Mois : mai 2010

  • L’AELE exclut le Sahara occidental de ses accords de libre-échange avec le Maroc

    Oslo (Norvège), 12/05/2010 (SPS) L’Association européenne de libre échange (AELE) a exclut le Sahara occidental de ses accords avec le Maroc, a rapporté mercredi, l’observatoire international pour la protection des ressources naturelles sahraouies (Western Sahara Resource Watch), citant des déclarations des autorités norvégiennes et suisses.
    « Tant que la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, n’est pas reconnue internationalement, cet accord exclut le Sahara occidental qui n’est pas considéré comme une partie du territoire marocain. L’Accord de libre-échange n’est donc pas applicable aux marchandises en provenance du Sahara occidental « , a déclaré mardi, le ministre norvégien des Affaires étrangères, M. Jonas Gahr Støre devant le Parlement au sujet de l’Accord de libre échange entre l’AELE et le Maroc.

    Cette clarification intervient en réaction au scandale qui a circulé dans les médias norvégiens au cours des dernières semaines, impliquant une société norvégienne, GC Rieber dans l’importation d’huile de poisson du Sahara occidental.
    « Tant que la Suisse ne reconnaît pas l’annexion du Maroc, l’accord de libre-échange entre l’AELE et le Maroc n’enferme pas le Sahara occidental », avait déclaré Martin Zbinden, chef de l’Accord de libre échange au Secrétariat d’Etat suisse aux affaires économiques en 2007.

    D’autre part, le Coordonnateur de Western Sahara Resource Watch, Sara Eyckmans, a exhorté l’UE à suivre l’exemple de l’AELE et des Etats-Unis, qui ont exclut le Sahara occidental de leurs accords de libre-échange avec le Maroc. » (SPS)
  • L’AELE exclut le Sahara occidental de ses accords de libre-échange avec le Maroc

    Oslo (Norvège), 12/05/2010 (SPS) L’Association européenne de libre échange (AELE) a exclut le Sahara occidental de ses accords avec le Maroc, a rapporté mercredi, l’observatoire international pour la protection des ressources naturelles sahraouies (Western Sahara Resource Watch), citant des déclarations des autorités norvégiennes et suisses.
    « Tant que la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, n’est pas reconnue internationalement, cet accord exclut le Sahara occidental qui n’est pas considéré comme une partie du territoire marocain. L’Accord de libre-échange n’est donc pas applicable aux marchandises en provenance du Sahara occidental « , a déclaré mardi, le ministre norvégien des Affaires étrangères, M. Jonas Gahr Støre devant le Parlement au sujet de l’Accord de libre échange entre l’AELE et le Maroc.

    Cette clarification intervient en réaction au scandale qui a circulé dans les médias norvégiens au cours des dernières semaines, impliquant une société norvégienne, GC Rieber dans l’importation d’huile de poisson du Sahara occidental.
    « Tant que la Suisse ne reconnaît pas l’annexion du Maroc, l’accord de libre-échange entre l’AELE et le Maroc n’enferme pas le Sahara occidental », avait déclaré Martin Zbinden, chef de l’Accord de libre échange au Secrétariat d’Etat suisse aux affaires économiques en 2007.

    D’autre part, le Coordonnateur de Western Sahara Resource Watch, Sara Eyckmans, a exhorté l’UE à suivre l’exemple de l’AELE et des Etats-Unis, qui ont exclut le Sahara occidental de leurs accords de libre-échange avec le Maroc. » (SPS)
  • Rapport sur la bonne gouvernance: le Maroc épinglé par Transparency International

