Mois : mai 2010

  • L’Espagne a enfreint le code de conduite des exportations d’armes de l’UE vers les pays en conflit (eurodéputé)

    Bruxelles, 29/04/2010 (SPS) L’eurodéputé, Willy Meyer (Gauche Unie Espagne) a exhorté la Commission européenne et le Conseil européen à dénoncer la violation par l’Espagne du Code de conduite de l’Union européenne sur les exportations d’armes vers les pays en conflit comme le Maroc, a rapporté jeudi le Journal espagnol, San Borondon.
    « Partant de sa Présidence de l’UE, l’Espagne devrait être l’un des pays qui donne l’exemple et ne pas exporter d’armes ou de matériel à double usage vers les pays en conflit, comme c’est le cas du Maroc, au Sahara occidental », a déclaré Meyer.

    Selon la même source, un rapport du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), l’Espagne occupe le sixième rang dans le classement mondial des exportateurs d’armes en 2009.

    Dans les statistiques entre 2005 et 2009 elle occupe la huitième place dans l’exportation des armes lourdes. L’Espagne vend principalement des navires, des avions-cargos, des capteurs et des véhicules blindés.

    La vente d’armes par Madrid aux pays en conflit, est en violation flagrante avec le Critère 4 du Code de conduite des armes de l’UE en matière d’exportations d’armes, qui précise que « les États membres ne délivrent pas une licence d’exportation s’il existe un risque manifeste que le destinataire envisage l’utilisation de l’exportation de manière agressive contre un autre pays ou pour faire valoir par la force une revendication territoriale ».

    De même, le critère 2 du respect des droits de l’homme dans le pays de destination finale qui interdit de délivrer un permis d’exportation s’il existe un risque évident de « la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, les exécutions sommaires ou arbitraires, les détentions arbitraires et autres violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales », comme c’est le cas du Maroc.

    Puisque l’Espagne a exporté des armes vers des pays comme le Maroc, qui viole le droit international et commet de graves violations des droits humains, Willy Meyer a demandé aux deux institutions de se positionner contre la violation par l’Espagne du Code de conduite de l’UE sur les exportations d’armes, en particulier les critères 2 et 4 et les a interrogé sur les mesures prises pour assurer que les États membres, et surtout l’Espagne, appliquent les critères de cet accord. (SPS)
  • Ouverture du festival international du cinéma au camp de Dakhla

    Avec la participation de producteurs et d’acteurs internationaux
    Ouverture du festival international du cinéma au camp de Dakhla

    Le coup d’envoi de la septième édition du festival du cinéma du Sahara occidental, « Fisahara »a été donné avant-hier au camp de réfugiés de Dakhla. L’événement verra la participation de nombreux films, artistes et réalisateurs des cinq continents. L’Afrique du Sud sera l’invitée d’honneur. L’Algérie sera également présente avec 14 films et documentaires.

    La ministre Sahraouie de la culture, Mme Khadidja Medi a déclaré dans une correspondance adressée aux participants du festival que «cette initiative a pu voir le jour grâce aux associations de soutien au peuple sahraoui ainsi qu’a la participation d’artistes et de producteurs des cinq continents qui amène le cinérama au Sahara occidental et transforme cette escape faite de glaise et de tentes en un espace de connaissance, de divertissement et d’échanges, en plus d’attirer l’attention des caméras de télévision de Madrid, Los Angeles et Paris sur Dakhla, Smara et Lâayoune ».
    La ministre a également ajouté que l’invité d’honneur de ce festival sera l’Afrique du Sud, dont l’histoire est similaire à celle du Sahara Occidental et qui fête, ces jours-ci, la fin de l’apartheid ; elle a annoncé l’ouverture d’une école de cinéma dans les camps de réfugiés ».
    30 films et documentaires de différents pays comme l’Espagne, la Grande Bretagne, la France, le Mexique, l’Italie, l’Autriche, le Venezuela et l’Afrique du Sud, sont en compétition pour le prix du festival, en plus de travaux communs, à l’instar du film franco-germano-autrichien « la Rose des Sables », le film franco-argentin « El secreto de tus ojos ».
    Le président du jury, M Hocine Mohamed a, dans ce contexte, précisé que le film qui remportera le trophée en forme de Chameau, sera choisi par l’intermédiaire d’un sondage, du nombre de spectateurs ainsi que sur les objectifs du film.
    Le cinéma sahraoui sera, quant à lui, représenté par des courts-métrages, à l’instar du film « la victime » du réalisateur Hayatina Mohamed Didi, en plus de quatre autres films.
    EL KHABAR 
     
