Mois : mai 2010

  • N’autre vision : Pillage au nom de la résolution 1920

    L’Etat français se trouve à l’origine des traitrises du système marocain qu’il appuie dans sa violation des droits humains au Sahara occidental occupé…
    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr )
    La résolution 1920 du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, de fraîche date, proroge le mandat de la MINURSO d’une année supplémentaire. Ce qui apparaît comme un coup de pouce à la doctrine expansionniste du Maroc cultivée telle une 2eme religion mais ce qui constitue aussi une dure pénalité pour le peuple sahraoui, dont la patience touche à ses limites, comme le reconnaissent ses dirigeants.
    La résolution 1920, si elle rallonge de toute une année les souffrances des populations sahraouies et leur exil forcé de plus de trois décennies, elle autorise en revanche, les forces d’occupation marocaines à poursuivre tranquillement les sauvageries qu’ils dispensent à tout Sahraoui refusant le fait accompli marocain. Par la force, l’occupation marocaine soumet les Sahraouis, pille leur richesse, et les pillera encore pour toute une année. La résolution 1920 n’a rien prévu pour mettre fin au pillage des richesses du Sahara occidental par le colonisateur marocain ni, et là c’est dramatique, pour permettre une protection des populations civiles confrontées à longueur d’année à la brutalité des forces marocaines, désormais appuyées de milices coloniales. Ces violences bestiales restent sans lendemain, malgré les nombreuses protestations de par le monde. Une impunité qui rappelle les propos de Shimon Peres qui à la veille de l’agression de Gaza disait, rassurant, à ses hordes qu’ils pouvaient y aller sans du tout s’inquiéter sur l’image d’Israël. Les forces de répression marocaines peuvent y aller sans se faire de soucis, Paris, veillera au grain. L’Etat français se trouve à l’origine des traitrises du système marocain qu’il appuie dans sa violation des droits humains au Sahara occidental occupé alors qu’il se revendique comme le pays des libertés, affirmait Waddadi Cheikh Ahmed, coordinateur sahraoui auprès du Parlement de l’Union Africaine. Dans une interview publiée hier par le quotidien El Ahdath, Cheikh Ahmed, déplorait en outre, le pillage scandaleux des richesses minières et halieutiques sahraouies. Une exploitation illicite qui suscite la désapprobation alors que les produits originaires des territoires occupés connaissent un début de boycot international. Comme ce qui se passe avec Israël…
    Le Jeune Indépendant
  • Manifestation devant le parlement italien appelant le gouvernement à exiger le respect des droits humains au Sahara occidental

    Rome, 09/05/2010 (SPS) Des groupes de jeunes italiens et sahraouis ont organisé samedi, une manifestation devant le siège du Parlement italien, demandant au Gouvernement italien « plus de pression », afin d’imposer le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    Les manifestants ont remis un message ayant trait à la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, à Mme Carmen Muwatta, président du groupe parlementaire de soutien au peuple sahraoui, adressée au Président de la Chambre des députés, M. Gianfranco Fini.

    D’autre part, la Confédération générale du travail d’Italie a appelé dans une recommandation sanctionnant la seizième conférence de la Confédération qui s’est tenue du 5 au 8 mai courant à la ville de Rimini, l’Organisation des Nations Unies d’inclure la protection des droits de l’homme parmi les priorités de la mission MINURSO.

    La recommandation a également demandé au Royaume du Maroc de « mettre un terme aux violations des droits de l’homme commises contre les civils sahraouis au Sahara occidental ». (SPS)
  • La France jette aux orties les résolutions onusiennes qu’elle a elle-même soutenues (journal suisse)

    Genève, 10/05/2010 (SPS) la France jette aux orties les résolutions onusiennes qu’elle a elle-même soutenues, s’est indigné le journal suisse « Le Temps » dans sa livraison du lundi, reprochant à Paris son veto au Conseil de sécurité pour la continuité dans la violations, par le Maroc, des droits humains au Sahara Occidental.
    (http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f6deb2ba-5ba8-11df-ac04-f0a41b53ef6b|0)
    « Ce pays (France) a été jusqu’à user de toute son influence de membre permanent du Conseil de sécurité, le 30 avril dernier, pour s’opposer à toute référence aux droits humains et donc à l’extension du mandat de la Minurso pour la protection de la population civile sahraouie », a déploré le journal genevoix.