    L’organisation internationale pour la lutte contre la corruption «Transparency International» a publié dimanche 9 mai un rapport intitulé «Une opportunité pour la bonne gouvernance» et qui fait suite aux évaluations indépendantes du «National Integrity system» menées dans quatre pays, à savoir l’Egypte, le Liban, la Palestine et le Maroc.
    Le rapport de Transparency International rappelle ainsi que les piliers d’une bonne gouvernance sont principalement l’évaluation du pouvoir judiciaire, de l’exécutif, du travail effectué par les organismes de surveillance de la corruption, par les secteurs publics et privés, par les médias ainsi que l’évaluation du rôle de la société civile.
    Le constat est sans appel : «Dans les quatre pays concernés, il manque des systèmes forts d’évaluation des responsabilités publiques et les lois anti-corruption existantes sont appliquées de façon trop irrégulière».
    Cependant Transparency international souligne également les différences qui existent entre les situations des pays en question. Concernant le Royaume, «il existe peu de restrictions envers la société civile, mais il n’y a pas suffisamment de rapports entre société et gouvernement».
    Conclusion : beaucoup de chemin reste à parcourir notamment dans la promotion de l’accès à l’information. Le rapport de Transparency International révèle ainsi que les concepts anti-corruption demeurent trop méconnus des citoyens ordinaires et de l’ensemble des acteurs de la société civile. «Cette situation constitue un énorme challenge, d’abord car il faut instaurer un cadre législatif anti-corruption digne de ce nom, ensuite il faut rompre avec l’idée reçue selon laquelle la corruption n’est qu’un business comme les autres », affirme l’organisation internationale.
    Autre faille soulignée, celle de l’absence de médiateur disposant de pouvoirs suffisants pour être non seulement le représentant des citoyens mais aussi le porte-parole de leurs revendications.
    Par ailleurs, depuis la fin de l’année 2009 et la date de révélation de l’indice de perception de la corruption, tous savaient que le Royaume avait dégringolé dans le classement de Transparency international passant de la 80e place en 2008 à la 89e en 2009. Avec un score de 3.3 sur 10, le Maroc continue de se situer dans la zone dite «rouge» en terme de perception de la corruption. Autre mauvais indice, celui de l’intégrité globale. Avec un score de 48, le Royaume se situe dans la tranche inférieure à 60, synonyme de «très mauvaise intégrité». Le Maroc se classe ainsi derrière l’Egypte et son score de 54 mais également derrière la Palestine et le Liban dont les scores sont de 53.
    Néanmoins, il n’y a pas que des ombres au tableau dressé par Transparency International. Ainsi, l’organisation rappelle la création par le gouvernement marocain de l’Instance nationale contre la dilapidation des biens publics qui «bien que limitée dans l’exercice de ses pouvoirs, joue un rôle de conseil envers les acteurs non gouvernementaux ainsi qu’envers la politique pour empêcher autant que possible la corruption». Une assertion nuancée par le rappel que «là où les organismes de surveillance publics existent, leur rôle est souvent faible et inefficace».
    Finalement la seule avancée de taille pour le Royaume semble être le rôle joué par Transparency Maroc qui « surveille activement l’élaboration du budget de l’Etat » et qui a fait une évaluation indépendante de l’intégrité nationale.
    Le rapport de Transparency international se conclut par une série de recommandations destinées aux quatre Etats concernés. Ces derniers sont invités à renforcer les pouvoirs de leurs organismes de surveillance, à associer plus activement les citoyens à la gouvernance, à respecter la liberté d’association et les droits fondamentaux de leurs habitants, à associer les médias au processus d’élaboration des politiques publiques, à introduire une protection des informateurs et un accès à l’information législative.
    L’organisation internationale exhorte également les Etats à promouvoir l’application de la Convention internationale des Nations unies contre la corruption que tous ont ratifiée.
    Libération, 12 mai 2010
  • Rapport sur la bonne gouvernance: le Maroc épinglé par Transparency International

