Mois : septembre 2010

  • Signature d’un pacte de jumelage entre le Fisahara et la mairie de San Sebastian

    San Sebastian (Espagne), 23/09/2010 (SPS) Un pacte de jumelage a été signé mercredi entre la ministre de la Culture de la République sahraouie, Khadija Hamdi, le maire de Saint-Sébastien, Odon Elorza, d’une part et le président du Festival International du Film du Sahara (Fisahara) José Taboada et le Festival du film et des droits de l’homme de San Sebastian d’autre part.

    A travers cet accord, le Festival du Film de San Sebastian droits de l’homme s’engage à promouvoir et à diffuser dans d’’autres forums le Festival International du Film du Sahara (Fisahara), avec l’aide des acteurs, artistes, photographes et producteurs Basques.

    Le Festival Donastiarra qui se tient à la municipalité de San Sebastian est le seul en Espagne appartenant au réseau du Festival international du film et des droits de l’homme, qui entend signer prochainement des accords de coopération entre Fisahara et d’autres membres de cette association.

    Il entend également soutenir les programmes annuels et la sélection des films pour, le festival Fisahara qui se tient dans les camp de réfugiés sahraouis.

    Le Festival des droits de l’homme collaborera ainsi avec l’École d’éducation de l’audiovisuel Kaid Abidin, dans les camps de réfugiés sahraouis, à la fourniture d’équipements et à la publication de catalogues sur la formation des cinéastes sahraouis, parmi d’autres initiatives. 


    Pour rappel, le Sahara Occidental a été envahi par le Maroc en 1975 et 1979 suite au retrait espagnol.
  • L’UE ignore la lauréate des droits de l’homme du Sahara Occidental

    Depuis plus d’un mois, Aminatou Haidar, militante des droits de l’homme internationalement reconnue et présidente de l’organisation sahraouie des droits de l’homme CODESA, attend une réponse de l’ambassadeur de l’UE au Maroc, M. Eneko Landaburu. L’ambassadeur de l’UE ne répond pas à une question simple concernant la légalité de la pêche de l’UE dans les territoires occupés du Sahara Occidental.




    Le 27 mai dernier, l’Ambassadeur Landaburu a défendu la légalité de la pêche de l’UE au Sahara Occidental occupé au cours d’une conférence de presse à Rabat. Selon l’agence de presse espagnole, M. Landaburu a déclaré que  » les services juridiques de la Commission Européenne et tous les rapports d’institutions indépendantes ont démontré qu’il n’y a pas de problème en ce qui concerne la légalité international de l’accord de pêche avec le Maroc ».
    L’ambassadeur et la Commission n’ont jusqu’ici pas répondu à la question simple de l’identité des mystérieuses « institutions indépendantes» ayant défendu la pêche de l’UE. Au contraire, le propre service juridique du Parlement Européen a déclaré que l’accord est une violation du droit international, puisqu’il n’y avait aucune preuve que les sahraouis ont été consultés ou qu’ils bénéficient de l’accord. Cette opinion est également partagée par la première autorité juridique mondiale sur l’activité des ressources naturelles au Sahara Occidental : l’ancien conseiller juridique de l’ONU Hans Corell. Corell qui a déclaré à plusieurs reprises que la pêche de l’UE est illégale et que l’UE détourne son Avis Juridique à l’ONU.
    « Notre organisation est préoccupée par la pêche de l’UE au Sahara Occidental, un territoire, comme vous le savez certainement, qu’aucun Etat ne reconnaît comme faisant partie du Maroc. D’après notre expérience, tous les conseils juridiques indépendants indiquent que la pêche dans le territoire non autonome du Sahara occidental est illégale » dit la lettre de A. Haidar, au nom du collectif Sahraoui des droits de l’homme CODESA.
    Ce groupe voudrait savoir à quelles institutions indépendantes M. Landaburu fait allusion. Mais après plus d’un mois, l’Ambassadeur de l’UE au Maroc n’a pas fait l’effort de répondre.
    En Juin, Western Sahara Resource Watch a posé la même question à la Commission européenne. La Commission n’a pas répondu à la question, mais a répondu à tort que l’avis de Hans Corell soutenait la pêche de l’UE :http://www.fishelsewhere.eu/index.php?parse_news=single&cat=159&art=1160
    « Nous ne pensons pas une seconde qu’une institution indépendante défendrait la pêche illégale de l’Union Européenne au Sahara Occidental occupé. Au contraire, nous croyons sincèrement que l’ambassadeur de l’UE a menti aux médias. Tant que la Commission ment sur le contenu de l’avis juridique de l’ONU de 2002, qui est disponible sur l’Internet, nous sommes préoccupés par les revendications de l’ambassadeur de l’UE d’un soutien juridique par des institutions indépendantes imaginaires « , a déclaré Sara Eyckmans, coordinateur de Western Sahara Resource Watch.
    L’UE n’a jusqu’à présent fourni aucune information sur la consultation avec le peuple sahraoui avant la signature de l’accord, comme le droit international prescrit. Le Maroc a refusé l’entrée des membres du Parlement Européen au Sahara Occidental pour une évaluation de la mise en œuvre de l’accord.
    Voir la lettre de CODESA à l’ambassadeur de l’Union européenne ici:
    Pour tous commentaires ou des questions sur la pêche illégale de l’UE :
    Sara Eyckmans
    Coordonnateur, Western Sahara Resource Watch
    coordinator@wsrw.org 
    www.fishelsewhere.eu
    Tel (32) 475 4586 95

