Mois : juin 2010

  • Sidi Mohamed Ould Haidalla est soumis à une torture odieuse dans une prison au Maroc

    Selon le journal digital mauritanien Oum Tounsy, Zaide Mouslimine ould Melainine l’avocat de Sidi Mohamed Ould Haidalla, fils de l’ancien chef de l’Etat mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla détenu dans une prison au Royaume du Maroc », a déclaré ce jeudi que son client a été soumis à des humiliations et des tortures par les gardiens de prison, qui l’ont dépouillé tous ses vêtements et lui ont également enroué de coups. Sidi Mohamed ould Haidalla a même observé plusieurs grèves de faim, en signe de protestations contre les conditions inhumaines qu’il endure dans cette prison marocaine.
    La défense de Ould Haidalla reproche aux autorités marocaines le ralentissement dans la procédure d’extradition vers la Mauritanie, Ould Haidalla qui est accusé dans une affaire de trafic de drogue en mai 2007.
    Il est à rappeler que plusieurs voix commencent à s’élever pour dénoncer la passivité des autorités mauritaniennes pour un règlement définitif de cette affaire, qui commence à être pendante. 
    Le fils de Ould Haidala est pris en ôtage pour faire des pressions sur son père dans sa position sur le conflit du Sahara Occidental. Donc, pure chantage de la part des autorités de Rabat.
  • Le Makhzen fait passer des mauritaniens pour des "ralliés sahraouis"

    La société mauritanienne commence à bouger contre les agissements de autorités marocaines sur le sol mauritanien pour dénoncer les mensonges du Makhzen qui présente des mauritaniens comme des « sahraouis qui ont décidé de rallier le Maroc pour fuir les camps du Polisario ».
    Les services secrets marocains instrumentalisent des mauritaniens pour des causes inavouées
    Depuis un mois la télévision marocaine‘’AIOUN ‘’dans ses éditions du journal télévisé à 22heures 30 diffuse des images de mauritaniens prétendant être des sahraouis. Des images qui rendent perplexes les habitants de Nouadhibou car la majorité des ces citoyens sont mauritaniens à part entière et n’ont rien de marocain ou sahraoui.
    Il y a depuis quelque temps une importante activité des services de renseignements marocains dans les villes frontalières avec le Sahara Occidental afin de proposer aux mauritaniens qui vivent dans la précarité totale issus de tribus sahraouies, qui souffrent de la faim et de l’insécurité, de s’exiler dans les provinces sahraouies du sud en leur promettant la nationalité marocaine, et des divers avantages en nature, une maison, un salaire et des aides.
    L’objectif est de faire partir le maximum de personnes surtout des femmes et enfants pour des causes encore non avouées. Ce qui est certain, C’est que les services secrets marocains ont effectivement infiltré, voire instrumentalisé des mauritaniens errants dans les rues de la cité économique pour faire ce travail de mercenariat. On parle des citoyens mauritaniens à la solde des services marocains connus de tout le monde comme des espions marocains qui s’occupe de cette sale besogne, travaillant étroitement avec le consulat marocain se trouvant à Nouadhibou qui s’occupe des formalités du départ des pauvres citoyens. Ces faits divers sont le sujet d’actualité dans toute la wilaya.
    Le dépeuplement est un problème de sécurité nationale qui doit être vaincu et dénoncé car l’unique victime s’avère être les pauvres citoyens mauritaniens laissés pour compte.
    Un pays qui laisse ses citoyens achetés au titre de mercenaire, n’est pas digne d’être fréquenté et encore moins de lui accorder une considération. Notre pays se doit d’un revirement spectaculaire, prendre ses responsabilités, et préserver l’intégrité du citoyen mauritanien.
    Les pouvoirs publics, les partis politiques doivent bouger. Il y a lieu de s’inquiéter. Les citoyens doivent privilégier la mort dans l’honneur au lieu de se laisser acheter à vil prix. 
    Oum Tounsy, 15/6/2010
  • Sidi Mohamed Ould Haidalla est soumis à une torture odieuse dans une prison au Maroc