    L’organisation internationale pour la lutte contre la corruption «Transparency International» a publié dimanche 9 mai un rapport intitulé «Une opportunité pour la bonne gouvernance» et qui fait suite aux évaluations indépendantes du «National Integrity system» menées dans quatre pays, à savoir l’Egypte, le Liban, la Palestine et le Maroc.
    Le rapport de Transparency International rappelle ainsi que les piliers d’une bonne gouvernance sont principalement l’évaluation du pouvoir judiciaire, de l’exécutif, du travail effectué par les organismes de surveillance de la corruption, par les secteurs publics et privés, par les médias ainsi que l’évaluation du rôle de la société civile.
    Le constat est sans appel : «Dans les quatre pays concernés, il manque des systèmes forts d’évaluation des responsabilités publiques et les lois anti-corruption existantes sont appliquées de façon trop irrégulière».
    Cependant Transparency international souligne également les différences qui existent entre les situations des pays en question. Concernant le Royaume, «il existe peu de restrictions envers la société civile, mais il n’y a pas suffisamment de rapports entre société et gouvernement».
    Conclusion : beaucoup de chemin reste à parcourir notamment dans la promotion de l’accès à l’information. Le rapport de Transparency International révèle ainsi que les concepts anti-corruption demeurent trop méconnus des citoyens ordinaires et de l’ensemble des acteurs de la société civile. «Cette situation constitue un énorme challenge, d’abord car il faut instaurer un cadre législatif anti-corruption digne de ce nom, ensuite il faut rompre avec l’idée reçue selon laquelle la corruption n’est qu’un business comme les autres », affirme l’organisation internationale.
    Autre faille soulignée, celle de l’absence de médiateur disposant de pouvoirs suffisants pour être non seulement le représentant des citoyens mais aussi le porte-parole de leurs revendications.
    Par ailleurs, depuis la fin de l’année 2009 et la date de révélation de l’indice de perception de la corruption, tous savaient que le Royaume avait dégringolé dans le classement de Transparency international passant de la 80e place en 2008 à la 89e en 2009. Avec un score de 3.3 sur 10, le Maroc continue de se situer dans la zone dite «rouge» en terme de perception de la corruption. Autre mauvais indice, celui de l’intégrité globale. Avec un score de 48, le Royaume se situe dans la tranche inférieure à 60, synonyme de «très mauvaise intégrité». Le Maroc se classe ainsi derrière l’Egypte et son score de 54 mais également derrière la Palestine et le Liban dont les scores sont de 53.
    Néanmoins, il n’y a pas que des ombres au tableau dressé par Transparency International. Ainsi, l’organisation rappelle la création par le gouvernement marocain de l’Instance nationale contre la dilapidation des biens publics qui «bien que limitée dans l’exercice de ses pouvoirs, joue un rôle de conseil envers les acteurs non gouvernementaux ainsi qu’envers la politique pour empêcher autant que possible la corruption». Une assertion nuancée par le rappel que «là où les organismes de surveillance publics existent, leur rôle est souvent faible et inefficace».
    Finalement la seule avancée de taille pour le Royaume semble être le rôle joué par Transparency Maroc qui « surveille activement l’élaboration du budget de l’Etat » et qui a fait une évaluation indépendante de l’intégrité nationale.
    Le rapport de Transparency international se conclut par une série de recommandations destinées aux quatre Etats concernés. Ces derniers sont invités à renforcer les pouvoirs de leurs organismes de surveillance, à associer plus activement les citoyens à la gouvernance, à respecter la liberté d’association et les droits fondamentaux de leurs habitants, à associer les médias au processus d’élaboration des politiques publiques, à introduire une protection des informateurs et un accès à l’information législative.
    L’organisation internationale exhorte également les Etats à promouvoir l’application de la Convention internationale des Nations unies contre la corruption que tous ont ratifiée.
    Libération, 12 mai 2010
  • Saisie d’un grand nombre de moteurs provenant du Maroc

    La brigade de lutte contre les stupéfiants, relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Aïn Témouchent, a porté un coup dur au milieu de la contrebande avec la saisie d’un grand nombre de moteurs usités provenant du Maroc et destinés à être écoulés à l’intérieur du pays. La marchandise récupérée est estimée à 11 100 000 DA.