  • Signature d’un pacte de jumelage entre le Fisahara et la mairie de San Sebastian

    San Sebastian (Espagne), 23/09/2010 (SPS) Un pacte de jumelage a été signé mercredi entre la ministre de la Culture de la République sahraouie, Khadija Hamdi, le maire de Saint-Sébastien, Odon Elorza, d’une part et le président du Festival International du Film du Sahara (Fisahara) José Taboada et le Festival du film et des droits de l’homme de San Sebastian d’autre part.

    A travers cet accord, le Festival du Film de San Sebastian droits de l’homme s’engage à promouvoir et à diffuser dans d’’autres forums le Festival International du Film du Sahara (Fisahara), avec l’aide des acteurs, artistes, photographes et producteurs Basques.

    Le Festival Donastiarra qui se tient à la municipalité de San Sebastian est le seul en Espagne appartenant au réseau du Festival international du film et des droits de l’homme, qui entend signer prochainement des accords de coopération entre Fisahara et d’autres membres de cette association.

    Il entend également soutenir les programmes annuels et la sélection des films pour, le festival Fisahara qui se tient dans les camp de réfugiés sahraouis.

    Le Festival des droits de l’homme collaborera ainsi avec l’École d’éducation de l’audiovisuel Kaid Abidin, dans les camps de réfugiés sahraouis, à la fourniture d’équipements et à la publication de catalogues sur la formation des cinéastes sahraouis, parmi d’autres initiatives. 


    Pour rappel, le Sahara Occidental a été envahi par le Maroc en 1975 et 1979 suite au retrait espagnol.
  • L’UE ignore la lauréate des droits de l’homme du Sahara Occidental

    Depuis plus d’un mois, Aminatou Haidar, militante des droits de l’homme internationalement reconnue et présidente de l’organisation sahraouie des droits de l’homme CODESA, attend une réponse de l’ambassadeur de l’UE au Maroc, M. Eneko Landaburu. L’ambassadeur de l’UE ne répond pas à une question simple concernant la légalité de la pêche de l’UE dans les territoires occupés du Sahara Occidental.




