Mois : mai 2010

  • Union pour la Méditerranée : Un sommet pour quoi faire ?

    Par A. Hamid
    La présidence espagnole de l´Union européenne a peut-être vu grand, trop grand même, en se proposant de faire asseoir à la même table, le 7 juin prochain, les dirigeants arabes et Israël au Sommet des 43 pays de l´Union pour la Méditerranée (UpM).
    L´Espagne voulait, quelque part, et cela peut se comprendre, rééditer l´exploit diplomatique de la première Conférence internationale de Madrid qui avait ouvert la voie, en 1992, au processus de paix au Proche-Orient et rendu possible l´objectif d´un Etat palestinien à la faveur des Accords d´Oslo dont Abou Mazen est l´un des artisans.
    Or, les données du conflit israélo-arabe sont-elles aujourd´hui les mêmes qu´il y a deux décennies ? La situation dans la région s´est particulièrement dégradée parce qu´Israël n´a jamais renoncé à sa politique de colonisation des terres arabes en Cisjordanie et à l´est d’Al Qods, ce qui rend impossible, dans ces conditions, la reprise du processus de dialogue israélo-palestinien. L´actuel Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, n´a pris aucun engagement sur le gel des colonies juives, ni durant sa campagne électorale, en 2008, ni à deux ou trois occasions en face de Barack Obama et encore moins Avigdor Lieberman.
    L´infréquentable Lieberman
    Le ministre des Affaires étrangères a d´ailleurs fait mieux, en avril dernier, à Madrid où il avait été reçu avec tous les égards. Pas un mot dans sa bouche aux questions de ses interlocuteurs sur le bannissement des Palestiniens de Cisjordanie et pas la moindre allusion au gel des colonies juives réclamé par son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos au nom des «27». En résumé, pas de conférence de presse pour ne pas avoir à répondre à la presse qui l´attendait de pied ferme sur ces questions.
    Moratinos, l´éternel optimiste
    Moratinos, c´est du domaine public, a de très mauvaises relations avec Lieberman qu´il rencontrait pour la quatrième fois depuis 2008. Son optimisme à toute épreuve lui a-t-il joué un tour ? Son erreur fut probablement, d´avoir adressé trop hâtivement une invitation à ce sommet à ce ressortissant russe qui a appelé au bombardement du barrage d´Assouan et au retrait de la citoyenneté aux aborigènes de la Palestine historique. Le plus infréquentable des membres du gouvernement Netanyahou, même parmi les dirigeants arabes qui, comme Mubarak, entretiennent des contacts suivis avec Israël, s´est empressé de saisir au vol cette invitation au Sommet de Barcelone.
    La question devenait dès lors la suivante : un sommet de l´UpM pour quoi faire ? C´est pourtant pour le succès de ce rendez-vous que le gouvernement espagnol a mis en branle sa machine diplomatique, depuis le début de sa présidence européenne, en janvier dernier.
    Le chef de la diplomatie espagnol a dû effectuer un premier déplacement au début de ce mois en Israël, dans les Territoires palestiniens, en Syrie puis au Liban, et assister au dernier Sommet arabe de Syrte, pour appeler les dirigeants arabes à ne pas boycotter Barcelone.
