S’ils n’ont pas parlé de ce qui était, cet été, le problème hispano-marocain, ni du problème du Sahara Occidental non plus, le président du gouvernement et le roi du Maroc, de quoi ont-ils pu parler, dans un aparté sans autre drapeau que le chérifien à l’intérieur du siège de l’ONU, et à l’occasion de l’Assembléé Générale à laquelle Mohamed VI n’a pas l’habitude de visiter, qui, en effet, avait auparavant, discuté de l’affaire du Sahara Occidental avec le président de la France, Nicolas Sarkozy, qu’il avait reçu dans la résidence que le souverain alaouite possède à New York?
Mois : septembre 2010
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Ce sont les phosphates qui votent
Les absences préalables du roi du Maroc dans les septembres de l’Assemblée Générale de l’ONU, ont toujours eu leur raison d’être dans le fait que le Maroc fait fi de la loi internationale, en s’opposant à laisser les sahraouis décider de leur avenir à travers un référendum d’autodétermination, conformément aux résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Une formalité avec laquelle on déciderait si le Maroc acquérait ou non la souveraineté sur le territoire, puisque ce qui a été transféré par l’Espagne après la Marche Verte a été son administration et non pas la souveraineté. Celle-ci appartient aux sahraouis.Il se trouve aussi que le Sahara Occidental, qui appartenait à l’Espagne – sur lequel l’Espagne dispose peut-être de plus de titres que le Maroc – et sur son sol se trouve un peuple sur lequel le Soultan du Maroc n’a jamais exercé son autorité, selon une sentence du Tribunal International de la Haye, abrite dans le sous-sol le plus grand gisement de phosphates du monde (calculé à plus de 80 pour cent du total), en plus d’un peu plus que des indices de formidables poches d’hydrocarbures.La valeur de ces richesses subsahariennes, découvertes et mises à exploitation par l’Espagne, explique et oriente sur la position de la France et des États-Unis comme parrains politiques du Maroc dans la bataille diplomatique de plus de 20 ans à travers laquelle il prétend consommer, un jour, l’annexion du territoire. Sans cet intérêt peut-être qu’on n’aurait pas pu expliquer l’acceptation internationale de la Marche Verte, réalisée pendant que le Général Franco agonisait dans l’automne de 1975. Sans cet intérêt on n’expliquerait pas non plus le veto de la France de Chirac à l’appui unanime de l’Union Européenne à l’Espagne le jour que Mohamed VI a commencé l’invasion subreptice du Persil – qui altérait le « statut quo » dans cette partie du Détroit – ce qui a été le détonant de l’appui de José Maria Aznar aux États-Unis dans l’invasion de l’Iraq puisque George W. Bush avait donné l’accord que la France Chiraquienne lui avait refusé, et les gendarmes marocains ont été délogés avec du vent frais, d’un coup de balai militaire.C’était cela et non pas un autre le paysage du fond sur lequel ont coulé les heures de ces journées new-yorkaisses et onusiennes dans lesquelles le président Rodríguez a continué le contre-discours de celui qui l’a précédé dans le Gouvernement de la Nation. Une pièce déjà initiée, ne l’oublions pas, tandis que la crise de Persil faisait ébullition avec une de ses visites à Rabat, des connotations donjulianesques si aigres; c’est-à-dire, de ce comte traître (du gothique léwjan).De toute la situation actuelle dont l’Espagne s’exclue, en suggérant l’accord entre le Maroc et le Polisario, il est pratiquement obligé de conclure que les sahraouis ne voteront jamais sur leur indépendance. Ce sont les phosphates qui votent depuis 20 ans.Source : Republica.es, 21/9/2010 -
Conférence internationale sur la légitimité de la résistance sahraouie
La manifestation se tient au moment où le continent africain consacre l’année 2010 année de la paix et de la sécurité, la tenue des travaux de la quatrième commission de l’Onu en charge des questions politiques et de décolonisation et à quelques jours après la célébration de part le monde de la journée internationale pour la paix.