    « Oui français à l’autonomie mais non français à la protection des civils », s’est indigné l’éditorialiste, qui rappelle qu’Human Rights Watch, Amnesty International et de très nombreuses ONG « dénoncent clairement la violence de la répression » au Sahara Occidental occupé par le Maroc, « dans ce trou noir du monde, sans témoin », dernier pays africain « en mal de décolonisation ».

    Le rotatif regrette en outre qu’à moins de cinq heures de Genève, « l’arbitraire le plus total est de rigueur; les défenseurs des droits humains sont emprisonnés sans procédure légale, la population est violemment réprimée lors de chaque manifestation pacifique et tout cela sous le regard inactif de la Minurso ».

    Rappelant le processus référendaire engagé par l’Onu pour résoudre le conflit, le journal a déploré que, le cessez-le-feu, vieux de 20 ans, « s’est transformé en un long calvaire d’injustice pour le peuple sahraoui ». (SPS)
  • Sahara Occidental : Un juriste espagnol dénonce la vente d’armes au Maroc par l’Espagne

    Un juriste espagnol a dénoncé la vente d’armes par l’Espagne au Maroc, pays qui continue de «violer systématiquement» les droits de l’homme au Sahara occidental occupé. «Le Maroc utilise la violence contre le peuple sahraoui et le risque de voir ces armes utilisées contre la population sahraouie est très grand. L’Espagne ne devrait pas vendre des armes à un pays qui viole systématiquement les droits de l’homme», a affirme au journal espagnol «20 minutos» l’avocat et membre de l’association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJSO), Luis Mangrane. Tout en constatant que le Maroc «investit beaucoup plus dans l’armement que dans l’Education», il a rappelé que ce pays est impliqué dans un conflit armé qui dure depuis plus de 34 ans. «La difficile conjoncture économique du Maroc n’a pas dissuadé, pour autant, le gouvernement espagnol à autoriser la vente de matériel militaire à ce pays», a-t-il déploré. L’avocat espagnol a expliqué que sa position est basée sur les rapports et études réalisés par des organisations internationales de défense des droits de l’homme comme Amnesty International, Human Rights Watch ou encore le Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme et le Parlement européen. Le gouvernement espagnol a autorisé la vente de matériel militaire au Maroc pour un montant de 145 millions d’euros entre janvier 2008 et juin 2009
    HORIZONS 

  • N’autre vision : Pillage au nom de la résolution 1920

    L’Etat français se trouve à l’origine des traitrises du système marocain qu’il appuie dans sa violation des droits humains au Sahara occidental occupé…
    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr )
    La résolution 1920 du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, de fraîche date, proroge le mandat de la MINURSO d’une année supplémentaire. Ce qui apparaît comme un coup de pouce à la doctrine expansionniste du Maroc cultivée telle une 2eme religion mais ce qui constitue aussi une dure pénalité pour le peuple sahraoui, dont la patience touche à ses limites, comme le reconnaissent ses dirigeants.
    La résolution 1920, si elle rallonge de toute une année les souffrances des populations sahraouies et leur exil forcé de plus de trois décennies, elle autorise en revanche, les forces d’occupation marocaines à poursuivre tranquillement les sauvageries qu’ils dispensent à tout Sahraoui refusant le fait accompli marocain. Par la force, l’occupation marocaine soumet les Sahraouis, pille leur richesse, et les pillera encore pour toute une année. La résolution 1920 n’a rien prévu pour mettre fin au pillage des richesses du Sahara occidental par le colonisateur marocain ni, et là c’est dramatique, pour permettre une protection des populations civiles confrontées à longueur d’année à la brutalité des forces marocaines, désormais appuyées de milices coloniales. Ces violences bestiales restent sans lendemain, malgré les nombreuses protestations de par le monde. Une impunité qui rappelle les propos de Shimon Peres qui à la veille de l’agression de Gaza disait, rassurant, à ses hordes qu’ils pouvaient y aller sans du tout s’inquiéter sur l’image d’Israël. Les forces de répression marocaines peuvent y aller sans se faire de soucis, Paris, veillera au grain. L’Etat français se trouve à l’origine des traitrises du système marocain qu’il appuie dans sa violation des droits humains au Sahara occidental occupé alors qu’il se revendique comme le pays des libertés, affirmait Waddadi Cheikh Ahmed, coordinateur sahraoui auprès du Parlement de l’Union Africaine. Dans une interview publiée hier par le quotidien El Ahdath, Cheikh Ahmed, déplorait en outre, le pillage scandaleux des richesses minières et halieutiques sahraouies. Une exploitation illicite qui suscite la désapprobation alors que les produits originaires des territoires occupés connaissent un début de boycot international. Comme ce qui se passe avec Israël…
    Le Jeune Indépendant
  • Manifestation devant le parlement italien appelant le gouvernement à exiger le respect des droits humains au Sahara occidental

