Mois : mai 2010

  • Le terrible “deux poids deux mesures” de la France

    Par Youcef Aouchiche
    “Que la France défende un soldat (Gilad Shalit) d’une armée d’occupation, capturé sur son char les armes à la main est une chose ; qu’elle se refuse à tout faire pour libérer un jeune (Salah Hamouri), dont il est établi qu’il n’est que Français qui a été condamné à 7 ans de prison, sans le moindre fait établi constitutif d’un délit, par un tribunal militaire d’occupation, tout aussi illégal que l’occupation elle-même, en est une tout autre. Que le Président reçoive, à plusieurs reprises, la famille du premier est une chose. Qu’il se refuse obstinément à rejeter toute entrevue avec la famille du second, en est une tout autre « , se sont là quelques phrases, tirées d’une lettre d’un député français, qui mettent en avance une amère vérité d’une attitude très répondue que les responsables français, à leur tête Nicolas Sarkozy, utilisent dans le traitement des affaires courantes de leurs citoyens. Ce traitement distinct dévoile les intentions malhonnêtes du gouvernement Sarkozy, qui ne s’intéresse désormais qu’à la défense de ses intérêts et de sa politique purement raciale et fasciste, au détriment de l’éthique et des valeurs d’égalité, de solidarité et de fraternité. Ces valeurs, tant vantées, cachent mal la politique de deux poids deux mesures, qui fait le logo quotidien du locataire de l’Elysée et de son staff.
    Un jeune victime d’injustice
    Ces derniers viennent de récidiver en ignorant, pour la énième fois, les cris au secours de la famille de Salah Hamouri, le plus vieux prisonnier français incarcéré, depuis 5 ans, dans les geôles sionistes, pour un crime qu’il n’a pas commis. Injustement arrêté et enfermé le 13 mars 2005, puis condamné en 2008 à 7 ans d’emprisonnement, le jeune Hamouri est certainement très déçu et accablé par le silence coupable des autorités de son pays. Lors de son jugement par un tribunal militaire de l’occupant, Salah fût soumis à un odieux chantage : malgré un dossier vide, aucune preuve sur laquelle s’appuyer, soit il plaidait coupable et passait 7 ans en prison, soit il continuait à clamer son innocence et était condamné au double. Il fut ainsi accusé d’appartenir au Front Populaire de Libération de la Palestine et d’avoir projeté d’assassiner le rabin, Ovadia Yossef, chef spirituel du parti juif ultra-othodoxe, Shass. Ces pratiques immorales sont en cours, alors que cette juridiction coloniale est totalement illégale, au regard du droit international. Salah Hamouri est aussi français, né d’un père palestinien et d’une mère française. Ainsi, il dispose normalement de la même protection diplomatique que ses concitoyens, que la France a le devoir de lui accorder.
    Malheureusement, il n’en est rien et les dirigeants français se sont totalement désinvestis de son avenir et de sa situation.
    Clotilde Reiss libérée sous fond de marchandage
    Pourtant, ces derniers ont adopté une position tout à fait contraire concernant l’affaire de Clotilde Reiss. Pour libérer cette dernière, la machine diplomatique française a mobilisé toutes ses forces. Retenue depuis dix mois en Iran, pour avoir participé à des manifestations anti-gouvernementales, Clotilde Reiss est arrivée dimanche après-midi en France, après une libération qui n’a fait l’objet  » d’aucun marchandage  » secret avec Téhéran, selon Paris. Mais, tous les indices montrent le contraire. Mise à part le payement d’une amande de 230 000 Euro, Paris a rejeté la demande américaine d’extradition de l’ingénieur iranien, Magid Kakavan, en début mai, par la justice française. Accusé d’avoir fourni illégalement à l’Iran des composants pouvant avoir des applications militaires, le présumé aurait été transféré à Téhéran. Autre élément : la justice française doit se prononcer aujourd’hui sur la mise en liberté conditionnelle d’Ali Vakili Rad, condamné en 1994 en France, pour l’assassinat, trois ans plus tôt, de l’ex-Premier ministre iranien, Chapour Bakhtiar. S’agit-il ici d’une coïncidence comme le prétendent les autorités française, ou des éléments qui confirment la thèse de marchandage entreprise par Paris, afin d’obtenir la liberté de Clotilde Reiss ? Entre ces deux hypothèses, une chose est sûre. La France a fait l’impossible pour obtenir cette libération. Clotilde Reiss a même été reçue triomphalement par Nicolas Sarkozy, qui a veillé à lui rendre un hommage de marque.
    Que reste-t-il de la France des valeurs ?
    Certainement qu’Israël n’est pas Téhéran, et les relations qui lient la France avec ces deux pays sont différemment appréciées, mais Sarkozy aurait au moins sauver l’honneur de la 5ème République, en demandant la libération du jeune Salah Hamouri. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Devant ce silence gouvernemental, même les médias et les acteurs politiques de ce pays n’ont pas bougé le petit doigt pour sauver la face.  » Le terrible deux poids, deux mesures « , cité dans la lettre d’un député, continue de sévir, au grand dam des sionistes. Un Français, qui a des liens arabes, ne vaut pas une Française. La solidarité, dite être sans frontières politiques, a montré ses limites. À présent, l’égalité et la justice, dont jouissait la France d’après 1789, doivent changer de camp, car la France de Sarkozy ne peut ou ne veut pas être garante. Aujourd’hui, Salah n’est pas seulement victime de l’occupation sioniste, mais également de leur complicité, qui confirme une fois encore la totale impunité d’Israël face aux crimes qu’il commet.
    La Tribune des lecteurs 


