Mois : mai 2010

  • M. Abdelaziz: le Conseil de sécurité a manqué de fermeté concernant l’élargissement du mandat de la MINURSO

    Ecole du 27 février (camps des réfugiés sahraouis), 03/05/2010 (SPS) Le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz a déploré le manque de fermeté du Conseil de sécurité concernant l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), à la protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés.
    Lors d’une conférence de presse animée, à l’occasion de la clôture du festival international du cinéma, M. Abdelaziz a déploré « le manque de fermeté du Conseil de sécurité concernant l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés, en attendant l’organisation d’un référendum ».
    Le secrétaire général du Front Polisario s’est dit « très consterné » par le fait que la MINURSO reste « la seule mission privée de la noble mission de protéger les droits de l’Homme ».
    Dans ce contexte, il a salué « la position de la Grande Bretagne, de l’Autriche, du Nigeria, de l’Ouganda, du Mexique et du Brésil, les pays qui ont défendu avec force les droits de l’Homme ».
    Par ailleurs, le président sahraoui a exprimé « son profond regret » à l’égard de la France qui « a toujours défendu les violations par le Maroc des droits de l’Homme ». « La France, qui est le berceau des droits de l’Homme, devient hélas lorsqu’il s’agit du Sahara occidental défenseur des violations des droits de l’Homme », a-t-il indiqué.
    Le président Abdelaziz a insisté sur « la nécessité » de la protection des droits de l’Homme au Sahara occidental, indiquant « il est inconcevable au 21ème siècle de voir le royaume du Maroc exercer sa force d’occupation sur la dernière colonie en Afrique (…), violer les droits de l’Homme, piller ses richesses naturelles, ériger un mur de séparation et s’opposer à la tenue d’un referendum ».
    Dans ce sens, le président sahraoui a exigé que « des sanctions soient imposées au royaume du Maroc pour l’amener à respecter la charte de l’ONU ainsi que les décisions de la communauté internationale ».
    Le président sahraoui s’est félicité de l’attachement de l’ONU à l’autodétermination du peuple sahraoui sous l’égide de la Minurso, soulignant que « le cessez le feu de 1991 ne constitue qu’un moyen pour réaliser cet objectif ».
    Pour ce qui est de la position du Front Polisario quant à la résolution 1920 adoptée vendredi par le Conseil de sécurité, il a précisé que cette résolution « respecte la promesse faite par le SG des Nations Unies » lors de leur rencontre du mois dernier à New York concernant « l’attachement des Nations Unies au rôle initial de la Minurso pour ce qui est de l’organisation du référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui ».
    Il a ajouté que la promesse faite par le SG des Nations Unies est traduite dans la résolution du Conseil de sécurité affirmant que les négociations entre les deux parties (Front Polisario et Maroc) avaient pour objectif de trouver une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », ajoutant que cette résolution exprimait également « la préoccupation de la communauté internationale concernant l’état des droits de l’homme au Sahara Occidental ».
    D’autre part, M. Abdelaziz s’est dit satisfait de la position espagnole exprimée par la première vice-présidente du gouvernement espagnol lors de sa rencontre avec le Secrétaire général de l’ONU à New York demandant « l’élargissement des prérogatives de la Minurso ».
    Il a par ailleurs formé le vœux que cette position « soit un pas vers la révision de la position espagnole » concernant la question sahraouie.
    Le président sahraoui a exprimé ses craintes sur une éventuelle arrestation des militants des droits de l’homme sahraouis qui ont visité les camps de réfugiés à leur retour dans les territoires occupés, appelant les journalistes présents lors de la conférence à « suivre ce qui se passe dans les territoires occupés et rapporter la vérité au monde entier ». (SPS)
  • Trois journées avec le Président Houari Boumédiène

