Mois : septembre 2010

  • L’Algérie avertit contre la poursuite des violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés

    La situation des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés continue de susciter l’inquiétude. Cette situation ne peut laisser de marbre l’Algérie, voisin et pays observateur du processus onusien du règlement de ce conflit vieux de 35 ans. L’Algérie a donc attiré de nouveau l’attention sur les violations des droits de l’Homme au Sahara occidental lors du débat général de la 15ème session du Haut-Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (HCDH) dont les travaux se déroulent à Genève, du 13 septembre au 1er octobre 2010. 

    L’Algérie, pays voisin et observateur du processus onusien de règlement du conflit entre le Maroc et le Front Polisario sur le territoire classé par l’ONU comme «territoire non autonome» du Sahara occidental, souligne la délégation algérienne «reste très préoccupée par la situation toujours dramatique des droits de l’Homme dans cette partie du globe, résultat, en premier lieu, des entraves à l’exercice par le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination. 

    Le déni de l’exercice de ce droit fondamental des Sahraouis «s’accompagne de la répression de toute forme d’expression de soutien en faveur de la réalisation de ce droit dans les territoires occupés», explique encore la même source. Il appartient au Haut-Conseil des droits de l’Homme et à ses mécanismes compétents de se pencher sur cette situation en conformité avec leur mandat de promouvoir le respect universel et la défense du droit à l’autodétermination et de tous les autres droits et libertés fondamentaux, pour tous sans aucune distinction et de façon juste et équitable a encore soutenu la même source. 

    La délégation algérienne n’a cessé de préconiser la prise en charge de la question des droits de l’Homme au Sahara occidental et en particulier l’envoi sur place d’une nouvelle mission du HCDH «dont le rapport devrait être cette fois-ci publié» pour éclairer le Conseil sur la réalité qui prévaut sur le terrain. A noter qu’en marge des travaux de cette session, deux ONG, France Libertés-Fondation Danielle Mitterrand et la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique, ont fait des déclarations favorables à la cause sahraouie. 

    La première ONG, au nom également de l’International Educational Development, une association américaine de juristes et au nom également du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), a tenu à «dénoncer la poursuite de la détention arbitraire et au secret» des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme arrêtés dès leur retour d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf en Algérie il y a quelques mois. La seconde ONG s’est concentrée, quant à elle, sur la défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle a appelé le Conseil à accorder «son attention et à mettre fin à l’impunité et au déni d’un droit inaliénable». 

    Par Ghada Hamrouche
  • Hypocrisie et intérêts

    «Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).» Le projet onusien porte en son sein tout l’idéal d’un monde meilleur, pour tous et sur tous les plans. Evidemment, ce sont surtout aux pays de l’hémisphère sud que profiteraient ce rééquilibrage et cette redistribution équitable des richesses qui exige une exploitation responsable et rationnelle des potentialités et de l’environnement.

    A ce titre, aucun des Etats de l’hémisphère nord ne pouvait rejeter les OMD, au risque de se voir mis à l’index par les nations du monde. De plus, les riches ne pouvaient, ouvertement, se mettre à dos les pays concernés par les OMD car ils en ont besoin et y ont des intérêts. C’est dans ces pays qu’ils vont chercher leurs richesses et vendre leurs produits. Ils exploitent leurs ressources naturelles et leur main-d’œuvre bon marché pour asseoir leurs économies et garantir le bien-être de leurs peuples. 

    Ce n’est donc pas cher payé que de prendre un engagement politique pour maintenir de gros avantages économiques. C’est même tout bénéf. L’engagement politique n’engage en rien. On peut le renier, l’oublier, le mettre sous le boisseau ou surseoir indéfiniment sa concrétisation. Ce que feront les pays industrialisés qui ne mettront que quelques peccadilles dans tous les fonds destinés à soutenir le développement, la santé, l’éducation et l’environnement dans les pays pauvres, tout juste de quoi garder leurs précarrés dans ces «colonies». Pis, même le peu qu’ils donnent, ils le rentabilisent. Ils récupèrent avec la main gauche ce qu’ils ont donné de la main droite. 

    Et la situation dans les pays de l’hémisphère sud, dont beaucoup se trouvent en Afrique, ne se rappelle à leur souvenir que lorsque leurs intérêts sont menacés directement, comme en juin dernier quand 800 000 ouvriers travaillant dans 700 usines textiles, situées au Bangladesh, et fournissant les plus grandes marques de prêt-à-porter s’étaient mis en grève. Les ouvriers demandaient qu’ils soient payés 70 dollars par mois au lieu de 25 dollars qu’ils percevaient depuis déjà trop longtemps, avant même qu’on parle des OMD.