    Voilà encore une semaine, il soutenait devant les journalistes qu´il y avait «95%» des chances pour que le Sommet de l´UpM se tienne à la date fixée. C´est-à-dire sous la présidence espagnole de l´Union européenne qui doit s´achever le 30 juin prochain. Quelques jours plus tard, un communiqué du ministère espagnol des Affaires étrangères annonçait le «report» de ce rendez-vous pour la mi-novembre. Toujours à Barcelone, mais sous la présidence tournante belge.
    Report ou ajournement du sommet
    Tout le monde sait que la formule choisie, le report, vaut ajournement pur et simple. Rien ne garantit, en effet, que le processus en cours de dialogue indirect entre les Palestiniens et les Israéliens ouvre la voie à un accord sur la création du futur Etat palestinien.
    Moratinos ne désespère toujours pas de pouvoir réunir Netanyahou et Mahmoud Abbas, en automne à Barcelone, aux côtés des présidents Zapatero, Sarkozy et Mubarak.
    C´est à cette fin qu´il vient d´entreprendre, vendredi dernier, un second périple dans la région, avec comme première escale Istanbul où la conférence sur la Somalie lui offre une très bonne occasion de remettre Barcelone à l´ordre du jour. Il verra ensuite Mubarak puis le roi Abdallah de Jordanie. L´enjeu n´est pas toujours le succès du Sommet de l´UpM. L´Espagne sait parfaitement que cette nouvelle institution inventée par Sarkozy pour fermer les portes de l´Union européenne au nez de la Turquie (pays musulman) n´a pas d´autre ambition que de lancer des projets d´environnement, de tourisme, de ressources en eau, d´autoroute maritime et un plan solaire méditerranée.
    Des tâches techniques importantes certes pour la Méditerranée, mais qui n´ont rien à voir avec la création d´un véritable espace où, comme c´est dans l´esprit du processus de Barcelone lancé en 1995, la prospérité des deux rives de la Méditerranée doit s´accompagner d´un processus de paix et de sécurité.
    Le «fiasco» de la présidence tournante de l´UE
    La présidence espagnole de l´Union européenne aurait été un «fiasco», selon le quotidien de droite La Razón qui fait observer, dans son édito de vendredi, que les sommets – enjeux qui étaient au programme de la présidence espagnole de l´UE ont « échoué» ou n´auront pas lieu.
    Le Sommet Union européenne-Etats-Unis n´aura pas lieu comme prévu en mai à Madrid, à la demande du président Obama. Dans ce cas comme dans celui de l´UpM, il s´agit «officiellement» de report. Avec le Maroc, le 7 mars à Grenade, les «27» ont constaté que leur partenaire le plus privilégié violait sans états d´âme les droits de l´homme au Sahara occidental et faisait la chasse aux chrétiens. La France veille.
    Avec l´Amérique latine, les Européens ont signé quelques accords de libre-échange, mais là s´arrête le «succès historique» de ce sommet. Un bilan bien maigre d´une présidence européenne encore sous la déception du revers diplomatique ressenti par l´ajournement du Sommet de l´UPM de Barcelone. Quelque part, la diplomatie espagnole voulait ce rendez-vous pour redorer son blason.
    La première erreur des «27» est de n´avoir pas les moyens de leur ambition de jouer les premiers rôles dans une région où l´influence des Etats-Unis a affiché ses limites en raison du poids du lobby juif américain qui encourage la politique de colonisation suivie par Netanyahou et Avigdor Lieberman.
    Le Temps d’Algérie, 28 mai 2010
  • Plaidoyer de Winnie Mandela pour la décolonisation du Sahara occidental

