Mois : septembre 2010

  • Black Beach, la prison des horreurs d’Obiang

    Voici l’histoire macabre d’une prison à Guinée Equatoriale, ancienne colonie espagnole dont le président Obiang Nguema est un grand ami de Mohamed VI, roi du Maroc. En échange du retrait de sa reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique, le sanguinaire de la Guinée profite de la générosité du souverain marocain.

    “UNE LENTE PEINE DE MORT”, EN CES TERMES AMNISTY INTERNATIONAL DÉCRIT LA PRISON DE MALABO, OÙ L’ON TORTURE ET EXÉCUTE LES PRISONNIERS POLITIQUES

    Black Beach, la prison des horreurs d’Obiang


    JOSÉ NARANJO
    Alicante | 19/09/2010

    “Black Beach est synonyme de mort. Quand un prisonnier y arrive, sa famille commence à préparer son cercueil.” En ces termes décrit Severo Moto, le chef le plus en vue de l’opposition guinéenne équatoriale en exil, l’une des les plus mal famées du monde entier. Il la connaît fort bien, car il y avait passé plusieurs mois. Tortures, raclées, faim et jeux macabres. Voilà le quotidien de Black Beach, la prison des horreurs de Teodoro Obiang.

    Construite, dans les années 40, sous la domination espagnol, ce bâtiment se trouve dans une zone côtière de la capitale Malabo, proche de la plage de Black Beach. Selon plusieurs sources consultées, le nom fait appel aux eaux noires du fleuve qui débouche sur cette plage. “La plage est toujours sale et pleine de cochonneries”, affirme-t-on.

    Durant l’époque espagnole, on y enfermait des prisonniers communs. Cependant, suite à l’arrivée au pouvoir de Francisco Macías Nguema, premier président de la Guinée Équatoriale indépendante, en 1968, Black Beach a commencé à cimenter sa mauvaise réputation. Trois mois seulement après l’indépendance du pays, Bonifacio Ondó Edu, ex-président du gouvernement autonome du département espagnol et rival de Macías lors des élections, y est emprisonné et assassiné.

    Mais il n’a pas été pas le seul. D’autres fonctionnaires et hauts cadres, dont le vice-président du gouvernement de coalition qui avait soulevé Macías au poste de président, Edmundo Bossio, ont été emmenés à Black Beach. Plusieurs sont morts ou se sont suicidé durant leur séjour en prison, après avoir été torturés avec extrême brutalité. On calcule que, sous la dictature de Macías, entre 20 000 et 50 000 personnes ont trouvé la mort, c’est-à-dire, entre 6 et 15 % d’une population de 350 000 personnes. Plusieurs d’entre eux étaient passés par Black Beach.

    Macías avait nommé son neveu, Teodoro Obiang Nguema, responsable de Black Beach. “Il était, sans aucun doute, le chef de toutes les prisons du pays”, affirme Moto. Durant une décennie, entre 1968 et 1979, des dizaines de milliers de Guinéens Équatoriaux ont été accusés de “mécontentement” ou de “tentative de coup d’État”. Il n’y avait même pas besoin de preuves. Les suspects désaffectés au régime étaient menés à Black Beach ou à la prison-modèle de Bata, puis torturés et exécutés.

    TRAVAUX FORCÉS


    Severo Moto a connu la prison en 1976, après avoir fait partie du gouvernement de Macías. “J’ai été emprisonné pendant trois ans, même si la plupart du temps je travaillais dans des fermes ou des terrains agricoles, propriétés d’Obiang et de ses proches, où l’on emmenait les prisonniers faire des travaux forcés. Je me rappelle qu’on me flanquait une raclée le matin et une autre le soir, sans raison apparente. C’était terrible”, affirme le désormais leader de l’opposition.