     
  • L’Algérie est accusée de violer les eaux territoriales marocaines

    Pour le royaume chérifien, l’Algérie source de tous ses maux
    Le ministre marocain des Affaires étrangères, El Tayeb El Fassi El Fahri, a annoncé qu’il a eu une communication téléphonique avec son homologue algérien, M. Mourad Medelci, pour lui faire part de l’inquiétude de Rabat quant à l’affaire des navires algériens qui violeraient les eaux territoriales marocaines. « L’Algérie s’est dite disposée à suivre les rebondissements de cette affaire », a-t-il indiqué.

    Répondant à une question orale posée par un député au parlement marocain et portant sur la violation des navires algériens des eaux territoriales marocaines, M. El Fahri a affirmé que « le ministère des Affaires étrangères marocaines porte un intérêt particulier à cette affaire afin de protéger ses eaux territoriales nationales et préserver ses richesses halieutiques, dans le cadre des règles internationales et la réglementation en vigueur dans notre pays ». « Les autorités marocaines ont entrepris les mesures légales visant à demander des explications du côté algérien », a-t-il soutenu.
    Pour sa part, le ministre marocain de la Communication, Khaled Naciri, a déclaré, hier, aux journalistes qu’il a lu les propos tenus par le ministre d’Etat algérien et le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, ajoutant « je suis entièrement d’accord avec lui et j’aurai souhaité aussi que nos relations soient meilleures ». Pour rappel, M. Belkhadem a affirmé, lundi dernier, que les relations bilatérales avec le Maroc ne sont ni détériorées ni exceptionnelles, elles sont plutôt ordinaires et devraient être meilleures ».
    En ce qui concerne la déclaration de Belkhadem qui a affirmé « que les marocains ne savent pas ce qu’ils veulent », le même interlocuteur a riposté ainsi : « nous sommes conscients de ce que nous disons et nous souhaitons que les algériens mettent fin à leur tutelle sur le Front Polisario, pour lui permettre de poursuivre les négociations avec le Maroc et accepter l’autonomie ».
    EL KHABAR


  • Il n’y a que l’Elysée pour soutenir aveuglément une occupation illégale

    par saidabiida @ 2010-05-01 – 06:01:06
    Le blocage du gouvernement français sur la mise en place d’un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental relève de l’inconscience de l’Elysée pour soutenir aveuglément une occupation illégale d’un pays contrairement au droit international; il n’y a qu’un tandem Sarkosy-Kouchner pour soutenir l’occupation del’occupationde l’Irak de l’Afghanistan il n’y a que ce tandem pour croire encore au protectotrat du dernier petit roi du Maroc. La visite d’élus municipaux et régionaux français intervient à un moment où la question sahraouie est en débat au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies; l’expérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis par leur gouvernement est mal vue par l’Elysée qui a toujours soutenu des Bokassa; ainsi, la position française bloquant la revendication du peuple sahraoui sur l’élargissement du mandat de la Minurso au contrôle et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, est incompréhensible. 
  • Surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental: La RASD déplore le blocage du gouvernement français

    Dakhla (camps de réfugiés sahraouis), 30/04/2010 (SPS) Le Premier ministre sahraoui, M. Abdelkader Taleb Omar, a déploré, vendredi, le blocage du gouvernement français sur la mise en place d’un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental.
    « La visite d’élus municipaux et régionaux français intervient à un moment où la question sahraouie est en débat au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies », a affirmé M. Taleb à l’ouverture de la conférence sur « l’expérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis », ajoutant à l’adresse des élus français présents que « la position française bloquant la revendication du peuple sahraoui sur l’élargissement du mandat de la Minurso au contrôle et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, est incompréhensible ».
    Rappelant que la France est traditionnellement connue pour sa sensibilité sur la question des droits de l’homme et les valeurs de la liberté, le Premier ministre sahraoui a souligné que « 14 pays au sein du Conseil de sécurité de l’Onu sont favorables ou ne s’opposent pas à cette revendication, à l’exception de la France ».
    « Nous attendons de la France d’ »observe » une attitude neutre et d’appuyer la légalité internationale », a-t-il poursuivi.
    « Nous demandons au gouvernement français de traiter sur le même pied d’égalité les peuples et les Etats du Maghreb et d’aider de la sorte à l’avènement d’une véritable stabilité dans la région », a-t-il ajouté.
    Il a relevé, par ailleurs, que la visite des élus français coïncide avec la tenue du 7ème festival du Cinéma de Dakhla, estimant que ce genre d’activités contribue à encourager la paix et la stabilité et éloigne le spectre de la guerre.
    De son côté, le maire d’Alger Centre et vice-président du Comité exécutif des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, M. Tayeb Zitouni, a rappelé que les élus présents à cette conférence sont mandatés par leurs électeurs pour s’informer de ce qui se passe dans la région.
    « Nous sommes, aujourd’hui, réunis pour exprimer notre solidarité avec les Sahraouis, pour les soutenir dans leurs revendications justes et légitimes, et pour que le droit, et seulement le droit, soit appliqué rapidement, dans leur cas, avec sincérité et sans équivoque », a-t-il ajouté.
    Une délégation forte de 107 élus municipaux et régionaux venus de plusieurs régions de France dont, la région de Rhône Alpes, Ile de France (Paris), le Centre (Vierzon) la Lorraine (Lyon), la Paca (Marseille) et la Moselle, sont en visite dans les camps des réfugiés sahraouis depuis mardi.(SPS)
  • Ouverture du festival international du cinéma au camp de Dakhla