    MADRID – La militante sud-africaine Winnie Mandela a plaidé, jeudi à Madrid, en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, « dernière colonie qui subsiste encore en Afrique », et dénoncé le Maroc qu’elle a assimilé au « régime fasciste de l’Apartheid ». « La solution au problème sahraoui est évidente, à savoir l’autodétermination et l’indépendance basées sur l’application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus », a affirmé Winnie Mandela lors des 4e Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental ouvertes mercredi. 
    Algérie Actualité, 28 mai 2010
  • Medelci : « Le continent espère se débarrasser de sa dernière plaie : le Sahara Occidental »

    Medelci à la Journée de l’Afrique : «Evaluer les progrès accomplis par le continent»
    «Evaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du développement économique et social communs du continent» et «mesurer les avancées enregistrées en matière de modernisation des nos Etats et de nos institutions», tels sont les axes proposés par M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, en ce 47e anniversaire de la Journée de l’Afrique lors d’une cérémonie marquant le 47e anniversaire de la création de l’Organisation panafricaine, à laquelle ont pris part de hauts cadres de l’Etat et des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger. Un anniversaire mis à profit par les Africains pour rendre hommage aux fondateurs de l’OUA «dès les premières lueurs des indépendances» pour rassembler les Africains, d’abord, relever les défis de paix, de sécurité et de développement ensuite. 47 ans après la création de l’OUA, qui est devenue l’Union africaine en 2002, un acteur «incontournable dans le traitement des grandes questions» internationales, le continent espère se débarrasser de sa dernière plaie : le Sahara Occidental pour mettre tous ses efforts sur la voie d’un développement «durable, harmonieux et homogène» et réussir avec ses «potentialités» et «la volonté de ses dirigeants» à établir des partenariats gagnant-gagnant avec le reste du monde pour au moins atteindre les OMD, objectifs du Millénaire. «Les projets de réforme des institutions internationales (…) reconnaissent le rôle prépondérant que le continent est appelé à assumer dans la gouvernance mondiale, tant dans la participation à la sécurité internationale (…) que dans son apport au fonctionnement des institutions de Bretton Woods ou encore dans le domaine des changements climatiques», affirme M. Medelci rappelant la persistance de la menace terroriste et de la criminalité transnationale multiforme qui «nécessitent une vigilance accrue, une prise en charge adéquate et une coopération sincère». M. Medelci a évoqué aussi «la criminalisation sans équivoque et la condamnation ferme du paiement de rançons pour les enlèvements perpétrés par les groupes terroristes». Il a rappelé que l’UA a adopté en 2009, des mesures sévères pour éradiquer ce phénomène, en demandant l’association à la lutte de tous ses partenaires. «Malgré toutes ces difficultés, l’Afrique et les Africains gardent une foi inébranlable dans leur capacité à relever les défis et assurer un décollage économique, social et culturel irréversible», dit-il. D’autant que pour la première fois, un Mondial se déroulera en Afrique.
    HORIZONS, 28 mai 2010
  • Plaidoyer de Winnie Mandela pour la décolonisation du Sahara occidental

    MADRID – La militante sud-africaine Winnie Mandela a plaidé, jeudi à Madrid, en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, « dernière colonie qui subsiste encore en Afrique », et dénoncé le Maroc qu’elle a assimilé au « régime fasciste de l’Apartheid ». « La solution au problème sahraoui est évidente, à savoir l’autodétermination et l’indépendance basées sur l’application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus », a affirmé Winnie Mandela lors des 4e Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental ouvertes mercredi. 
    Algérie Actualité, 28 mai 2010
  • Medelci : « Le continent espère se débarrasser de sa dernière plaie : le Sahara Occidental »

    Medelci à la Journée de l’Afrique : «Evaluer les progrès accomplis par le continent»
    «Evaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du développement économique et social communs du continent» et «mesurer les avancées enregistrées en matière de modernisation des nos Etats et de nos institutions», tels sont les axes proposés par M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, en ce 47e anniversaire de la Journée de l’Afrique lors d’une cérémonie marquant le 47e anniversaire de la création de l’Organisation panafricaine, à laquelle ont pris part de hauts cadres de l’Etat et des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger. Un anniversaire mis à profit par les Africains pour rendre hommage aux fondateurs de l’OUA «dès les premières lueurs des indépendances» pour rassembler les Africains, d’abord, relever les défis de paix, de sécurité et de développement ensuite. 47 ans après la création de l’OUA, qui est devenue l’Union africaine en 2002, un acteur «incontournable dans le traitement des grandes questions» internationales, le continent espère se débarrasser de sa dernière plaie : le Sahara Occidental pour mettre tous ses efforts sur la voie d’un développement «durable, harmonieux et homogène» et réussir avec ses «potentialités» et «la volonté de ses dirigeants» à établir des partenariats gagnant-gagnant avec le reste du monde pour au moins atteindre les OMD, objectifs du Millénaire. «Les projets de réforme des institutions internationales (…) reconnaissent le rôle prépondérant que le continent est appelé à assumer dans la gouvernance mondiale, tant dans la participation à la sécurité internationale (…) que dans son apport au fonctionnement des institutions de Bretton Woods ou encore dans le domaine des changements climatiques», affirme M. Medelci rappelant la persistance de la menace terroriste et de la criminalité transnationale multiforme qui «nécessitent une vigilance accrue, une prise en charge adéquate et une coopération sincère». M. Medelci a évoqué aussi «la criminalisation sans équivoque et la condamnation ferme du paiement de rançons pour les enlèvements perpétrés par les groupes terroristes». Il a rappelé que l’UA a adopté en 2009, des mesures sévères pour éradiquer ce phénomène, en demandant l’association à la lutte de tous ses partenaires. «Malgré toutes ces difficultés, l’Afrique et les Africains gardent une foi inébranlable dans leur capacité à relever les défis et assurer un décollage économique, social et culturel irréversible», dit-il. D’autant que pour la première fois, un Mondial se déroulera en Afrique.
    HORIZONS, 28 mai 2010
  • Medelci : "Le continent espère se débarrasser de sa dernière plaie : le Sahara Occidental"