    C’etait au terme d’une enquête sur le coton à l’époque cultivé sur la plaine du Chelif que je reçu une convocation au siège de la Mairie de Saida un week end ( mi-juillet 1972)pour participer au volontariat (touiza)de La Révolution agraire algérienne tel le conçue par le Président Boumédiène et mise en oeuvre à partir de 1971 ;le lendemain l’illustre Président ne se fit pas attendre par quelque 2000 étudiants massés dans le Salon des expositions de la Foire internationale d’emblée il nous sensibilisa au fait que la promotion du monde rural était une nécessité absolue,cette paysannerie qui a hébergé la Révolution armée méritait notre gratitude d’autant plus que ce sont ses enfants ruraux qui ont pris au pied levé la gestion de l’immense domaine foncier usurpée par des européens ; il était là de bonheur avec sa crinière de Lion qui avait imposé la nationalisationdes hydrocarbures ;il nous exhortait à nepas marginalisé ce potentiel de ressources naturelles pour le bien être des futurs générations car disait il si les ainés avaient payé le tribut du sang ,nous devions payé le tribut de la sueur et de la créativité; il fallait proumouvoir le iveau de vie en milieu rural et l’intensifier de la production, de lutter contre le sous-emploi et d’aménager l’espace rural. il organisa une réception pour nous étudiants que nul président n’avait daigné nous recevoir et nous partimes pour vacciner homme et cheptel ,pour assainir puits et sources,pour récolter les fruits et le grain ,c’était l’age d’or de l’économie solidaire;et nous fumes récompenser par des centaines de bourses d’études vers l’europe les USA ,l’océanie et mêm des bacheliers comme Hennoun Abdelkrim eurent droit à une bourse ce qui n’est pas lecas de nos jours
    Né le 23 août 1932 à Heliopolis, près de Guelma, dans une famille de paysans pauvre ,Ahmed Boukharouba connu sous le prestigieux nom de Houari Boumédiène avait déjà vécu très jeune les événements sanglants du 8 mai 1945 à Sétif et à Guelma, dont il dit plus tard : « Ce jour-là, j’ai vieilli prématurément. L’adolescent que j’étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les enfants ont compris qu’il faudrait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là. »
    Durant les années quarante, il entreprit des études coraniques à l’institut Kettania de Constantine, puis les poursuivit à l’institut Zitouna de Tunis ;après une longue traversée du désert lybien il se dirigea par la suite vers l’institut al-Azhar du Caire.
    En 1955, il retourne en Algérie où il rejoint les rangs de l’ALN (Armée de libération nationale). Très vite, il se fait remarquer par sa persévérance et occupe le poste de Chef d’état-major. Une fois l’indépendance acquise, il devint vice-président et ministre de la Défense du Conseil de la Révolution qui est alors présidé par Ben Bella. Ne partageant pas les orientations politiques de ce dernier, il décide le 19 juin 1965 de mener un réajustement au terme duquel il devient le nouveau président de l’Algérie. Sous sa direction, il entreprit plusieurs actions en vue d’estomper sur le plan intérieur, les tensions nées de la guerre d’indépendance. En 1968, il réussit à faire évacuer la dernière base militaire occupée par la France à Mers el Kébir (Oran) ; alors que sur le plan économique, il opte pour le modèle socialiste, il construisit sur la base de ce choix beaucoup d’usines et d’écoles, et contribua surtout, le 24 février 1971, au nom du principe de la récupération des richesses nationales, à la nationalisation des hydrocarbures, au grand dam de la France.
    Cette nationalisation réussie conféra à Boumédiène une importante dimension internationale; En effet, Boumédiène venait de réussir là où l’Iranien Mossadegh avait échoué. L’année 1973 lui donne une nouvelle fois l’occasion d’affirmer son influence sur le plan international en organisant avec succès le sommet des non-alignés auquel les plus grands dirigeants du Tiers-Monde de l’époque ont assisté, il s’en suit dès lors une période durant laquelle l’Algérie de Boumédiène offrit un soutien très actif aux différents mouvements de libération d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, et c’est en véritable leader du Tiers Monde qu’il se déplaça en 1974 à New York, pour prendre part à une réunion spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU sur les matières premières qu’il a lui-même convoquée au nom des non-alignés, il prononça à cette occasion un discours EN ARABE pour la première fois dans l’histoire par lequel il exposa une doctrine économique, appelant entre autres à l’établissement d’un nouvel ordre économique international plus juste, qui prendrait en compte les intérêts du Tiers Monde. En 1975 il accueille le premier sommet de l’OPEP par le biais duquel les membres du cartel ont pu définir une politique pétrolière concertée. Dans le sillage de cette même réunion, il parvint à sceller la paix entre l’Iran du Chah et l’Irak de Saddam Hussein. Sur le plan intérieur, il fit voter en 1976 une charte en vertu de laquelle il promulgue la constitution d’une Assemblée législative ainsi que la création du poste de président de la République, soumis au suffrage universel.
    À partir de l’année 1978, les apparitions publiques du président Houari Boumédiène se font de plus en plus rares, il s’est avéré qu’il souffrait d’une maladie du sang, la maladie de Waldenström,sa mort soudaine survint le 27 décembre 1978.
    Saidabiida blog