    Le 27 mai dernier, l’Ambassadeur Landaburu a défendu la légalité de la pêche de l’UE au Sahara Occidental occupé au cours d’une conférence de presse à Rabat. Selon l’agence de presse espagnole, M. Landaburu a déclaré que  » les services juridiques de la Commission Européenne et tous les rapports d’institutions indépendantes ont démontré qu’il n’y a pas de problème en ce qui concerne la légalité international de l’accord de pêche avec le Maroc ».
    L’ambassadeur et la Commission n’ont jusqu’ici pas répondu à la question simple de l’identité des mystérieuses « institutions indépendantes» ayant défendu la pêche de l’UE. Au contraire, le propre service juridique du Parlement Européen a déclaré que l’accord est une violation du droit international, puisqu’il n’y avait aucune preuve que les sahraouis ont été consultés ou qu’ils bénéficient de l’accord. Cette opinion est également partagée par la première autorité juridique mondiale sur l’activité des ressources naturelles au Sahara Occidental : l’ancien conseiller juridique de l’ONU Hans Corell. Corell qui a déclaré à plusieurs reprises que la pêche de l’UE est illégale et que l’UE détourne son Avis Juridique à l’ONU.
    « Notre organisation est préoccupée par la pêche de l’UE au Sahara Occidental, un territoire, comme vous le savez certainement, qu’aucun Etat ne reconnaît comme faisant partie du Maroc. D’après notre expérience, tous les conseils juridiques indépendants indiquent que la pêche dans le territoire non autonome du Sahara occidental est illégale » dit la lettre de A. Haidar, au nom du collectif Sahraoui des droits de l’homme CODESA.
    Ce groupe voudrait savoir à quelles institutions indépendantes M. Landaburu fait allusion. Mais après plus d’un mois, l’Ambassadeur de l’UE au Maroc n’a pas fait l’effort de répondre.
    En Juin, Western Sahara Resource Watch a posé la même question à la Commission européenne. La Commission n’a pas répondu à la question, mais a répondu à tort que l’avis de Hans Corell soutenait la pêche de l’UE :http://www.fishelsewhere.eu/index.php?parse_news=single&cat=159&art=1160
    « Nous ne pensons pas une seconde qu’une institution indépendante défendrait la pêche illégale de l’Union Européenne au Sahara Occidental occupé. Au contraire, nous croyons sincèrement que l’ambassadeur de l’UE a menti aux médias. Tant que la Commission ment sur le contenu de l’avis juridique de l’ONU de 2002, qui est disponible sur l’Internet, nous sommes préoccupés par les revendications de l’ambassadeur de l’UE d’un soutien juridique par des institutions indépendantes imaginaires « , a déclaré Sara Eyckmans, coordinateur de Western Sahara Resource Watch.
    L’UE n’a jusqu’à présent fourni aucune information sur la consultation avec le peuple sahraoui avant la signature de l’accord, comme le droit international prescrit. Le Maroc a refusé l’entrée des membres du Parlement Européen au Sahara Occidental pour une évaluation de la mise en œuvre de l’accord.
    Voir la lettre de CODESA à l’ambassadeur de l’Union européenne ici:
    Pour tous commentaires ou des questions sur la pêche illégale de l’UE :
    Sara Eyckmans
    Coordonnateur, Western Sahara Resource Watch
    coordinator@wsrw.org 
    www.fishelsewhere.eu
    Tel (32) 475 4586 95

  • Caravane de barbouzes

    Après la traite des esclaves, la colonisation, les dictatures, les génocides, les conflits religieux, tribaux ou ethniques, la famine, l’apartheid, les pandémies, le pillage des richesses par les multinationales, l’Afrique ne peut espérer de répit dans le cours tragique de sa malédiction. Voici venu le temps du «terrorisme international» semant la mort, procédant au sabotage économique et au grand banditisme. Sahel au précieux uranium, delta du Niger, Darfour au convoité pétrole, golfe d’Aden aux eaux poissonneuses… sont le théâtre de drames orchestrés par des Etats lointains avec la complicité ou l’impuissance de ceux de la région. 