    Ainsi, lors d’un barrage dressé au niveau de la RN 35, reliant Aïn Témouchent à Tlemcen, plus exactement à proximité de la localité de Aïn Tolba, par les éléments de la police et ce, en coordination avec les services de la douane, un véhicule de type Mazda bâchée, immatriculé à Oran, a été intercepté avec à son bord pas moins de neuf moteurs complets usités et six demi-moteurs destinés aux véhicules utilitaires provenant de la frontière algéro-marocaine et acheminés vers l’intérieur du pays. Dans le même sillage, les même services ont réussi à mettre la main, lors d’un second barrage dressé sur l’axe routier reliant la localité de Sidi Ben-Adda à celle de Terga, sur un moteur complet usité et une grande quantité de pièces détachées destinés à être écoulés au marché noir, à bord d’un véhicule de type Renault Espace immatriculé à Aïn Témouchent et dont le conducteur a réussi à prendre la fuite.
    Les deux véhicules portaient de fausses plaques d’immatriculation, une méthode traditionnelle employée par les différents réseaux du crime organisé qui croient échapper à la vigilance des services de sécurité. Un autre véhicule de marque Peugeot J 09, immatriculé dans la wilaya de Tlemcen, se dirigeant vers la frontière fut intercepté à hauteur de l’intersection menant à la localité d’Aghlal alors qu’il transportait 640 litres de mazout dans des fûts en métal. Le conducteur a été arrêté et écroué par le procureur de la République d’Aïn Témouchent. De leur côté, les éléments de la brigade de la gendarmerie d’El-Amria, qui ont exploité un renseignement, ont réussi à arrêter deux contrebandiers, au niveau du CW 20 à proximité de Sidi Bakhti à la limite de la wilaya d’Oran, alors qu’ils tentaient de s’enfuir à bord d’une Mercedes utilitaire bourrée d’effets vestimentaires d’origine étrangère destinés à la contrebande. La marchandise saisie est estimée à 400 millions de centimes.
    YOURDZ

  • Saisie d’un grand nombre de moteurs provenant du Maroc

    La brigade de lutte contre les stupéfiants, relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Aïn Témouchent, a porté un coup dur au milieu de la contrebande avec la saisie d’un grand nombre de moteurs usités provenant du Maroc et destinés à être écoulés à l’intérieur du pays. La marchandise récupérée est estimée à 11 100 000 DA.

    Ainsi, lors d’un barrage dressé au niveau de la RN 35, reliant Aïn Témouchent à Tlemcen, plus exactement à proximité de la localité de Aïn Tolba, par les éléments de la police et ce, en coordination avec les services de la douane, un véhicule de type Mazda bâchée, immatriculé à Oran, a été intercepté avec à son bord pas moins de neuf moteurs complets usités et six demi-moteurs destinés aux véhicules utilitaires provenant de la frontière algéro-marocaine et acheminés vers l’intérieur du pays. Dans le même sillage, les même services ont réussi à mettre la main, lors d’un second barrage dressé sur l’axe routier reliant la localité de Sidi Ben-Adda à celle de Terga, sur un moteur complet usité et une grande quantité de pièces détachées destinés à être écoulés au marché noir, à bord d’un véhicule de type Renault Espace immatriculé à Aïn Témouchent et dont le conducteur a réussi à prendre la fuite.
    Les deux véhicules portaient de fausses plaques d’immatriculation, une méthode traditionnelle employée par les différents réseaux du crime organisé qui croient échapper à la vigilance des services de sécurité. Un autre véhicule de marque Peugeot J 09, immatriculé dans la wilaya de Tlemcen, se dirigeant vers la frontière fut intercepté à hauteur de l’intersection menant à la localité d’Aghlal alors qu’il transportait 640 litres de mazout dans des fûts en métal. Le conducteur a été arrêté et écroué par le procureur de la République d’Aïn Témouchent. De leur côté, les éléments de la brigade de la gendarmerie d’El-Amria, qui ont exploité un renseignement, ont réussi à arrêter deux contrebandiers, au niveau du CW 20 à proximité de Sidi Bakhti à la limite de la wilaya d’Oran, alors qu’ils tentaient de s’enfuir à bord d’une Mercedes utilitaire bourrée d’effets vestimentaires d’origine étrangère destinés à la contrebande. La marchandise saisie est estimée à 400 millions de centimes.
    YOURDZ

  • Le régime marocain récule sous la pression internationale

    Zahra Boudkour: la tête haute retrouve les siens ! 

