Mois : mai 2010

  • Dégradation continue des droits de l’Homme au Sahara, Amnesty International dénonce les atteintes aux droits des Sahraouis

    Dégradation continue des droits de l’Homme au Sahara, Amnesty International dénonce les atteintes aux droits des Sahraouisqui se consacrent à la surveillance des atteintes aux droits humains. 
    Par Ghada Hamrouche
    Plusieurs ONG, dont Human Right Watch (HRW), la commission des Nations unies aux droits de l’Homme et la mission du Parlement européen, avaient relevé les violations marocaines des droits de l’Homme pour priver le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination.Jeudi, c’était au tour de l’organisation Amnesty International de déplorer «la dégradation continue» des droits de l’Homme dans les territoires occupés.
    Relevant la poursuite des atteintes aux droits des citoyens sahraouis qui revendiquent leur droit à l’autodétermination, le rapport 2010 publié jeudi dernier, l’agence de presse sahraouie (SPS), reprise par l’agence de presse algérienne (APS), souligne clairement que «les autorités marocaines imposent des restrictions aux libertés d’expression des partisans du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».
    L’ONG a rappelé dans son rapport qui concerne plus de 159 pays que «les citoyens et les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme font systématiquement l’objet d’exactions et de surveillance étroite, menacés et brutalisés par les forces de sécurité».
    «Des dizaines de Sahraouis ont été jugés arbitrairement pour avoir exprimé leur opinion sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental», ajoute Amnesty International qui souligne que ces «procès ne répondent pas aux normes d’une procédure équitable».
    Le rapport de cette ONG relève par ailleurs que «plusieurs dizaines de Sahraouis revendiquant l’indépendance ont été battus et brutalisés par les forces de sécurité marocaines», ajoutant que «les militants des droits de l’Homme sahraouis ont été empêchés de circuler librement, de voyager, d’assister à des procès, de recueillir des informations sur la situation des droits humains ou de rencontrer des personnalités étrangères». Elle a rappelé l’arrestation des sept militants à leur retour des camps de réfugiés.
    Amnesty International a en outre rappelé l’exil forcé imposé à la militante sahraouie Aminatou Haidar en novembre dernier et l’interdiction faite à cinq militants sahraouis de se rendre en Mauritanie en confisquant leurs documents d’identité et de voyage.
    De son côté, l’Union africaine (UA) est déterminée à soutenir le peuple sahraoui à exercer son «droit inaliénable» à l’autodétermination dans le cadre des dispositions conformes aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies, a affirmé jeudi dernier à Madrid le chargé d’affaires de l’UA à Bruxelles, Cheikh Tidiane Niang.
    «Depuis le début de ce conflit à ce jour, le rôle de l’ex-Organisation de l’Unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), est d’œuvrer étroitement avec l’ONU afin d’atteindre le seul objectif qui vaille : la résolution pacifique du conflit à travers le référendum d’autodétermination supervisé par les Nations unies et l’UA», a ajouté le responsable africain.
    Il a ajouté que l’Afrique «continuera à travailler» avec le reste de la communauté internationale afin de «sortir de l’impasse actuelle» pour trouver les «voies et moyens pacifiques de résoudre le conflit» du Sahara occidental. En Espagne, la militante sud-africaine Winnie Mandela a plaidé, de son côté, à Madrid le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    «La solution au problème sahraoui est évidente, à savoir l’autodétermination et l’indépendance basées sur l’application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus», a affirmé Winnie Mandela lors des 4èmes Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental ouvertes mercredi dernier.
    La militante sud-africaine a relevé par ailleurs que le Maroc a des «similitudes surprenantes» avec le régime d’apartheid qui existait dans son pays et avec le colonialisme israélien en Palestine. «Le Maroc a dû apprendre certaines leçons des régimes d’apartheid et sioniste, avec son intention de vouloir créer des ‘‘bantoustans’’ dans le cadre de sa proposition d’autonomie», a-t-elle dit.
    Même si la lutte en Afrique du Sud pour l’abolition de l’apartheid diffère de celle menée actuellement par les Sahraouis, il n’en demeure pas moins que les éléments composant la situation politique au Sahara occidental «ressemblent tellement à ceux de mon pays», a-t-elle encore indiqué.
    La Tribune Online, 30 mai 2010

