Mois : mai 2010

  • L’égalité dans la région euro-méditerranéenne en question

     » L’égalité, une question commune à toutes les sociétés civiles euro-méditerranéennes « , tel est le thème retenu du Forum civil Euromed , qui a été ouvert, hier, à Alicante (Sud-Est de l’Espagne), avec la participation de plus de 250 représentants et d’acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, précisent les organisateurs dans un communiqué.
    Le Forum civil Euromed est un espace de rencontres, de débats, de réflexions et de travail pour les acteurs civils de l’UPM. Il s’agit d’une initiative conduite par la société civile organisée de la région euro-méditerranéenne et qui bénéficie du soutien et du financement de la Commission européenne. Ainsi, les débats de cette rencontre seront axés sur la question de l’égalité et donneront lieu à l’adoption d’une déclaration finale, qui sera remise aux ministres des Affaires étrangères de l’Euromed. Tables-rondes et communications se succéderont trois jours durant et permettront aux nombreuses ONG, réseaux, organisations et mouvements sociaux, ainsi qu’aux autres acteurs civils et universitaires de débattre, d’analyser et de réfléchir sur la réalité méditerranéenne afin de faire entendre leur voix. Durant les sessions plénières, le Forum abordera la question des nouveaux mécanismes qui ont donné lieu à la naissance de l’Union pour la Méditerranée (UPM), son impact dans l’égalité entre les partenaires euro-méditerranéens et la place qu’occupe la société civile dans cette nouvelle Organisation. Dans ce contexte, les participants relèveront « la notion même de l’égalité, comprise en tant que droits des personnes, des peuples et des nations », souligne le communiqué en rappelant que les forums civiles et les rencontres organisées par la Plateforme civile Euromed « n’ont cessé de relever durant ces dernières années les inégalités persistantes, voire croissantes entre les deux rives de la Méditerranée, ainsi que l’approfondissement des inégalités au sein des sociétés ». Pour cela, la rencontre d’Alicante traitera en détail des « turbulences » sur la scène euro-méditerranéenne et des derniers conflits survenus comme « négation même de l’égalité et de la vie », ajoutent les organisateurs en citant les agressions armées israéliennes contre le Liban en août 2006, et Ghaza en décembre 2008 et en janvier 2009, ainsi que le conflit du Sahara occidental, notamment. Autant de « turbulences qui pèsent de manière négative sur la création de conditions adéquates dans les relations euro-méditerranéennes », relèvent les organisateurs. Par ailleurs, le Forum d’Alicante traitera aussi « le déni des droits affectant les sans-papiers, les SDF, les chômeurs de longue durée et les Sans-Statut ». Dans les cinq ateliers prévus, les participants débattront de plusieurs thèmes comme « l’égalité commerciale et de développement », « Un accès au ressources de manière égale », « Le droit à la culture sans discrimination », ou encore « Peuples et Etats, égalité de droits et d’obligations ».
    R.N.
    Le Maghreb DZ 
     

  • Le HCR apportera l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour au Sahara occidental

    Le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a réaffirmé mercredi que le HCR «continue à apporter l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour», à l’issue d’une réception d’une délégation sahraouie à son siège à Genève.
    L’entretien a porté sur le renforcement des mesures de confiance entre le Front Polisario et le Maroc et les obstacles dressés par ce dernier devant la reprise du programme d’échange des visites des familles sahraouies supervisées par le HCR.
    La délégation composée du coordinateur sahraoui avec la Minurso, Mhamed Khadad, et du président du Croissant-Rouge sahraoui (CRS), Bouhoubeini Yahya, a pour sa part informé le responsable onusien des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les violations des droits humains commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    M. Guterres avait indiqué en septembre dernier que le HCR suivra avec un «plus grand intérêt» le programme d’échange de visites entre les familles sahraouies. Un programme qui, a-t-il dit, «a bénéficié jusque là à 8000 familles, dans l’attente de 40 000 autres». «Ces échanges de visite s’effectuant jusque là par liaisons aériennes uniquement, opération coûteuse face à des moyens limités, le HCR œuvrera à développer une formule par voie terrestre par l’ouverture, très prochainement, d’une route bitumée, et ainsi élargir davantage cette opération à la satisfaction des réfugiés sahraouis», avait encore déclaré le responsable du HCR.