    Le 3 août 1979, Teodore Obiang en personne dirige le coup d’État contre son oncle, qui se réfugie dans la jungle. Quelques semaines plus tard, celui-ci est capturé, jugé et fusillé. Mais les choses en Guinée Équatoriale et à Black Beach n’ont pas trop changé. “Obiang Nguema a, durant onze ans, été chef des prisons du pays, pour cela il se croit maître absolu des vies des Guinéens. Cette foi aveugle perdure encore”, affirme Moto.

    L’un des coins les plus craints de Black Beach est la salle qu’on dénomme le Bureau. Aujourd’hui encore – et ce depuis Macías –, on y tient, la nuit, des simulacres de jugements, présidés par Obiang en personne, suite à de longs et durs interrogatoires incluant toute sorte de tortures. Les nombreuses peines de mort sont exécutés dans les bois des alentours de Malabo ou de manières encore plus macabres : “On organise des combats entre les condamnés, qui s’entretuent. Le dernier survivant est liquidé à son tour.”

    L’un des crimes les plus célèbres commis, dans la cour même de cette prison, est dénommé “la danse de Moköm”, où Teodore Obiang avait exécuté, quelques jours avant son coup d’État, un groupe de prisonniers politiques pouvant entraver son ascension au pouvoir. Entre eux se trouvait Buenaventura Ochaga, le prêtre José Esono, José Alfonso Oyono, Pablo Nseng, et une bonne quinzaine d’autres.

    Cependant, suite au coup d’État de 1979, Obiang nomme Severo Moto ministre de l’Information. “J’étais l’un des rares journalistes capables de faire ce travail”, affirme Moto. Il est resté trois ans dans ce poste avant de décider, dans les années 90, de créer son propre parti politique. En janvier 1995, Obiang l’emprisonne de nouveau à Black Beach, où il passe sept mois, entre janvier et août. “Cette fois-ci, j’étais condamné à mort ; j’étais convaincu que j’allais mourir. Et pourtant, il y a eu des pressions exercées par l’Église, le gouvernement espagnol et la

    Communauté International, et finalement, le 3 août, on m’a libéré. J’allais me présenter à la mairie de Malabo, mais les élections étaient le 17 septembre et je n’avais pas le temps de tout organiser”, dit Moto

    TORTURES


    Le leader opposant se souvient de son séjour à Black Beach comme d’un vrai supplice. “Il y avait toute sorte de tortures. On pendait les prisonniers par les chevilles, les ligotaient dans des positions invraisemblables, les battaient sans préavis et à tout moment. Les gardiens de Black Beach n’avaient, pour devoir, qu’à battre les prisonniers”, ajoute-t-il. La nourriture, rare, était un autre problème. Beaucoup de prisonniers mouraient d’inanition. “Et l’odeur. Les cellules, si étroites qu’une personne à peine pouvait s’étendre, et toujours noyées de noir, dégageaient une odeur insupportable. J’ai, plus d’une fois, pensé me suicider.”

    La réalité de Black Beach est connue de l’autre côté de ses murs. Amnesty International a élaboré plusieurs rapports alertant des lamentables conditions de cette prison et de l’existence de tortures et d’assassinats à l’intérieur, tandis que le Foreign Office l’a incluse dans sa liste des pires prisons au monde et, évidemment, la plus mal famée de toute l’Afrique. Actuellement, des centaines de prisonniers politiques Guinéens Équatoriaux y languissent, dont plusieurs sans soins médicaux ni nourriture suffisante.

    Il y a tout juste un mois, quatre de ses prisonniers ont été condamnés à mort et exécutés sur un chemin rural de la capitale guinéenne équatoriale, pour avoir, soi-disant, participé à une tentative de coup d’État. Selon l’opposition en exil, ils avaient été sauvagement torturés.

    Guinguinbali, 21/9/2010
  • Black Beach, la prison des horreurs d’Obiang

    Voici l’histoire macabre d’une prison à Guinée Equatoriale, ancienne colonie espagnole dont le président Obiang Nguema est un grand ami de Mohamed VI, roi du Maroc. En échange du retrait de sa reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique, le sanguinaire de la Guinée profite de la générosité du souverain marocain.