  • DÉCOLONISATION DU SAHARA OCCIDENTAL : Ban Ki-moon sous pression

    Par Mohamed TOUATI
    L’Afrique du Sud, l’Union africaine et autres…ont apporté leur soutien au peuple sahraoui.
    La question de la décolonisation du Sahara occidental a tenu le haut du pavé ces derniers jours. Les Nations unies ont été appelées par des démocrates de premier plan et des formations politiques progressistes à la mise en œuvre d’un référendum d’autodétermination qui puisse garantir aux populations sahraouies de se prononcer librement quant à leur destin. Comme le stipule, sans aucune ambiguïté, la résolution 1920 adoptée par le Conseil de sécurité le 30 avril 2010. Vendredi, au terme de ses 42es assises, le SPD (Parti social-démocrate finlandais) dont est issue l’actuelle présidente de la République, Tarja Halonen, élue en 2000 puis portée de nouveau à la magistrature suprême en 2006, a voté une motion de soutien en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui. Le texte, approuvé à l’unanimité par les congressistes, exige «la décolonisation du Sahara occidental, en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination» tout en précisant qu’il demeure «la dernière colonie en Afrique». Le document a également mis en exergue «les violations flagrantes des droits de l’homme commises par l’Etat marocain contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, documentées par de nombreux rapports d’organisations internationales telles que Human Rights Watch, Amnesty International et bien d’autres», malgré les nombreux appels de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis plus de 35 ans. La sortie la plus remarquée est cependant, sans aucun doute, à mettre à l’actif de l’emblématique militante sud-africaine, Winnie Mandela. Elle s’est prononcée jeudi dans la capitale espagnole pour la décolonisation du Sahara occidental, qu’elle a qualifié de «dernière colonie qui subsiste encore en Afrique». Elle a, en outre, fustigé le Royaume marocain qu’elle n’a pas hésité à comparer au «régime fasciste de l’apartheid». La fin du conflit doit nécessairement passer par des étapes incontournables: «… à savoir, l’autodétermination et l’indépendance basées sur l’application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus», a précisé l’icône sud-africaine de la lutte contre l’apartheid lors des 4es Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental qui ont débuté le 26 mai. «Le Sahara occidental est la dernière colonie qui subsiste encore en Afrique alors que nous célébrons le 50e anniversaire de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies qui est la pierre angulaire du processus de décolonisation placé sous l’égide de l’ONU dans le cadre du droit international, ainsi que des principales indépendances dans le continent africain», a justement fait remarquer Winnie Mandela, qui préside la plate-forme internationale des femmes pour le soutien à la cause sahraouie. Le pouvoir marocain en a pris pour son grade: «Tout le monde est convaincu que le Maroc affiche les mêmes tendances fascistes que le régime de l’apartheid en Afrique du Sud», a-t-elle tenu à souligner, tout en appelant à une conséquente mobilisation internationale pour que soient appliquées les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU au Sahara occidental. L’UE a reçu le message cinq sur cinq. «Depuis le début de ce conflit à ce jour, le rôle de l’ex-Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), est d’œuvrer étroitement avec l’ONU afin d’atteindre le seul objectif qui vaille: la résolution pacifique du conflit à travers le référendum d’autodétermination supervisé par les Nations unies et l’UA», a déclaré jeudi à Madrid, le chargé d’Affaires de l’Union africaine à Bruxelles, Cheikh Tidiane Niang. Izquierda Unida (IU-Gauche Unie) et l’Union Progrès et Démocratie (UPD), deux formations politiques espagnoles, ont pointé du doigt, mercredi à Madrid, le «double langage» du gouvernement Zapatero qui s’appuie sur une position ambivalente dans ce conflit: tantôt pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et tantôt soutenant le projet marocain de large autonomie. Le président sahraoui a, de son côté, vigoureusement dénoncé la position de l’Union européenne qu’il n’a pas manqué d’interpeller. «Nous exprimons notre profond regret devant l’absence du gel par l’UE du statut avancé octroyé au Royaume du Maroc, alors qu’il viole gravement les fondements et les idéaux mis en place par l’Union européenne, à travers son occupation illégale du Sahara occidental et ses violations flagrantes des droits de l’homme», a souligné Mohamed Abdelaziz, lors de son discours prononcé devant la 42e session du Parti social-démocrate de Finlande qui a pris fin vendredi dernier. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies qui ambitionne de faire asseoir, à la même table de négociations, le Front Polisario et le Maroc, a vraisemblablement du pain sur la planche. Il ne peut faire la sourde oreille à la voix du peuple sahraoui qui tonne de plus belle à travers le monde.
    L’Expression, 30 mai 2010 