  • Seul le petit roi du Maroc glorifie les renégats

    L’ancienne ministre de la Justice a été décorée des insignes de Grand Officier du Wissam Al Alaoui, au nom du roi du Maroc, Mohamed VI. Harcelée par ses maquereaux ces derniers temps, déchue du gouvernement, puis accusée des pires intentions concernant le couple présidentiel, . de père marocain, et mère Algérienne d’Oran, elle a reconnu avoir une éducation juive. et il n’ aqu’ajuger des personnes qui ont assisté à cette cérémonie pour avoir une une idée sur le clin d’oeil du petit roi: Parmi elles, Alain Delon, Mireille Darc, Serge Moati, mais aussi Etienne Mougeotte, ainsi que la mère et le frère de Nicolas Sarkozy. Mais cette fois, ce n’est pas le chef de l’Etat qui a épinglé Rachida!
    Saidabiida blog 
     
     
  • Maroc – Après le licenciement de 850 salariés, répression à Khouribga

    Par Roger Meynier, Lutte Ouvrière n°2170 du 5 mars 2010
    Des dizaines de blessés, dont une quinzaine envoyés à l’hôpital, tel est le bilan de l’intervention des forces de répression contre le sit-in organisé le 25 février à Khouribga, au Maroc, par les mineurs licenciés abusivement par l’Office chérifien des phosphates (OCP). Les autorités avaient déjà fait réprimer sauvagement la marche organisée deux jours plus tôt vers la préfecture de Khouribga.
    En fait, le bras de fer entre ces mineurs et l’OCP dure depuis plus de six mois. Cette situation fait suite au licenciement collectif de 850 salariés qui travaillaient à l’exploitation du phosphate dans la région de Khouribga et qui ont voulu constituer un syndicat affilié à l’Union marocaine du travail (UMT) afin de défendre leurs droits.
    Ces travailleurs ont été embauchés dans les années 2001-2002 par la société Smesi Régie, filiale du groupe Office chérifien des phosphates (OCP), pour travailler sur le site minier de Boujniba, dans la région de Khouribga. Au Maroc, l’Office chérifien des phosphates, établissement public devenu groupe OCP en 1975, puis OCP SA en 2008, détient le monopole de l’exploitation de ce minerai. Il extrait chaque année 24 millions de tonnes du sous-sol marocain, ce qui en fait le premier exportateur mondial, et réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 5 milliards d’euros, ce qui en fait le plus gros exportateur de phosphate sous toutes ses formes.
    Pour parvenir à ces résultats, l’OCP surexploite des milliers de mineurs titularisés, mais aussi des milliers de travailleurs temporaires. Le groupe a également fait appel à des sociétés d’intérim pour l’exécution de certaines tâches.
    La majorité des 850 licenciés travaillaient à la production, dans les galeries ou dans la mine à ciel ouvert, mais également comme chaudronniers, mécaniciens d’entretien, conducteurs d’appareils de levage ou de poids lourds, informaticiens ou comptables. Bien qu’ils aient été embauchés par la Société marocaine d’études spéciales et industrielles (Smesi), c’est l’administration de l’OCP qui, durant toutes ces années, était directement responsable de leur affectation et de leurs tâches.
    L’été 2008, la direction du groupe OCP avait intégré 883 ouvriers dans une situation similaire, ainsi que d’autres salariés embauchés par diverses filiales, mais elle a refusé sous de faux prétextes d’accorder les mêmes droits aux 850 de la Smesi. La constitution d’un syndicat UMT en mai 2009 a précipité la répression, avec la mise à pied en juillet de 150 ouvriers, dont des membres du syndicat, puis à la généralisation de cette mesure aux 700 autres.
    Face à cet arbitraire et à ce mépris des droits et des libertés syndicales, Lutte Ouvrière affirme sa solidarité avec ces travailleurs et s’associe à tous ceux qui dénoncent la répression et réclament la réintégration de tous les licenciés par l’OCP.
    http://www.lutte-ouvriere-journal.org
    Source : SOLIDMAR

