces engagements ne sont que de l’encre sur papier.

    Le territoire et le peuple sahraouis sont divisés par un mur de fortifications militaires gardé par un contingent de 200.000 hommes des Forces Armées Royales. Le mur de la honte et de la discorde s’étend au long des 2700 kilomètres du Nord au Sud du Sahara Occidental. Son objectif était, au début, défendre la « région utile » (les mines de phosphates et la côte riche en poissons) . Mais, depuis le cessez-le-feu, c’est-à-dire, depuis 20 ans, il n’y a plus de guerre et toutes les parties sont appliquées dans la recherche d’une solution pacifique, le but du mur est d’empêcher tout contact des réfugiés sahraouis avec les leurs dans les territoires occupés par le Maroc. La preuve? Les autorités marocaines tentent, par tous les moyens, de faire obstruction au programme des visites familiales et empêchent l’ouverture de brèches dans le mur pour faciliter les contacts par voie terrestre.

    Cela est bien connu par les officiers de la MINURSO et les responsables du HCR, mais, comme d’habitude, ils gardent le silence. Parce que le Maroc veut toujours impposer ses choix sur des fonctionnaires onusiens complices ou intimidés par le comportement voyou des responsables marocains. 

    Les timides mesures de confiance constamment sapées par Rabat doivent être dénoncées. Le Front Polisario, fatigué d’être toujours la partie faible dans le processus onusien qui est devenu un jeu dans les mains des autorités marocaines, a décidé de réagir pour dénoncer la complicité des fonctionnaires du HCR poussées soit par les intimidations marocaines, soit par la corruption, domaine dont les marocains sont des champions imbattables.

    Si le HCR est sérieux dans ses démarches pour instaurer les mesures de confiance, il doit ouvrir une brèche dans le mur de l’Appartheid marocain et permettre que la population sahraouie puisse se rencontrer après 36 ans de séparation et de souffrances. Si le HCR ne peut pas assurer cela, alors il peut garder ses actions qui, jusqu’à présent, n’ont pas dépassé le stade de symboliques. 

    Les sahraouis n’ont pas encore oublié les années pénibles où la livraison des aides humanitaires a été arrêtée pour faire plaisir au Maroc et affamer les réfugiés dans le but de leur imposer le choix de leur oppresseur.

    L’histoire se répète. Le Royaume enchanté du Maroc aurait-il une potion magique pour jeter un sort sur les fonctionnaires onusiens?
  • Anxiété au sein du PSOE

    La visite du président du PP, Mariano Rajoy, à Melilla constitue une crise d’anxiété pour le PSOE et un trouble de personnalité pour le Gouvernement. Cette visite justifiée à un territoire espagnol, malgré qu’elle constitue un acte de dignité et de courage, signifierait aussi pour le Gouvernement recommencer à payer des tributs au Maroc. Cette culture de fonctionnement et d’humiliation à laquelle le président Zapatero nous a habitué constitue une honte qu’aucun citoyen ne veut assumer. Cette culture de soumission et de lâcheté a été vécue par les activistes espagnols maltraités au Sahara Occidental, un territoire qui a été vendu par l’Espagne et occupé par le Maroc. J’espère qu’un jour l’Espagne aura un Gouvernement digne et vaillant, un Gouvernement qui sache être à la hauteur des citoyens de ce pays, un Gouvernement capable d’assumer sa responsabilité dans la question du Sahara.

    Chej Aya Kerroum (Girona)

    Source : El Periodico.com, 19/9/2010
  • Marrakech, si irrésistible…

    LA PROPOSITION d’autonomie marocaine, constatent les observateurs, n’a pas avancé d’un iota bien qu’elle ait consommé un représentant personnel de M. Ban Ki-moon, le SG de l’ONU, en la personne de M. Peter Van Walsum, et rendu vains tous les efforts de son successeur, le diplomate américain Christopher Ross, l’une des personnes qui maîtrisent le mieux le dossier du Sahara occidental. Mais peut-être faut-il expliquer là que cette proposition d’autonomie, le Maroc vient l’opposer au principe sacro-saint du droit des peuples à l’autodétermination ; il la veut comme l’unique solution au conflit qui l’oppose au peuple sahraoui depuis qu’il a envahi militairement ses terres en 1975. 