    Medelci à la Journée de l’Afrique : «Evaluer les progrès accomplis par le continent»
    «Evaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du développement économique et social communs du continent» et «mesurer les avancées enregistrées en matière de modernisation des nos Etats et de nos institutions», tels sont les axes proposés par M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, en ce 47e anniversaire de la Journée de l’Afrique lors d’une cérémonie marquant le 47e anniversaire de la création de l’Organisation panafricaine, à laquelle ont pris part de hauts cadres de l’Etat et des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger. Un anniversaire mis à profit par les Africains pour rendre hommage aux fondateurs de l’OUA «dès les premières lueurs des indépendances» pour rassembler les Africains, d’abord, relever les défis de paix, de sécurité et de développement ensuite. 47 ans après la création de l’OUA, qui est devenue l’Union africaine en 2002, un acteur «incontournable dans le traitement des grandes questions» internationales, le continent espère se débarrasser de sa dernière plaie : le Sahara Occidental pour mettre tous ses efforts sur la voie d’un développement «durable, harmonieux et homogène» et réussir avec ses «potentialités» et «la volonté de ses dirigeants» à établir des partenariats gagnant-gagnant avec le reste du monde pour au moins atteindre les OMD, objectifs du Millénaire. «Les projets de réforme des institutions internationales (…) reconnaissent le rôle prépondérant que le continent est appelé à assumer dans la gouvernance mondiale, tant dans la participation à la sécurité internationale (…) que dans son apport au fonctionnement des institutions de Bretton Woods ou encore dans le domaine des changements climatiques», affirme M. Medelci rappelant la persistance de la menace terroriste et de la criminalité transnationale multiforme qui «nécessitent une vigilance accrue, une prise en charge adéquate et une coopération sincère». M. Medelci a évoqué aussi «la criminalisation sans équivoque et la condamnation ferme du paiement de rançons pour les enlèvements perpétrés par les groupes terroristes». Il a rappelé que l’UA a adopté en 2009, des mesures sévères pour éradiquer ce phénomène, en demandant l’association à la lutte de tous ses partenaires. «Malgré toutes ces difficultés, l’Afrique et les Africains gardent une foi inébranlable dans leur capacité à relever les défis et assurer un décollage économique, social et culturel irréversible», dit-il. D’autant que pour la première fois, un Mondial se déroulera en Afrique.
    HORIZONS, 28 mai 2010
  • Journal El Pais : « Le Polisario coupe les contacts avec la MINURSO »

    Le représentant du mouvement de libération sahraoui aux Nations Unies assure qu’il s’agit d’une « décision fruit de l’irritation ».
    IGNACIO CEMBRERO – Madrid – 28/05/2010
    Le Front Polisario « a gelé » ses contacts avec la MINURSO, la force de Nations Unies au Sahara Occidental, tel qu’annoncé à Madrid par Ahmed Boukhari, représentant à l’ONU du mouvement de libération sahraoui.
    « C’est une décision produit de notre irritation », a expliqué Boukhari. « La MINURSO est devenu bouclier de protection d’un fait colonial c’est-à-dire l’occupation du Sahara par le Maroc », a-t-il ajouté. Des sources de la MINURSO n’ont pas confirmé cette interruption des contacts.
    Mohamed Ould Salek, responsable des relations extérieures de la RASD, l’entité créée par le Polisario, avait déjà signalé au mois d’avril qu’elle avait décidé de réviser les relations avec la MINURSO qui « a renié ses engagements ».
    Elle a été déployée en 1991 pour superviser le cessez-le-feu entre le Polisario et le Maroc et pour organiser un référendum d’autodétermination dans l’ancienne colonie espagnole qu’elle ne prépare même pas.