    Selon le journal digital mauritanien Oum Tounsy, Zaide Mouslimine ould Melainine l’avocat de Sidi Mohamed Ould Haidalla, fils de l’ancien chef de l’Etat mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla détenu dans une prison au Royaume du Maroc », a déclaré ce jeudi que son client a été soumis à des humiliations et des tortures par les gardiens de prison, qui l’ont dépouillé tous ses vêtements et lui ont également enroué de coups. Sidi Mohamed ould Haidalla a même observé plusieurs grèves de faim, en signe de protestations contre les conditions inhumaines qu’il endure dans cette prison marocaine.
    La défense de Ould Haidalla reproche aux autorités marocaines le ralentissement dans la procédure d’extradition vers la Mauritanie, Ould Haidalla qui est accusé dans une affaire de trafic de drogue en mai 2007.
    Il est à rappeler que plusieurs voix commencent à s’élever pour dénoncer la passivité des autorités mauritaniennes pour un règlement définitif de cette affaire, qui commence à être pendante. 
    Le fils de Ould Haidala est pris en ôtage pour faire des pressions sur son père dans sa position sur le conflit du Sahara Occidental. Donc, pure chantage de la part des autorités de Rabat.
  • Abdessalam Oumar reconduit à la tête de l’Afapredesa

    Smara (camps de réfugiés sahraouis) 21/06/2010 (SPS) Le président de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), Abdessalam Oumar a été reconduit une autre fois à la tête de cette ONG pour une période de quatre ans, au cours de la 7éme assemblée de l’Afapredesa, qui s’est tenue du 17 au 19 juin 2010 à la wilaya de Smara.
    Dans une déclaration à la SPS, M. Abdessalam a indiqué que son association « œuvrera pour la promotion de la situation des droits humains au Sahara Occidental », soulignant « l’élaboration d’ un plan d’action bien défini pour faire toute la lumière sur le sort des disparus sahraouis auprès des organisations internationales , notamment l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et le Parlement européen ».
    Il a également ajouté que l’Association « effectuera des initiatives concernant la mise à jour des listes détenus sahraouis et des personnes portées disparues afin de pouvoir apporter les informations nécessaires à leurs familles », ainsi que la publication des violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    L’Assemblée générale de l’Afapredesa a élu un Conseil national composé de 30 membres, 16 d’entre eux ont été élus par l’Assemblée, tandis que 14 autres membres seront élus au cours des deux prochains mois par les familles des détenus et disparus sahraouis.
    La septième Assemblée générale de l’Association des Familles de Prisonniers et Disparus sahraouis (AFAPREDESA) s’est tenu du 17 au 19 juin 2010 à la wilaya de Smara, en marge du 40e anniversaire du premier soulèvement populaire sahraoui contre le colonialisme espagnol en date du 17 juin1970, rappelle-t-on. (SPS)

  • Abdessalam Oumar reconduit à la tête de l’Afapredesa

    Smara (camps de réfugiés sahraouis) 21/06/2010 (SPS) Le président de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), Abdessalam Oumar a été reconduit une autre fois à la tête de cette ONG pour une période de quatre ans, au cours de la 7éme assemblée de l’Afapredesa, qui s’est tenue du 17 au 19 juin 2010 à la wilaya de Smara.
    Dans une déclaration à la SPS, M. Abdessalam a indiqué que son association « œuvrera pour la promotion de la situation des droits humains au Sahara Occidental », soulignant « l’élaboration d’ un plan d’action bien défini pour faire toute la lumière sur le sort des disparus sahraouis auprès des organisations internationales , notamment l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et le Parlement européen ».
    Il a également ajouté que l’Association « effectuera des initiatives concernant la mise à jour des listes détenus sahraouis et des personnes portées disparues afin de pouvoir apporter les informations nécessaires à leurs familles », ainsi que la publication des violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    L’Assemblée générale de l’Afapredesa a élu un Conseil national composé de 30 membres, 16 d’entre eux ont été élus par l’Assemblée, tandis que 14 autres membres seront élus au cours des deux prochains mois par les familles des détenus et disparus sahraouis.
    La septième Assemblée générale de l’Association des Familles de Prisonniers et Disparus sahraouis (AFAPREDESA) s’est tenu du 17 au 19 juin 2010 à la wilaya de Smara, en marge du 40e anniversaire du premier soulèvement populaire sahraoui contre le colonialisme espagnol en date du 17 juin1970, rappelle-t-on. (SPS)

  • Des organisations au Nigeria organisent un forum de solidarité avec le peuple sahraoui