  • DÉCOLONISATION DU SAHARA OCCIDENTAL : Ban Ki-moon sous pression

    Par Mohamed TOUATI
    L’Afrique du Sud, l’Union africaine et autres…ont apporté leur soutien au peuple sahraoui.
    La question de la décolonisation du Sahara occidental a tenu le haut du pavé ces derniers jours. Les Nations unies ont été appelées par des démocrates de premier plan et des formations politiques progressistes à la mise en œuvre d’un référendum d’autodétermination qui puisse garantir aux populations sahraouies de se prononcer librement quant à leur destin. Comme le stipule, sans aucune ambiguïté, la résolution 1920 adoptée par le Conseil de sécurité le 30 avril 2010. Vendredi, au terme de ses 42es assises, le SPD (Parti social-démocrate finlandais) dont est issue l’actuelle présidente de la République, Tarja Halonen, élue en 2000 puis portée de nouveau à la magistrature suprême en 2006, a voté une motion de soutien en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui. Le texte, approuvé à l’unanimité par les congressistes, exige «la décolonisation du Sahara occidental, en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination» tout en précisant qu’il demeure «la dernière colonie en Afrique». Le document a également mis en exergue «les violations flagrantes des droits de l’homme commises par l’Etat marocain contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, documentées par de nombreux rapports d’organisations internationales telles que Human Rights Watch, Amnesty International et bien d’autres», malgré les nombreux appels de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis plus de 35 ans. La sortie la plus remarquée est cependant, sans aucun doute, à mettre à l’actif de l’emblématique militante sud-africaine, Winnie Mandela. Elle s’est prononcée jeudi dans la capitale espagnole pour la décolonisation du Sahara occidental, qu’elle a qualifié de «dernière colonie qui subsiste encore en Afrique». Elle a, en outre, fustigé le Royaume marocain qu’elle n’a pas hésité à comparer au «régime fasciste de l’apartheid». La fin du conflit doit nécessairement passer par des étapes incontournables: «… à savoir, l’autodétermination et l’indépendance basées sur l’application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus», a précisé l’icône sud-africaine de la lutte contre l’apartheid lors des 4es Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental qui ont débuté le 26 mai. «Le Sahara occidental est la dernière colonie qui subsiste encore en Afrique alors que nous célébrons le 50e anniversaire de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies qui est la pierre angulaire du processus de décolonisation placé sous l’égide de l’ONU dans le cadre du droit international, ainsi que des principales indépendances dans le continent africain», a justement fait remarquer Winnie Mandela, qui préside la plate-forme internationale des femmes pour le soutien à la cause sahraouie. Le pouvoir marocain en a pris pour son grade: «Tout le monde est convaincu que le Maroc affiche les mêmes tendances fascistes que le régime de l’apartheid en Afrique du Sud», a-t-elle tenu à souligner, tout en appelant à une conséquente mobilisation internationale pour que soient appliquées les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU au Sahara occidental. L’UE a reçu le message cinq sur cinq. «Depuis le début de ce conflit à ce jour, le rôle de l’ex-Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), est d’œuvrer étroitement avec l’ONU afin d’atteindre le seul objectif qui vaille: la résolution pacifique du conflit à travers le référendum d’autodétermination supervisé par les Nations unies et l’UA», a déclaré jeudi à Madrid, le chargé d’Affaires de l’Union africaine à Bruxelles, Cheikh Tidiane Niang. Izquierda Unida (IU-Gauche Unie) et l’Union Progrès et Démocratie (UPD), deux formations politiques espagnoles, ont pointé du doigt, mercredi à Madrid, le «double langage» du gouvernement Zapatero qui s’appuie sur une position ambivalente dans ce conflit: tantôt pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et tantôt soutenant le projet marocain de large autonomie. Le président sahraoui a, de son côté, vigoureusement dénoncé la position de l’Union européenne qu’il n’a pas manqué d’interpeller. «Nous exprimons notre profond regret devant l’absence du gel par l’UE du statut avancé octroyé au Royaume du Maroc, alors qu’il viole gravement les fondements et les idéaux mis en place par l’Union européenne, à travers son occupation illégale du Sahara occidental et ses violations flagrantes des droits de l’homme», a souligné Mohamed Abdelaziz, lors de son discours prononcé devant la 42e session du Parti social-démocrate de Finlande qui a pris fin vendredi dernier. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies qui ambitionne de faire asseoir, à la même table de négociations, le Front Polisario et le Maroc, a vraisemblablement du pain sur la planche. Il ne peut faire la sourde oreille à la voix du peuple sahraoui qui tonne de plus belle à travers le monde.
    L’Expression, 30 mai 2010 