Aussi l’évènement intervient pour rappeler à l’ordre l’ONU et le Conseil de Sécurité à assumer leur responsabilité engagée pour la tenue du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental aboutissant à un cessez le feu sous les auspices onusien en 1991, entre le Front Polisario et l’occupant marocain. Depuis cette date, le non respect du Royaume Chérifien du droit international et son refus de s’y souscrire a obstrué via ses man?uvres les différents processus onusiens pour le règlement du conflit sur la base du droit à l’autodéterminer du peuple du Sahara Occidental.A ce propos il est utile de rappeler que James Baker a souligné que sa démission du poste d’envoyée personnel du Secrétaire général de l’Onu est intervenue devant « l’entêtement du Maroc à respecter le droit international ». Un entêtement et une dérobade du Royaume chérifien au droit international qui persistent mettant à nouveau à mal la crédibilité et la mission de Ross, l’actuel envoyé personnel de Ban Ki Moon en charge du processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario.Ceci étant les organisateurs de la conférence internationale précitée en animant hier, une conférence de presse, ils ont souligné la « légitimité de la résistance pacifique des sahraouis face à la colonisation marocaine qui perdure ».Autre droit reconnu à l’ONU et de part le monde au vue de l’Histoire des peuples qui ont subit la colonisation et ceux qui la subissent encore à l’exemple du peuple sahraoui, dont le Sahara Occidental est la dernière question de décolonisation sur le continent africain inscrite à l’ONU depuis les années soixante.Le responsable de la coordination de préparation de la conférence internationale précitée, M. Ayachi a souligné que parmi les objectifs escompté par cet événement est de faire savoir que « la société civile de part le monde de solidarité avec le peuple sahraoui soutient le droit légitime de ce peuple à la résistance pacifique ». Ceci d’autant plus que la répression, les arrestations, les emprisonnements sont le lot du quotidien des sahraouis des territoires encore sous occupation marocaine du fait de leur expression pacifique « on n’est pas des sujets marocains et du royaume chérifien » . La conférence d’Alger se propose d’être une tribune pour soutenir le peuple sahraoui dans son droit légitime à résister à l’occupation marocaine du Sahara Occidental et à son attachement irréversible au droit à l’autodéterminer.A l’instar d’une délégation sahraouie importante des camps des réfugiés sahraouis qui prendra part à cet événement et une délégation de près de 70 militants sahraouis des territoires occupées les autres participants représentent les quatre continents, selon M. Ayachi.Des militants de la société civile, des parlementaires, des intellectuels, des juristes et d’éminentes personnalités du monde politique, de la science et de l’art de part le Monde. Par ailleurs à une question relative à portée de la tenue de la conférence à quelques jours après l’appel lancé à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Paix (hier, NDLR) par Ban Ki Moon à la jeunesse du Monde les invitant à promouvoir la paix. D’autant plus que le message devait être à l’adresse des membres du Conseil Sécurité dont la France qui par son soutien à la colonisation marocaine du Sahara Occidental retarde l’avènement d’une paix juste et durable au Sahara Occidental par l’application du droit international. A ce propos M.Ayachi, a indique pertinemment que la conférence d’Alger répondra par « un boomerang » à la lettre de Ban Ki Moon dont les jeunes sahraouis dans les territoires occupées « épris de paix et manifestant à main nus sont réprimé sauvagement par les autorités marocaines ».Aussi en dénonçant le rôle français dans le maintien de la colonisation marocaine du Sahara Occidental, M.Ayachi a souligné qu’ « illustre le double langage de la France qui se dit être terre des libertés et du respect des droits ». Concluant que « le rôle français est le gros grain de sable pèse pour la solution du conflit sur la base du droit international » souligne M.Ayachi.Karima BennourLa Nouvelle République, 22/9/2010 -
Ce sont les phosphates qui votent
S’ils n’ont pas parlé de ce qui était, cet été, le problème hispano-marocain, ni du problème du Sahara Occidental non plus, le président du gouvernement et le roi du Maroc, de quoi ont-ils pu parler, dans un aparté sans autre drapeau que le chérifien à l’intérieur du siège de l’ONU, et à l’occasion de l’Assembléé Générale à laquelle Mohamed VI n’a pas l’habitude de visiter, qui, en effet, avait auparavant, discuté de l’affaire du Sahara Occidental avec le président de la France, Nicolas Sarkozy, qu’il avait reçu dans la résidence que le souverain alaouite possède à New York?