    Rome, 09/05/2010 (SPS) Des groupes de jeunes italiens et sahraouis ont organisé samedi, une manifestation devant le siège du Parlement italien, demandant au Gouvernement italien « plus de pression », afin d’imposer le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    Les manifestants ont remis un message ayant trait à la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, à Mme Carmen Muwatta, président du groupe parlementaire de soutien au peuple sahraoui, adressée au Président de la Chambre des députés, M. Gianfranco Fini.

    D’autre part, la Confédération générale du travail d’Italie a appelé dans une recommandation sanctionnant la seizième conférence de la Confédération qui s’est tenue du 5 au 8 mai courant à la ville de Rimini, l’Organisation des Nations Unies d’inclure la protection des droits de l’homme parmi les priorités de la mission MINURSO.

    La recommandation a également demandé au Royaume du Maroc de « mettre un terme aux violations des droits de l’homme commises contre les civils sahraouis au Sahara occidental ». (SPS)
  • La France jette aux orties les résolutions onusiennes qu’elle a elle-même soutenues (journal suisse)

    Genève, 10/05/2010 (SPS) la France jette aux orties les résolutions onusiennes qu’elle a elle-même soutenues, s’est indigné le journal suisse « Le Temps » dans sa livraison du lundi, reprochant à Paris son veto au Conseil de sécurité pour la continuité dans la violations, par le Maroc, des droits humains au Sahara Occidental.
    (http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f6deb2ba-5ba8-11df-ac04-f0a41b53ef6b|0)
    « Ce pays (France) a été jusqu’à user de toute son influence de membre permanent du Conseil de sécurité, le 30 avril dernier, pour s’opposer à toute référence aux droits humains et donc à l’extension du mandat de la Minurso pour la protection de la population civile sahraouie », a déploré le journal genevoix.

    « Oui français à l’autonomie mais non français à la protection des civils », s’est indigné l’éditorialiste, qui rappelle qu’Human Rights Watch, Amnesty International et de très nombreuses ONG « dénoncent clairement la violence de la répression » au Sahara Occidental occupé par le Maroc, « dans ce trou noir du monde, sans témoin », dernier pays africain « en mal de décolonisation ».

    Le rotatif regrette en outre qu’à moins de cinq heures de Genève, « l’arbitraire le plus total est de rigueur; les défenseurs des droits humains sont emprisonnés sans procédure légale, la population est violemment réprimée lors de chaque manifestation pacifique et tout cela sous le regard inactif de la Minurso ».

    Rappelant le processus référendaire engagé par l’Onu pour résoudre le conflit, le journal a déploré que, le cessez-le-feu, vieux de 20 ans, « s’est transformé en un long calvaire d’injustice pour le peuple sahraoui ». (SPS)
  • La nouvelle provocation de Rabat

    Déploiement d’un gigantesque drapeau marocain au Sahara Occidental
    La nouvelle provocation de Rabat
    Par : Merzak Tigrine
    Encore une fois, le royaume marocain cherche à mettre la communauté internationale devant le fait accompli, à travers le déploiement hier d’un drapeau marocain d’une superficie de 60 000 m2 et d’un poids de 20 tonnes de tissu dans la localité de Dakhla au Sahara occidental. Fidèle à sa politique du jusqu’au-boutiste, Rabat a fait une nouvelle tentative pour imposer à la communauté internationale son occupation du Sahara occidental. Quelques jours seulement après la résolution du conseil de sécurité des Nations unies, le Maroc lance une autre opération visant à consacrer sa présence dans ce territoire déclaré autonome par la quatrième commission de l’ONU. Cette fois-ci, c’est Mehdi Bensaïd, le président du Cercle des jeunes démocrates marocains (CJDM), un mouvement relevant du Parti authenticité et modernité (PAM) lancé par Fouad Ali El-Himma, un proche du roi Mohammed VI du Maroc, qui a été chargé d’une opération de propagande dans ce sens. Ce dernier a procédé au déploiement, samedi dernier dans la localité de Dakhla, au Sahara occidental d’un emblème marocain d’une superficie de 60 000 m2 et d’un poids de 20 tonnes de tissu. Si l’objectif annoncé est de battre le “record du plus grand drapeau du monde”, le but réel n’est en fait qu’une nouvelle provocation en direction du peuple sahraoui et un pas de plus pour mettre la communauté internationale devant le fait accompli. D’ailleurs, c’est ce que confirme l’organisateur de l’événement, Mehdi Bensaïd, lequel a déclaré : “Nous avons déployé cet immense drapeau pour renouveler l’appartenance du Sahara occidental au Maroc.” Pour rappel, le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario réclame son indépendance alors que le royaume propose une autonomie sous sa souveraineté. Il s’agit là d’un acte politique ayant pour objectif d’asseoir la thèse colonialiste marocaine, au moment où ce conflit fait l’objet d’importantes tractations dans l’espoir de parvenir à une solution, malgré les tergiversations marocaines.
    LIBERTE