    «Le HCR est en train d’essayer de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale», avait déclaré M. Guterres, affirmant, dans ce contexte que le HCR considère que la situation des réfugies sahraouis est «assez oubliée» par cette communauté.
    Le Temps d’Algérie 
     
     
  • N’autre vision : Les Sahraouis se plaignent de Paris

    Tant qu’il y a de la vie, il y a du… désespoir, pourraient dire les Sahraouis, à voir l’accord maroco-français en parfaite harmonie sur les « bienfaits » à dispenser aux populations sahraouies en fidélité aux exigences des bonnes traditions coloniales.
    M. Z. ( mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    L’ambassadeur de la RASD (République arabe sahraouie démocratique, membre fondateur de l’UA), M. Brahim Ghali, a souhaité ce week-end que la France ne fasse plus dorénavant usage de son droit de veto au Conseil de sécurité pour empêcher la protection des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental. Un souhait appelé malheureusement à s’évaporer en chemin, comme tant d’autres, bien avant d’approcher les environs de l’historique Bastille. Tant qu’il y a de la vie, il y a du… désespoir, pourraient dire les Sahraouis, à voir l’accord maroco-français en parfaite harmonie sur les «bienfaits» à dispenser aux populations sahraouies en fidélité aux exigences des bonnes traditions coloniales. Pourquoi Paris empêche-t-elle la Minurso de surveiller les droits humains ? Une démarche qui livre les populations sahraouies pieds et poings liés aux tortionnaires du Makhzen dont les méthodes ne le cèdent en rien aux méthodes des Aussaresses hier, en vigueur chez nous. Brahimi Ghali faisait d’ailleurs sa déclaration jeudi, chez le FNA (Front national algérien), parti présidé par Moussa Touati, qui a connu un orphelinat précoce parce que les «bienfaits» français ont touché mortellement son père, tombé en martyr durant la guerre de libération. Le FNA de Moussa Touati, la 3e force politique du pays, organisait en effet une journée de solidarité avec le peuple sahraoui, à l’occasion de l’anniversaire de la venue au monde, le 10 mai 1973, de son représentant unique et légitime, le Front Polisario. Touati n’a d’ailleurs pas manqué, en réitérant son appui à la cause sahraouie, de rappeler que sa démarche s’inscrit en droite ligne «des principes et des valeurs de la Révolution du 1er novembre 1954». Il est vrai que le chef du FNA est l’un des rares opposants à aller en personne manifester sa sympathie aux populations sahraouies dans les camps de la Hamada de Tindouf. Moussa Touati antimarocain ? Si jamais vous lui posez la question, il en rigolera. Moussa Touati aime les Marocains, à l’instar du peuple algérien. Mais, comme lui, il ressent le devoir de se tenir aux côtés des Sahraouis. Les Algériens sont passés par le dur chemin auquel on soumet aujourd’hui les Sahraouis.
    Le Jeune Indépendant

  • Un ministre suédois demande à ne pas inscrire les eaux sahraouies dans l’accord de pêche européen avec le Maroc

    Stockholm (Suède), 14/05/2010 (SPS) Le ministre suédois de la pêche et de l’agriculture M. Eskil Erlandsson a affirmé avoir demandé à l’Union Européenne de ne pas inscrire les eaux sahraouies dans le renouvellement de l’accord de pêche européen avec le Maroc, a-t-on indiqué vendredi de source proche de la représentation du Front Polisario à Stockholm.
    Le responsable suédois a indiqué avoir informé le parlement des efforts qu’il a déployés pour obtenir une évaluation complète des avantages de l’accord de pêche pour le peuple du Sahara Occidental.

    Le ministre suédois a ajouté avoir également écrit au commissaire européen à la pêche sur « le besoin urgent d’une évaluation précise des avantages que le peuple sahraoui pourrait tirer de cet accord ».

    A une question d’un député du parti libéral, M. Erlandsson a estimait « que tout accord futur entre l’UE et le Maroc ne doit englober les eaux du Sahara Occidental que si l’on connaît les avantages dont peut bénéficier le peuple sahraoui ».