Les absences préalables du roi du Maroc dans les septembres de l’Assemblée Générale de l’ONU, ont toujours eu leur raison d’être dans le fait que le Maroc fait fi de la loi internationale, en s’opposant à laisser les sahraouis décider de leur avenir à travers un référendum d’autodétermination, conformément aux résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Une formalité avec laquelle on déciderait si le Maroc acquérait ou non la souveraineté sur le territoire, puisque ce qui a été transféré par l’Espagne après la Marche Verte a été son administration et non pas la souveraineté. Celle-ci appartient aux sahraouis.Il se trouve aussi que le Sahara Occidental, qui appartenait à l’Espagne – sur lequel l’Espagne dispose peut-être de plus de titres que le Maroc – et sur son sol se trouve un peuple sur lequel le Soultan du Maroc n’a jamais exercé son autorité, selon une sentence du Tribunal International de la Haye, abrite dans le sous-sol le plus grand gisement de phosphates du monde (calculé à plus de 80 pour cent du total), en plus d’un peu plus que des indices de formidables poches d’hydrocarbures.La valeur de ces richesses subsahariennes, découvertes et mises à exploitation par l’Espagne, explique et oriente sur la position de la France et des États-Unis comme parrains politiques du Maroc dans la bataille diplomatique de plus de 20 ans à travers laquelle il prétend consommer, un jour, l’annexion du territoire. Sans cet intérêt peut-être qu’on n’aurait pas pu expliquer l’acceptation internationale de la Marche Verte, réalisée pendant que le Général Franco agonisait dans l’automne de 1975. Sans cet intérêt on n’expliquerait pas non plus le veto de la France de Chirac à l’appui unanime de l’Union Européenne à l’Espagne le jour que Mohamed VI a commencé l’invasion subreptice du Persil – qui altérait le « statut quo » dans cette partie du Détroit – ce qui a été le détonant de l’appui de José Maria Aznar aux États-Unis dans l’invasion de l’Iraq puisque George W. Bush avait donné l’accord que la France Chiraquienne lui avait refusé, et les gendarmes marocains ont été délogés avec du vent frais, d’un coup de balai militaire.C’était cela et non pas un autre le paysage du fond sur lequel ont coulé les heures de ces journées new-yorkaisses et onusiennes dans lesquelles le président Rodríguez a continué le contre-discours de celui qui l’a précédé dans le Gouvernement de la Nation. Une pièce déjà initiée, ne l’oublions pas, tandis que la crise de Persil faisait ébullition avec une de ses visites à Rabat, des connotations donjulianesques si aigres; c’est-à-dire, de ce comte traître (du gothique léwjan).De toute la situation actuelle dont l’Espagne s’exclue, en suggérant l’accord entre le Maroc et le Polisario, il est pratiquement obligé de conclure que les sahraouis ne voteront jamais sur leur indépendance. Ce sont les phosphates qui votent depuis 20 ans.Source : Republica.es, 21/9/2010 -
Conférence internationale sur la légitimité de la résistance sahraouie
La manifestation se tient au moment où le continent africain consacre l’année 2010 année de la paix et de la sécurité, la tenue des travaux de la quatrième commission de l’Onu en charge des questions politiques et de décolonisation et à quelques jours après la célébration de part le monde de la journée internationale pour la paix.