  • « Souffrance des étudiants sahraouis au sein des universités du Royaume marocain » (activistes sahraouis)

    Blida, 04/05/2010 (SPS) Des étudiants sahraouis activant dans le domaine des droits de l’Homme ont fait part des « souffrances » des étudiants sahraouis, au sein des universités et instituts marocains, soulignant le « mauvais traitement » dont ils font l’objet.
    En marge de la visite d’une délégation de militants sahraouis à l’Université de Blida (Alger), un étudiant sahraoui a mis l’accent sur « les souffrances » des étudiants sahraouis au sein des instituts et universités du Maroc, en raison de « l’éloignement et du mauvais traitement ».

    L’étudiant sahraoui a rappelé que la souffrance des étudiants sahraouis qui étudient au Maroc « se poursuit depuis l’occupation marocaine en 1975 avec la complicité des autorités officielles marocaines qui ont armé des milices dans les différents sites universitaires qui comptent des étudiants sahraouis ».

    Le militant sahraoui a rappelé « les deux étudiants Baba Khaya et Houssein Kteif, assassinés par ces milices marocaines armées dans les sites universitaires d’Agadir et de Marrakech », ajoutant que « les autorités marocaines ont également clôturé les différentes universités pour imposer un contrôle strict aux étudiants sahraouis ».

    Une militante sahraouie a de son côté rappelé l’agression de l’étudiante sahraouie Sultana Khaya par des forces marocaines lors d’une manifestation pacifique à l’Université de Marrakech, qui lui avait coûté l’œil gauche ».

    Elle a également cité l’exemple du « militant Salem Saïdi qu’on avait essayé de brûler vif », estimant que « la répression marocaine vise à entamer la détermination des étudiants sahraouis à lutter jusqu’à l’indépendance ».

    Pour ce qui de l’avenir des étudiants sahraouis diplômés, le militant sahraoui Rachid Ambarek, a indiqué qu’il y a des étudiants sahraouis qui n’ont pas pu obtenir un poste d’emploi ou s’inscrire pour effectuer des études supérieures, bien qu’il soient diplômés depuis de longue date (1992).

    « Dans les universités marocaines, certains professeurs tentent souvent de provoquer les étudiants sahraouis en leur posant des questions sur leur appartenance politique », a-t-il indiqué.

    « Plusieurs instituts scientifiques marocains sont interdits d’accès aux étudiants sahraouis, notamment dans la spécialité d’aviation », a ajouté l’intervenant.

    Concernant la présence d’étudiants sahraouis dans les universités algériennes, le militant sahraoui a précisé qu’ils « proviennent tous des camps de réfugiés, les étudiants des territoires occupés ne pouvant pas effectuer des études en Algérie car les exposant à un harcèlement et enquêtes de la part des forces d’occupation marocaines ». (SPS)
  • "Souffrance des étudiants sahraouis au sein des universités du Royaume marocain" (activistes sahraouis)

    Blida, 04/05/2010 (SPS) Des étudiants sahraouis activant dans le domaine des droits de l’Homme ont fait part des « souffrances » des étudiants sahraouis, au sein des universités et instituts marocains, soulignant le « mauvais traitement » dont ils font l’objet.
    En marge de la visite d’une délégation de militants sahraouis à l’Université de Blida (Alger), un étudiant sahraoui a mis l’accent sur « les souffrances » des étudiants sahraouis au sein des instituts et universités du Maroc, en raison de « l’éloignement et du mauvais traitement ».

    L’étudiant sahraoui a rappelé que la souffrance des étudiants sahraouis qui étudient au Maroc « se poursuit depuis l’occupation marocaine en 1975 avec la complicité des autorités officielles marocaines qui ont armé des milices dans les différents sites universitaires qui comptent des étudiants sahraouis ».