  • La nouvelle provocation de Rabat

    Déploiement d’un gigantesque drapeau marocain au Sahara Occidental
    La nouvelle provocation de Rabat
    Par : Merzak Tigrine
    Encore une fois, le royaume marocain cherche à mettre la communauté internationale devant le fait accompli, à travers le déploiement hier d’un drapeau marocain d’une superficie de 60 000 m2 et d’un poids de 20 tonnes de tissu dans la localité de Dakhla au Sahara occidental. Fidèle à sa politique du jusqu’au-boutiste, Rabat a fait une nouvelle tentative pour imposer à la communauté internationale son occupation du Sahara occidental. Quelques jours seulement après la résolution du conseil de sécurité des Nations unies, le Maroc lance une autre opération visant à consacrer sa présence dans ce territoire déclaré autonome par la quatrième commission de l’ONU. Cette fois-ci, c’est Mehdi Bensaïd, le président du Cercle des jeunes démocrates marocains (CJDM), un mouvement relevant du Parti authenticité et modernité (PAM) lancé par Fouad Ali El-Himma, un proche du roi Mohammed VI du Maroc, qui a été chargé d’une opération de propagande dans ce sens. Ce dernier a procédé au déploiement, samedi dernier dans la localité de Dakhla, au Sahara occidental d’un emblème marocain d’une superficie de 60 000 m2 et d’un poids de 20 tonnes de tissu. Si l’objectif annoncé est de battre le “record du plus grand drapeau du monde”, le but réel n’est en fait qu’une nouvelle provocation en direction du peuple sahraoui et un pas de plus pour mettre la communauté internationale devant le fait accompli. D’ailleurs, c’est ce que confirme l’organisateur de l’événement, Mehdi Bensaïd, lequel a déclaré : “Nous avons déployé cet immense drapeau pour renouveler l’appartenance du Sahara occidental au Maroc.” Pour rappel, le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario réclame son indépendance alors que le royaume propose une autonomie sous sa souveraineté. Il s’agit là d’un acte politique ayant pour objectif d’asseoir la thèse colonialiste marocaine, au moment où ce conflit fait l’objet d’importantes tractations dans l’espoir de parvenir à une solution, malgré les tergiversations marocaines.
    LIBERTE


  • Sahara : Des militants réprimés à leur retour des camps de réfugiés

    Des militants sahraouis ont subi «des intimidations et des répressions» de la part des autorités de l’occupation marocaine à leur retour des camps de réfugiés.
    L’Union des journalistes et des écrivains sahraouis a indiqué jeudi sur son site que la délégation avait décidé à son retour des camps sahraouis et après avoir effectué une halte dans la ville d’Al Ayoun, de se rendre dans la ville occupée de Samara pour transmettre «un message de résistance et de solidarité» des habitants des camps sahraouis avec la lutte de leurs confrères pour le recouvrement de la souveraineté nationale
    Le président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario a affirmé vendredi que l’échec de l’ONU dans sa mission d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental est en train de conduire le peuple sahraoui à la limite de sa patience et relève que le moment est venu «d’ouvrir les voies» à une solution au conflit.
    «A mesure que le temps passe et en l’absence de signes qui nous confirment que l’ONU est disposé à aborder avec un plus grand sérieux et rigueur son engagement à être présent ici (au Sahara occidental), nous nous rapprochons progressivement de la limite de la patience des Sahraouis et des autres options, celles des affrontements militaires», a-t-il mis en garde dans un entretien avec l’agence espagnole de presse EFE, diffusé jeudi.
    Pour le dirigeant sahraoui, la non-intégration de la surveillance des droits de l’homme parmi les prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) dans la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU a été une «provocation», dont la «grave responsabilité incombe exclusivement à la France».