    “UNE LENTE PEINE DE MORT”, EN CES TERMES AMNISTY INTERNATIONAL DÉCRIT LA PRISON DE MALABO, OÙ L’ON TORTURE ET EXÉCUTE LES PRISONNIERS POLITIQUES

    Black Beach, la prison des horreurs d’Obiang


    JOSÉ NARANJO
    Alicante | 19/09/2010

    “Black Beach est synonyme de mort. Quand un prisonnier y arrive, sa famille commence à préparer son cercueil.” En ces termes décrit Severo Moto, le chef le plus en vue de l’opposition guinéenne équatoriale en exil, l’une des les plus mal famées du monde entier. Il la connaît fort bien, car il y avait passé plusieurs mois. Tortures, raclées, faim et jeux macabres. Voilà le quotidien de Black Beach, la prison des horreurs de Teodoro Obiang.

    Construite, dans les années 40, sous la domination espagnol, ce bâtiment se trouve dans une zone côtière de la capitale Malabo, proche de la plage de Black Beach. Selon plusieurs sources consultées, le nom fait appel aux eaux noires du fleuve qui débouche sur cette plage. “La plage est toujours sale et pleine de cochonneries”, affirme-t-on.

    Durant l’époque espagnole, on y enfermait des prisonniers communs. Cependant, suite à l’arrivée au pouvoir de Francisco Macías Nguema, premier président de la Guinée Équatoriale indépendante, en 1968, Black Beach a commencé à cimenter sa mauvaise réputation. Trois mois seulement après l’indépendance du pays, Bonifacio Ondó Edu, ex-président du gouvernement autonome du département espagnol et rival de Macías lors des élections, y est emprisonné et assassiné.

    Mais il n’a pas été pas le seul. D’autres fonctionnaires et hauts cadres, dont le vice-président du gouvernement de coalition qui avait soulevé Macías au poste de président, Edmundo Bossio, ont été emmenés à Black Beach. Plusieurs sont morts ou se sont suicidé durant leur séjour en prison, après avoir été torturés avec extrême brutalité. On calcule que, sous la dictature de Macías, entre 20 000 et 50 000 personnes ont trouvé la mort, c’est-à-dire, entre 6 et 15 % d’une population de 350 000 personnes. Plusieurs d’entre eux étaient passés par Black Beach.

    Macías avait nommé son neveu, Teodoro Obiang Nguema, responsable de Black Beach. “Il était, sans aucun doute, le chef de toutes les prisons du pays”, affirme Moto. Durant une décennie, entre 1968 et 1979, des dizaines de milliers de Guinéens Équatoriaux ont été accusés de “mécontentement” ou de “tentative de coup d’État”. Il n’y avait même pas besoin de preuves. Les suspects désaffectés au régime étaient menés à Black Beach ou à la prison-modèle de Bata, puis torturés et exécutés.

    TRAVAUX FORCÉS


    Severo Moto a connu la prison en 1976, après avoir fait partie du gouvernement de Macías. “J’ai été emprisonné pendant trois ans, même si la plupart du temps je travaillais dans des fermes ou des terrains agricoles, propriétés d’Obiang et de ses proches, où l’on emmenait les prisonniers faire des travaux forcés. Je me rappelle qu’on me flanquait une raclée le matin et une autre le soir, sans raison apparente. C’était terrible”, affirme le désormais leader de l’opposition.

    Le 3 août 1979, Teodore Obiang en personne dirige le coup d’État contre son oncle, qui se réfugie dans la jungle. Quelques semaines plus tard, celui-ci est capturé, jugé et fusillé. Mais les choses en Guinée Équatoriale et à Black Beach n’ont pas trop changé. “Obiang Nguema a, durant onze ans, été chef des prisons du pays, pour cela il se croit maître absolu des vies des Guinéens. Cette foi aveugle perdure encore”, affirme Moto.