    Ces derniers temps tout le monde est d’accord pour dire que le conflit étrangle le Maghreb, qu’il gêne son développement et sa sécurité et qu’il se doit absolument d’être reglé, ce qui ce répercute négativement sur sur ses partenaires, occidentaux notamment. Et de conclure quasi unanimement que le statu quo ne peut plus durer. Tous, sauf les Français, les seuls qui trouvent à la proposition marocaine des yeux à la beauté incomparable. « Nous soutenons la proposition du gouvernement du Maroc d’une autonomie du Sahara, sous souveraineté marocaine, qui reste une base sérieuse et concrète de discussions pour l’avenir du Sahara … « , lançait vendredi dernier un groupe de sénateurs français à partir de Marrakech, la ville marocaine qui paraît-il, a des pouvoirs irrésistibles sur les dirigeants tricolores. 

    Christian Cambon, le président du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat français, évoquait aussi Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, en tant que « symbole fort » des camps de réfugiés sahraouis de la Hamada de Tindouf. Ce qui ne surprend pas, la France étant connue pour avoir un faible pour les harkis. Ce qui constitue un coup de pouce au chahut de Mustapha Salma, un sahraoui vite devenu un sujet zélé du roi et qui veut défendre, à partir de l’Algérie, des conduites à l’israélienne. N’est-il pas plus juste de prendre une position conforme à la légalité internationale à l’instar de Mme Maria Teresa Fernandez de la Vega, la vice-Première ministre espagnole qui, malgré l’agitation autour de Melilla s’est dit pour une solution qui  » respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui » ? 

    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr

    Le Jeune Indépendant, 19/8/2010
  • Anxiété au sein du PSOE

    La visite du président du PP, Mariano Rajoy, à Melilla constitue une crise d’anxiété pour le PSOE et un trouble de personnalité pour le Gouvernement. Cette visite justifiée à un territoire espagnol, malgré qu’elle constitue un acte de dignité et de courage, signifierait aussi pour le Gouvernement recommencer à payer des tributs au Maroc. Cette culture de fonctionnement et d’humiliation à laquelle le président Zapatero nous a habitué constitue une honte qu’aucun citoyen ne veut assumer. Cette culture de soumission et de lâcheté a été vécue par les activistes espagnols maltraités au Sahara Occidental, un territoire qui a été vendu par l’Espagne et occupé par le Maroc. J’espère qu’un jour l’Espagne aura un Gouvernement digne et vaillant, un Gouvernement qui sache être à la hauteur des citoyens de ce pays, un Gouvernement capable d’assumer sa responsabilité dans la question du Sahara.

    Chej Aya Kerroum (Girona)

    Source : El Periodico.com, 19/9/2010
  •  »L’Espagne soutient le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui » (Gouvernement)

    Madrid, 17/09/2010 (SPS) La vice Première ministre espagnole, Maria Teresa Fernandez de la Vega, a indiqué que l’Espagne soutient « une paix juste, durable et mutuellement acceptable » pour le Sahara occidental, qui respecte « le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui « , conformément aux résolutions de l’ONU.
    Mme. De la Vega a précisé, dans une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres espagnol de la position de son pays dans le conflit du Sahara occidental est « une position connue et qui n’a pas changé ».
    « La situation internationale au Sahara occidental est déterminé depuis des anées dans les résolutions des Nations Unies. Il est fondamental, nous le croyons et pour cela nous travaillons, d’instaurer une paix juste, durable et mutuellement acceptable, qui soit acceptable par les parties, respectant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies », a précisé la vice- Première ministre espagnole.
    Mme de la Vega a indiqué que le gouvernement va « continuer à travailler » afin de parvenir à une solution dans l’ancienne colonie espagnole et mettant en exergue le soutien « décisif » pour les efforts de médiation menés par l’envoyé spécial pour Sahara occidental Christopher Ross, « Nous croyons que nous devons continuer à les impulser », a-t-elle conclu. (SPS).