    Abuja, 20/06/2010 (SPS) La coalition des organisations de la société civile et du travail au Nigeria, ont organisé samedi à Lagos, un forum pour la solidarité avec le peuple sahraoui à l’occasion du 40ème anniversaire du soulèvement de Zemla, déclenché le 17 mai 1970 à El Aaiun (Sahara occidental) , en présence de l’ambassadeur de la RASD à Abuja, Oubi Bachir, des représentants de la société civile, du syndicat et des droits de l’homme au Nigeria, des membres du mouvement nigérien de solidarité avec le peuple sahraoui.
    Les participants ont condamné l’occupation du Maroc d’une partie du territoire de la République sahraouie, au mépris de la légalité internationale et des résolutions des Nations Unies et l’Union africaine, dénonçant également « les graves violations des droits humains commises par le régime marocain dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
    Ils ont également exprimé « leur solidarité avec le peuple sahraoui et leur soutien à sa lutte légitime pour la libération et l’indépendance nationale », selon la déclaration finale, sanctionnant les travaux de ce forum.
    Pour sa part, le diplomate sahraoui a passé en revue les circonstances dans lesquelles s’est déroulé le soulèvement du 17 juin 1970 et la disparition du leader, Mohamed Sidi Brahim Bassiri, les différentes étapes de lutte du peuple sahraoui jusqu’à l’intifada de l’indépendance que mènent aujourd’hui les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental pour le droits de leur peuple à l’autodétermination à travers un référendum libre, démocratique et juste sous les auspices de l’ONU et le respect des droits de l’homme par l’élargissement des pouvoirs de la MINURSO à la protection et la surveillance des droits de l’homme.
    À cet égard, il a dénoncé l’intransigeance marocaine rejetant le référendum et s’opposant à la protection des droits de l’homme avec le soutien aveugle de la France officielle à la proposition « d’autonomie proposée par le Maroc » comme solution du conflit au Sahara Occidental.
    L’ambassadeur sahraoui a en outre salué les positions des pays africains, notamment du Nigeria, en faveur de la décolonisation totale du continent africain, en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Enfin le Forum a adopté un plan d’action pour l’élargissement du mouvement de la solidarité avec le peuple sahraoui, qui a été rapporté par les chaînes de télévision et les journaux locaux au Nigeria. (SPS)
  • Des organisations au Nigeria organisent un forum de solidarité avec le peuple sahraoui

    Abuja, 20/06/2010 (SPS) La coalition des organisations de la société civile et du travail au Nigeria, ont organisé samedi à Lagos, un forum pour la solidarité avec le peuple sahraoui à l’occasion du 40ème anniversaire du soulèvement de Zemla, déclenché le 17 mai 1970 à El Aaiun (Sahara occidental) , en présence de l’ambassadeur de la RASD à Abuja, Oubi Bachir, des représentants de la société civile, du syndicat et des droits de l’homme au Nigeria, des membres du mouvement nigérien de solidarité avec le peuple sahraoui.
    Les participants ont condamné l’occupation du Maroc d’une partie du territoire de la République sahraouie, au mépris de la légalité internationale et des résolutions des Nations Unies et l’Union africaine, dénonçant également « les graves violations des droits humains commises par le régime marocain dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
    Ils ont également exprimé « leur solidarité avec le peuple sahraoui et leur soutien à sa lutte légitime pour la libération et l’indépendance nationale », selon la déclaration finale, sanctionnant les travaux de ce forum.
    Pour sa part, le diplomate sahraoui a passé en revue les circonstances dans lesquelles s’est déroulé le soulèvement du 17 juin 1970 et la disparition du leader, Mohamed Sidi Brahim Bassiri, les différentes étapes de lutte du peuple sahraoui jusqu’à l’intifada de l’indépendance que mènent aujourd’hui les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental pour le droits de leur peuple à l’autodétermination à travers un référendum libre, démocratique et juste sous les auspices de l’ONU et le respect des droits de l’homme par l’élargissement des pouvoirs de la MINURSO à la protection et la surveillance des droits de l’homme.
    À cet égard, il a dénoncé l’intransigeance marocaine rejetant le référendum et s’opposant à la protection des droits de l’homme avec le soutien aveugle de la France officielle à la proposition « d’autonomie proposée par le Maroc » comme solution du conflit au Sahara Occidental.
    L’ambassadeur sahraoui a en outre salué les positions des pays africains, notamment du Nigeria, en faveur de la décolonisation totale du continent africain, en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Enfin le Forum a adopté un plan d’action pour l’élargissement du mouvement de la solidarité avec le peuple sahraoui, qui a été rapporté par les chaînes de télévision et les journaux locaux au Nigeria. (SPS)
  • ALGERIE-RASD-SOLIDARITE : Des aides humanitaires du peuple algérien remises au peuple sahraoui