    Il est, bien entendu, des pays qui voudraient empêcher cette vaste destruction, comme l’Algérie, toujours déterminée à défendre le principe de la souveraineté. Mais, il faut l’avouer, par-delà les discours unitaires, la riposte aux agressions extérieures souffre du syndrome africain de la division. Le feuilleton récent de l’échange d’otages contre la libération de terroristes emprisonnés dans un pays voisin nous fixe sur le risque permanent de trahison qui écarte tout pacte de défense continentale. 

    L’UA ne fera guère mieux que la défunte OUA, malgré les enseignements tirés durant des décennies de manigances occidentales sous la bénédiction de despotes locaux. Il y a, en Afrique, non seulement cette attente désespérée d’un fonctionnement démocratique des sociétés, imbriquée à la problématique du développement socioéconomique, mais aussi cette difficulté à neutraliser les comploteurs de tout acabit qui viennent, déguisés en humanitaires ou journalistes, pour organiser le pillage et la fitna. Les steppes sont infestées d’espions d’un nouveau genre, capables, avec le dernier des criminels crapuleux pour peu qu’il y ait une convergence des dividendes. 

    C’est à cette vague de barbouzes dangereuses que l’Afrique doit résister si nous voulons éviter le diktat de ces nouveaux mercenaires à la solde de puissances sans scrupule. On l’aura compris, les kidnappings veulent justifier encore une fois la mise sous tutelle militaire étrangère des richesses africaines. Ni l’Algérie ni les pays frères ne sauraient l’accepter. 

    N. M.
    Le Jeune Indépendant, 25/9/2010

  • Sahara Occidental : L’Algérie attire de nouveau l’attention sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés

    L’Algérie a attiré de nouveau l’attention sur les violations des droits de l’homme au Sahara occidental lors du débat général de la 15e session du Haut conseil des droits de l’homme de l’ONU (HCDH) dont les travaux se déroulent à Genève, du 13 septembre au 1er octobre 2010.
     

    L’Algérie, pays voisin et observateur du processus onusien de règlement du conflit entre le Maroc et le Front Polisario sur le territoire classé par l’ONU comme «territoire non autonome» du Sahara occidental, «reste très préoccupée par la situation toujours dramatique des droits de l’homme dans cette partie du globe, résultat, en premier lieu, des entraves à l’exercice par le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination», a souligné la délégation algérienne conduite comme lors des précédentes sessions par l’ambassadeur Idriss Jazaïry.  

    Le déni de l’exercice de ce droit fondamental des Sahraouis «s’accompagne de la répression de toute forme d’expression de soutien en faveur de la réalisation de ce droit dans les territoires occupés», ajoute-t-on de même source.
     

    Il appartient au conseil des droits de l’homme et à ses mécanismes compétents de se pencher sur cette situation en conformité avec leur mandat de promouvoir le respect universel et la défense du droit à l’autodétermination et de tous les autres droits et libertés fondamentaux, pour tous sans aucune distinction et de façon juste et équitable a-t-elle soutenu.

    La délégation algérienne n’a cessé de préconiser la prise en charge de la question des droits de l’homme au Sahara occidental et en particulier l’envoi sur place d une nouvelle mission du HCDH «dont le rapport devrait être cette fois ci publié» pour éclairer le Conseil sur la réalité qui prévaut sur le terrain. Par ailleurs, en marge des travaux de cette session, deux ONG, France Libertés-Fondation Danielle Mitterrand et la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique ont fait des déclarations favorables à la cause sahraouie. 

    La première ONG, au nom également de l’International Educational Development, une association américaine de juristes et au nom également du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), a «dénoncé la poursuite de la détention arbitraire et au secret» des défenseurs sahraouis des droits de l’homme arrêtés à leur retour d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf il y a quelques mois.

    La seconde ONG s’est concentrée sur la défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle a appelé le Conseil à accorder «son attention et à mettre fin à l’impunité et au déni d’un droit inaliénable».