Aussi l’évènement intervient pour rappeler à l’ordre l’ONU et le Conseil de Sécurité à assumer leur responsabilité engagée pour la tenue du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental aboutissant à un cessez le feu sous les auspices onusien en 1991, entre le Front Polisario et l’occupant marocain. Depuis cette date, le non respect du Royaume Chérifien du droit international et son refus de s’y souscrire a obstrué via ses man?uvres les différents processus onusiens pour le règlement du conflit sur la base du droit à l’autodéterminer du peuple du Sahara Occidental.A ce propos il est utile de rappeler que James Baker a souligné que sa démission du poste d’envoyée personnel du Secrétaire général de l’Onu est intervenue devant « l’entêtement du Maroc à respecter le droit international ». Un entêtement et une dérobade du Royaume chérifien au droit international qui persistent mettant à nouveau à mal la crédibilité et la mission de Ross, l’actuel envoyé personnel de Ban Ki Moon en charge du processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario.Ceci étant les organisateurs de la conférence internationale précitée en animant hier, une conférence de presse, ils ont souligné la « légitimité de la résistance pacifique des sahraouis face à la colonisation marocaine qui perdure ».Autre droit reconnu à l’ONU et de part le monde au vue de l’Histoire des peuples qui ont subit la colonisation et ceux qui la subissent encore à l’exemple du peuple sahraoui, dont le Sahara Occidental est la dernière question de décolonisation sur le continent africain inscrite à l’ONU depuis les années soixante.Le responsable de la coordination de préparation de la conférence internationale précitée, M. Ayachi a souligné que parmi les objectifs escompté par cet événement est de faire savoir que « la société civile de part le monde de solidarité avec le peuple sahraoui soutient le droit légitime de ce peuple à la résistance pacifique ». Ceci d’autant plus que la répression, les arrestations, les emprisonnements sont le lot du quotidien des sahraouis des territoires encore sous occupation marocaine du fait de leur expression pacifique « on n’est pas des sujets marocains et du royaume chérifien » . La conférence d’Alger se propose d’être une tribune pour soutenir le peuple sahraoui dans son droit légitime à résister à l’occupation marocaine du Sahara Occidental et à son attachement irréversible au droit à l’autodéterminer.A l’instar d’une délégation sahraouie importante des camps des réfugiés sahraouis qui prendra part à cet événement et une délégation de près de 70 militants sahraouis des territoires occupées les autres participants représentent les quatre continents, selon M. Ayachi.Des militants de la société civile, des parlementaires, des intellectuels, des juristes et d’éminentes personnalités du monde politique, de la science et de l’art de part le Monde. Par ailleurs à une question relative à portée de la tenue de la conférence à quelques jours après l’appel lancé à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Paix (hier, NDLR) par Ban Ki Moon à la jeunesse du Monde les invitant à promouvoir la paix. D’autant plus que le message devait être à l’adresse des membres du Conseil Sécurité dont la France qui par son soutien à la colonisation marocaine du Sahara Occidental retarde l’avènement d’une paix juste et durable au Sahara Occidental par l’application du droit international. A ce propos M.Ayachi, a indique pertinemment que la conférence d’Alger répondra par « un boomerang » à la lettre de Ban Ki Moon dont les jeunes sahraouis dans les territoires occupées « épris de paix et manifestant à main nus sont réprimé sauvagement par les autorités marocaines ».Aussi en dénonçant le rôle français dans le maintien de la colonisation marocaine du Sahara Occidental, M.Ayachi a souligné qu’ « illustre le double langage de la France qui se dit être terre des libertés et du respect des droits ». Concluant que « le rôle français est le gros grain de sable pèse pour la solution du conflit sur la base du droit international » souligne M.Ayachi.Karima BennourLa Nouvelle République, 22/9/2010 -
Grève de la faim de sahraouis dans les geôles de l’occupant marocain.