  • Journal El Pais : « Le Polisario coupe les contacts avec la MINURSO »

    Le représentant du mouvement de libération sahraoui aux Nations Unies assure qu’il s’agit d’une « décision fruit de l’irritation ».
    IGNACIO CEMBRERO – Madrid – 28/05/2010
    Le Front Polisario « a gelé » ses contacts avec la MINURSO, la force de Nations Unies au Sahara Occidental, tel qu’annoncé à Madrid par Ahmed Boukhari, représentant à l’ONU du mouvement de libération sahraoui.
    « C’est une décision produit de notre irritation », a expliqué Boukhari. « La MINURSO est devenu bouclier de protection d’un fait colonial c’est-à-dire l’occupation du Sahara par le Maroc », a-t-il ajouté. Des sources de la MINURSO n’ont pas confirmé cette interruption des contacts.
    Mohamed Ould Salek, responsable des relations extérieures de la RASD, l’entité créée par le Polisario, avait déjà signalé au mois d’avril qu’elle avait décidé de réviser les relations avec la MINURSO qui « a renié ses engagements ».
    Elle a été déployée en 1991 pour superviser le cessez-le-feu entre le Polisario et le Maroc et pour organiser un référendum d’autodétermination dans l’ancienne colonie espagnole qu’elle ne prépare même pas.

  • Journal El Pais : "Le Polisario coupe les contacts avec la MINURSO"

    Le représentant du mouvement de libération sahraoui aux Nations Unies assure qu’il s’agit d’une « décision fruit de l’irritation ».
    IGNACIO CEMBRERO – Madrid – 28/05/2010
    Le Front Polisario « a gelé » ses contacts avec la MINURSO, la force de Nations Unies au Sahara Occidental, tel qu’annoncé à Madrid par Ahmed Boukhari, représentant à l’ONU du mouvement de libération sahraoui.
    « C’est une décision produit de notre irritation », a expliqué Boukhari. « La MINURSO est devenu bouclier de protection d’un fait colonial c’est-à-dire l’occupation du Sahara par le Maroc », a-t-il ajouté. Des sources de la MINURSO n’ont pas confirmé cette interruption des contacts.
    Mohamed Ould Salek, responsable des relations extérieures de la RASD, l’entité créée par le Polisario, avait déjà signalé au mois d’avril qu’elle avait décidé de réviser les relations avec la MINURSO qui « a renié ses engagements ».
    Elle a été déployée en 1991 pour superviser le cessez-le-feu entre le Polisario et le Maroc et pour organiser un référendum d’autodétermination dans l’ancienne colonie espagnole qu’elle ne prépare même pas.

  • Y a-t-il des poissons au Sahara Occidental?

    A cause de l’occupation marocaine du Sahara Occidental, 165.000 Sahraouis vivent l’exil dans le désert algérien.
    Pendant que les réfugiés souffrent de malnutrition, le Maroc vend illégalement leur poisson à l’Union Européenne.

    Selon le service juridique du Parlement Européen, cette pêche représente une violation du Droit International.

    En 3 minutes, cette vidéo pose une question : y a t-il des poissons au Sahara?

    http://www.youtube.com/watch?v=v9qg3lVo-dQ

    En anglais :

    http://www.youtube.com/watch?v=T3biwlAm2Gg

    En espagnol :
    http://www.youtube.com/watch?v=TwCdywvwnYk

    ou bien :
    http://denisvericel.over-blog.com/

     
    APSO-INFO, 28 mai 2010