  • Trafic frontalier : Jusqu’à quand la saignée ?

    Après celui du Maroc, le trafic transfrontalier entre l’Algérie et la Tunisie prend ces dernières années des proportions inquiétantes au vu des quantités considérables de produits acheminés à partir de villes algériennes. Plus particulièrement le trafic de carburants.
    A titre d’exemple, durant les quatre premiers mois de l’année 2009, 31 544 litres de gasoil et 5 881 litres d’essence ont été saisis à des contrebandiers traversant la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. En 2010, et pour la même période, les brigades de gendarmerie ont saisi plus du double des quantités de gasoil (68 763 litres) et près du triple d’essence (16 262 litres). Ce trafic est devenu très lucratif. Le litre de gasoil acheté à 13,5 dinars algériens, soit l’équivalent de 0,260 dinar tunisien, est revendu en Tunisie pour plus de 40 DA, soit 0,800 dinar tunisien. Les automobilistes algériens se plaignent des longues files d’attente devant les stations-service, carrément réquisitionnées par les contrebandiers. A Tébessa, ce trafic est assuré par des réseaux structurés de trabendistes, appelés aussi «gnatrias» qui se servent à la pompe en utilisant des véhicules de gros tonnage tous dotés d’un double réservoir aux capacités importantes. Le carburant est ensuite acheminé vers des entrepôts clandestins situés dans des zones urbaines, à la périphérie des villes, avant d’être rechargé dans des berlines et acheminé en Tunisie dans des Peugeot 504, 505 et 604, ainsi que des Renault 25, roulant à des vitesses folles, pour éviter les contrôles au niveau d’El-Aouinet et de Bir El-Ater ou à hauteur des villages de Bouchebka et de Boudarias. Deux villes inconnues, mais qui vont hélas faire parler d’elles à l’avenir si ce phénomène n’est pas stoppé.
    En juin 209, un groupe de fraudeurs, constitué d’une centaine d’individus, a assiégé des douaniers à Bir El-Ater, juste après le décès de deux contrebandiers dans une course poursuite engagée par des gendarmes contre un véhicule transportant du carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie.
    Ce trafic a de fortes chances de perdurer encore longtemps. Car il demeure très juteux. Et pour cause. Quand on connaît la différence des prix du carburant entre l’Algérie et la Libye, d’un côté, deux pays grands producteurs d’hydrocarbures et qui pratiquent des bas prix pour leurs consommateurs, et la Tunisie, qui a de plus en plus de mal à équilibrer sa balance énergétique, contrainte de suivre l’évolution des cours mondiaux de l’énergie, on comprend l’intérêt que les trabendistes trouvent à faire perdurer le trafic de carburants à travers les frontières maghrébines.
    En attendant un hypothétique marché maghrébin ou une politique énergétique communs, la contrebande à l’est et à l’ouest du pays a de beaux jours devant elle tant qu’aucune mesure forte ne vient arrêter ce trafic.
    Mahmoud Tadjer
    Le Jeune Indépendant