    Le militant sahraoui a rappelé « les deux étudiants Baba Khaya et Houssein Kteif, assassinés par ces milices marocaines armées dans les sites universitaires d’Agadir et de Marrakech », ajoutant que « les autorités marocaines ont également clôturé les différentes universités pour imposer un contrôle strict aux étudiants sahraouis ».

    Une militante sahraouie a de son côté rappelé l’agression de l’étudiante sahraouie Sultana Khaya par des forces marocaines lors d’une manifestation pacifique à l’Université de Marrakech, qui lui avait coûté l’œil gauche ».

    Elle a également cité l’exemple du « militant Salem Saïdi qu’on avait essayé de brûler vif », estimant que « la répression marocaine vise à entamer la détermination des étudiants sahraouis à lutter jusqu’à l’indépendance ».

    Pour ce qui de l’avenir des étudiants sahraouis diplômés, le militant sahraoui Rachid Ambarek, a indiqué qu’il y a des étudiants sahraouis qui n’ont pas pu obtenir un poste d’emploi ou s’inscrire pour effectuer des études supérieures, bien qu’il soient diplômés depuis de longue date (1992).

    « Dans les universités marocaines, certains professeurs tentent souvent de provoquer les étudiants sahraouis en leur posant des questions sur leur appartenance politique », a-t-il indiqué.

    « Plusieurs instituts scientifiques marocains sont interdits d’accès aux étudiants sahraouis, notamment dans la spécialité d’aviation », a ajouté l’intervenant.

    Concernant la présence d’étudiants sahraouis dans les universités algériennes, le militant sahraoui a précisé qu’ils « proviennent tous des camps de réfugiés, les étudiants des territoires occupés ne pouvant pas effectuer des études en Algérie car les exposant à un harcèlement et enquêtes de la part des forces d’occupation marocaines ». (SPS)
  • M. Abdelaziz: le Conseil de sécurité a manqué de fermeté concernant l’élargissement du mandat de la MINURSO

    Ecole du 27 février (camps des réfugiés sahraouis), 03/05/2010 (SPS) Le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz a déploré le manque de fermeté du Conseil de sécurité concernant l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), à la protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés.
    Lors d’une conférence de presse animée, à l’occasion de la clôture du festival international du cinéma, M. Abdelaziz a déploré « le manque de fermeté du Conseil de sécurité concernant l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés, en attendant l’organisation d’un référendum ».
    Le secrétaire général du Front Polisario s’est dit « très consterné » par le fait que la MINURSO reste « la seule mission privée de la noble mission de protéger les droits de l’Homme ».
    Dans ce contexte, il a salué « la position de la Grande Bretagne, de l’Autriche, du Nigeria, de l’Ouganda, du Mexique et du Brésil, les pays qui ont défendu avec force les droits de l’Homme ».
    Par ailleurs, le président sahraoui a exprimé « son profond regret » à l’égard de la France qui « a toujours défendu les violations par le Maroc des droits de l’Homme ». « La France, qui est le berceau des droits de l’Homme, devient hélas lorsqu’il s’agit du Sahara occidental défenseur des violations des droits de l’Homme », a-t-il indiqué.
    Le président Abdelaziz a insisté sur « la nécessité » de la protection des droits de l’Homme au Sahara occidental, indiquant « il est inconcevable au 21ème siècle de voir le royaume du Maroc exercer sa force d’occupation sur la dernière colonie en Afrique (…), violer les droits de l’Homme, piller ses richesses naturelles, ériger un mur de séparation et s’opposer à la tenue d’un referendum ».
    Dans ce sens, le président sahraoui a exigé que « des sanctions soient imposées au royaume du Maroc pour l’amener à respecter la charte de l’ONU ainsi que les décisions de la communauté internationale ».
    Le président sahraoui s’est félicité de l’attachement de l’ONU à l’autodétermination du peuple sahraoui sous l’égide de la Minurso, soulignant que « le cessez le feu de 1991 ne constitue qu’un moyen pour réaliser cet objectif ».
    Pour ce qui est de la position du Front Polisario quant à la résolution 1920 adoptée vendredi par le Conseil de sécurité, il a précisé que cette résolution « respecte la promesse faite par le SG des Nations Unies » lors de leur rencontre du mois dernier à New York concernant « l’attachement des Nations Unies au rôle initial de la Minurso pour ce qui est de l’organisation du référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui ».
    Il a ajouté que la promesse faite par le SG des Nations Unies est traduite dans la résolution du Conseil de sécurité affirmant que les négociations entre les deux parties (Front Polisario et Maroc) avaient pour objectif de trouver une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », ajoutant que cette résolution exprimait également « la préoccupation de la communauté internationale concernant l’état des droits de l’homme au Sahara Occidental ».
    D’autre part, M. Abdelaziz s’est dit satisfait de la position espagnole exprimée par la première vice-présidente du gouvernement espagnol lors de sa rencontre avec le Secrétaire général de l’ONU à New York demandant « l’élargissement des prérogatives de la Minurso ».
    Il a par ailleurs formé le vœux que cette position « soit un pas vers la révision de la position espagnole » concernant la question sahraouie.
    Le président sahraoui a exprimé ses craintes sur une éventuelle arrestation des militants des droits de l’homme sahraouis qui ont visité les camps de réfugiés à leur retour dans les territoires occupés, appelant les journalistes présents lors de la conférence à « suivre ce qui se passe dans les territoires occupés et rapporter la vérité au monde entier ». (SPS)
  • En voulant s’expliquer su son rôle, la France s’enlise