    L’un des coins les plus craints de Black Beach est la salle qu’on dénomme le Bureau. Aujourd’hui encore – et ce depuis Macías –, on y tient, la nuit, des simulacres de jugements, présidés par Obiang en personne, suite à de longs et durs interrogatoires incluant toute sorte de tortures. Les nombreuses peines de mort sont exécutés dans les bois des alentours de Malabo ou de manières encore plus macabres : “On organise des combats entre les condamnés, qui s’entretuent. Le dernier survivant est liquidé à son tour.”

    L’un des crimes les plus célèbres commis, dans la cour même de cette prison, est dénommé “la danse de Moköm”, où Teodore Obiang avait exécuté, quelques jours avant son coup d’État, un groupe de prisonniers politiques pouvant entraver son ascension au pouvoir. Entre eux se trouvait Buenaventura Ochaga, le prêtre José Esono, José Alfonso Oyono, Pablo Nseng, et une bonne quinzaine d’autres.

    Cependant, suite au coup d’État de 1979, Obiang nomme Severo Moto ministre de l’Information. “J’étais l’un des rares journalistes capables de faire ce travail”, affirme Moto. Il est resté trois ans dans ce poste avant de décider, dans les années 90, de créer son propre parti politique. En janvier 1995, Obiang l’emprisonne de nouveau à Black Beach, où il passe sept mois, entre janvier et août. “Cette fois-ci, j’étais condamné à mort ; j’étais convaincu que j’allais mourir. Et pourtant, il y a eu des pressions exercées par l’Église, le gouvernement espagnol et la

    Communauté International, et finalement, le 3 août, on m’a libéré. J’allais me présenter à la mairie de Malabo, mais les élections étaient le 17 septembre et je n’avais pas le temps de tout organiser”, dit Moto

    TORTURES


    Le leader opposant se souvient de son séjour à Black Beach comme d’un vrai supplice. “Il y avait toute sorte de tortures. On pendait les prisonniers par les chevilles, les ligotaient dans des positions invraisemblables, les battaient sans préavis et à tout moment. Les gardiens de Black Beach n’avaient, pour devoir, qu’à battre les prisonniers”, ajoute-t-il. La nourriture, rare, était un autre problème. Beaucoup de prisonniers mouraient d’inanition. “Et l’odeur. Les cellules, si étroites qu’une personne à peine pouvait s’étendre, et toujours noyées de noir, dégageaient une odeur insupportable. J’ai, plus d’une fois, pensé me suicider.”

    La réalité de Black Beach est connue de l’autre côté de ses murs. Amnesty International a élaboré plusieurs rapports alertant des lamentables conditions de cette prison et de l’existence de tortures et d’assassinats à l’intérieur, tandis que le Foreign Office l’a incluse dans sa liste des pires prisons au monde et, évidemment, la plus mal famée de toute l’Afrique. Actuellement, des centaines de prisonniers politiques Guinéens Équatoriaux y languissent, dont plusieurs sans soins médicaux ni nourriture suffisante.

    Il y a tout juste un mois, quatre de ses prisonniers ont été condamnés à mort et exécutés sur un chemin rural de la capitale guinéenne équatoriale, pour avoir, soi-disant, participé à une tentative de coup d’État. Selon l’opposition en exil, ils avaient été sauvagement torturés.

    Guinguinbali, 21/9/2010
  • Sahara Occidental : Ça bouge à New York

    « Dans le cadre de son déplacement à New York pour le Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement, le Président de la République s’entretient avec sa Majesté Mohamed VI, roi du Maroc ». C’est tout ce que rapporte le site officiel de la Présidence Française. Tout le reste publié par la MAP reste à vérifier. En tout cas, c’est un entretien entouré de beaucoup de mystère. La photo de Sarkozy s’amusant en compagnie de Mohamed VI c’est tout ce que nous avons.