    Le département des affaires juridiques du parlement européen, a poursuivi la même source, avait précisé que l’accord de pêche signé avec le Maroc était en contradiction avec le droit international car les revenus de la pêche dans les eaux du Sahara Occidental occupé « ne profitent pas au peuple sahraoui » et par conséquent « l’instance juridique a estimé que de tels accords doivent être résiliés ou qu’il faille négocier afin d’écarter les eaux sahraouis de ces accords ».

    Le député suédois a, à ce propos, relevé la nécessité pour son pays d’agir pour interrompre l’accord car comprenant les eaux sahraouies affirmant l’importance pour son pays de soutenir le droit international. (SPS)
  • La réunion du G15 s’ouvre demain sur fond de crise nucléaire

    Par Hasna Yacoub
    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se rend aujourd’hui à Téhéran pour prendre part aux travaux de la réunion du G15 à laquelle il a été invité dernièrement par le président de la République islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad. Cette réunion sera centrée, principalement, sur la revitalisation du G15 en tant que cadre de dialogue de coopération, la consolidation de la coopération Sud-Sud et, la concertation sur les questions globales. Présidé actuellement par l’Iran, le groupe du G15 réunit 19 pays, d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique. «L’Algérie, l’Iran et le Sri Lanka sont la troïka de ce groupe» avait déclaré le chef de la diplomatie iranienne, M. Manouchehr Mottaki, lors de sa visite de deux jours à Alger, le mois dernier, où il a été reçu par le président Bouteflika pour lui remettre l’invitation du président de la République islamique d’Iran.
    M. Mottaki avait ajouté que «l’Algérie est un des pays importants du G15 qui a décidé de mettre en place des programmes pour renforcer la coopération entre les Etats membres».
    Au-delà de la place importante qu’occupe l’Algérie dans le G15, il y a lieu de rappeler son rôle sur le plan international dans la crise entre l’Iran et les pays occidentaux. Téhéran persiste à poursuivre son programme nucléaire tandis que Washington, Paris et les autres capitales occidentales exigent que le régime iranien se conforme aux règles internationales en matière de non-prolifération. Le Conseil de sécurité de l’ONU a déjà adopté trois résolutions de sanctions contre l’Iran pour le forcer à cesser d’enrichir l’uranium et les Etats-Unis travaillent à l’adoption d’une 4ème résolution. Sans nul doute, Téhéran cherchera à mettre à profit cette réunion du G15 pour briser l’isolement international dans lequel les pays occidentaux veulent le confiner. Une mission de médiation entre les deux parties deviendra sans doute la solution idoine pour le règlement de cette crise. L’Algérie pourrait jouer ce rôle. C’est, en effet, l’un des rares pays à entretenir d’excellentes relations à la fois avec l’Iran et avec les pays occidentaux. Le président iranien Ahmadinejad avait effectué une visite à Alger en août 2007 et a eu l’occasion de s’entretenir avec le président Bouteflika en marge de la 64ème session de l’ONU. Il est vrai que l’Algérie n’a pas soutenu Téhéran dans son ambition de posséder l’arme atomique mais il est vrai aussi qu’elle s’est déjà prononcée en faveur du droit à l’Iran de poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles. D’un autre côté, l’Algérie continue de jouir d’une bonne et solide réputation en matière de médiation lors de graves crises internationales.
    Il est donc fort probable que le recours à sa médiation soit envisagé pour amorcer un vrai dialogue entre Téhéran et l’Occident.
    D’ailleurs, lors de sa visite, M. Mottaki avait déclaré : «J’ai présenté au président Bouteflika les conclusions relatives au combustible nucléaire dont nous avons besoin dans la station nucléaire à Téhéran», tout en présentant les remerciements de son pays à l’Algérie pour sa position et son soutien concernant le dossier de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.
    Outre la question nucléaire, entre Téhéran et l’Algérie existent des relations de coopérations bilatérales dans différents domaines, qualifiées par les deux pays de «solides». De même qu’il y a des points de vue assez rapprochés en ce qui concerne les derniers développements au Maghreb arabe, au Sahara occidental, en Afrique et dans les pays voisins de l’Iran, notamment en Irak, en Afghanistan et en Palestine. A préciser enfin que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, se rend aujourd’hui en Iran pour prendre part également aux travaux de la réunion ministérielle du G15.
    La Tribune Online
     