    Plus récent encore et tout aussi révélateur de cet intérêt conjoncturel du Nord à ce qui se passe dans le Sud, la situation au Sahel. Européens et Américains ne se sont intéressés à cette région que pour s’y installer, et ce qui s’y passait ne les gênait pas outre mesure tant qu’ils pouvaient encore investir et exploiter richesses et populations, comme ils le font en Asie. Ils ne se sentiront concernés par la lutte contre le terrorisme transnational, à laquelle l’Algérie n’a cessé d’appeler, que lorsqu’ils seront touchés directement. On n’a jamais autant parlé de la situation dans le Sahel dans les médias, du monde en général et français en particulier, que depuis les prises d’otages français. Ces mêmes médias sont pourtant restés bien muets quand Bruxelles foulait aux pieds le droit international et signait des marchés avec le Maroc pour la pêche dans les eaux territoriales du Sahara occidental. Les intérêts du Sud ne sont pris en considération que lorsqu’ils croisent ceux du Nord, c’est valable pour les OMD comme pour tous les projets socioéconomiques en direction des pays pauvres. 

    Par Hassan Gherab

  • Une tribune de choix pour la cause sahraouie

    C’est en présence d’un parterre composé de dizaines d’invités étrangers, représentant divers horizons, que s’est ouverte hier à Alger la conférence internationale sur le thème du «droit des peuples à la résistance : le cas sahraoui», à l’hôtel Dar Diaf d’Alger. Assisteront à cette réunion près de 300 conviés, dont des délégués de comités de soutien à la cause sahraouie d’Italie, d’Espagne, d’Autriche, d’Inde, de Mauritanie, de Hongrie, d’Autriche, d’Afrique du Sud, du Chili, du Mexique, de la Hongrie, de Suède, des USA, etc. de même que plus d’une centaine de journalistes étrangers, majoritairement des Espagnols. Notons, par ailleurs, la présence en tant qu’invités d’honneur de Pierre Galland, du président du Comité international de soutien avec le peuple sahraoui ; de l’ex-chef de gouvernement Reda Malek ; de Ali Haroun… aux côtés de représentants du corps diplomatique ; de parlementaires nationaux et étrangers ; d’universitaires, d’intellectuels, de juristes… 

    La conférence, rappelons-le, est organisée notamment par le Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui présidé par Mahrez Lamari. Cette Conférence est de nature à éclaircir la situation et à lever les équivoques concernant le dossier de décolonisation du Sahara occidental, notamment les campagnes de désinformation conduites par le Maroc et ses alliés, a indiqué le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar. C’est une rencontre, a-t-il ajouté, qui donnera la parole à des témoins ayant été victimes de la répression et de la torture des services de sécurité marocains dans les territoires occupés. Des témoignages, a-t-il précisé, qui s’ajoutent à ceux ayant acculé le royaume sur ces pratiques condamnables, les plus importants comptes-rendus étant ceux des organisations internationales comme Human Rights Watch, Amnesty International, Front Line, le Haut-Commissariat des droits de l’Homme relevant de l’ONU, les commissions ad hoc de l’Union européenne (UE)… 

    La répression n’a pas concerné uniquement les Sahraouis qui militent pour le recouvrement de leur souveraineté, mais aussi des défenseurs étrangers de ce droit, a-t-il noté, le dernier exemple en date étant celui des militants de l’association «Sahara Actions». Tout en rappelant que le nombre des Sahraouis disparus aujourd’hui s’élève à plus de 500, le Premier ministre dira que celui des prisonniers de guerre est estimé à 150, alors que nombreux sont ceux qui sont emprisonnés dans les geôles marocaines pour leur opinion ou engagement politique. Le responsable sahraoui dénoncera la gestion par la force du Maroc dans les territoires occupés, comme l’illustrent la présence de 160 000 soldats du royaume et l’édification du mur de la honte sur une longueur de plus de 2000 km.

    La rencontre coïncidant avec la célébration par le continent noir de la Journée internationale de la paix, le Premier ministre sahraoui a plaidé pour une solution juste et pacifique du conflit sahraoui, d’autant que, dira-t-il, le Maroc n’a pas réussi jusque-là à faire valoir sa solution. 