    Horizons, 24/9/92010
  • Caravane de barbouzes

    Après la traite des esclaves, la colonisation, les dictatures, les génocides, les conflits religieux, tribaux ou ethniques, la famine, l’apartheid, les pandémies, le pillage des richesses par les multinationales, l’Afrique ne peut espérer de répit dans le cours tragique de sa malédiction. Voici venu le temps du «terrorisme international» semant la mort, procédant au sabotage économique et au grand banditisme. Sahel au précieux uranium, delta du Niger, Darfour au convoité pétrole, golfe d’Aden aux eaux poissonneuses… sont le théâtre de drames orchestrés par des Etats lointains avec la complicité ou l’impuissance de ceux de la région. 

    Il est, bien entendu, des pays qui voudraient empêcher cette vaste destruction, comme l’Algérie, toujours déterminée à défendre le principe de la souveraineté. Mais, il faut l’avouer, par-delà les discours unitaires, la riposte aux agressions extérieures souffre du syndrome africain de la division. Le feuilleton récent de l’échange d’otages contre la libération de terroristes emprisonnés dans un pays voisin nous fixe sur le risque permanent de trahison qui écarte tout pacte de défense continentale. 

    L’UA ne fera guère mieux que la défunte OUA, malgré les enseignements tirés durant des décennies de manigances occidentales sous la bénédiction de despotes locaux. Il y a, en Afrique, non seulement cette attente désespérée d’un fonctionnement démocratique des sociétés, imbriquée à la problématique du développement socioéconomique, mais aussi cette difficulté à neutraliser les comploteurs de tout acabit qui viennent, déguisés en humanitaires ou journalistes, pour organiser le pillage et la fitna. Les steppes sont infestées d’espions d’un nouveau genre, capables, avec le dernier des criminels crapuleux pour peu qu’il y ait une convergence des dividendes. 

    C’est à cette vague de barbouzes dangereuses que l’Afrique doit résister si nous voulons éviter le diktat de ces nouveaux mercenaires à la solde de puissances sans scrupule. On l’aura compris, les kidnappings veulent justifier encore une fois la mise sous tutelle militaire étrangère des richesses africaines. Ni l’Algérie ni les pays frères ne sauraient l’accepter. 

    N. M.
    Le Jeune Indépendant, 25/9/2010

  • Africom en Algérie, une histoire à dormir debout

    Le lobby franco-sioniste n’en démorde pas de sa campagne contre l’Algérie et en faveur de la position du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental. Après avoir échoué à prouver l’intention de l’Algérie de se procurer l’arme nucléaire, ils veulent, vaille qui vaille, dévaloriser la lutte de l’Algérie contre l’ingérence étrangère au Sahel, en particulier celle de la France.

    Voici la réponse du journal algérien Réflexion du 25/9/2010

  • Visites familiales entre sahraouis / Le Front Polisario condamne sa non-implication dans le programme

    Le Front Polisario a condamné la tentative du Gouvernement marocain “d’impliquer un responsable de l’ONU” dans la reprise des visites entre les familles sahraouies sans coordination avec la partie sahraouie dans une tentative de “camoufler son intransigeance” dans le blocage de ces visites depuis plusieurs mois, a indiqué samedi l’Agence de presse sahraouie.

    “Le plus étonnamment, c’est la complicité d’un membre du personnel du HCR dans cette initiative étrange et déraisonnable, à tel point qu’il a pactisé unilatéralement avec la partie marocaine sans coordonner avec la partie sahraouie”, a précisé l’Agence citant un communiqué de presse du Coordonnateur sahraoui avec la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental, ndds), M. M’Hamed Khaddad. “Nous avons été surpris le 17 Septembre 2010 par les préparatifs d’organiser l’échange de visites sans coordination préalable avec la partie sahraouie par le responsable chargé de ce programme au sein du HCR, ce qui constitue une violation grave et flagrante des dispositions de l’accord de 2004 entre le Front Polisario, le Maroc et le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR)“, a dit M. Khaddad. 

