Mois : mai 2010

  • 9ème Congrès National de l’AMDH, du 20 au 23 mai 2010

    Association Marocaine des Droits Humains
    – Bureau Central –
    Communiqué de presse
    Par le Bureau Central de l’AMDH, 10 mai 2010
    Sous le mot d’ordre central «Un mouvement des droits humains et démocratique puissant pour une constitution démocratique, l’Etat de droit et une société de dignité et de citoyenneté », l’Association Marocaine des Droits Humains tiendra son 9ème Congrès National du Jeudi 20 mai au Dimanche 23 mai 2010 à Bouznika à 40 Km au Sud de Rabat.
    Le nombre global des congressistes prévu est de 449 dont 173 femmes soit 38,5% ; le nombre de jeunes dont la participation est prévue au congrès dépassera les 20%.
    Participent également au congrès 154 observateurs/trices membres de l’AMDH.
    Par ailleurs environ 50 invitéEs responsables au sein d’organisations des droits humains, de femmes, syndicales et autres, en provenance de l’étranger et du Maroc participeront aux travaux du congrès du début jusqu’à la fin, ainsi d’ailleurs que des journalistes puisque 10 journaux ont été invités à poursuivre tous les travaux du congrès.
    Durant la journée du Jeudi 20 mai de 10h à 15h un séminaire, ouvert au public, sera organisé par l’AMDH, au complexe culturel Mehdi Ben Barka (quartier l’Océan, Rabat). Le thème choisi n’est autre que le mot d’ordre central du congrès.
    Le même jour aura lieu la séance d’ouverture du congrès de 17h à 21h à la salle couverte Ibn Yacine (Agdal, Rabat).
    Durant cette séance, outre l’allocution d’ouverture du bureau central de l’AMDH et celles des invitéEs, un film sera présenté sur l’AMDH ; le groupe artistique El Mchaheb présentera également quelques unes de ses chansons ; un groupe d’enfants présentera des chansons, et un hommage particulier sera rendu à un ensemble de femmes.
    Le jeudi également, à 23h débuteront les travaux du congrès à Bouznika ; ils prendront fin le 23 mai dans l’après midi après l’élection de la Commission Administrative (voir ci-joint le projet de programme soumis pour adoption au congrès).
    A signaler que la commission préparatoire du congrès a terminé ses travaux dimanche 9 mai par l’adoption consensuelle de tous les projets de résolutions, de recommandations et d’amendements des statuts, et la commission administrative a adopté les rapports moral et financier qui seront présentés au congrès.
    Ce communiqué est également une invitation à tous les organes de presse pour couvrir le séminaire et la séance d’ouverture.
    Remarque : l’AMDH – organisation généraliste s’occupant de la défense de l’ensemble des droits humains dans leur universalité et globalité – a été créée le 24 Juin 1979. Elle dispose actuellement de 88 sections locales situées dans les régions diverses ; 3 autres sections sont en cours de création, dont la 1ère section à l’étranger qui sera créée à Madrid.
    Le nombre d’adhérentEs à l’AMDH dépasse les 10 000 à fin décembre 2009, dont 20% environ de femmes.
    Programme :
    20 – 23 mai 2010 soumis à son approbation
    Jeudi 20 mai :
    o 17H _ 21H : séance d’ouverture à la salle couverte Ibn Yassin, Rabat.
    o 22H : casse croute/diner à Bouznika.
    o 23H _ 00H : 1ère séance plénière : adoption de l’ordre du jour et des dispositions essentielles concernant le déroulement du congrès.
    Vendredi 21 mai : 2ème séance plénière :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H _ 13H : présentation des rapports moral et financier et leur discussion.
    o 13H _ 14H : déjeuner.
    o 15H _ 20H :
     Suite et fin de la discussion des deux rapports.
     Décision concernant la qualité de congressiste.
     Votes sur l’adoption des deux rapports.
     Election du comité de présidence du Congrès et présentation de la démission de la commission administrative et du bureau central.
     Constitution des commissions de travail du Congrès et commencement de leurs travaux.
    o 20H _ 22H : Diner.
    o 22H _ 00H : Suite des travaux des commissions.
    Samedi 22 mai :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H à 13H : Suite et fin des travaux des commissions.
    o 13h_ 14h : déjeuner.
    o 15H _ 20H : 3ème Séance plénière : adoption des résolutions et recommandations, du statut amendé et de la déclaration finale.
    o 20H _ 21H : Diner.
    o A partir de 22H : 4ème Séance plénière :
     Présentation des candidatures à la commission administrative.
     Début de l’opération électorale.
    Dimanche 23 mai :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H _ 13H : 4ème Séance plénière (suite) :
     Achèvement de l’opération électorale.
     Annonce des résultats.
     Clôture du Congrès.
    o 13h_ 14h : déjeuner puis départ des congressistes et des invitéEs.
    o 15H _ 18H : Possibilité réunion de la commission administrative en vue de l’élection du bureau central puis répartition des taches au sein du bureau.
    Observation :
    Le jeudi 20 Mai de 9H à 15H un séminaire ouvert au public sera organisé à Rabat au complexe culturel Mehdi Ben Barka (quartier l’Océan, Rabat), autour de thèmes en rapport avec le mot d’ordre central du congrès : « Un mouvement des droits humains et démocratique puissant pour une constitution démocratique, l’Etat de droit et la société de dignité et de citoyenneté ».
  • Une ONG dénonce la mésestimation du droit d’asile pour les marocaines et les sahraouis