    Contrairement aux autres occasions, l’Elysée s’est abstenu, cette fois-ci, dans son communiqué, de se prononcer pour le plan d’autonomie marocain. Est-ce le signe d’un signe d’un changement dans la position française suite à l’appaisement entre la France et l’Algérie? Les analyses de la presse algérienne vont dans ce sens depuis la désignation de M. Raffarin pour désamorcer le dossier des relations entre les deux pays.

    Cela arrive au même temps que les déclarations à Alger du secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique Latine, Juan Pablo De Laiglesia dans lesquelles il affirme que l’Espagne observe la même position que l’Algérie concernant le conflit du Sahara Occidental, notamment en matière du principe d’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Concernant la rencontre entre Rodriguez Zapatero et Mohamed VI, personne ne doute un instant que, comme déclaré par Zapatero, c’était pour la photo. Cette déclaration a été précédée d’une autre faite, à Paris, par Moatinos et Kouchner : « L’espagne et la France partagent la même vision sur le Sahara Occidental ». Ensuite, la porte-parole du gouvernement espagnol Maria De La Vega rappelle que le gouvernement espagnol soutient l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Un autre fait non-négligeable: la lettre envoyée au président français par l’Envoyé Spécial Christopher Ross priant son intervention auprès des parties pour trouver une solution au conflit du Sahara Occidental.

    A cela s’ajoute l’intervention, hier, du Secrétaire Général, Ban Ki-moon, priant le roi du Maroc de relancer les négociations avec le Front Polisario pour résoudre ce conflit.

    Tous les indices indiquent l’existence d’une certaine pression sur le Maroc pour le faire désister de sa position d’obstruction aux bons offices de la communauté internationale.
  • Sahara Occidental : Ça bouge à New York

    « Dans le cadre de son déplacement à New York pour le Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement, le Président de la République s’entretient avec sa Majesté Mohamed VI, roi du Maroc ». C’est tout ce que rapporte le site officiel de la Présidence Française. Tout le reste publié par la MAP reste à vérifier. En tout cas, c’est un entretien entouré de beaucoup de mystère. La photo de Sarkozy s’amusant en compagnie de Mohamed VI c’est tout ce que nous avons.

    Contrairement aux autres occasions, l’Elysée s’est abstenu, cette fois-ci, dans son communiqué, de se prononcer pour le plan d’autonomie marocain. Est-ce le signe d’un signe d’un changement dans la position française suite à l’appaisement entre la France et l’Algérie? Les analyses de la presse algérienne vont dans ce sens depuis la désignation de M. Raffarin pour désamorcer le dossier des relations entre les deux pays.

    Cela arrive au même temps que les déclarations à Alger du secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique Latine, Juan Pablo De Laiglesia dans lesquelles il affirme que l’Espagne observe la même position que l’Algérie concernant le conflit du Sahara Occidental, notamment en matière du principe d’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Concernant la rencontre entre Rodriguez Zapatero et Mohamed VI, personne ne doute un instant que, comme déclaré par Zapatero, c’était pour la photo. Cette déclaration a été précédée d’une autre faite, à Paris, par Moatinos et Kouchner : « L’espagne et la France partagent la même vision sur le Sahara Occidental ». Ensuite, la porte-parole du gouvernement espagnol Maria De La Vega rappelle que le gouvernement espagnol soutient l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Un autre fait non-négligeable: la lettre envoyée au président français par l’Envoyé Spécial Christopher Ross priant son intervention auprès des parties pour trouver une solution au conflit du Sahara Occidental.

    A cela s’ajoute l’intervention, hier, du Secrétaire Général, Ban Ki-moon, priant le roi du Maroc de relancer les négociations avec le Front Polisario pour résoudre ce conflit.

    Tous les indices indiquent l’existence d’une certaine pression sur le Maroc pour le faire désister de sa position d’obstruction aux bons offices de la communauté internationale.
  • Une délégation de la RASD prend part à la commémoration du XXIX ème anniversaire de l’indépendance du Belize

    Managua, 21/09/2010 (SPS) Une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) conduite par l’ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Suleiman Teyeb Henan a assiste à la commémoration du XXIX ème anniversaire de l’indépendance du Belize, a-t-on appris mardi auprès de l’ambassade sahraouie au Nicaragua.