     Par Ali Fkir, 12/5/2010

    Le samedi 15 mai 2010 restera certainement un jour mémorable non seulement pour la famille de Zahra Boudkour qui a vécu l’enfer pendant deux ans à cause des persécutions makhzaniennes dont elle avait fait l’objet, ni seulement pour la militante Zahra qui a connu une véritable descente aux enfers dont elle n’a pu sortir indemne que grâce à ses convictions et à son intact moral, mais aussi pour ses camarades de lutte et pour l’ensemble des militant-es des causes justes.  

    La famille de Zahra a vécu un véritable calvaire : persécution, intimidations, angoisse relative au sort de leur chère fille, déplacements (la ville de Zagora, ville natale de Zahra, et la ville de Marrakech où se trouve emprisonnée Zahra avant qu’elle ne soit transférée à Bengrir qui se trouve encore plus loin, sont séparées par toute une chaîne de montagnes qu’il n’est pas facile de traverser), les frais…

    La militante Zahra a certainement vécu des moments difficiles : les interrogatoires des tortionnaires accompagnés de torture physique et morale, les conditions inhumaines de détention, l’isolement, les privations…
    Les camarades de Zahra et des autres détenus politiques ont connu des moments difficiles : la répression, les intimidations…
    Les militant-es de la gauche radicale en général avaient peur pour la vie de Zahra. Ils n’ont pas oublié l’assassinat de la martyre Saïda Mnebhi. Les forces de répression ne peuvent pas accepter qu’une femme soit engagée consciemment dans la lutte politique, ni revendiquer ses légitimes droits.
    Hier Saïda Mnebhi, aujourd’hui Zahra Boudkour, les jeunes filles rouges marocaines ont donné une leçon inoubliable non seulement aux forces de répression et aux autres corps du makhzen, mais aussi aux défaitistes, aux renégats et autres hésitant-es.
    Armée d’une théorie révolutionnaire, la femme se transforme en force de changement capable de braver tous les obstacles. Les réactionnaires et autres obscurantistes ne peuvent pas comprendre cette vérité.
    Les défaitistes ne peuvent en aucun cas comprendre comment subsiste/se développe au Maroc le mouvement marxiste.
    La camarade Zahra Boudkour a été arrêtée militante. Aujourd’hui elle quitte la prison militante, la tête haute. Bravo !
    La répression fait partie de la lutte des classes. Chacun y joue un rôle : on est soit du côté des opprimés en général et des exploités en particulier, soit on est du côté des bourgeois , des suceurs du sang des travailleurs, du côté du despotisme. La neutralité n’existe pas. Le chemin du changement est long, plein d’obstacles, mais ce changement finira par s’opérer. « La révolution n’est pas un dîner de gala ».

    Zahra ! Retrouve ta maison natale, retrouve ta famille, retrouve tes camarades et ami-es ; ta boussole dans la vie restera certainement ton idéal, tes convictions. Tu es la fierté de la femme marocaine. Tu honores la mémoire de la camarade Saïda Mnebhi, et tu donnes le bon exemple à la nouvelle génération de militantes et militants.
    Mon accolade de camarade 

     

     

  • Des athlètes sahraouis participent aux jeux Olympiques spéciaux belges

    Bruxelles, 12/05/2010 (SPS) Des athlètes sahraouis avec un handicap mental, participent aux Jeux olympiques spéciaux belges, qui s’ouvrent mercredi soir à Bruxelles.
    Trois jeunes athlètes, représentant la République arabe sahraouie démocratique (RASD), participent aux épreuves du 100 m, poids et saut en longueur, a rapporté l’APS citant la présidente de l’association belge Zain Atfaak (en français le bon compagnon) , Hilt Teuwen .

    « Cette délégation fait preuve de l’attention particulière que le gouvernement sahraouie prête à la participation et l’intégration de ces jeunes avec un handicap dans la société sahraouie et dans la lutte pour l’application du Droit International et l’autodétermination », a-t-elle soutenu.

    Zain Atfaak, une asbl (Association sans but lucratif), créée à Geel, est membre depuis 2003 du comité national de solidarité avec le peuple sahraoui, qui active depuis 1975 en Belgique, au début de la lutte pour la décolonisation du Sahara occidental et pour l’application du droit à l’autodétermination.