Dix-huit détenus politiques sahraouis dans la prison de Tiznit (sud du Maroc) entament depuis lundi une grève de la faim, en protestation contre les intimidations qu’ils subissent et en solidarité avec les détenus sahraouis dans les prisons marocaines.« Nous avons décidé d’entamer une grève de la faim de 24 heures, en protestation contre les intimidations que subissent les détenus politiques sahraouis dans les différentes prisons marocaines et pour revendiquer la libération immédiate et inconditionnelle du détenu politique sahraoui Yahia Mohamed El Hafed Iaaza et de tous les détenus politiques sahraouis », a indiqué un communiqué rendu public par l’association sahraouie des victimes des graves violations des droits humains commises par l’Etat marocain (ASVDH).Plus d’une quarantaine de détenus sahraouis croupissent dans les prisons marocaines dont le militant Tamek et ses deux compagnons emprisonnés depuis octobre dernier sans procès équitable à nos jours marquant ainsi 11 mois de détention préventive, qualifié d’illégale par des organisations internationales des Droits de l’homme.R. I.La Nouvelle République, 22/9/2010 -
Alger abrite une conférence internationale
Une conférence internationale sur le thème du droit des peuples à la résistance sera organisée à Alger les 25 et 26 septembre sous l’égide du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et de l’Union des juristes sahraouis (UJS).L’événement revêt une grande importance, selon les organisateurs qui ont animé hier un point de presse au siège du CNASPS.Placée sous le thème «Droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui», cette conférence coïncide avec des événements importants en relation avec le dossier du Sahara occidental. Elle intervient en effet à la veille de la réunion de la 4e commission de l’ONU chargée de la décolonisation, de celle du Conseil de sécurité qui examinera le dossier sahraoui ainsi que de la conférence de l’EUCOCO en France. «Cette conférence se propose d’être une tribune pour reconnaître au peuple sahraoui le droit de résister à l’occupation illégale de son territoire par le Maroc, pour dénoncer les violations massives, répétées et vérifiées des droits de l’homme, ainsi que pour exiger de l’ONU que soit rapidement organisé un référendum d’autodétermination selon ses résolutions», a affirmé Saïd Layachi du CNASPS.Ce droit spolié par le Maroc et ses soutiens, notamment français, qui constitue, ajoute-t-il, «le grain de sable dans ce dossier». La France clouée au pilori par les intervenants est sommée d’adopter une position en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité et ne plus entraver le processus de décolonisation qui tarde à voir le jour.Son compagnon Marhrez Lamari relève que si la société civile à travers le monde a pris en main ce dossier, c’est simplement à cause de la défaillance des Etats à imposer la légalité internationale.L’autre objectif assigné à cet important rendez-vous qu’abritera l’hôtel Dar Diaf de Chéraga les 25 et 26 septembre est de soutenir la résistance pacifique des Sahraouis dans les territoires occupés jusqu’à la tenue d’un référendum libre pour ces derniers ainsi que de rompre avec le huis clos médiatique imposé aux populations du Sahara occidental en encouragent les médias, occidentaux notamment, à s’y rendre, souligne-t-on.D’ores et déjà, on annonce la participation de 250 à 300 personnes dont 120 étrangers ainsi que 70 activistes sahraouis venant des territoires occupés. Les animateurs de la conférence de presse dont l’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali, redoutent l’empêchement de ces derniers par les autorités marocaines de venir participer.Plusieurs personnalités politiques de renommée prendront part à ce rendez-vous. Les conférenciers annoncent entre autres la venue du président de l’EUCOCO, l’ancien sénateur belge Pierre Galand, de la présidente du PS chilien Osvaldo Andrade Lara, de l’ex-ambassadeur américain et vice-président de la Minurso Frank Ruddy, de l’envoyé spécial du président de l’Ossetie du Sud Konstantin Kochiev, de l’ex-ministre des AE autrichien Erwin Lanc.Il y aura du côté algérien l’ancien chef du gouvernement Réda Malek, l’ancien membre du HCE Ali Haroun ainsi que la vice-présidente du Conseil de la nation, Zohra Drif.Yassine MohellebiLe Jeune Indépendant, 22/9/2010 -
«95 % des ressources proviennent du paiement de rançons»