  • Des épiceries suédoises arrêtent la vente de tomates du Sahara

    Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc depuis 1975, mais n’en fait pas partie selon le droit international. Les produits qui en sont issus ne peuvent donc pas faire partie des accords commerciaux entre le Maroc et des pays tiers. Pourtant, régulièrement, des exportateurs tentent de faire passer des produits sahraouis pour des produits marocains. Récemment encore, WSRW vient de révéler que la chaine d’épicerie Axfood en Suède venait de cesser ses importations de tomates cerises du Maroc après avoir appris qu’elles étaient produites à Dakhla, au Sahara occidental. De même, en Norvège, GC Rieber vient de cesser d’importer des poissons du Sahara occidental, qu’il convertissait en Omega 3, après avoir perdu nombre de ses principaux clients. WSRW avait en effet révélé la provenance de ces produits. Il est temps qu’une gestion internationale des ressources du Sahara occidental soit mise en place pour que ce soient les Sahraouis qui bénéficient des richesses issues de leur territoire et non l’Etat marocain.
    Source : Nicole Kill-Nielsen
  • Le terrible “deux poids deux mesures” de la France

    Par Youcef Aouchiche
    “Que la France défende un soldat (Gilad Shalit) d’une armée d’occupation, capturé sur son char les armes à la main est une chose ; qu’elle se refuse à tout faire pour libérer un jeune (Salah Hamouri), dont il est établi qu’il n’est que Français qui a été condamné à 7 ans de prison, sans le moindre fait établi constitutif d’un délit, par un tribunal militaire d’occupation, tout aussi illégal que l’occupation elle-même, en est une tout autre. Que le Président reçoive, à plusieurs reprises, la famille du premier est une chose. Qu’il se refuse obstinément à rejeter toute entrevue avec la famille du second, en est une tout autre « , se sont là quelques phrases, tirées d’une lettre d’un député français, qui mettent en avance une amère vérité d’une attitude très répondue que les responsables français, à leur tête Nicolas Sarkozy, utilisent dans le traitement des affaires courantes de leurs citoyens. Ce traitement distinct dévoile les intentions malhonnêtes du gouvernement Sarkozy, qui ne s’intéresse désormais qu’à la défense de ses intérêts et de sa politique purement raciale et fasciste, au détriment de l’éthique et des valeurs d’égalité, de solidarité et de fraternité. Ces valeurs, tant vantées, cachent mal la politique de deux poids deux mesures, qui fait le logo quotidien du locataire de l’Elysée et de son staff.
    Un jeune victime d’injustice
    Ces derniers viennent de récidiver en ignorant, pour la énième fois, les cris au secours de la famille de Salah Hamouri, le plus vieux prisonnier français incarcéré, depuis 5 ans, dans les geôles sionistes, pour un crime qu’il n’a pas commis. Injustement arrêté et enfermé le 13 mars 2005, puis condamné en 2008 à 7 ans d’emprisonnement, le jeune Hamouri est certainement très déçu et accablé par le silence coupable des autorités de son pays. Lors de son jugement par un tribunal militaire de l’occupant, Salah fût soumis à un odieux chantage : malgré un dossier vide, aucune preuve sur laquelle s’appuyer, soit il plaidait coupable et passait 7 ans en prison, soit il continuait à clamer son innocence et était condamné au double. Il fut ainsi accusé d’appartenir au Front Populaire de Libération de la Palestine et d’avoir projeté d’assassiner le rabin, Ovadia Yossef, chef spirituel du parti juif ultra-othodoxe, Shass. Ces pratiques immorales sont en cours, alors que cette juridiction coloniale est totalement illégale, au regard du droit international. Salah Hamouri est aussi français, né d’un père palestinien et d’une mère française. Ainsi, il dispose normalement de la même protection diplomatique que ses concitoyens, que la France a le devoir de lui accorder.
