Mois : septembre 2010

  • La pute de Sarkozy à New York

    Le roi de ce ramassis d’esclaves qui est le Maroc a daigné enfin bouger. Pourquoi? Parce qu’il se trouve dans la merde. Se prostituer chez Sarkozy pour obtenir son soutien à l’annexion du Sahara Occidental n’a pas donné les fruits espérés. Mais cela n’est pas nouveau. La délocalisation des prisons de la CIA n’a pas donné ses fruits non plus. 

    Après s’être plié aux exigences américano-sionistes, la garce du Maghreb s’inquiète pour son sort au Sahara Occidental et décide de se rendre à New York pour un lobbying « royal ». Leur ami le roi veut que les négociations sur l’avenir de la dernière colonie espagnole en Afrique ne finissent jamais. Comme celles du Proche Orient qui durent depuis 20 ans (accord d’Oslo). C’est que Mohamed VI est un bon élève de ses maîtres sionistes.

    Mais la communauté internationale en a marre de ce conflit qui dure depuis 36 ans et qui menace la crédibilité de l’ONU, comme manifesté par l’envoyé spécial Christopher Ross dans sa missive envoyée au soi-disant « club des amis » du Sahara Occidental. 

    Le diplomate onusien a rappelé aussi que  c’est le Maroc qui ne montre aucune disponibilité à négocier dans des termes sérieux. Il a aussi signalé que le statu quo n’est pas acceptable. Ce sont des termes très durs pour le petit-fils de Leglaoui et ses conseillers sionistes qui voient dans cette lettre la perte de leur rêve de s’approprier des richesses sahraouies et ainsi devenir la première puissance du Maghreb et continuer leur croisade expansionniste direction le Fleuve du Sénégal.

    Les voyous de Rabat sont en train de perdre la tête à cause de leur défaite. Cela se manifeste par leur façon de s’en prendre aux activistes espagnols qui visitent El Aaiun pour exprimer leur solidarité avec une population soumise à tous les horreurs d’un régime médiéval bâti sur le sang des marocains. Un régime qui, depuis la mal dénommée indépendance du Maroc, s’est mis en conflit avec ses voisins des quatre points cardinaux. 

    En lisant le titre de cette entrée, certains lecteurs vont penser que je parle de Carla Bruni, mais non, je parle bien du roi Mohamed VI.
  • Le Maroc devient fou

    Je suis resté pétrifié lorsque, il y a quelques jours, j’ai reçu une lettre du premier ministre du Maroc dans laquelle il me disait qu’il considérait comme un déshonneur à sa nation ma décision le fait d’aller visiter mes tantes Ana et Chita à Betanzos, à La Corogne. Je n’ai pas compris la cause par laquelle une question si courante et habituelle pouvait offenser un mandataire aussi important et, selon lui-même, aussi aux trente-trois millions d’habitants du pays qu’il disait représenter.


    Ça aurait pu se passer comme ça, mais c’est pas le cas. La « première marionnette » du dictateur marocain a, en effet, écrit la lettre de protestation, bien qu’elle était adressée, non pas à moi, mais à Mariano Rajoy, leader du premier parti de l’Opposition en Espagne. Dans la missive, il a, en effet, manifesté son « indignation » et celle de « tout son peuple » – le même peuple qu’il muselle, manipule, prive de liberté et soumet sans contemplation – par le fait « inadmissible » qu’un citoyen espagnol avait décidé de se déplacer à Melilla, pour accompagner ses voisins dans la célébration d’une importante éphéméride : 513ème anniversaire de l’incorporation de Melilla – le Maroc n’existait pas- à la souveraineté espagnole. Il n’y a pas de différence, c’est la même chose: quelqu’un d’un pays qui n’est pas l’Espagne, prétend qu’un citoyen espagnol, n’importe qui, ne peut pas avoir la liberté de se déplacer à travers le territoire souverain de sa nation. Le Maroc devient fou!

    L’accouchement d’une aberration pareille il faut l’encadrer dans la réalité du pays dans lequel arrive cet acte stupide : le Maroc, notre « amiable » voisin du sud.

    Le Maroc est une dictature masquée, appuyée, par des questions stratégiques, par les EU et la France. La monarchie autoritaire du Maroc, tandis qu’elle maintient l’occupation illégitime d’un territoire qui ne lui appartient pas, le Sahara Occidental; tandis qu’elle joue, comme avec les taureaux, les résolutions de l’ONU à ce sujet, tandis qu’elle empêche que la démocratie arrive à son pays, tandis qu’elle prive de liberté idéologique et d’expression le peuple auquel elle dit représenter; essaie d’imposer ses caprices minaudiers à une nation souveraine : l’Espagne.