    « Elle appuie pleinement les activités du comité pour mettre fin à l’occupation du Sahara occidental et le régime qui l’accompagne, et pour l’application du Droit International et le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui », a souligné Mme Teuwen., qui est également gestionnaire de programme Moyen Orient à Oxfam-Solidarité, et membre de la Task force de l’EUCOCO (Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui).

    Pour Zain Atfaak, « l’approche participative est la ligne conductrice pour toutes les actions, pas seulement pour les activités qu’il développe avec des organisations et des groupes aux campements des réfugiés sahraouis, mais aussi dans ses activités de lobby et de sensibilisation pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-elle encore précisé.

    « Dans ce cadre, l’augmentation de la visibilité du conflit oublié du Sahara occidental et de la vie en exil et sous occupation du peuple sahraoui depuis 35 ans, est une des raisons majeures derrière le travail pour faire participer cette équipe d’athlètes aux jeux olympiques spéciaux belges », a poursuivi Mme Teuwen.

    En 2007, Zain Atfaak a demandé au club sportif, Avalympics, de s’intégrer dans ce projet en prenant pour leurs soins l’aspect sportif de toute l’opération. S’en est suivie une première mission aux campements des réfugiés sahraouis où une semaine de sport intégré a été organisée, avec la participation de 200 jeunes sahraouis.

    Par ailleurs, en novembre 2009, les premiers jeux olympiques spéciaux sahraouis (JOSS) ont été organisés dans le campement El Aaiun.

    Des délégations de tous les campements ont participé aux JOSS, des garçons et des filles, des hommes et des femmes, et environ 500 accompagnateurs et supporters étaient présents, s’est-elle félicitée, en soulignant que depuis une attention particulière est accordée à la participation des jeunes avec un handicap mental à tous les évènements sportifs et culturels. (SPS)
  • Le régime marocain récule sous la pression internationale

    Zahra Boudkour: la tête haute retrouve les siens ! 

     Par Ali Fkir, 12/5/2010

    Le samedi 15 mai 2010 restera certainement un jour mémorable non seulement pour la famille de Zahra Boudkour qui a vécu l’enfer pendant deux ans à cause des persécutions makhzaniennes dont elle avait fait l’objet, ni seulement pour la militante Zahra qui a connu une véritable descente aux enfers dont elle n’a pu sortir indemne que grâce à ses convictions et à son intact moral, mais aussi pour ses camarades de lutte et pour l’ensemble des militant-es des causes justes.  

    La famille de Zahra a vécu un véritable calvaire : persécution, intimidations, angoisse relative au sort de leur chère fille, déplacements (la ville de Zagora, ville natale de Zahra, et la ville de Marrakech où se trouve emprisonnée Zahra avant qu’elle ne soit transférée à Bengrir qui se trouve encore plus loin, sont séparées par toute une chaîne de montagnes qu’il n’est pas facile de traverser), les frais…

    La militante Zahra a certainement vécu des moments difficiles : les interrogatoires des tortionnaires accompagnés de torture physique et morale, les conditions inhumaines de détention, l’isolement, les privations…
    Les camarades de Zahra et des autres détenus politiques ont connu des moments difficiles : la répression, les intimidations…
    Les militant-es de la gauche radicale en général avaient peur pour la vie de Zahra. Ils n’ont pas oublié l’assassinat de la martyre Saïda Mnebhi. Les forces de répression ne peuvent pas accepter qu’une femme soit engagée consciemment dans la lutte politique, ni revendiquer ses légitimes droits.
    Hier Saïda Mnebhi, aujourd’hui Zahra Boudkour, les jeunes filles rouges marocaines ont donné une leçon inoubliable non seulement aux forces de répression et aux autres corps du makhzen, mais aussi aux défaitistes, aux renégats et autres hésitant-es.
    Armée d’une théorie révolutionnaire, la femme se transforme en force de changement capable de braver tous les obstacles. Les réactionnaires et autres obscurantistes ne peuvent pas comprendre cette vérité.
    Les défaitistes ne peuvent en aucun cas comprendre comment subsiste/se développe au Maroc le mouvement marxiste.
    La camarade Zahra Boudkour a été arrêtée militante. Aujourd’hui elle quitte la prison militante, la tête haute. Bravo !
    La répression fait partie de la lutte des classes. Chacun y joue un rôle : on est soit du côté des opprimés en général et des exploités en particulier, soit on est du côté des bourgeois , des suceurs du sang des travailleurs, du côté du despotisme. La neutralité n’existe pas. Le chemin du changement est long, plein d’obstacles, mais ce changement finira par s’opérer. « La révolution n’est pas un dîner de gala ».