    Par Mekioussa Chekir

    La TRibune ONline, 26/9/2010
  • La conférence internationale sur les droits de l’Homme traitant du cas du Sahara occidental rétablira les faits (Taleb Omar)

    Alger, 25/090/2010 (SPS) Le premier ministre sahraouie, M. Abdelkader Taleb Omar a souligné samedi à Alger que le choix du cas de son pays comme thème de la conférence internationale sur « le droit des peuples à la résistance » était à même de rétablir les faits face à l’opinion publique internationale. 

    Le premier ministre sahraoui a indiqué que cette conférence qui intervient avec le lancement des activités politiques aux plans international et national et à laquelle participe une assistance de marque permettra de rétablir les faits face à l’opinion publique internationale et de faire connaître les souffrances du peuple sahraoui sous l’occupation ». 

    Il a ajouté dans une allocution à l’ouverture de cette rencontre qu’en ce moment même « le régime royal au Maroc joue toutes les cartes pour cacher sa véritable image en tant que force d’occupation répressive et inique pratiquant toute forme d’imposture et de tromperie ». 

    Il s’est dit convaincu que cette conférence « contribuera à rétablir les faits et à mettre à nu les allégations mensongères de l’occupant et de ses alliés grâce notamment à la participation d’un nombre important d’activistes sahraouis de la région et dont la plupart ont subi toutes les formes de répression et de torture, ajoutant que ces derniers constituent « des témoins vivants des souffrances du peuple sahraoui sous occupation ». 

    Les témoignages des participants à cette rencontre viennent appuyer ceux apportés par des organisations internationales influentes sur les violations des droits de l’Homme dans la partie occupée du Sahara occidental, a-t-il précisé. 

    Le premier ministre a affirmé à cet effet que la répression n’avait pas touché uniquement les sahraouis mais même certains défenseurs des droits de l’Homme étrangers. 

    Il a souligné que le Maroc « s’entête à rejeter toute démarche visant à trouver un mécanisme de contrôle des droits de l’Homme dans la région occupée malgré les appels internationaux et l’entière disponibilité du Front Polisario à coopérer ». 

    M. Taleb Omar a précisé que 500 personnes enlevées sont portées disparues ajoutant que l’on recense également 151 prisonniers de guerre et d’autres encore qui sont détenus dans les prisons marocaines pour leurs positions nationales de soutien au droit à l’autodétermination et à l’indépendance ». 

    41 prisonniers politiques sont actuellement détenus, selon le premier ministre sahraoui, dans les prisons suivantes: La prison noire (02), Tiznit (13), Ait Melloul (05), Inzikan (04), Taroudant (02), Marakech (03), Kenitra (02), Benslimane (01), Salé (07) et Okacha (02)

    Par la même occasion, le premier ministre sahraoui a salué le mouvement de solidarité internationale avec le peuple sahraoui notamment la société civile espagnole pour sa position honorable en faveur de la cause sahraouie.
    Toutefois, il a déploré  » l’indifférence du gouvernement espagnol à l’égard des violations des droits de l’homme au Sahara occidental et sa négligence de la question de décolonisation de la région ».

    Il a également relevé  » le soutien illimité de la France, membre permanent au conseil de sécurité, au régime marocain, ce qui l’encourage, a-t-il dit, à persévérer dans l’erreur et son mépris à la légalité internationale ».

    Dans le même contexte, le premier ministre sahraoui a appelé  » tous les hommes libres du monde (associations des droits de l’homme, journalistes, avocats, hommes politiques, intellectuels et différentes composantes de la société civile) à être des témoins honnêtes concernant la souffrance du peuple sahraoui du fait de l’occupation marocaine et à transmettre leurs témoignages au monde entier de manière à contribuer à la levée du blocus médiatique imposé à la région ».

    Sur le plan politique, M. Taleb Omar a indiqué que le Maroc  » n’a affiché aucune intention de progresser vers un règlement pacifique » ajoutant que ce sont les autorités marocaines qui ont toujours entravé tous les efforts visant un règlement pacifique ».

    Il a en outre rappelé la lettre de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, M. Christopher Ross, adressée aux amis du secrétaire général de l’ONU portant sur le Sahara Occidental et qui  » met en évidence le blocage du processus des négociations par le Maroc qui refuse de débattre la proposition du Front Polisario et tente d’imposer sa proposition d’autonomie comme seule voie de règlement ».

    Cette logique « est rejetée aussi bien par la communauté internationale que par le peuple sahraoui , car tout simplement elle ne constitue pas le cadre optimal du règlement démocratique qui permet au peuple sahraoui de décider de son devenir », a-t-il souligné.