  • L’égalité dans la région euro-méditerranéenne en question

     » L’égalité, une question commune à toutes les sociétés civiles euro-méditerranéennes « , tel est le thème retenu du Forum civil Euromed , qui a été ouvert, hier, à Alicante (Sud-Est de l’Espagne), avec la participation de plus de 250 représentants et d’acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, précisent les organisateurs dans un communiqué.
    Le Forum civil Euromed est un espace de rencontres, de débats, de réflexions et de travail pour les acteurs civils de l’UPM. Il s’agit d’une initiative conduite par la société civile organisée de la région euro-méditerranéenne et qui bénéficie du soutien et du financement de la Commission européenne. Ainsi, les débats de cette rencontre seront axés sur la question de l’égalité et donneront lieu à l’adoption d’une déclaration finale, qui sera remise aux ministres des Affaires étrangères de l’Euromed. Tables-rondes et communications se succéderont trois jours durant et permettront aux nombreuses ONG, réseaux, organisations et mouvements sociaux, ainsi qu’aux autres acteurs civils et universitaires de débattre, d’analyser et de réfléchir sur la réalité méditerranéenne afin de faire entendre leur voix. Durant les sessions plénières, le Forum abordera la question des nouveaux mécanismes qui ont donné lieu à la naissance de l’Union pour la Méditerranée (UPM), son impact dans l’égalité entre les partenaires euro-méditerranéens et la place qu’occupe la société civile dans cette nouvelle Organisation. Dans ce contexte, les participants relèveront « la notion même de l’égalité, comprise en tant que droits des personnes, des peuples et des nations », souligne le communiqué en rappelant que les forums civiles et les rencontres organisées par la Plateforme civile Euromed « n’ont cessé de relever durant ces dernières années les inégalités persistantes, voire croissantes entre les deux rives de la Méditerranée, ainsi que l’approfondissement des inégalités au sein des sociétés ». Pour cela, la rencontre d’Alicante traitera en détail des « turbulences » sur la scène euro-méditerranéenne et des derniers conflits survenus comme « négation même de l’égalité et de la vie », ajoutent les organisateurs en citant les agressions armées israéliennes contre le Liban en août 2006, et Ghaza en décembre 2008 et en janvier 2009, ainsi que le conflit du Sahara occidental, notamment. Autant de « turbulences qui pèsent de manière négative sur la création de conditions adéquates dans les relations euro-méditerranéennes », relèvent les organisateurs. Par ailleurs, le Forum d’Alicante traitera aussi « le déni des droits affectant les sans-papiers, les SDF, les chômeurs de longue durée et les Sans-Statut ». Dans les cinq ateliers prévus, les participants débattront de plusieurs thèmes comme « l’égalité commerciale et de développement », « Un accès au ressources de manière égale », « Le droit à la culture sans discrimination », ou encore « Peuples et Etats, égalité de droits et d’obligations ».
    R.N.
    Le Maghreb DZ 
     

  • France – Sahara Occidental : L’appel de l’ambassadeur sahraoui à Alger

    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Brahim Ghali a souhaité, jeudi dernier à Alger, que la France cesse d’utiliser le droit de veto au Conseil de sécurité contre les droits de l’Homme au Sahara Occidental. Lors d’une rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui organisée par le Front national algérien (FNA), à l’occasion de l’anniversaire de la création du Front Polisario, M. Ghali a souhaité voir « l’organisation des Nations unies poursuivre le processus de décolonisation et permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination ». L’ambassadeur sahraoui a par ailleurs appelé l’Union européenne à arrêter de participer « au pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui en cessant de signer des accords sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental qui relève d’une question de décolonisation ». M. Ghali a exprimé à l’occasion ses remerciements au FNA pour avoir choisi le mois de mai pour renouveler sa solidarité avec la cause sahraouie. Il a aussi condamné les atermoiements du Maroc et ses entraves aux efforts de paix. « Il viendra le jour où vaincront la volonté du peuple sahraoui et celle des peuples libres pour amener le Maroc à s’engager à des négociations sérieuses », a conclu l’ambassadeur sahraoui.