Le ministre délégué chargé des Affaires africaines, Abdelkader Messahel, a révélé hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, que le financement du terrorisme provient à 95 % du paiement des rançons».L’Algérie poursuit son action internationale pour criminaliser le versement de rançons en échange de la libération d’otages kidnappés par des groupes armés terroristes. «Nous voulons mobiliser toutes les capacités pour faire face au paiement des rançons».M. Messahel a rappelé que l’Algérie mène, depuis plusieurs années, une campagne au niveau africain pour que le paiement de rançons soit criminalisé. Selon lui, le protocole des Nations unies sur le financement du terrorisme et la Convention onusienne sur la prise d’otages sont restés flous sur la pénalisation du paiement des rançons. «C’est pour cela que l’Algérie a pris l’initiative au niveau africain et au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous sommes parvenus à introduire deux paragraphes dans la résolution 19/04 relative à la lutte contre Al Qaïda et qui criminalise le paiement des rançons», a-t-il précisé.Le ministre a indiqué que l’Algérie souhaite que les décisions relatives à cette question soient effectives. «J’ai dit à mes collègues européens qu’il n’était pas suffisant de dire que leurs pays ne paient pas de rançons. Il faut que l’Union européenne, à l’image de l’Union africaine, prenne des dispositions pour pénaliser le paiement de ces rançons», a-t-il soutenu. Selon lui, la menace d’Al Qaïda au Sahel est réelle et certaine. « Il y aussi des connexions entre le crime organisé et les groupes terroristes.Le terrorisme est une menace pour la survie de certains Etats et pour le développement. Cela ne veut pas dire que les pays de la région n’ont pas les moyens de faire face à ce phénomène. Ces pays ont pris conscience que la question de la sécurité relève de leurs compétences », a souligné Abdelkader Messahel. Pour le ministre, l’échange d’informations et de renseignements entre les pays de la région est de plus en plus important. «Le retour de la paix et de la stabilité dans la région se fera grâce à des capacités que les Africains eux-mêmes peuvent développer. La lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous. Chacun a un rôle à jouer. La communauté internationale peut jouer un rôle de soutien logistique et de formation», a-t-il dit.S. T.Le Jeune Indépendant, 22/9/2010 -
Grève de la faim de sahraouis dans les geôles de l’occupant marocain.
Dix-huit détenus politiques sahraouis dans la prison de Tiznit (sud du Maroc) entament depuis lundi une grève de la faim, en protestation contre les intimidations qu’ils subissent et en solidarité avec les détenus sahraouis dans les prisons marocaines.« Nous avons décidé d’entamer une grève de la faim de 24 heures, en protestation contre les intimidations que subissent les détenus politiques sahraouis dans les différentes prisons marocaines et pour revendiquer la libération immédiate et inconditionnelle du détenu politique sahraoui Yahia Mohamed El Hafed Iaaza et de tous les détenus politiques sahraouis », a indiqué un communiqué rendu public par l’association sahraouie des victimes des graves violations des droits humains commises par l’Etat marocain (ASVDH).Plus d’une quarantaine de détenus sahraouis croupissent dans les prisons marocaines dont le militant Tamek et ses deux compagnons emprisonnés depuis octobre dernier sans procès équitable à nos jours marquant ainsi 11 mois de détention préventive, qualifié d’illégale par des organisations internationales des Droits de l’homme.R. I.La Nouvelle République, 22/9/2010 -
Alger abrite une conférence internationale
Une conférence internationale sur le thème du droit des peuples à la résistance sera organisée à Alger les 25 et 26 septembre sous l’égide du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et de l’Union des juristes sahraouis (UJS).L’événement revêt une grande importance, selon les organisateurs qui ont animé hier un point de presse au siège du CNASPS.Placée sous le thème «Droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui», cette conférence coïncide avec des événements importants en relation avec le dossier du Sahara occidental. Elle intervient en effet à la veille de la réunion de la 4e commission de l’ONU chargée de la décolonisation, de celle du Conseil de sécurité qui examinera le dossier sahraoui ainsi que de la conférence de l’EUCOCO en France. «Cette conférence se propose d’être une tribune pour reconnaître au peuple sahraoui le droit de résister à l’occupation illégale de son territoire par le Maroc, pour dénoncer les violations massives, répétées et vérifiées des droits de l’homme, ainsi que pour exiger de l’ONU que soit