    La récente résolution de l’ONU sur le Sahara Occidental, dénoncée par le Polisario comme négligeant les droits de l’Homme, contient un appel aux parties à s’atteler à la « dimension humaine » du conflit, a souligné lundi le ministère français des Affaires étrangères.
    La France veut ainsi rejeter implicitement les critiques du Front Polisario contre la France. Le président Mohamed Abdelaziz, a déploré dimanche dans une interview à l’AFP que le mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) ait été reconduit par la résolution 1920, sans que lui soit confiée la surveillance de droits de l’Homme.
    Les Sahraouis restent convaincus que la France, trop alignée sur les positions marocaines, est responsable de ce « scandale ».
    « Le Conseil (de sécurité) a adressé un message clair à travers la résolution 1920 concernant l’importance du programme de visites familiales », a répondu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, évacuant par là, les atteintes directes aux droits de l’homme par les Forces armées royales et les services de sécurité contre les activistes du Polisario et même des civils sahraouis
    Mais la résolution 1920 s’est contentée d’introduire seulement « un appel aux parties à appliquer leurs engagements internationaux s’agissant de la dimension humaine de ce conflit », a-t-il insisté.
    Ce texte adopté à l’ONU la semaine dernière avait donné lieu a de très vifs échanges, certains membres du Conseil ayant vainement réclamé, comme le Polisario, l’instauration d’un mécanisme permettant à la Minurso d’enquêter sur d’éventuelles violations des droits de l’Homme.
    « Le grand responsable de ce scandale est le gouvernement français », avait accusé dimanche le président du Polisario, qui réclame l’indépendance de ce territoire annexé par le Maroc en 1975.
    EL KHABAR 
     
     
  • En voulant s’expliquer su son rôle, la France s’enlise

    La récente résolution de l’ONU sur le Sahara Occidental, dénoncée par le Polisario comme négligeant les droits de l’Homme, contient un appel aux parties à s’atteler à la « dimension humaine » du conflit, a souligné lundi le ministère français des Affaires étrangères.
    La France veut ainsi rejeter implicitement les critiques du Front Polisario contre la France. Le président Mohamed Abdelaziz, a déploré dimanche dans une interview à l’AFP que le mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) ait été reconduit par la résolution 1920, sans que lui soit confiée la surveillance de droits de l’Homme.
    Les Sahraouis restent convaincus que la France, trop alignée sur les positions marocaines, est responsable de ce « scandale ».
    « Le Conseil (de sécurité) a adressé un message clair à travers la résolution 1920 concernant l’importance du programme de visites familiales », a répondu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, évacuant par là, les atteintes directes aux droits de l’homme par les Forces armées royales et les services de sécurité contre les activistes du Polisario et même des civils sahraouis
    Mais la résolution 1920 s’est contentée d’introduire seulement « un appel aux parties à appliquer leurs engagements internationaux s’agissant de la dimension humaine de ce conflit », a-t-il insisté.
    Ce texte adopté à l’ONU la semaine dernière avait donné lieu a de très vifs échanges, certains membres du Conseil ayant vainement réclamé, comme le Polisario, l’instauration d’un mécanisme permettant à la Minurso d’enquêter sur d’éventuelles violations des droits de l’Homme.
    « Le grand responsable de ce scandale est le gouvernement français », avait accusé dimanche le président du Polisario, qui réclame l’indépendance de ce territoire annexé par le Maroc en 1975.
    EL KHABAR 
     