    Zahra ! Retrouve ta maison natale, retrouve ta famille, retrouve tes camarades et ami-es ; ta boussole dans la vie restera certainement ton idéal, tes convictions. Tu es la fierté de la femme marocaine. Tu honores la mémoire de la camarade Saïda Mnebhi, et tu donnes le bon exemple à la nouvelle génération de militantes et militants.
    Mon accolade de camarade 

     

     

  • Des athlètes sahraouis participent aux jeux Olympiques spéciaux belges

    Bruxelles, 12/05/2010 (SPS) Des athlètes sahraouis avec un handicap mental, participent aux Jeux olympiques spéciaux belges, qui s’ouvrent mercredi soir à Bruxelles.
    Trois jeunes athlètes, représentant la République arabe sahraouie démocratique (RASD), participent aux épreuves du 100 m, poids et saut en longueur, a rapporté l’APS citant la présidente de l’association belge Zain Atfaak (en français le bon compagnon) , Hilt Teuwen .

    « Cette délégation fait preuve de l’attention particulière que le gouvernement sahraouie prête à la participation et l’intégration de ces jeunes avec un handicap dans la société sahraouie et dans la lutte pour l’application du Droit International et l’autodétermination », a-t-elle soutenu.

    Zain Atfaak, une asbl (Association sans but lucratif), créée à Geel, est membre depuis 2003 du comité national de solidarité avec le peuple sahraoui, qui active depuis 1975 en Belgique, au début de la lutte pour la décolonisation du Sahara occidental et pour l’application du droit à l’autodétermination.

    « Elle appuie pleinement les activités du comité pour mettre fin à l’occupation du Sahara occidental et le régime qui l’accompagne, et pour l’application du Droit International et le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui », a souligné Mme Teuwen., qui est également gestionnaire de programme Moyen Orient à Oxfam-Solidarité, et membre de la Task force de l’EUCOCO (Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui).

    Pour Zain Atfaak, « l’approche participative est la ligne conductrice pour toutes les actions, pas seulement pour les activités qu’il développe avec des organisations et des groupes aux campements des réfugiés sahraouis, mais aussi dans ses activités de lobby et de sensibilisation pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-elle encore précisé.

    « Dans ce cadre, l’augmentation de la visibilité du conflit oublié du Sahara occidental et de la vie en exil et sous occupation du peuple sahraoui depuis 35 ans, est une des raisons majeures derrière le travail pour faire participer cette équipe d’athlètes aux jeux olympiques spéciaux belges », a poursuivi Mme Teuwen.

    En 2007, Zain Atfaak a demandé au club sportif, Avalympics, de s’intégrer dans ce projet en prenant pour leurs soins l’aspect sportif de toute l’opération. S’en est suivie une première mission aux campements des réfugiés sahraouis où une semaine de sport intégré a été organisée, avec la participation de 200 jeunes sahraouis.

    Par ailleurs, en novembre 2009, les premiers jeux olympiques spéciaux sahraouis (JOSS) ont été organisés dans le campement El Aaiun.

    Des délégations de tous les campements ont participé aux JOSS, des garçons et des filles, des hommes et des femmes, et environ 500 accompagnateurs et supporters étaient présents, s’est-elle félicitée, en soulignant que depuis une attention particulière est accordée à la participation des jeunes avec un handicap mental à tous les évènements sportifs et culturels. (SPS)