  • Violations des droits de l’Homme au S. O. : Amnesty International épingle le Maroc

    Par : Sadek Belhocine
    Dans son rapport 2010 publié jeudi dernier sur les violations des droits de l’Homme dans 159 pays, Amnesty International a relevé que « les autorités marocaines imposent des restrictions aux libertés d’expression des partisans du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    Selon l’Agence de presse sahraouie (SPS) qui rapporte l’information, Amnesty International, relève aussi, la « dégradation continue » des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, et « la poursuite des atteintes aux droits des citoyens sahraouis qui revendiquent leur droit à l’autodétermination ». Le rapport de cette ONG relève par ailleurs que « plusieurs dizaines de sahraouis revendiquant l’indépendance ont été battus et brutalisés par les forces de sécurité marocaines », notant que « les militants des droits de l’Homme sahraouis ont été empêchés de circuler librement, de voyager, d’assister à des procès, de recueillir des informations sur la situation des droits humains et de rencontrer des personnalités étrangères ». Rappelant l’arrestation des sept militants à leur retour des camps de réfugiés, l’exil forcé imposé à la militante sahraouie Aminatou Haidar en novembre dernier et l’interdiction faite à cinq militants sahraouis de se rendre en Mauritanie en confisquant leurs documents d’identité et de voyage, l’organisation internationale de défense des droits de l’Homme rappelle dans son rapport que « les citoyens et les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme font systématiquement objet d’exactions et de surveillance étroite, menacés et brutalisés par les forces de sécurité ». Des dizaines de Sahraouis ont été jugés « arbitrairement » pour avoir exprimé leur opinion sur la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental », relève Amnesty International qui souligne que ces « procès ne répondent pas aux normes d’une procédure équitable ».
    Par ailleurs, la militante sud-africaine Winnie Mandela a plaidé jeudi à Madrid en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental, « dernière colonie qui subsiste encore en Afrique », et dénoncé le Maroc qu’elle a assimilé au « régime fasciste de l’Apartheid ». S’exprimant lors des 4es Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara Occidental ouvertes mercredi dernier, l’ex-première Dame d’Afrique du Sud a affirmé que « la solution au problème sahraoui est évidente, à savoir l’autodétermination et l’indépendance basées sur l’application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus ». Pour la militante sud-africaine, «  le Maroc a des similitudes surprenantes » avec le régime de l’Apartheid qui existait dans son pays et avec le colonialisme israélien en Palestine. Elle estime que « le Maroc a dû apprendre certaines leçons des régimes de l’Apartheid et sioniste, avec son intention de vouloir créer des «Bantoustans» dans le cadre de sa proposition d’autonomie ». Tout en appelant la communauté internationale à « condamner » le Maroc pour ses violations du droit international et des droits de l’Homme, Winnie Mandela a plaidé pour une large mobilisation internationale afin d’exercer des pressions sur « l’oppresseur » marocain, pour l’amener à respecter la légalité internationale au Sahara Occidental.
    Le Midi Libre, 29 Mai 2010

  • Droits de l’homme au Sahara Occidental??? : Encore une question sans réponse!!!!?????