    Le responsable sahraoui a soutenu que cet “acte irréfléchi”, relève d’une “tentative de bloquer tous les efforts déployés pour la reprise des échanges de visites sur des bases humanitaires transparentes équitables et claires, sans ingérence des partis dans la l’établissement des listes des bénéficiaires”, déniant toute reprise de ces visites “selon la seule volonté des autorités d’occupation marocaine”. Il a en outre relevé le droit du Front Polisario à obtenir les “explications adéquates et les justifications convaincantes qui ont conduit à cette initiative suspecte et complice”, ajoutant que son organisation “ne permettra pas qu’on refuse à un citoyen sahraoui, enregistré dans les listes du Haut Commissaire pour les réfugiés, de bénéficier de ces échanges de visites”. 

    Le Gouvernement de Rabat avait auparavant bloqué unilatéralement pendant une année (2005) ce programme d’échanges de visites décidés en commun accord entre les parties depuis 2009 en août à Vienne. Les échanges de visites et de correspondances, le téléphone et les séminaires font partie d’un programme des mesures de confiance qui a été accepté par les deux parties en 2003. Environ 10.500 personnes ont profité de ce programme de visites interfamiliales depuis 2004, alors que 31.000 personnes sont encore inscrites sur la liste d’attente, selon la même source.

    Le Citoyen, 25/9/2010
  • Sahara Occidental : L’Algérie attire de nouveau l’attention sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés

    L’Algérie a attiré de nouveau l’attention sur les violations des droits de l’homme au Sahara occidental lors du débat général de la 15e session du Haut conseil des droits de l’homme de l’ONU (HCDH) dont les travaux se déroulent à Genève, du 13 septembre au 1er octobre 2010.
     

    L’Algérie, pays voisin et observateur du processus onusien de règlement du conflit entre le Maroc et le Front Polisario sur le territoire classé par l’ONU comme «territoire non autonome» du Sahara occidental, «reste très préoccupée par la situation toujours dramatique des droits de l’homme dans cette partie du globe, résultat, en premier lieu, des entraves à l’exercice par le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination», a souligné la délégation algérienne conduite comme lors des précédentes sessions par l’ambassadeur Idriss Jazaïry.  

    Le déni de l’exercice de ce droit fondamental des Sahraouis «s’accompagne de la répression de toute forme d’expression de soutien en faveur de la réalisation de ce droit dans les territoires occupés», ajoute-t-on de même source.
     

    Il appartient au conseil des droits de l’homme et à ses mécanismes compétents de se pencher sur cette situation en conformité avec leur mandat de promouvoir le respect universel et la défense du droit à l’autodétermination et de tous les autres droits et libertés fondamentaux, pour tous sans aucune distinction et de façon juste et équitable a-t-elle soutenu.

    La délégation algérienne n’a cessé de préconiser la prise en charge de la question des droits de l’homme au Sahara occidental et en particulier l’envoi sur place d une nouvelle mission du HCDH «dont le rapport devrait être cette fois ci publié» pour éclairer le Conseil sur la réalité qui prévaut sur le terrain. Par ailleurs, en marge des travaux de cette session, deux ONG, France Libertés-Fondation Danielle Mitterrand et la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique ont fait des déclarations favorables à la cause sahraouie. 

    La première ONG, au nom également de l’International Educational Development, une association américaine de juristes et au nom également du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), a «dénoncé la poursuite de la détention arbitraire et au secret» des défenseurs sahraouis des droits de l’homme arrêtés à leur retour d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf il y a quelques mois.

    La seconde ONG s’est concentrée sur la défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle a appelé le Conseil à accorder «son attention et à mettre fin à l’impunité et au déni d’un droit inaliénable».

    Horizons, 24/9/92010