    Malheureusement, il n’en est rien et les dirigeants français se sont totalement désinvestis de son avenir et de sa situation.
    Clotilde Reiss libérée sous fond de marchandage
    Pourtant, ces derniers ont adopté une position tout à fait contraire concernant l’affaire de Clotilde Reiss. Pour libérer cette dernière, la machine diplomatique française a mobilisé toutes ses forces. Retenue depuis dix mois en Iran, pour avoir participé à des manifestations anti-gouvernementales, Clotilde Reiss est arrivée dimanche après-midi en France, après une libération qui n’a fait l’objet  » d’aucun marchandage  » secret avec Téhéran, selon Paris. Mais, tous les indices montrent le contraire. Mise à part le payement d’une amande de 230 000 Euro, Paris a rejeté la demande américaine d’extradition de l’ingénieur iranien, Magid Kakavan, en début mai, par la justice française. Accusé d’avoir fourni illégalement à l’Iran des composants pouvant avoir des applications militaires, le présumé aurait été transféré à Téhéran. Autre élément : la justice française doit se prononcer aujourd’hui sur la mise en liberté conditionnelle d’Ali Vakili Rad, condamné en 1994 en France, pour l’assassinat, trois ans plus tôt, de l’ex-Premier ministre iranien, Chapour Bakhtiar. S’agit-il ici d’une coïncidence comme le prétendent les autorités française, ou des éléments qui confirment la thèse de marchandage entreprise par Paris, afin d’obtenir la liberté de Clotilde Reiss ? Entre ces deux hypothèses, une chose est sûre. La France a fait l’impossible pour obtenir cette libération. Clotilde Reiss a même été reçue triomphalement par Nicolas Sarkozy, qui a veillé à lui rendre un hommage de marque.
    Que reste-t-il de la France des valeurs ?
    Certainement qu’Israël n’est pas Téhéran, et les relations qui lient la France avec ces deux pays sont différemment appréciées, mais Sarkozy aurait au moins sauver l’honneur de la 5ème République, en demandant la libération du jeune Salah Hamouri. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Devant ce silence gouvernemental, même les médias et les acteurs politiques de ce pays n’ont pas bougé le petit doigt pour sauver la face.  » Le terrible deux poids, deux mesures « , cité dans la lettre d’un député, continue de sévir, au grand dam des sionistes. Un Français, qui a des liens arabes, ne vaut pas une Française. La solidarité, dite être sans frontières politiques, a montré ses limites. À présent, l’égalité et la justice, dont jouissait la France d’après 1789, doivent changer de camp, car la France de Sarkozy ne peut ou ne veut pas être garante. Aujourd’hui, Salah n’est pas seulement victime de l’occupation sioniste, mais également de leur complicité, qui confirme une fois encore la totale impunité d’Israël face aux crimes qu’il commet.
    La Tribune des lecteurs 


  • Trafic frontalier : Jusqu’à quand la saignée ?