    Smara / Sahara Occidental:
    Comme nous l’avons déjà signalé dans nos lettres d’information du 12 et le 17 Mai 2010, et ce qui c’est passé dans les villes du Sahara Occidental Smara et El Aiun, après la protestation pacifique des jeunes diplômés Sahraouis contre la politique systématique d’exclusion du travail menait par les autorités marocaines dans l’ensemble des villes Sahraouis sous control marocain.
    Aujourd’hui le 27 Mai 2010 est le nouvel épisode de la série illimitée des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, et la ville de Smara est la ex-nouvelle étapes.
    Un nouveau groupe de diplômés sahraouis qui souffrent de l’exclusion et la marginalisation de plus de cinq ans par l’administration marocaine qui n’a aucun intérêt à leurs problèmes, où ils ont décidé aujourd’hui d’entrer dans un sit-in devant le siége de la province à Smara pour réclamer leurs droit au travail avant d’être dispersés par des différentes fractions des services sécuritaire marocaine avec un usage excessif de la force.
    Cette intervention brutale a fait un grand nombre de victimes, ensuite les manifestants ont décidés de continuer leurs lutte dans le siège de la confédération émocratique du travail afin de protester contre cet méthode barbare et non civiliser, plutôt que la méthode du dialogue, en plus de la politique d’exclusion et de marginalisation, la procrastination et l’intimidation des colons marocains contre les diplômés sahraouis et contre tous les segments de la société Sahraouis dans les villes du Sahara Occidental et le sud du Maroc, le faite qui prouve que l’état marocain adopte une position dans la direction opposée en ce qui concerne le travail de créer des mécanismes pour la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    La scène est toujours la même malgré le grand chiffre des articles dans la constitution marocaine elle-même (Article: 13, 9, 10, et 12) et dans la charte la charte de la déclaration universelle des droits de l’homme dans les articles: 23/1/2/5/12, et 19 qui garantie le droit du travail et le droit de réclamer, de se protester pacifiquement pour réaliser se droit. Et quelques jours après le 09 ème Congrès de l’AMDH (Association marocaine des droits de l’homme) qui s’est réuni du 20 au 23 Mai 2010 à Bouznika Maroc, dont lequel elle bien adopté des résolutions et recommandations en rapport avec la situation des Droits de l’homme, après un examen des exigences de la protection et de la promotion des Droits Humains, le congrès déclare dans les points suivante:
    Point 19: L’association prenne note de la persistance de violations graves du droit au travail, qui se reflète notamment dans le chômage claire ou déguisée pour des millions de citoyens i mpris des centaines de milliers de diplômés universitaires. Comme elle enregistres de même l’attitude négative des autorités avec le droit de la demande du travail par la faiblesse des mesures sérieus es pour créer des emplois, ou par la répression des manifestations pacifiques ou de manquement aux engagements pris dans le fonctionnement des cadres est la source de manifestations.
    Point 13: l’état doit respecter les libertés personnelles.
    Que puissent nous dire??? La question des droits de l’homme au Sahara Occidental est encore sans réponses??!!!!!
    Source: CODAPSO
  • Violations des droits de l’Homme au S. O. : Amnesty International épingle le Maroc

    Par : Sadek Belhocine
    Dans son rapport 2010 publié jeudi dernier sur les violations des droits de l’Homme dans 159 pays, Amnesty International a relevé que « les autorités marocaines imposent des restrictions aux libertés d’expression des partisans du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    Selon l’Agence de presse sahraouie (SPS) qui rapporte l’information, Amnesty International, relève aussi, la « dégradation continue » des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, et « la poursuite des atteintes aux droits des citoyens sahraouis qui revendiquent leur droit à l’autodétermination ». Le rapport de cette ONG relève par ailleurs que « plusieurs dizaines de sahraouis revendiquant l’indépendance ont été battus et brutalisés par les forces de sécurité marocaines », notant que « les militants des droits de l’Homme sahraouis ont été empêchés de circuler librement, de voyager, d’assister à des procès, de recueillir des informations sur la situation des droits humains et de rencontrer des personnalités étrangères ». Rappelant l’arrestation des sept militants à leur retour des camps de réfugiés, l’exil forcé imposé à la militante sahraouie Aminatou Haidar en novembre dernier et l’interdiction faite à cinq militants sahraouis de se rendre en Mauritanie en confisquant leurs documents d’identité et de voyage, l’organisation internationale de défense des droits de l’Homme rappelle dans son rapport que « les citoyens et les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme font systématiquement objet d’exactions et de surveillance étroite, menacés et brutalisés par les forces de sécurité ». Des dizaines de Sahraouis ont été jugés « arbitrairement » pour avoir exprimé leur opinion sur la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental », relève Amnesty International qui souligne que ces « procès ne répondent pas aux normes d’une procédure équitable ».
    Par ailleurs, la militante sud-africaine Winnie Mandela a plaidé jeudi à Madrid en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental, « dernière colonie qui subsiste encore en Afrique », et dénoncé le Maroc qu’elle a assimilé au « régime fasciste de l’Apartheid ». S’exprimant lors des 4es Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara Occidental ouvertes mercredi dernier, l’ex-première Dame d’Afrique du Sud a affirmé que « la solution au problème sahraoui est évidente, à savoir l’autodétermination et l’indépendance basées sur l’application des résolutions légitimes des Nations unies et les principes internationaux reconnus ». Pour la militante sud-africaine, «  le Maroc a des similitudes surprenantes » avec le régime de l’Apartheid qui existait dans son pays et avec le colonialisme israélien en Palestine. Elle estime que « le Maroc a dû apprendre certaines leçons des régimes de l’Apartheid et sioniste, avec son intention de vouloir créer des «Bantoustans» dans le cadre de sa proposition d’autonomie ». Tout en appelant la communauté internationale à « condamner » le Maroc pour ses violations du droit international et des droits de l’Homme, Winnie Mandela a plaidé pour une large mobilisation internationale afin d’exercer des pressions sur « l’oppresseur » marocain, pour l’amener à respecter la légalité internationale au Sahara Occidental.
    Le Midi Libre, 29 Mai 2010

  • Droits de l’homme au Sahara Occidental??? : Encore une question sans réponse!!!!?????