    Le diplomate sahraoui a été accueilli au Belize par le ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, M. Wilfred Elrington, qui lui a transmis les félicitations du gouvernement sahraoui.


    Il s’est également réuni avec le vice ministre des AE, Alexis Rosado. La réunion a porté sur les relations bilatérales, la situation actuelle du conflit au Sahara occidental, le processus de paix et les futures négociations entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies.


    Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, M. Wilfred Elrington, a réitéré le soutien de son pays « à la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance. »


    Il a également déclaré que « le renforcement des relations entre les deux pays, est le moyen idéal de promouvoir au niveau international une solution équitable à ce conflit qui n’a que trop duré et a prolongé les souffrances du peuple sahraoui ». 

  • L’ONU réclame la réactivavtion des contatcs entre le Maroc et le Polisario

    Nations Unies, 21 sep (PL) .-les Nations Unies ont prié le Maroc de renouer les conversations informelles avec le Front Polisario en quête d’une solution au conflit du Sahara Occidental, l’on a appris ici aujourd’hui.

      L’appel a été fait par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, au roi Mohammed VI du Maroc, pendant une réunion tenue ici la veille à l’occasion de la participation du monarque à un sommet sur les Objectifs de Développement du millénaire.

    Le titulaire des Nations Unies a qualifié d’insoutenable le statut quo actuel au Sahara Occidental et a demandé de prendre les mesures qui réavivent la confiance entre les parties en conflit, indique une note officielle sur la rencontre.

    Dans ce sens, il propose la réalisation de visites familiales dirigées par le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

    La dernière réunion informelle entre des délégations et le Polisario a eu lieu en février passé dans le comté de Westchester, au nord de l’état de New-York.

    A ce moment-là, la seule coïncidence inscrite entre les deux parties a été de se retrouver « aussi tôt que possible », d’après l’émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.

    C’était le deuxième contact informel célébré en réponse à la résolution 1871 du Conseil de Sécurité pour chercher la reprise des conversations officielles. Le premier a été en août 2009 à Vienne.

    Les deux parties ont tenu quelques rondes de négociations directes qui ont commencé en juin 2007 et ont continué en août de cette année et janvier et mars 2008, date à laquelle ont pris fin.

    À la fin de l’année passée l’Assemblée Générale de l’ONU avait demandé dans une résolution travailler pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. 

    Source : Prensa Latina, 21/9/2010
  • Une délégation de la RASD prend part à la commémoration du XXIX ème anniversaire de l’indépendance du Belize

    Managua, 21/09/2010 (SPS) Une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) conduite par l’ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Suleiman Teyeb Henan a assiste à la commémoration du XXIX ème anniversaire de l’indépendance du Belize, a-t-on appris mardi auprès de l’ambassade sahraouie au Nicaragua.


    Le diplomate sahraoui a été accueilli au Belize par le ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, M. Wilfred Elrington, qui lui a transmis les félicitations du gouvernement sahraoui.


    Il s’est également réuni avec le vice ministre des AE, Alexis Rosado. La réunion a porté sur les relations bilatérales, la situation actuelle du conflit au Sahara occidental, le processus de paix et les futures négociations entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies.


    Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, M. Wilfred Elrington, a réitéré le soutien de son pays « à la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance. »


    Il a également déclaré que « le renforcement des relations entre les deux pays, est le moyen idéal de promouvoir au niveau international une solution équitable à ce conflit qui n’a que trop duré et a prolongé les souffrances du peuple sahraoui ». 

  • L’Afrique du Sud soutient les efforts visant à la décolonisation du Sahara occidental

    Durban (Afrique du Sud), 21/09/2010 (SPS) Le Président de l’Afrique du Sud, également président du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), Jacob Gedleyihlekisa Zuma, a exprimé lundi la position son parti, soutenant les efforts devant garantir le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental.