    Le roi du Maroc devrait prendre note de ceci : M. Pierre de Estopiñán, a conquis la ville de Melilla en 1497 (il y a 513 ans), pour le Duché de Médina Sidonia. À partir du 1556, la ville s’est mise à dépendre de la Couronne espagnole. Jusqu’à plus d’un siècle et demi plus tard -169 ans, exactement-, la dynastie alaouite n’apparaît pas dans le territoire – le Maroc n’existait pas encore comme nation – , qui assumait le contrôle partiel et temporel sur une partie de la zone. Le Maroc n’existe, en tant que nation indépendante comme c’est le cas aujourd’hui, que depuis le 2 mars 1956 – il est moins âgé que moi-, date dans laquelle il réussit à être libérée du domaine colonial de la France et de l’Espagne. Avec ces données, « majesté », vous devriez prendre un valium, avec un thé arabe si vous le préférez, et arrêter d’emmerder avec des niaiseries réivindicatoires qui, si le gouvernement que nous avons aujourd’hui n’était pas si molle, pourraient lui coûter une indigestion accompagnée d’une diarrhée plus que sérieuse.

    Son « altesse royale » devrait se préoccuper de tirer son peuple du sous-développement, de l’analphabétisme et de la précarité, au lieu de mettre le bâton où il ne peut pas et il ne doit pas. Les pissées hors du pot de « sa gracieuse majesté », va de mal en pire. Pas content de laisser insulter et agresser verbalement les fonctionnaires de la Police Nationale espagnole dans la frontière de Melilla, ni avec le blocage de marchandises et de main-d’oeuvre à la ville espagnole, maintenant il passe les vingt-sept téléjournaux à essayer de décider où nous pouvons aller les Espagnols et où on ne peut pas.

    Le soleil du Maghreb, malgré le parasol avec lequel il a l’habitude de se couvrir dans certains actes officiels, semble avoir eu un effet collatéral pernicieux dans la capacité de discernement de Mohamed. Le Maroc devient fou!

    Alberto Nunez

    Diario de Jerez, 20/9/2010
  • La pute de Sarkozy à New York

    Le roi de ce ramassis d’esclaves qui est le Maroc a daigné enfin bouger. Pourquoi? Parce qu’il se trouve dans la merde. Se prostituer chez Sarkozy pour obtenir son soutien à l’annexion du Sahara Occidental n’a pas donné les fruits espérés. Mais cela n’est pas nouveau. La délocalisation des prisons de la CIA n’a pas donné ses fruits non plus. 

    Après s’être plié aux exigences américano-sionistes, la garce du Maghreb s’inquiète pour son sort au Sahara Occidental et décide de se rendre à New York pour un lobbying « royal ». Leur ami le roi veut que les négociations sur l’avenir de la dernière colonie espagnole en Afrique ne finissent jamais. Comme celles du Proche Orient qui durent depuis 20 ans (accord d’Oslo). C’est que Mohamed VI est un bon élève de ses maîtres sionistes.

    Mais la communauté internationale en a marre de ce conflit qui dure depuis 36 ans et qui menace la crédibilité de l’ONU, comme manifesté par l’envoyé spécial Christopher Ross dans sa missive envoyée au soi-disant « club des amis » du Sahara Occidental. 

    Le diplomate onusien a rappelé aussi que  c’est le Maroc qui ne montre aucune disponibilité à négocier dans des termes sérieux. Il a aussi signalé que le statu quo n’est pas acceptable. Ce sont des termes très durs pour le petit-fils de Leglaoui et ses conseillers sionistes qui voient dans cette lettre la perte de leur rêve de s’approprier des richesses sahraouies et ainsi devenir la première puissance du Maghreb et continuer leur croisade expansionniste direction le Fleuve du Sénégal.

    Les voyous de Rabat sont en train de perdre la tête à cause de leur défaite. Cela se manifeste par leur façon de s’en prendre aux activistes espagnols qui visitent El Aaiun pour exprimer leur solidarité avec une population soumise à tous les horreurs d’un régime médiéval bâti sur le sang des marocains. Un régime qui, depuis la mal dénommée indépendance du Maroc, s’est mis en conflit avec ses voisins des quatre points cardinaux. 