    Après celui du Maroc, le trafic transfrontalier entre l’Algérie et la Tunisie prend ces dernières années des proportions inquiétantes au vu des quantités considérables de produits acheminés à partir de villes algériennes. Plus particulièrement le trafic de carburants.
    A titre d’exemple, durant les quatre premiers mois de l’année 2009, 31 544 litres de gasoil et 5 881 litres d’essence ont été saisis à des contrebandiers traversant la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. En 2010, et pour la même période, les brigades de gendarmerie ont saisi plus du double des quantités de gasoil (68 763 litres) et près du triple d’essence (16 262 litres). Ce trafic est devenu très lucratif. Le litre de gasoil acheté à 13,5 dinars algériens, soit l’équivalent de 0,260 dinar tunisien, est revendu en Tunisie pour plus de 40 DA, soit 0,800 dinar tunisien. Les automobilistes algériens se plaignent des longues files d’attente devant les stations-service, carrément réquisitionnées par les contrebandiers. A Tébessa, ce trafic est assuré par des réseaux structurés de trabendistes, appelés aussi «gnatrias» qui se servent à la pompe en utilisant des véhicules de gros tonnage tous dotés d’un double réservoir aux capacités importantes. Le carburant est ensuite acheminé vers des entrepôts clandestins situés dans des zones urbaines, à la périphérie des villes, avant d’être rechargé dans des berlines et acheminé en Tunisie dans des Peugeot 504, 505 et 604, ainsi que des Renault 25, roulant à des vitesses folles, pour éviter les contrôles au niveau d’El-Aouinet et de Bir El-Ater ou à hauteur des villages de Bouchebka et de Boudarias. Deux villes inconnues, mais qui vont hélas faire parler d’elles à l’avenir si ce phénomène n’est pas stoppé.
    En juin 209, un groupe de fraudeurs, constitué d’une centaine d’individus, a assiégé des douaniers à Bir El-Ater, juste après le décès de deux contrebandiers dans une course poursuite engagée par des gendarmes contre un véhicule transportant du carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie.
    Ce trafic a de fortes chances de perdurer encore longtemps. Car il demeure très juteux. Et pour cause. Quand on connaît la différence des prix du carburant entre l’Algérie et la Libye, d’un côté, deux pays grands producteurs d’hydrocarbures et qui pratiquent des bas prix pour leurs consommateurs, et la Tunisie, qui a de plus en plus de mal à équilibrer sa balance énergétique, contrainte de suivre l’évolution des cours mondiaux de l’énergie, on comprend l’intérêt que les trabendistes trouvent à faire perdurer le trafic de carburants à travers les frontières maghrébines.
    En attendant un hypothétique marché maghrébin ou une politique énergétique communs, la contrebande à l’est et à l’ouest du pays a de beaux jours devant elle tant qu’aucune mesure forte ne vient arrêter ce trafic.
    Mahmoud Tadjer
    Le Jeune Indépendant

  • Des épiceries suédoises arrêtent la vente de tomates du Sahara

    Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc depuis 1975, mais n’en fait pas partie selon le droit international. Les produits qui en sont issus ne peuvent donc pas faire partie des accords commerciaux entre le Maroc et des pays tiers. Pourtant, régulièrement, des exportateurs tentent de faire passer des produits sahraouis pour des produits marocains. Récemment encore, WSRW vient de révéler que la chaine d’épicerie Axfood en Suède venait de cesser ses importations de tomates cerises du Maroc après avoir appris qu’elles étaient produites à Dakhla, au Sahara occidental. De même, en Norvège, GC Rieber vient de cesser d’importer des poissons du Sahara occidental, qu’il convertissait en Omega 3, après avoir perdu nombre de ses principaux clients. WSRW avait en effet révélé la provenance de ces produits. Il est temps qu’une gestion internationale des ressources du Sahara occidental soit mise en place pour que ce soient les Sahraouis qui bénéficient des richesses issues de leur territoire et non l’Etat marocain.
    Source : Nicole Kill-Nielsen
  • Javier Bardem, le bel espagnol dans le désert!