    Le premier quota d’aides humanitaires du peuple algérien, en solidarité avec son homologue sahraoui, a été livré jeudi aux réfugiés sahraouis dans les camps de réfugiés de Smara à Tindouf.
    La cérémonie de remise de ces aides humanitaires s’est déroulée en présence du Président Sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, et de membres du gouvernement sahraoui.
    Elle s’est déroulée également en présence de M.Mahrez Lamari, Président du Comité National Algérien de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, de Mme Nouria Hafsi, Présidente de l’Union Nationale des Femmes Algériennes et de M. El Hadj Hammou Ben Zeguir, Président du Croissant-Rouge Algérien (CRA).
    Cette caravane d’aides humanitaires est composée de 38 camions, qui ont acheminé des tonnes de denrées alimentaires de base, des couvertures, des effets vestimentaires, des articles scolaires de donations de plusieurs associations, institutions locales et de l’UNFA, issues de 12 wilayas du pays.
    A cette occasion, le Président de la RASD, M. Mohamed Abdelaziz, a situé cette initiative de solidarité envers le peuple sahraoui dans le prolongement des positions historiques de l’Algérie, prenant source dans les principes de la Révolution du premier novembre 1954.
    Pour M. Mohamed Abdelaziz, l’Algérie réaffirme, à travers cette initiative, son attachement à ses positions de principes aux côtés des causes de libération dans le monde, traduisant une attitude favorable aux exigences de la légitimité internationale pour la décolonisation, au droit à l’autodétermination et au respect des frontières héritées du colonialisme.

    Commentaire de Diaspora Saharaui :
    Cette initiative constitue un énième geste de l’Etat et du peuple algériens apporté comme réponse à la campagne de diffamation orchestrée par le Maroc et ses sponsors pour discréditer le soutien de la RADP à la juste cause du peuple sahraoui contre l’agression et les prétentions hégémoniques de la monarchie alaouite.
    La cause du peuple sahraoui est plus que jamais renforcée par :
    – Le poids de son allié stratégique, l’Algérie, qui s’est imposée comme la seule véritable puissance régionale capable d’assurer la stabilité dans l’Afrique du nord  et dans le Sahel.
    – L’échec du plan d’autonomie et le maintien du principe d’autodétermination comme seule solution au conflit du Sahara Occidental.
    – Victoire de la lutte pour la défense des droits de l’homme. Le Maroc est constamment pointé du doigt à cause des violations répétées des droits de l’homme dans les territoires occupés de la RASD.
    – Nombreuses entreprises multinationales ont retiré leurs filiales dans les territoires occupés par respect de la légalité internationale.
    – L’exploitation des ressources sahraouies mise en cause dans le Parlement Européen et déclarée illégale du fait que la population locale n’en profite pas.
    – L’UA reste ferme dans sa position pour la défense des frontières héritées du colonialisme.

  • Le rôle incontournable de l’Algérie dans son environnement souligné par les eurodéputés

    De nombreux responsables au sein du Parlement européen (PE) ont souligné devant le Ministre des Affaires Etrangères, M. Mourad MEDELCI, la place de choix et le rôle « incontournable » de l’Algérie dans son triple environnement arabe, méditerranéen et africain.
    Parmi les responsables que le ministre a rencontré lors de sa visite au Parlement européen, figurent notamment MM. Hans-Gert Pottering, du groupe des Démocrates-Chrétiens (PPE), ancien Président du Parlement Européen et membre de la Commission des Affaires Etrangères, Gianni Pittella, vice-Président du Parlement européen (Alliance progressiste des socialistes démocrates), Gabriel Albertini, Président de la Commission des Affaires Etrangères (PPE) et Pier Antonio Panzeri, Président de la délégation pour les Relations avec les Pays du Maghreb et de l’Union du Maghreb Arabe.
    Ils se sont félicités en outre de la visite du ministre au PE qui, désormais, a « un pouvoir de codécision, avec le Conseil de l’Union européenne (UE), dans le cadre de la mise en oeuvre du traité de Lisbonne ».
    Ils ont ainsi appelé au « renforcement du partenariat entre l’Algérie et l’UE », tout en se félicitant de l’installation officielle du groupe d’amitié Algérie au PE.
    M. MEDELCI a de son côté, informé ses interlocuteurs des résultats des travaux de la 5e session du Conseil d’association Algérie-UE qui s’est tenue le 15 juin à Luxembourg, sous la présidence du ministre espagnol des affaires étrangères au titre de la présidence en exercice de l’UE, Miguel Angel Moratinos.
    Le Président de la Commission des Affaires Etrangères du Parlement Européen a, pour sa part affirmé que l’Algérie trouvera « une très grande disponibilité » auprès de la commission qu’il préside en ce qui concerne les ajustements à apporter à l’Accord d’Association, car la commission estime que la situation a changé et qu’il est utile de prendre en considération les contraintes des pays associés à l’UE.
    Outre les relations de l’Algérie avec l’UE et les perspectives à moyen et long terme, M. MEDELCI a également évoqué avec l’ensemble de ses interlocuteurs « la situation grave » qui prévaut au Proche-Orient, la construction maghrébine et les défis auxquels elle se heurte ainsi que les difficultés qui entravent le processus de l’UPM.
    Il convient de souligner aussi que le ministre a assisté à la cérémonie d’installation officielle du groupe d’amitié Algérie au PE, au cours d’un dîner où étaient présents de nombreux convives aux côtés de 25 députés européens, membres du groupe d’amitié et de l’ambassadeur d’Algérie en Belgique et auprès du Duché du Luxembourg, M. Amar Bendjama.
    Site du Min. des Aff. Etrangères algérien, 20/6/2010