    En lisant le titre de cette entrée, certains lecteurs vont penser que je parle de Carla Bruni, mais non, je parle bien du roi Mohamed VI.
  • Le Maroc devient fou

    Je suis resté pétrifié lorsque, il y a quelques jours, j’ai reçu une lettre du premier ministre du Maroc dans laquelle il me disait qu’il considérait comme un déshonneur à sa nation ma décision le fait d’aller visiter mes tantes Ana et Chita à Betanzos, à La Corogne. Je n’ai pas compris la cause par laquelle une question si courante et habituelle pouvait offenser un mandataire aussi important et, selon lui-même, aussi aux trente-trois millions d’habitants du pays qu’il disait représenter.


    Ça aurait pu se passer comme ça, mais c’est pas le cas. La « première marionnette » du dictateur marocain a, en effet, écrit la lettre de protestation, bien qu’elle était adressée, non pas à moi, mais à Mariano Rajoy, leader du premier parti de l’Opposition en Espagne. Dans la missive, il a, en effet, manifesté son « indignation » et celle de « tout son peuple » – le même peuple qu’il muselle, manipule, prive de liberté et soumet sans contemplation – par le fait « inadmissible » qu’un citoyen espagnol avait décidé de se déplacer à Melilla, pour accompagner ses voisins dans la célébration d’une importante éphéméride : 513ème anniversaire de l’incorporation de Melilla – le Maroc n’existait pas- à la souveraineté espagnole. Il n’y a pas de différence, c’est la même chose: quelqu’un d’un pays qui n’est pas l’Espagne, prétend qu’un citoyen espagnol, n’importe qui, ne peut pas avoir la liberté de se déplacer à travers le territoire souverain de sa nation. Le Maroc devient fou!

    L’accouchement d’une aberration pareille il faut l’encadrer dans la réalité du pays dans lequel arrive cet acte stupide : le Maroc, notre « amiable » voisin du sud.

    Le Maroc est une dictature masquée, appuyée, par des questions stratégiques, par les EU et la France. La monarchie autoritaire du Maroc, tandis qu’elle maintient l’occupation illégitime d’un territoire qui ne lui appartient pas, le Sahara Occidental; tandis qu’elle joue, comme avec les taureaux, les résolutions de l’ONU à ce sujet, tandis qu’elle empêche que la démocratie arrive à son pays, tandis qu’elle prive de liberté idéologique et d’expression le peuple auquel elle dit représenter; essaie d’imposer ses caprices minaudiers à une nation souveraine : l’Espagne.

    Le roi du Maroc devrait prendre note de ceci : M. Pierre de Estopiñán, a conquis la ville de Melilla en 1497 (il y a 513 ans), pour le Duché de Médina Sidonia. À partir du 1556, la ville s’est mise à dépendre de la Couronne espagnole. Jusqu’à plus d’un siècle et demi plus tard -169 ans, exactement-, la dynastie alaouite n’apparaît pas dans le territoire – le Maroc n’existait pas encore comme nation – , qui assumait le contrôle partiel et temporel sur une partie de la zone. Le Maroc n’existe, en tant que nation indépendante comme c’est le cas aujourd’hui, que depuis le 2 mars 1956 – il est moins âgé que moi-, date dans laquelle il réussit à être libérée du domaine colonial de la France et de l’Espagne. Avec ces données, « majesté », vous devriez prendre un valium, avec un thé arabe si vous le préférez, et arrêter d’emmerder avec des niaiseries réivindicatoires qui, si le gouvernement que nous avons aujourd’hui n’était pas si molle, pourraient lui coûter une indigestion accompagnée d’une diarrhée plus que sérieuse.

    Son « altesse royale » devrait se préoccuper de tirer son peuple du sous-développement, de l’analphabétisme et de la précarité, au lieu de mettre le bâton où il ne peut pas et il ne doit pas. Les pissées hors du pot de « sa gracieuse majesté », va de mal en pire. Pas content de laisser insulter et agresser verbalement les fonctionnaires de la Police Nationale espagnole dans la frontière de Melilla, ni avec le blocage de marchandises et de main-d’oeuvre à la ville espagnole, maintenant il passe les vingt-sept téléjournaux à essayer de décider où nous pouvons aller les Espagnols et où on ne peut pas.

    Le soleil du Maghreb, malgré le parasol avec lequel il a l’habitude de se couvrir dans certains actes officiels, semble avoir eu un effet collatéral pernicieux dans la capacité de discernement de Mohamed. Le Maroc devient fou!