    Javier Bardem, le chéri de la sublime Pénélope Cruz, prépare un film où il sera question de la situation du Sahara occidental….

    L’acteur espagnol Javier Bardem, qu’on a vu au côté de Scarlett Johansson dans Vicky, Cristina, Barcelona de Woody Allen ( qui prépare un film sur Paris avec Marion Cotillard et plein d’autres stars !!) produira et narrera le documentaire Oulad Lemzun (« Fils des nuages ») d’Alvaro Longoria, d’après Variety. Le film s’intéressera à la situation du Sahara occidental, classé territoire non-autonome malgré le départ des colons espagnols depuis 1976. Le projet y mettra en lumière les enjeux politiques et économiques entre le Maroc, l’Algérie, la France, l’Espagne et les Etats-Unis. Javier Bardem est en lice pour le Prix d’interprétation du 63ème Festival de Cannes pour sa participation à Biutiful d’Alejandro González Inárritu.

  • Début à l’APN de la session de formation au profit des membres de l’assemblée nationale sahraouie

    Alger, 17/05/2010 (SPS) Une session de formation au profit des membres de l’assemblée nationale sahraouie et de ses fonctionnaires a débuté lundi à Alger au siège de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN).
    Dans une allocution à l’ouverture, le vice président de l’APN, M. Mohamed Bourayou a souligné que « l’activité parlementaire commune entre les instances législatives des deux pays traduit la profondeur de la solidarité du peuple algérien à travers ses élus avec le peuple sahraoui et son combat continu pour ses droits légitimes ».

    M. Bourayou a rappelé à l’occasion que « l’Algérie qui réaffirme sa position ferme vis-à-vis de cette cause juste conformément aux décisions des Nations Unies sur le droit des peuples à l’autodétermination, soutient tous les efforts visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptée ».

    « Il est tout à fait normal que les Sahraouis veillent à la formation et au perfectionnement des cadres parallèlement à leur combat pour l’autodétermination », a-t-il soutenu en se référant à « la Révolution algérienne qui a accordé un intérêt particulier à la formation de l’élite qui a pris le flambeau de l’édification de l’Algérie post-indépendante ».

    Il a ajouté dans le même contexte que cette session permettait aux membres de l’assemblée nationale sahraouie d’élargir leurs références dans les domaines législatif et parlementaire notamment en matière d’acquisition du savoir et de qualification professionnelle.

    Il a par ailleurs estimé que cette session de formation qui constitue une occasion de rapprochement entre les deux peuples était à même de renforcer les potentialités techniques des membres de l’assemblée nationale sahraouie.

    M. Bourayou a évoqué à l’occasion les relations historiques étroites qui lient les assemblées algérienne et sahraouie couronnées notamment par l’installation le 17 juin 2007, du groupe parlementaire algéro-sahraoui.

    Il a en outre évoqué le protocole de coopération entre les deux assemblées signé le 4 janvier dernier suivi de l’installation du comité de mise en oeuvre de ce protocole le 9 mars dernier.

    De son côté, M. Hamoudi Lebsir, membre de l’assemblé populaire sahraouie et président du groupe d’amitié parlementaire algéro-sahraouie a estimé que l’Algérie était l’exemple pour les pays arabes dans la lutte anticolonialiste et l’un des pays pionniers en matière de formation et d’ouverture.

    Il a souligné que les derniers développements du conflit du Sahara Occidental « mettent la crédibilité des Nations Unies à l’épreuve tout comme la persévérance du peuple sahraoui qui est déterminé à arracher sa liberté quelqu’en soit le prix ».

    Cette session de formation à laquelle participent 30 cadres et membres de l’assemblée nationale sahraouie, porte sur 15 ateliers et des visites de hautes institutions de l’Etat. Elle est encadrée par 16 formateurs issus de l’APN et d’organismes publics ainsi que des universitaires. (SPS)

  • Javier Bardem, le bel espagnol dans le désert!