    Smara / Sahara Occidental:
    Comme nous l’avons déjà signalé dans nos lettres d’information du 12 et le 17 Mai 2010, et ce qui c’est passé dans les villes du Sahara Occidental Smara et El Aiun, après la protestation pacifique des jeunes diplômés Sahraouis contre la politique systématique d’exclusion du travail menait par les autorités marocaines dans l’ensemble des villes Sahraouis sous control marocain.
    Aujourd’hui le 27 Mai 2010 est le nouvel épisode de la série illimitée des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, et la ville de Smara est la ex-nouvelle étapes.
    Un nouveau groupe de diplômés sahraouis qui souffrent de l’exclusion et la marginalisation de plus de cinq ans par l’administration marocaine qui n’a aucun intérêt à leurs problèmes, où ils ont décidé aujourd’hui d’entrer dans un sit-in devant le siége de la province à Smara pour réclamer leurs droit au travail avant d’être dispersés par des différentes fractions des services sécuritaire marocaine avec un usage excessif de la force.
    Cette intervention brutale a fait un grand nombre de victimes, ensuite les manifestants ont décidés de continuer leurs lutte dans le siège de la confédération émocratique du travail afin de protester contre cet méthode barbare et non civiliser, plutôt que la méthode du dialogue, en plus de la politique d’exclusion et de marginalisation, la procrastination et l’intimidation des colons marocains contre les diplômés sahraouis et contre tous les segments de la société Sahraouis dans les villes du Sahara Occidental et le sud du Maroc, le faite qui prouve que l’état marocain adopte une position dans la direction opposée en ce qui concerne le travail de créer des mécanismes pour la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    La scène est toujours la même malgré le grand chiffre des articles dans la constitution marocaine elle-même (Article: 13, 9, 10, et 12) et dans la charte la charte de la déclaration universelle des droits de l’homme dans les articles: 23/1/2/5/12, et 19 qui garantie le droit du travail et le droit de réclamer, de se protester pacifiquement pour réaliser se droit. Et quelques jours après le 09 ème Congrès de l’AMDH (Association marocaine des droits de l’homme) qui s’est réuni du 20 au 23 Mai 2010 à Bouznika Maroc, dont lequel elle bien adopté des résolutions et recommandations en rapport avec la situation des Droits de l’homme, après un examen des exigences de la protection et de la promotion des Droits Humains, le congrès déclare dans les points suivante:
    Point 19: L’association prenne note de la persistance de violations graves du droit au travail, qui se reflète notamment dans le chômage claire ou déguisée pour des millions de citoyens i mpris des centaines de milliers de diplômés universitaires. Comme elle enregistres de même l’attitude négative des autorités avec le droit de la demande du travail par la faiblesse des mesures sérieus es pour créer des emplois, ou par la répression des manifestations pacifiques ou de manquement aux engagements pris dans le fonctionnement des cadres est la source de manifestations.
    Point 13: l’état doit respecter les libertés personnelles.
    Que puissent nous dire??? La question des droits de l’homme au Sahara Occidental est encore sans réponses??!!!!!
    Source: CODAPSO
  • Paroles non-dites du désert : Le conflit du Sahara Occidental

    « Paroles non-dites du désert : Le conflit du Sahara Occidental » est le titre de cet article publié sur le site Think about it accompagné de magnifiques images des camps de réfugiés sahraouis en Algérie, sur la longue attente du peuple sahraoui, sur le répression exercé par la police dans les territoires sahraouis occupé par le Maroc. Bonne lecture!
    DESERT’S UNSPOKEN WORDS: Western Sahara’s Conflict
    Published 28th May 2010

    “Refugee Camps are in a permanent oblivion situation. There is a constant repression, a quiet one”. Silvia Garcia talking referring to Western Sahara’s conflict. 
     
    Western Sahara’s conflict is indeed confusing and, unfortunately not very well known. In this year, this confrontation turned 35 years old. It is here, in Sahara, where the war continues and hope seems to fade away.
    BACKGROUND

    -Western Sahara fell under Spanish rule in 1884, becoming a Spanish province in 1934.