    Commentaire de Diaspora Saharaui : 
    « La construction maghrébine et les défis auxquels elle se heurte ainsi que les difficultés qui entravent le processus de l’UPM ». L’un des plus grands défis de la construction maghrébine est le conflit du Sahara Occidental envahie par le Maroc en 1975 et 1979.
  • ALGERIE-RASD-SOLIDARITE : Des aides humanitaires du peuple algérien remises au peuple sahraoui

    Le premier quota d’aides humanitaires du peuple algérien, en solidarité avec son homologue sahraoui, a été livré jeudi aux réfugiés sahraouis dans les camps de réfugiés de Smara à Tindouf.
    La cérémonie de remise de ces aides humanitaires s’est déroulée en présence du Président Sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, et de membres du gouvernement sahraoui.
    Elle s’est déroulée également en présence de M.Mahrez Lamari, Président du Comité National Algérien de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, de Mme Nouria Hafsi, Présidente de l’Union Nationale des Femmes Algériennes et de M. El Hadj Hammou Ben Zeguir, Président du Croissant-Rouge Algérien (CRA).
    Cette caravane d’aides humanitaires est composée de 38 camions, qui ont acheminé des tonnes de denrées alimentaires de base, des couvertures, des effets vestimentaires, des articles scolaires de donations de plusieurs associations, institutions locales et de l’UNFA, issues de 12 wilayas du pays.
    A cette occasion, le Président de la RASD, M. Mohamed Abdelaziz, a situé cette initiative de solidarité envers le peuple sahraoui dans le prolongement des positions historiques de l’Algérie, prenant source dans les principes de la Révolution du premier novembre 1954.
    Pour M. Mohamed Abdelaziz, l’Algérie réaffirme, à travers cette initiative, son attachement à ses positions de principes aux côtés des causes de libération dans le monde, traduisant une attitude favorable aux exigences de la légitimité internationale pour la décolonisation, au droit à l’autodétermination et au respect des frontières héritées du colonialisme.

    Commentaire de Diaspora Saharaui :
    Cette initiative constitue un énième geste de l’Etat et du peuple algériens apporté comme réponse à la campagne de diffamation orchestrée par le Maroc et ses sponsors pour discréditer le soutien de la RADP à la juste cause du peuple sahraoui contre l’agression et les prétentions hégémoniques de la monarchie alaouite.
    La cause du peuple sahraoui est plus que jamais renforcée par :
    – Le poids de son allié stratégique, l’Algérie, qui s’est imposée comme la seule véritable puissance régionale capable d’assurer la stabilité dans l’Afrique du nord  et dans le Sahel.
    – L’échec du plan d’autonomie et le maintien du principe d’autodétermination comme seule solution au conflit du Sahara Occidental.
    – Victoire de la lutte pour la défense des droits de l’homme. Le Maroc est constamment pointé du doigt à cause des violations répétées des droits de l’homme dans les territoires occupés de la RASD.
    – Nombreuses entreprises multinationales ont retiré leurs filiales dans les territoires occupés par respect de la légalité internationale.
    – L’exploitation des ressources sahraouies mise en cause dans le Parlement Européen et déclarée illégale du fait que la population locale n’en profite pas.
    – L’UA reste ferme dans sa position pour la défense des frontières héritées du colonialisme.