    Alberto Nunez

    Diario de Jerez, 20/9/2010
  • Encore un mensonge de l’agence de presse marocaine, MAP

    La Maghreb Arabe Presse, MAP, est l’agence de presse officielle du Maroc. Record universel de mythomanie, désinformation et intoxication dans le but de présenter le Maroc comme la première puissance cosmique grâce aux miracles divins de son souverain, le plus illuminé de tous les rois du monde. Concernant le Sahara Occidental, la MAP a inventé des associations des sahraouis de partout dans le monde, imaginaires, comme des déclarations présumées de différentes personnalités du monde.



    Nous avons dénoncé dans ce blog une dépêche de la MAP qui reprenait des déclarations présumées du ministre des affaires étrangères espagnol, Moratinos, au journal « Eco-estrecho » qui était encore en construction et il n’y avait qu’une page de bienvenue.



    Mais comme l’agence du Makhzen n’est jamais gênée par ses méfaits, la voilà encore en train de répéter la même bêtise. Elle nous présente un consortium de relations publiques et markekting comme une ONG qui dénonce le Polisario.




    En tout cas, elle a mérité un Khi-lol octroyé par le CJMD dont le blog rapporte cette nouvelle et dont nous reproduisons ici les images. Il a gardé les captures d’écran parce que « la MAP archive assez mal ses dépêches ». On doit comprendre qu’elle efface toujours les fausses dépêches qui ont été dénoncées.
  • Encore un mensonge de l’agence de presse marocaine, MAP

    La Maghreb Arabe Presse, MAP, est l’agence de presse officielle du Maroc. Record universel de mythomanie, désinformation et intoxication dans le but de présenter le Maroc comme la première puissance cosmique grâce aux miracles divins de son souverain, le plus illuminé de tous les rois du monde. Concernant le Sahara Occidental, la MAP a inventé des associations des sahraouis de partout dans le monde, imaginaires, comme des déclarations présumées de différentes personnalités du monde.



    Nous avons dénoncé dans ce blog une dépêche de la MAP qui reprenait des déclarations présumées du ministre des affaires étrangères espagnol, Moratinos, au journal « Eco-estrecho » qui était encore en construction et il n’y avait qu’une page de bienvenue.



    Mais comme l’agence du Makhzen n’est jamais gênée par ses méfaits, la voilà encore en train de répéter la même bêtise. Elle nous présente un consortium de relations publiques et markekting comme une ONG qui dénonce le Polisario.




    En tout cas, elle a mérité un Khi-lol octroyé par le CJMD dont le blog rapporte cette nouvelle et dont nous reproduisons ici les images. Il a gardé les captures d’écran parce que « la MAP archive assez mal ses dépêches ». On doit comprendre qu’elle efface toujours les fausses dépêches qui ont été dénoncées.
  • Décès d’un grand ami de la cause sahraouie

    « Labordeta est devenu une étoile qui illuminera splendidement les belles nuits du Sahara » (Koldo Barros)

    José Antonio Labordeta Subías (Saragosse, le 10 mars 1935 – décédé le 19 septembre 2010) était chanteur et compositeur, écrivain et homme politique espagnol, député dans le Congrès pour la Junte d’Aragon.

    Dans ses années de Député, Labordeta a défendu dans le Congrès ces causes qu’il considérait justes, il ne n’a jamais mordu sa langue et faisait preuve de génie en cas de besoin. Labordeta n’a pas oublié les sahraouis et il a posé des questions à ce sujet pendant les débats du Congrès.

    Dans la page du ministère espagnol de l’enseignement, il y avait écrit que le Collège de La Paz à El Aaiun (un centre propriété de l’Etat espagnol jusqu’à présent) se trouve à « El Aaiun, Maroc ». Grâce a Labordeta, la faute a été corrigée et aujourd’hui ont peut lire : « Centres propriétés de l’Etat espagnol à l’étranger : Sahara Occidental : El Aaiun : Mission Culturelle Espagnole « La Paz ».

    Labordeta, nous, les sahraouis, nous rappellerons toujours de toi et de ce que tu as fait pour nous et pour toutes les causes justes dans le monde. Au revoir, l’ami.

    Source : Haz lo que debas, 19/9/2010
  • L’ONU célèbre la paix : Evènement mondial en deçà des aspirations des régions instables

    Depuis l’adoption par les Nations unies de la résolution 55/282 déclarant la journée du 21 septembre Journée internationale de la paix, l’effort politique international pour un monde en paix demeure en deçà des aspirations des peuples. La célébration de la Journée internationale de la paix intervient cette fois-ci au moment où le continent africain consacre l’année 2010 Année de la paix et de la sécurité, décidée, en août 2009 à Tripoli, par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine lors de la session spéciale sur l’examen et le règlement des conflits en Afrique. 