    Avec la participation de producteurs et d’acteurs internationaux
    Ouverture du festival international du cinéma au camp de Dakhla

    Le coup d’envoi de la septième édition du festival du cinéma du Sahara occidental, « Fisahara »a été donné avant-hier au camp de réfugiés de Dakhla. L’événement verra la participation de nombreux films, artistes et réalisateurs des cinq continents. L’Afrique du Sud sera l’invitée d’honneur. L’Algérie sera également présente avec 14 films et documentaires.

    La ministre Sahraouie de la culture, Mme Khadidja Medi a déclaré dans une correspondance adressée aux participants du festival que «cette initiative a pu voir le jour grâce aux associations de soutien au peuple sahraoui ainsi qu’a la participation d’artistes et de producteurs des cinq continents qui amène le cinérama au Sahara occidental et transforme cette escape faite de glaise et de tentes en un espace de connaissance, de divertissement et d’échanges, en plus d’attirer l’attention des caméras de télévision de Madrid, Los Angeles et Paris sur Dakhla, Smara et Lâayoune ».
    La ministre a également ajouté que l’invité d’honneur de ce festival sera l’Afrique du Sud, dont l’histoire est similaire à celle du Sahara Occidental et qui fête, ces jours-ci, la fin de l’apartheid ; elle a annoncé l’ouverture d’une école de cinéma dans les camps de réfugiés ».
    30 films et documentaires de différents pays comme l’Espagne, la Grande Bretagne, la France, le Mexique, l’Italie, l’Autriche, le Venezuela et l’Afrique du Sud, sont en compétition pour le prix du festival, en plus de travaux communs, à l’instar du film franco-germano-autrichien « la Rose des Sables », le film franco-argentin « El secreto de tus ojos ».
    Le président du jury, M Hocine Mohamed a, dans ce contexte, précisé que le film qui remportera le trophée en forme de Chameau, sera choisi par l’intermédiaire d’un sondage, du nombre de spectateurs ainsi que sur les objectifs du film.
    Le cinéma sahraoui sera, quant à lui, représenté par des courts-métrages, à l’instar du film « la victime » du réalisateur Hayatina Mohamed Didi, en plus de quatre autres films.
    EL KHABAR 
     
     
  • L’Algérie est accusée de violer les eaux territoriales marocaines

    Pour le royaume chérifien, l’Algérie source de tous ses maux
    Le ministre marocain des Affaires étrangères, El Tayeb El Fassi El Fahri, a annoncé qu’il a eu une communication téléphonique avec son homologue algérien, M. Mourad Medelci, pour lui faire part de l’inquiétude de Rabat quant à l’affaire des navires algériens qui violeraient les eaux territoriales marocaines. « L’Algérie s’est dite disposée à suivre les rebondissements de cette affaire », a-t-il indiqué.