    Le président de l’ANC qui s’exprimait lors de la présentation du rapport politique au Conseil national général de son parti, ai indiqué que « l’ANC continue à soutenir les efforts pour l’autodétermination au Sahara occidental, sous la direction du Polisario pour aboutir à la libération de la dernière colonie dans le continent africain ».

    « Nous sommes convaincus que des mesures urgentes et concrètes sont nécessaires pour résoudre la situation au Sahara occidental », avait déclaré M. Jacob Zuma, devant la 64e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Il avait également exprimé sa crainte qu’ »à la fin de la première décennie du 21ème siècle, il y a encore des nations dont leurs terres sont occupées et leurs peuples opprimés », précisant que la recherche de la paix et la sécurité mondiales « ne peut être dissociée de la poursuite de la justice, de l’autodétermination, des droits de l’homme et du développement économique », rappelle-t-on. (SPS)

  • L’ONU réclame la réactivavtion des contatcs entre le Maroc et le Polisario

    Nations Unies, 21 sep (PL) .-les Nations Unies ont prié le Maroc de renouer les conversations informelles avec le Front Polisario en quête d’une solution au conflit du Sahara Occidental, l’on a appris ici aujourd’hui.

      L’appel a été fait par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, au roi Mohammed VI du Maroc, pendant une réunion tenue ici la veille à l’occasion de la participation du monarque à un sommet sur les Objectifs de Développement du millénaire.

    Le titulaire des Nations Unies a qualifié d’insoutenable le statut quo actuel au Sahara Occidental et a demandé de prendre les mesures qui réavivent la confiance entre les parties en conflit, indique une note officielle sur la rencontre.

    Dans ce sens, il propose la réalisation de visites familiales dirigées par le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

    La dernière réunion informelle entre des délégations et le Polisario a eu lieu en février passé dans le comté de Westchester, au nord de l’état de New-York.

    A ce moment-là, la seule coïncidence inscrite entre les deux parties a été de se retrouver « aussi tôt que possible », d’après l’émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.

    C’était le deuxième contact informel célébré en réponse à la résolution 1871 du Conseil de Sécurité pour chercher la reprise des conversations officielles. Le premier a été en août 2009 à Vienne.

    Les deux parties ont tenu quelques rondes de négociations directes qui ont commencé en juin 2007 et ont continué en août de cette année et janvier et mars 2008, date à laquelle ont pris fin.

    À la fin de l’année passée l’Assemblée Générale de l’ONU avait demandé dans une résolution travailler pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. 

    Source : Prensa Latina, 21/9/2010
  • L’Afrique du Sud soutient les efforts visant à la décolonisation du Sahara occidental

    Durban (Afrique du Sud), 21/09/2010 (SPS) Le Président de l’Afrique du Sud, également président du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), Jacob Gedleyihlekisa Zuma, a exprimé lundi la position son parti, soutenant les efforts devant garantir le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental.

    Le président de l’ANC qui s’exprimait lors de la présentation du rapport politique au Conseil national général de son parti, ai indiqué que « l’ANC continue à soutenir les efforts pour l’autodétermination au Sahara occidental, sous la direction du Polisario pour aboutir à la libération de la dernière colonie dans le continent africain ».

    « Nous sommes convaincus que des mesures urgentes et concrètes sont nécessaires pour résoudre la situation au Sahara occidental », avait déclaré M. Jacob Zuma, devant la 64e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Il avait également exprimé sa crainte qu’ »à la fin de la première décennie du 21ème siècle, il y a encore des nations dont leurs terres sont occupées et leurs peuples opprimés », précisant que la recherche de la paix et la sécurité mondiales « ne peut être dissociée de la poursuite de la justice, de l’autodétermination, des droits de l’homme et du développement économique », rappelle-t-on. (SPS)