    Si la célébration de cette journée, mardi en l’occurrence, sera marquée par des discours de part et d’autres, dont celui du secrétaire général de l’ONU, d’autres voies dans le monde exigeront plus d’action politique en faveur de la paix. Celle-ci, otage des intérêts stratégiques des grandes puissances, demeure inaccessible à des peuples, et, pourtant, la Charte des Nations unies débute par ces mots «nous, peuples…». 

    Cette année, Ban Ki-moon a choisi cette journée pour lancer un appel à la jeunesse à travers le monde, par le biais du thème retenu «Jeunesse pour la paix et le développement». Un message certes louable en direction des jeunes du monde entier qui, tout au long de l’année et devant l’actualité internationale faite de conflits et de guerres, n’ont cessé de montrer leur hostilité à cette situation et appelé à l’application du droit international et des conventions onusiennes régissant les relations internationales. Une jeunesse privée de paix, de liberté et de sécurité en Palestine, Irak et Sahara Occidental, du fait de l’occupation, qui saisit l’importance de la célébration de la Journée internationale de la paix. 

    C’est l’occasion pour des associations et organisations civiles de générer des actions en soutien à ceux qui sont privés de paix. L’ONU, en retenant pour cette journée le thème «Jeunesse pour la paix et le développement» est appelée à consentir plus d’efforts et de surcroît faire preuve de volonté politique réelle dans le traitement des causes génératrices d’insécurité et d’absence de paix. Cela ouvrira incontestablement des perspectives et des voies pour asseoir les bases du développement auquel aspirent les peuples avec l’avènement d’une paix juste et durable. Il est à noter que le nombre des victimes et des emprisonnements arbitraires de civils dans les zones de conflits et d’instabilité a augmenté ces dernières années. 

    En Afghanistan, plus de 1 200 civils ont été tués au premier semestre 2010, soit un bond de 25% par rapport à 2009, selon un rapport récent de l’ONU. Le rapport fait aussi état qu’en 2009 , plus de 2 400 civils ont péri dans ce pays, soit une hausse de près de 14% par rapport à 2008. De son côté, Oxfam (organisation vouée à la coopération et à la solidarité internationale, non gouvernementale, sans but lucratif, non confessionnelle et non partisane), en étudiant douze conflits armés en 2009, a souligné que «la grande majorité des tués en temps de guerre sont des civils». Par ailleurs, d’autres questions viennent s’ajouter à la démarche de l’ONU en direction des peuples privés de paix et au cœur des conflits : ainsi, les aides de l’ONU semblent répondre à la règle des interêts stratégiques des bailleurs. 

    Pour Oxfam, en 2009, un Congolais a bénéficié de 7 fois moins d’aides qu’un Afghan, indiquant que la France a donné 0,49$ pour un Congolais et près de 11$ pour un Irakien. M. Vercken, en charge des conflits à Oxfam, s’interroge : «Est-ce justifié ? Est-ce que les Congolais ont moins de besoins ?» Dans le même rapport il est souligné qu’«au niveau mondial, trois conflits sont traités à un niveau bien supérieur : l’Afghanistan, l’Irak et le Proche-Orient, grâce notamment à une forte couverture médiatique», illustrant ainsi les priorités des grandes puissances inscrites à l’agenda onusien. 

    Karima Bennour
    La Nouvelle République, 19/9/2010
  • Décès d’un grand ami de la cause sahraouie

    « Labordeta est devenu une étoile qui illuminera splendidement les belles nuits du Sahara » (Koldo Barros)

    José Antonio Labordeta Subías (Saragosse, le 10 mars 1935 – décédé le 19 septembre 2010) était chanteur et compositeur, écrivain et homme politique espagnol, député dans le Congrès pour la Junte d’Aragon.

    Dans ses années de Député, Labordeta a défendu dans le Congrès ces causes qu’il considérait justes, il ne n’a jamais mordu sa langue et faisait preuve de génie en cas de besoin. Labordeta n’a pas oublié les sahraouis et il a posé des questions à ce sujet pendant les débats du Congrès.