  • France – Sahara Occidental : L’appel de l’ambassadeur sahraoui à Alger

    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Brahim Ghali a souhaité, jeudi dernier à Alger, que la France cesse d’utiliser le droit de veto au Conseil de sécurité contre les droits de l’Homme au Sahara Occidental. Lors d’une rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui organisée par le Front national algérien (FNA), à l’occasion de l’anniversaire de la création du Front Polisario, M. Ghali a souhaité voir « l’organisation des Nations unies poursuivre le processus de décolonisation et permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination ». L’ambassadeur sahraoui a par ailleurs appelé l’Union européenne à arrêter de participer « au pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui en cessant de signer des accords sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental qui relève d’une question de décolonisation ». M. Ghali a exprimé à l’occasion ses remerciements au FNA pour avoir choisi le mois de mai pour renouveler sa solidarité avec la cause sahraouie. Il a aussi condamné les atermoiements du Maroc et ses entraves aux efforts de paix. « Il viendra le jour où vaincront la volonté du peuple sahraoui et celle des peuples libres pour amener le Maroc à s’engager à des négociations sérieuses », a conclu l’ambassadeur sahraoui.

  • Le HCR apportera l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour au Sahara occidental (Guterres)

    Genève, 13/05/2009 (SPS) Le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M.Antonio Guterres, a réaffirmé mercredi que le HCR « continue à apporter l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour », à l’issue d’une réception d’une délégation sahraouie à son siège à Genève, selon un communiqué du Croissant rouge sahraouie parvenu à SPS.
    L’entretien a porté sur le renforcement des mesures de confiances entre le Front Polisario et le Maroc et les obstacles dressés par ce dernier devant la reprise du programme d’échange des visites des familles sahraouies supervisées par le HCR.

    La délégation a pour sa part informé le responsable onusien des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les violations des droits humains commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    La délégation est composée du coordinateur sahraoui avec la Minurso, Mhamed Khadad et du président du Croissant rouge sahraoui (CRS), Bouhoubeini Yahya.

    M. Guterres avait indiqué en septembre dernier, que le HCR suivra avec un « plus grand intérêt » le programme d’échange de visites entre les familles sahraouies. Un programme qui, a-t-il dit,  »a bénéficié jusque là à 8.000 familles, dans l’attente de 40.000 autres ».

     »Ces échanges de visite s’effectuant jusque là par liaisons aériennes uniquement, opération coûteuse face à des moyens limités, le HCR œuvrera à développer une formule par voie terrestre par l’ouverture, très prochainement, d’une route bitumée, et ainsi élargir davantage cette opération à la satisfaction des réfugiés sahraouis », avait encore déclaré le responsable du HCR.

     »Le HCR est en train d’essayer de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale », avait déclaré M. Guterres, affirmant, dans ce contexte, que  »le HCR considère que la situati
  • Le HCR apportera l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour au Sahara occidental (Guterres)

    Genève, 13/05/2009 (SPS) Le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M.Antonio Guterres, a réaffirmé mercredi que le HCR « continue à apporter l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour », à l’issue d’une réception d’une délégation sahraouie à son siège à Genève, selon un communiqué du Croissant rouge sahraouie parvenu à SPS.
    L’entretien a porté sur le renforcement des mesures de confiances entre le Front Polisario et le Maroc et les obstacles dressés par ce dernier devant la reprise du programme d’échange des visites des familles sahraouies supervisées par le HCR.

    La délégation a pour sa part informé le responsable onusien des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les violations des droits humains commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    La délégation est composée du coordinateur sahraoui avec la Minurso, Mhamed Khadad et du président du Croissant rouge sahraoui (CRS), Bouhoubeini Yahya.

    M. Guterres avait indiqué en septembre dernier, que le HCR suivra avec un « plus grand intérêt » le programme d’échange de visites entre les familles sahraouies. Un programme qui, a-t-il dit,  »a bénéficié jusque là à 8.000 familles, dans l’attente de 40.000 autres ».

     »Ces échanges de visite s’effectuant jusque là par liaisons aériennes uniquement, opération coûteuse face à des moyens limités, le HCR œuvrera à développer une formule par voie terrestre par l’ouverture, très prochainement, d’une route bitumée, et ainsi élargir davantage cette opération à la satisfaction des réfugiés sahraouis », avait encore déclaré le responsable du HCR.

     »Le HCR est en train d’essayer de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale », avait déclaré M. Guterres, affirmant, dans ce contexte, que  »le HCR considère que la situati