    Javier Bardem, le chéri de la sublime Pénélope Cruz, prépare un film où il sera question de la situation du Sahara occidental….

    L’acteur espagnol Javier Bardem, qu’on a vu au côté de Scarlett Johansson dans Vicky, Cristina, Barcelona de Woody Allen ( qui prépare un film sur Paris avec Marion Cotillard et plein d’autres stars !!) produira et narrera le documentaire Oulad Lemzun (« Fils des nuages ») d’Alvaro Longoria, d’après Variety. Le film s’intéressera à la situation du Sahara occidental, classé territoire non-autonome malgré le départ des colons espagnols depuis 1976. Le projet y mettra en lumière les enjeux politiques et économiques entre le Maroc, l’Algérie, la France, l’Espagne et les Etats-Unis. Javier Bardem est en lice pour le Prix d’interprétation du 63ème Festival de Cannes pour sa participation à Biutiful d’Alejandro González Inárritu.

  • Début à l’APN de la session de formation au profit des membres de l’assemblée nationale sahraouie

    Alger, 17/05/2010 (SPS) Une session de formation au profit des membres de l’assemblée nationale sahraouie et de ses fonctionnaires a débuté lundi à Alger au siège de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN).
    Dans une allocution à l’ouverture, le vice président de l’APN, M. Mohamed Bourayou a souligné que « l’activité parlementaire commune entre les instances législatives des deux pays traduit la profondeur de la solidarité du peuple algérien à travers ses élus avec le peuple sahraoui et son combat continu pour ses droits légitimes ».

    M. Bourayou a rappelé à l’occasion que « l’Algérie qui réaffirme sa position ferme vis-à-vis de cette cause juste conformément aux décisions des Nations Unies sur le droit des peuples à l’autodétermination, soutient tous les efforts visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptée ».

    « Il est tout à fait normal que les Sahraouis veillent à la formation et au perfectionnement des cadres parallèlement à leur combat pour l’autodétermination », a-t-il soutenu en se référant à « la Révolution algérienne qui a accordé un intérêt particulier à la formation de l’élite qui a pris le flambeau de l’édification de l’Algérie post-indépendante ».

    Il a ajouté dans le même contexte que cette session permettait aux membres de l’assemblée nationale sahraouie d’élargir leurs références dans les domaines législatif et parlementaire notamment en matière d’acquisition du savoir et de qualification professionnelle.

    Il a par ailleurs estimé que cette session de formation qui constitue une occasion de rapprochement entre les deux peuples était à même de renforcer les potentialités techniques des membres de l’assemblée nationale sahraouie.

    M. Bourayou a évoqué à l’occasion les relations historiques étroites qui lient les assemblées algérienne et sahraouie couronnées notamment par l’installation le 17 juin 2007, du groupe parlementaire algéro-sahraoui.

    Il a en outre évoqué le protocole de coopération entre les deux assemblées signé le 4 janvier dernier suivi de l’installation du comité de mise en oeuvre de ce protocole le 9 mars dernier.

    De son côté, M. Hamoudi Lebsir, membre de l’assemblé populaire sahraouie et président du groupe d’amitié parlementaire algéro-sahraouie a estimé que l’Algérie était l’exemple pour les pays arabes dans la lutte anticolonialiste et l’un des pays pionniers en matière de formation et d’ouverture.

    Il a souligné que les derniers développements du conflit du Sahara Occidental « mettent la crédibilité des Nations Unies à l’épreuve tout comme la persévérance du peuple sahraoui qui est déterminé à arracher sa liberté quelqu’en soit le prix ».

    Cette session de formation à laquelle participent 30 cadres et membres de l’assemblée nationale sahraouie, porte sur 15 ateliers et des visites de hautes institutions de l’Etat. Elle est encadrée par 16 formateurs issus de l’APN et d’organismes publics ainsi que des universitaires. (SPS)