    Répondant à une question orale posée par un député au parlement marocain et portant sur la violation des navires algériens des eaux territoriales marocaines, M. El Fahri a affirmé que « le ministère des Affaires étrangères marocaines porte un intérêt particulier à cette affaire afin de protéger ses eaux territoriales nationales et préserver ses richesses halieutiques, dans le cadre des règles internationales et la réglementation en vigueur dans notre pays ». « Les autorités marocaines ont entrepris les mesures légales visant à demander des explications du côté algérien », a-t-il soutenu.
    Pour sa part, le ministre marocain de la Communication, Khaled Naciri, a déclaré, hier, aux journalistes qu’il a lu les propos tenus par le ministre d’Etat algérien et le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, ajoutant « je suis entièrement d’accord avec lui et j’aurai souhaité aussi que nos relations soient meilleures ». Pour rappel, M. Belkhadem a affirmé, lundi dernier, que les relations bilatérales avec le Maroc ne sont ni détériorées ni exceptionnelles, elles sont plutôt ordinaires et devraient être meilleures ».
    En ce qui concerne la déclaration de Belkhadem qui a affirmé « que les marocains ne savent pas ce qu’ils veulent », le même interlocuteur a riposté ainsi : « nous sommes conscients de ce que nous disons et nous souhaitons que les algériens mettent fin à leur tutelle sur le Front Polisario, pour lui permettre de poursuivre les négociations avec le Maroc et accepter l’autonomie ».
    EL KHABAR


  • Il n’y a que l’Elysée pour soutenir aveuglément une occupation illégale

    par saidabiida @ 2010-05-01 – 06:01:06
    Le blocage du gouvernement français sur la mise en place d’un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental relève de l’inconscience de l’Elysée pour soutenir aveuglément une occupation illégale d’un pays contrairement au droit international; il n’y a qu’un tandem Sarkosy-Kouchner pour soutenir l’occupation del’occupationde l’Irak de l’Afghanistan il n’y a que ce tandem pour croire encore au protectotrat du dernier petit roi du Maroc. La visite d’élus municipaux et régionaux français intervient à un moment où la question sahraouie est en débat au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies; l’expérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis par leur gouvernement est mal vue par l’Elysée qui a toujours soutenu des Bokassa; ainsi, la position française bloquant la revendication du peuple sahraoui sur l’élargissement du mandat de la Minurso au contrôle et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, est incompréhensible. 
  • Surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental: La RASD déplore le blocage du gouvernement français

    Dakhla (camps de réfugiés sahraouis), 30/04/2010 (SPS) Le Premier ministre sahraoui, M. Abdelkader Taleb Omar, a déploré, vendredi, le blocage du gouvernement français sur la mise en place d’un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental.
    « La visite d’élus municipaux et régionaux français intervient à un moment où la question sahraouie est en débat au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies », a affirmé M. Taleb à l’ouverture de la conférence sur « l’expérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis », ajoutant à l’adresse des élus français présents que « la position française bloquant la revendication du peuple sahraoui sur l’élargissement du mandat de la Minurso au contrôle et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, est incompréhensible ».
    Rappelant que la France est traditionnellement connue pour sa sensibilité sur la question des droits de l’homme et les valeurs de la liberté, le Premier ministre sahraoui a souligné que « 14 pays au sein du Conseil de sécurité de l’Onu sont favorables ou ne s’opposent pas à cette revendication, à l’exception de la France ».
    « Nous attendons de la France d’ »observe » une attitude neutre et d’appuyer la légalité internationale », a-t-il poursuivi.
    « Nous demandons au gouvernement français de traiter sur le même pied d’égalité les peuples et les Etats du Maghreb et d’aider de la sorte à l’avènement d’une véritable stabilité dans la région », a-t-il ajouté.
    Il a relevé, par ailleurs, que la visite des élus français coïncide avec la tenue du 7ème festival du Cinéma de Dakhla, estimant que ce genre d’activités contribue à encourager la paix et la stabilité et éloigne le spectre de la guerre.
    De son côté, le maire d’Alger Centre et vice-président du Comité exécutif des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, M. Tayeb Zitouni, a rappelé que les élus présents à cette conférence sont mandatés par leurs électeurs pour s’informer de ce qui se passe dans la région.
    « Nous sommes, aujourd’hui, réunis pour exprimer notre solidarité avec les Sahraouis, pour les soutenir dans leurs revendications justes et légitimes, et pour que le droit, et seulement le droit, soit appliqué rapidement, dans leur cas, avec sincérité et sans équivoque », a-t-il ajouté.
    Une délégation forte de 107 élus municipaux et régionaux venus de plusieurs régions de France dont, la région de Rhône Alpes, Ile de France (Paris), le Centre (Vierzon) la Lorraine (Lyon), la Paca (Marseille) et la Moselle, sont en visite dans les camps des réfugiés sahraouis depuis mardi.(SPS)