rapidement organisé un référendum d’autodétermination selon ses résolutions», a affirmé Saïd Layachi du CNASPS.Ce droit spolié par le Maroc et ses soutiens, notamment français, qui constitue, ajoute-t-il, «le grain de sable dans ce dossier». La France clouée au pilori par les intervenants est sommée d’adopter une position en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité et ne plus entraver le processus de décolonisation qui tarde à voir le jour.Son compagnon Marhrez Lamari relève que si la société civile à travers le monde a pris en main ce dossier, c’est simplement à cause de la défaillance des Etats à imposer la légalité internationale.L’autre objectif assigné à cet important rendez-vous qu’abritera l’hôtel Dar Diaf de Chéraga les 25 et 26 septembre est de soutenir la résistance pacifique des Sahraouis dans les territoires occupés jusqu’à la tenue d’un référendum libre pour ces derniers ainsi que de rompre avec le huis clos médiatique imposé aux populations du Sahara occidental en encouragent les médias, occidentaux notamment, à s’y rendre, souligne-t-on.D’ores et déjà, on annonce la participation de 250 à 300 personnes dont 120 étrangers ainsi que 70 activistes sahraouis venant des territoires occupés. Les animateurs de la conférence de presse dont l’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali, redoutent l’empêchement de ces derniers par les autorités marocaines de venir participer.Plusieurs personnalités politiques de renommée prendront part à ce rendez-vous. Les conférenciers annoncent entre autres la venue du président de l’EUCOCO, l’ancien sénateur belge Pierre Galand, de la présidente du PS chilien Osvaldo Andrade Lara, de l’ex-ambassadeur américain et vice-président de la Minurso Frank Ruddy, de l’envoyé spécial du président de l’Ossetie du Sud Konstantin Kochiev, de l’ex-ministre des AE autrichien Erwin Lanc.Il y aura du côté algérien l’ancien chef du gouvernement Réda Malek, l’ancien membre du HCE Ali Haroun ainsi que la vice-présidente du Conseil de la nation, Zohra Drif.Yassine MohellebiLe Jeune Indépendant, 22/9/2010 -
«95 % des ressources proviennent du paiement de rançons»
Le ministre délégué chargé des Affaires africaines, Abdelkader Messahel, a révélé hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, que le financement du terrorisme provient à 95 % du paiement des rançons».L’Algérie poursuit son action internationale pour criminaliser le versement de rançons en échange de la libération d’otages kidnappés par des groupes armés terroristes. «Nous voulons mobiliser toutes les capacités pour faire face au paiement des rançons».M. Messahel a rappelé que l’Algérie mène, depuis plusieurs années, une campagne au niveau africain pour que le paiement de rançons soit criminalisé. Selon lui, le protocole des Nations unies sur le financement du terrorisme et la Convention onusienne sur la prise d’otages sont restés flous sur la pénalisation du paiement des rançons. «C’est pour cela que l’Algérie a pris l’initiative au niveau africain et au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous sommes parvenus à introduire deux paragraphes dans la résolution 19/04 relative à la lutte contre Al Qaïda et qui criminalise le paiement des rançons», a-t-il précisé.Le ministre a indiqué que l’Algérie souhaite que les décisions relatives à cette question soient effectives. «J’ai dit à mes collègues européens qu’il n’était pas suffisant de dire que leurs pays ne paient pas de rançons. Il faut que l’Union européenne, à l’image de l’Union africaine, prenne des dispositions pour pénaliser le paiement de ces rançons», a-t-il soutenu. Selon lui, la menace d’Al Qaïda au Sahel est réelle et certaine. « Il y aussi des connexions entre le crime organisé et les groupes terroristes.Le terrorisme est une menace pour la survie de certains Etats et pour le développement. Cela ne veut pas dire que les pays de la région n’ont pas les moyens de faire face à ce phénomène. Ces pays ont pris conscience que la question de la sécurité relève de leurs compétences », a souligné Abdelkader Messahel. Pour le ministre, l’échange d’informations et de renseignements entre les pays de la région est de plus en plus important. «Le retour de la paix et de la stabilité dans la région se fera grâce à des capacités que les Africains eux-mêmes peuvent développer. La lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous. Chacun a un rôle à jouer. La communauté internationale peut jouer un rôle de soutien logistique et de formation», a-t-il dit.S. T.Le Jeune Indépendant, 22/9/2010