     
  • M. Abdelaziz: le Conseil de sécurité a manqué de fermeté concernant l’élargissement du mandat de la MINURSO

    Ecole du 27 février (camps des réfugiés sahraouis), 03/05/2010 (SPS) Le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz a déploré le manque de fermeté du Conseil de sécurité concernant l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), à la protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés.
    Lors d’une conférence de presse animée, à l’occasion de la clôture du festival international du cinéma, M. Abdelaziz a déploré « le manque de fermeté du Conseil de sécurité concernant l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés, en attendant l’organisation d’un référendum ».
    Le secrétaire général du Front Polisario s’est dit « très consterné » par le fait que la MINURSO reste « la seule mission privée de la noble mission de protéger les droits de l’Homme ».
    Dans ce contexte, il a salué « la position de la Grande Bretagne, de l’Autriche, du Nigeria, de l’Ouganda, du Mexique et du Brésil, les pays qui ont défendu avec force les droits de l’Homme ».
    Par ailleurs, le président sahraoui a exprimé « son profond regret » à l’égard de la France qui « a toujours défendu les violations par le Maroc des droits de l’Homme ». « La France, qui est le berceau des droits de l’Homme, devient hélas lorsqu’il s’agit du Sahara occidental défenseur des violations des droits de l’Homme », a-t-il indiqué.
    Le président Abdelaziz a insisté sur « la nécessité » de la protection des droits de l’Homme au Sahara occidental, indiquant « il est inconcevable au 21ème siècle de voir le royaume du Maroc exercer sa force d’occupation sur la dernière colonie en Afrique (…), violer les droits de l’Homme, piller ses richesses naturelles, ériger un mur de séparation et s’opposer à la tenue d’un referendum ».
    Dans ce sens, le président sahraoui a exigé que « des sanctions soient imposées au royaume du Maroc pour l’amener à respecter la charte de l’ONU ainsi que les décisions de la communauté internationale ».
    Le président sahraoui s’est félicité de l’attachement de l’ONU à l’autodétermination du peuple sahraoui sous l’égide de la Minurso, soulignant que « le cessez le feu de 1991 ne constitue qu’un moyen pour réaliser cet objectif ».
    Pour ce qui est de la position du Front Polisario quant à la résolution 1920 adoptée vendredi par le Conseil de sécurité, il a précisé que cette résolution « respecte la promesse faite par le SG des Nations Unies » lors de leur rencontre du mois dernier à New York concernant « l’attachement des Nations Unies au rôle initial de la Minurso pour ce qui est de l’organisation du référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui ».
    Il a ajouté que la promesse faite par le SG des Nations Unies est traduite dans la résolution du Conseil de sécurité affirmant que les négociations entre les deux parties (Front Polisario et Maroc) avaient pour objectif de trouver une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », ajoutant que cette résolution exprimait également « la préoccupation de la communauté internationale concernant l’état des droits de l’homme au Sahara Occidental ».
    D’autre part, M. Abdelaziz s’est dit satisfait de la position espagnole exprimée par la première vice-présidente du gouvernement espagnol lors de sa rencontre avec le Secrétaire général de l’ONU à New York demandant « l’élargissement des prérogatives de la Minurso ».
    Il a par ailleurs formé le vœux que cette position « soit un pas vers la révision de la position espagnole » concernant la question sahraouie.
    Le président sahraoui a exprimé ses craintes sur une éventuelle arrestation des militants des droits de l’homme sahraouis qui ont visité les camps de réfugiés à leur retour dans les territoires occupés, appelant les journalistes présents lors de la conférence à « suivre ce qui se passe dans les territoires occupés et rapporter la vérité au monde entier ». (SPS)