    -On October 1975 the International Court of Justice rejected territorial claims by Morocco and Mauritania. The court recognised the Saharawis’ right to self-determination and Spain agreed to organise a referendum.
    -Spain never organized the referendum, until today.
    -In November 1975, Moroccan King Hassan II ordered a « Green March » of over 300,000 Moroccans into the territory.
    -Spain agreed to end colonial rule.
    Status: Disputed territory claimed by Morocco and Saharawis seeking self-determination.
    – Different NGOs such as Amnesty International or Human Rights Watch have declared different torture cases of Saharawis living under Moroccan government.
    (Information based on the
    BBC News website. )

    « Smara, the biggest refugee camp in Tindouf province »
    (Picture posted by Paulo Nunes dos Santos at gaia-photos.com)

    TODAY
    “What I try to do is to spread Saharawis cause”, told me some days ago Silvia Garcia Díaz, a journalism student at Madrid’s Universidad Complutense.

    I met Silvia in one of our last classes of the course, as she started a discussion about Saharawis conflict. Afterwards I had a very interesting chat with her about this issue.

    “A refugee camp is supposed to last 5 years or less, Saharawi people have been there for more than 30 years” she expressed, as the tone of her voice-raised immediately.

    Silvia is sure that Spain is responsible for what is happening in Western Sahara, as she explained to me: “Western Sahara was once a Spanish colony, and when it got its independence, Spain did not finished a formal decolonization process. Now it is Morocco who has the power in this territory, even if the United Nations recognizes Spain as the responsible state”.

    Silvia went to one of the refugee camps in Algeria, and she got to know the territory in a particular way: “Western Saharawis have been there since 1975, when they improvised their own refugee camps. I believe the most significative problem is that time passes by, and people forget. They only survive from humanitarian aid and nothing else”.

    It is important to mention that there are some students from Western Sahara that have the opportunity to attend school abroad with financial aid, and they always come back to wait for the liberation of their own nation. “There are engineers, doctors, teachers who studied outside Algeria or Western Sahara, but they cannot work or practice what they studied inside the refugee camps”, she declared.

    STUDENT’S MOVEMENT

    “My duty is to spread and talk about what is happening. They have been waiting 35 years for a resolution, and not because I go and meet them everything will change”, Silvia explained with a vigorous blow. “When you visit those camps you feel you do not know what to do. You create empathy with the people. Then they ask you just to spread the word. Do not let them forget we are waiting here. Peacefully”.

    Silvia, next to other students that have had a closer approach to Saharawi refugee camps, formed the
    “University Platform in favour of Western Sahara”, where students get together to organize events all over Madrid, and to spread Saharawis message. They feel it is their responsibility as Spanish citizens, in order to inform others what is happening in Western Sahara. 

     
    Picture taken by Michelle Brehm from christtherockglobal.wordpress.com

    Silvia finished this interview with a smile on her face, as she shared one last message not only for Spanish society, but for all nations in the word: “Let’s not forget that people will never be less important, as a fundamental beginning, like in Western Sahara’s conflict. We are responsible as people for what we do; we create politics, economics, etc. It is us (people) who create conflicts too”.
    (Andrea Arzaba, May 2010)

  • Paroles non-dites du désert : Le conflit du Sahara Occidental

    « Paroles non-dites du désert : Le conflit du Sahara Occidental » est le titre de cet article publié sur le site Think about it accompagné de magnifiques images des camps de réfugiés sahraouis en Algérie, sur la longue attente du peuple sahraoui, sur le répression exercé par la police dans les territoires sahraouis occupé par le Maroc. Bonne lecture!
    DESERT’S UNSPOKEN WORDS: Western Sahara’s Conflict
    Published 28th May 2010

    “Refugee Camps are in a permanent oblivion situation. There is a constant repression, a quiet one”. Silvia Garcia talking referring to Western Sahara’s conflict. 
     
    Western Sahara’s conflict is indeed confusing and, unfortunately not very well known. In this year, this confrontation turned 35 years old. It is here, in Sahara, where the war continues and hope seems to fade away.
    BACKGROUND

    -Western Sahara fell under Spanish rule in 1884, becoming a Spanish province in 1934.