    Le premier ministre sahraoui a ajouté que le Maroc  » entrave la mise en place des mécanismes de contrôle des droits de l’homme » tout en réaffirmant que la lutte du peuple sahraoui « puise sa légalité et sa justesse de sa cohérence avec les chartes internationales appelant à un règlement pacifique fondé sur le droit des peuples à l’autodétermination loin de toutes pressions ».

    Il a également noté que  » le Maroc qui contrôle la région par une force militaire de plus de 160 000 soldats et l’encercle par un mur de défense long de plus de 2000 kms n’éprouve aucune honte à dire que les sahraouis jouissent de la liberté et soutiennent sa thèse colonialiste ».

     » Le régime marocain qui prétend la construction et le développement de la région et sa contribution à son essor économique, c’est lui même qui pille ses richesses naturelles et dénature sa structure démographique en ramenant des colons marocains du nord dans le but d’opprimer les habitants autochtones et d’en faire des gens démunis dans leur pays abondant de richesses », a-t-il souligné.

    Le CNASPS organise les 25 et 26 septembre une conférence internationale sur le thème  » le droit des peuples à la résistance: le cas du peuple sahraoui ».

    Prennent part à cette conférence plus de 70 résistants sahraouis, militants des droits de l’homme et des représentants d’associations de soutien à la cause sahraouie venus du monde entier. (SPS)
  • Ouverture à Alger de la conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance

    tags : Sahara Occidental, Maroc, Algérie

    Alger, 25/09/2010 (SPS) Les travaux de « la conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui », ont débuté samedi à Alger avec la participation de plus de soixante-dix résistants des territoires sahraouis occupés, des militants des droits de l’homme et représentants d’associations de soutien à la cause sahraouie venus de pays de différents continents du monde. 




    Dans son allocution d’ouverture, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari, a souligné qu »’en abritant cette conférence, l’Algérie réaffirme sa position constante, manifeste et en harmonie avec le droit du peuple sahraoui à la résistance pour son indépendance ». 




    Des représentants de comités de soutien au peuple sahraoui en France, Italie, Espagne, Inde, Mauritanie, Russie, Mexique, Chili, Hongrie, Autriche, Nigeria, Japon, Suède, Timor Leste, l’Afrique du Sud, des universitaires libanais, des Etats-unis d’Amérique, ainsi que des représentants des résistances palestiniennes, du Nicargua prennent aux travaux de cette conférence de deux jours, organisée par la CNASPS à Alger. 




    Une forte délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), conduite par le Premier ministre, M. Abdelkader Taleb Omar, a pris part à la cérémonie d’ouverture de la conférence. (SPS

  • Aminetou Haidar décernée du prix Sakharov pour sa défense des droits de l’homme du peuple sahraoui

    El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 23/09/2010 (SPS) L’activiste sahraouie Aminetou Haidar a été décernée parmi les candidats du prix Sakharov, par le Parlement européen (PE) pour son engagement à défendre les droits humains du peuple sahraoui , a-t-on appris de sources judiciaires sahraouies depuis El Aaiun occupée.


    Aminatou Haidar, , sera parmi neuf personnes ou organisations internationales en compétition pour le prix Sakharov , qui sera décidé, le 21 octobre prochain à Strasbourg (France), selon le PE.


    L’activiste sahraouie avait été lauréate de plusieurs prix pour les droits de l’homme, dont le pris de la Fondation Robert Kennedy, Juan Maria Bandres pour les droits de l’homme (Espagne) et le prix international Jovellanos pour la « résistance et la liberté », la fin de l’année dernière.


    La grève de la faim menée par Aminetou Haidar à l’aéroport de Lanzarote (Iles Canaries) pendant 32 jours après avoir été illégalement expulsée par le gouvernement du Maroc à partir d’El Aaiun le 14 novembre, a mis sur la scène internationale le conflit au Sahara occidental, la dernière colonie en Afrique.


    Tout au long de cette grève, les différents médias ont mis en lumière la situation critique du peuple sahraoui qui souffre depuis plus de 35 ans, en raison de l’accord tripartite de Madrid et par lequel le Gouvernement espagnol a trahis le peuple sahraoui, en permettant au Maroc et à la Mauritanie l’occupation militaire illégale du Sahara occidental, rappelle-t-on. (SPS)

  • Ouverture à Alger de la conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance

    tags : Sahara Occidental, Maroc, Algérie

    Alger, 25/09/2010 (SPS) Les travaux de « la conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui », ont débuté samedi à Alger avec la participation de plus de soixante-dix résistants des territoires sahraouis occupés, des militants des droits de l’homme et représentants d’associations de soutien à la cause sahraouie venus de pays de différents continents du monde. 