    Dans la page du ministère espagnol de l’enseignement, il y avait écrit que le Collège de La Paz à El Aaiun (un centre propriété de l’Etat espagnol jusqu’à présent) se trouve à « El Aaiun, Maroc ». Grâce a Labordeta, la faute a été corrigée et aujourd’hui ont peut lire : « Centres propriétés de l’Etat espagnol à l’étranger : Sahara Occidental : El Aaiun : Mission Culturelle Espagnole « La Paz ».

    Labordeta, nous, les sahraouis, nous rappellerons toujours de toi et de ce que tu as fait pour nous et pour toutes les causes justes dans le monde. Au revoir, l’ami.

    Source : Haz lo que debas, 19/9/2010
  • L’ONU célèbre la paix : Evènement mondial en deçà des aspirations des régions instables

    Depuis l’adoption par les Nations unies de la résolution 55/282 déclarant la journée du 21 septembre Journée internationale de la paix, l’effort politique international pour un monde en paix demeure en deçà des aspirations des peuples. La célébration de la Journée internationale de la paix intervient cette fois-ci au moment où le continent africain consacre l’année 2010 Année de la paix et de la sécurité, décidée, en août 2009 à Tripoli, par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine lors de la session spéciale sur l’examen et le règlement des conflits en Afrique. 

    Si la célébration de cette journée, mardi en l’occurrence, sera marquée par des discours de part et d’autres, dont celui du secrétaire général de l’ONU, d’autres voies dans le monde exigeront plus d’action politique en faveur de la paix. Celle-ci, otage des intérêts stratégiques des grandes puissances, demeure inaccessible à des peuples, et, pourtant, la Charte des Nations unies débute par ces mots «nous, peuples…». 

    Cette année, Ban Ki-moon a choisi cette journée pour lancer un appel à la jeunesse à travers le monde, par le biais du thème retenu «Jeunesse pour la paix et le développement». Un message certes louable en direction des jeunes du monde entier qui, tout au long de l’année et devant l’actualité internationale faite de conflits et de guerres, n’ont cessé de montrer leur hostilité à cette situation et appelé à l’application du droit international et des conventions onusiennes régissant les relations internationales. Une jeunesse privée de paix, de liberté et de sécurité en Palestine, Irak et Sahara Occidental, du fait de l’occupation, qui saisit l’importance de la célébration de la Journée internationale de la paix. 

    C’est l’occasion pour des associations et organisations civiles de générer des actions en soutien à ceux qui sont privés de paix. L’ONU, en retenant pour cette journée le thème «Jeunesse pour la paix et le développement» est appelée à consentir plus d’efforts et de surcroît faire preuve de volonté politique réelle dans le traitement des causes génératrices d’insécurité et d’absence de paix. Cela ouvrira incontestablement des perspectives et des voies pour asseoir les bases du développement auquel aspirent les peuples avec l’avènement d’une paix juste et durable. Il est à noter que le nombre des victimes et des emprisonnements arbitraires de civils dans les zones de conflits et d’instabilité a augmenté ces dernières années. 

    En Afghanistan, plus de 1 200 civils ont été tués au premier semestre 2010, soit un bond de 25% par rapport à 2009, selon un rapport récent de l’ONU. Le rapport fait aussi état qu’en 2009 , plus de 2 400 civils ont péri dans ce pays, soit une hausse de près de 14% par rapport à 2008. De son côté, Oxfam (organisation vouée à la coopération et à la solidarité internationale, non gouvernementale, sans but lucratif, non confessionnelle et non partisane), en étudiant douze conflits armés en 2009, a souligné que «la grande majorité des tués en temps de guerre sont des civils». Par ailleurs, d’autres questions viennent s’ajouter à la démarche de l’ONU en direction des peuples privés de paix et au cœur des conflits : ainsi, les aides de l’ONU semblent répondre à la règle des interêts stratégiques des bailleurs. 

    Pour Oxfam, en 2009, un Congolais a bénéficié de 7 fois moins d’aides qu’un Afghan, indiquant que la France a donné 0,49$ pour un Congolais et près de 11$ pour un Irakien. M. Vercken, en charge des conflits à Oxfam, s’interroge : «Est-ce justifié ? Est-ce que les Congolais ont moins de besoins ?» Dans le même rapport il est souligné qu’«au niveau mondial, trois conflits sont traités à un niveau bien supérieur : l’Afghanistan, l’Irak et le Proche-Orient, grâce notamment à une forte couverture médiatique», illustrant ainsi les priorités des grandes puissances inscrites à l’agenda onusien. 

    Karima Bennour
    La Nouvelle République, 19/9/2010