    -On October 1975 the International Court of Justice rejected territorial claims by Morocco and Mauritania. The court recognised the Saharawis’ right to self-determination and Spain agreed to organise a referendum.
    -Spain never organized the referendum, until today.
    -In November 1975, Moroccan King Hassan II ordered a « Green March » of over 300,000 Moroccans into the territory.
    -Spain agreed to end colonial rule.
    Status: Disputed territory claimed by Morocco and Saharawis seeking self-determination.
    – Different NGOs such as Amnesty International or Human Rights Watch have declared different torture cases of Saharawis living under Moroccan government.
    (Information based on the
    BBC News website. )

    « Smara, the biggest refugee camp in Tindouf province »
    (Picture posted by Paulo Nunes dos Santos at gaia-photos.com)

    TODAY
    “What I try to do is to spread Saharawis cause”, told me some days ago Silvia Garcia Díaz, a journalism student at Madrid’s Universidad Complutense.

    I met Silvia in one of our last classes of the course, as she started a discussion about Saharawis conflict. Afterwards I had a very interesting chat with her about this issue.

    “A refugee camp is supposed to last 5 years or less, Saharawi people have been there for more than 30 years” she expressed, as the tone of her voice-raised immediately.

    Silvia is sure that Spain is responsible for what is happening in Western Sahara, as she explained to me: “Western Sahara was once a Spanish colony, and when it got its independence, Spain did not finished a formal decolonization process. Now it is Morocco who has the power in this territory, even if the United Nations recognizes Spain as the responsible state”.

    Silvia went to one of the refugee camps in Algeria, and she got to know the territory in a particular way: “Western Saharawis have been there since 1975, when they improvised their own refugee camps. I believe the most significative problem is that time passes by, and people forget. They only survive from humanitarian aid and nothing else”.

    It is important to mention that there are some students from Western Sahara that have the opportunity to attend school abroad with financial aid, and they always come back to wait for the liberation of their own nation. “There are engineers, doctors, teachers who studied outside Algeria or Western Sahara, but they cannot work or practice what they studied inside the refugee camps”, she declared.

    STUDENT’S MOVEMENT

    “My duty is to spread and talk about what is happening. They have been waiting 35 years for a resolution, and not because I go and meet them everything will change”, Silvia explained with a vigorous blow. “When you visit those camps you feel you do not know what to do. You create empathy with the people. Then they ask you just to spread the word. Do not let them forget we are waiting here. Peacefully”.

    Silvia, next to other students that have had a closer approach to Saharawi refugee camps, formed the
    “University Platform in favour of Western Sahara”, where students get together to organize events all over Madrid, and to spread Saharawis message. They feel it is their responsibility as Spanish citizens, in order to inform others what is happening in Western Sahara. 

     
    Picture taken by Michelle Brehm from christtherockglobal.wordpress.com

    Silvia finished this interview with a smile on her face, as she shared one last message not only for Spanish society, but for all nations in the word: “Let’s not forget that people will never be less important, as a fundamental beginning, like in Western Sahara’s conflict. We are responsible as people for what we do; we create politics, economics, etc. It is us (people) who create conflicts too”.
    (Andrea Arzaba, May 2010)

  • Ben Ali, M6 : les protégés de l’Héxagone

    A la manière de… 

    Par Diego
    « …la presse a été désintégrée avec une bombe A […]. Ceux qui écrivent encore sont les derniers des Mohicans, des braves qui tentent de s’exprimer sur Internet. Il n’y a plus, en Tunisie, que des cris chuchotés. Ben Ali a muselé tout le monde. Les Tunisiens n’entendent plus, ne regardent plus, ne parlent plus. Il n’y a plus de presse, plus de théâtre, plus de poésie, plus de cinéma. Ben Ali est un tyran disposant d’un pouvoir absolu… » Taoufik Ben Brik, journaliste et écrivain tunisien, tout juste sorti des geôles de Ben Ali, propos recueillis par R. Moussaoui, journal L’Humanité du 25/5/2010. Petite distraction, pour ne pas s’effondrer en larmes : remplacer Tunisie par Maroc et Ben Ali par Mohamed VI. Évident, non? Ben Ali, M6, même tyrannie, mêmes appuis inconditionnels et désintéressés de l’ »ami » français et mêmes conséquences pour le peuple : la régression. Pourquoi? Réponse de Ben Brik : « Les puissances du Nord ont besoin de Moubarak, de Kadhafi, de Assad […] parce que les peuples soumis sont des peuples inoffensifs. » Les « démocrates » du Nord ont aussi besoin de Ben Ali et de Mohamed VI. Les autres peuples, ceux qui résistent, se classent ipso-facto dans la catégorie des « terroristes ».
    L’an prochain à El Aaiun.
    ARSO, 25 mai 2010