    Dans son allocution d’ouverture, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari, a souligné qu »’en abritant cette conférence, l’Algérie réaffirme sa position constante, manifeste et en harmonie avec le droit du peuple sahraoui à la résistance pour son indépendance ». 




    Des représentants de comités de soutien au peuple sahraoui en France, Italie, Espagne, Inde, Mauritanie, Russie, Mexique, Chili, Hongrie, Autriche, Nigeria, Japon, Suède, Timor Leste, l’Afrique du Sud, des universitaires libanais, des Etats-unis d’Amérique, ainsi que des représentants des résistances palestiniennes, du Nicargua prennent aux travaux de cette conférence de deux jours, organisée par la CNASPS à Alger. 




    Une forte délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), conduite par le Premier ministre, M. Abdelkader Taleb Omar, a pris part à la cérémonie d’ouverture de la conférence. (SPS

  • Aminetou Haidar décernée du prix Sakharov pour sa défense des droits de l’homme du peuple sahraoui

    El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 23/09/2010 (SPS) L’activiste sahraouie Aminetou Haidar a été décernée parmi les candidats du prix Sakharov, par le Parlement européen (PE) pour son engagement à défendre les droits humains du peuple sahraoui , a-t-on appris de sources judiciaires sahraouies depuis El Aaiun occupée.


    Aminatou Haidar, , sera parmi neuf personnes ou organisations internationales en compétition pour le prix Sakharov , qui sera décidé, le 21 octobre prochain à Strasbourg (France), selon le PE.


    L’activiste sahraouie avait été lauréate de plusieurs prix pour les droits de l’homme, dont le pris de la Fondation Robert Kennedy, Juan Maria Bandres pour les droits de l’homme (Espagne) et le prix international Jovellanos pour la « résistance et la liberté », la fin de l’année dernière.


    La grève de la faim menée par Aminetou Haidar à l’aéroport de Lanzarote (Iles Canaries) pendant 32 jours après avoir été illégalement expulsée par le gouvernement du Maroc à partir d’El Aaiun le 14 novembre, a mis sur la scène internationale le conflit au Sahara occidental, la dernière colonie en Afrique.


    Tout au long de cette grève, les différents médias ont mis en lumière la situation critique du peuple sahraoui qui souffre depuis plus de 35 ans, en raison de l’accord tripartite de Madrid et par lequel le Gouvernement espagnol a trahis le peuple sahraoui, en permettant au Maroc et à la Mauritanie l’occupation militaire illégale du Sahara occidental, rappelle-t-on. (SPS)

  • L’Arabie Saoudite interdit le visa aux jeunes femmes marocaines

    Au lendemain de l’histoire des dessins animés kowaitiens qui faisaient allusion aux hommes des pays du Golfe qui avaient le Maroc comme destination pour leurs plaisirs sexuels, voilà l’Arabie Saoudite qui interdit les visas aux jeunes femmes marocaines pour aller faire la Oumra (pélérinage).

    Les jeunes femmes marocaines resteront cette année chez elles au Maroc par crainte qu’elles commercialisent leurs corps.

    La réputation de la femme marocaine n’est plus à discuter et cela grâce à la politique éclairée du Guide Suprême, sa Majesté le roi Mohamed VI. Pendant qu’il se baigne dans le luxe, il laisse ses femmes croupir dans la misère jusqu’au point de donner ce qui leur est plus cher, leurs corps.

    Merci, Majesté.

    Source : Guinguinbali, 24/9/2010
  • L’Arabie Saoudite interdit le visa aux jeunes femmes marocaines

    Au lendemain de l’histoire des dessins animés kowaitiens qui faisaient allusion aux hommes des pays du Golfe qui avaient le Maroc comme destination pour leurs plaisirs sexuels, voilà l’Arabie Saoudite qui interdit les visas aux jeunes femmes marocaines pour aller faire la Oumra (pélérinage).

    Les jeunes femmes marocaines resteront cette année chez elles au Maroc par crainte qu’elles commercialisent leurs corps.

    La réputation de la femme marocaine n’est plus à discuter et cela grâce à la politique éclairée du Guide Suprême, sa Majesté le roi Mohamed VI. Pendant qu’il se baigne dans le luxe, il laisse ses femmes croupir dans la misère jusqu’au point de donner ce qui leur est plus cher, leurs corps.

    Merci, Majesté.

    Source : Guinguinbali, 24/9/2010