    Melilla, 18 mai (EFE).- L’ONG Pro-Droits de l’Enfance (Prodein) a dénoncé aujourd’hui le mépris « en cascade » des demandes d’asile présentées par des immigrants marocains et sahraouis qui se trouvent à Melilla.
    Selon une note de cette organisation, la Sous-direction Générale d’Asile du Ministère de l’Intérieur a allégué que le récit sur lequel se base sa demande semble contradictoire dans l’inscription des faits qui ont motivé la persécution alléguée et des aspects essentiels de la dite persécution.

    Dans des déclarations à Efe, le président de Prodein, José Palazón, a remarqué aujourd’hui que dans la dernière semaine, douze ont été les demandes qui ont été refusées, bien qu’il y ait eu plusieurs autres qui ont été aussi mésestimés auparavant.
    L’une des demandes repoussées a été celle d’une marocaine qui a eu un enfant avec un immigrant indien et qui peut être emprisonnée dans son pays à cause de cela.
    Selon Prodein, le Ministère de l’Intérieur semble ne pas connaître le Code Pénal, ni le code Civil marocain qui punit avec de la prison ferme les femmes enceintes qui n’ont pas contracté un mariage religieux, ni connaître que les dits codes interdisent et condamnent à la prison les femmes qui ont des relations avec des hommes d’une autre religion.
    Concernant les sahraouis, l’ONG signale que « il n’est pas nécessaire de parler de la situation des activistes sahraouis au Maroc ».
    Tous les candidats qui ont vu leurs demandées refusées, devront quitter Melilla dans un délais de 15 jours sous risque d’être détenus et expulsés par la frontière de Beni Enzar au Maroc », ajoute l’ONG.
    ABC.es

  • 9ème Congrès National de l’AMDH, du 20 au 23 mai 2010

    Association Marocaine des Droits Humains
    – Bureau Central –
    Communiqué de presse
    Par le Bureau Central de l’AMDH, 10 mai 2010
    Sous le mot d’ordre central «Un mouvement des droits humains et démocratique puissant pour une constitution démocratique, l’Etat de droit et une société de dignité et de citoyenneté », l’Association Marocaine des Droits Humains tiendra son 9ème Congrès National du Jeudi 20 mai au Dimanche 23 mai 2010 à Bouznika à 40 Km au Sud de Rabat.
    Le nombre global des congressistes prévu est de 449 dont 173 femmes soit 38,5% ; le nombre de jeunes dont la participation est prévue au congrès dépassera les 20%.
    Participent également au congrès 154 observateurs/trices membres de l’AMDH.
    Par ailleurs environ 50 invitéEs responsables au sein d’organisations des droits humains, de femmes, syndicales et autres, en provenance de l’étranger et du Maroc participeront aux travaux du congrès du début jusqu’à la fin, ainsi d’ailleurs que des journalistes puisque 10 journaux ont été invités à poursuivre tous les travaux du congrès.
    Durant la journée du Jeudi 20 mai de 10h à 15h un séminaire, ouvert au public, sera organisé par l’AMDH, au complexe culturel Mehdi Ben Barka (quartier l’Océan, Rabat). Le thème choisi n’est autre que le mot d’ordre central du congrès.
    Le même jour aura lieu la séance d’ouverture du congrès de 17h à 21h à la salle couverte Ibn Yacine (Agdal, Rabat).
    Durant cette séance, outre l’allocution d’ouverture du bureau central de l’AMDH et celles des invitéEs, un film sera présenté sur l’AMDH ; le groupe artistique El Mchaheb présentera également quelques unes de ses chansons ; un groupe d’enfants présentera des chansons, et un hommage particulier sera rendu à un ensemble de femmes.
    Le jeudi également, à 23h débuteront les travaux du congrès à Bouznika ; ils prendront fin le 23 mai dans l’après midi après l’élection de la Commission Administrative (voir ci-joint le projet de programme soumis pour adoption au congrès).
    A signaler que la commission préparatoire du congrès a terminé ses travaux dimanche 9 mai par l’adoption consensuelle de tous les projets de résolutions, de recommandations et d’amendements des statuts, et la commission administrative a adopté les rapports moral et financier qui seront présentés au congrès.
    Ce communiqué est également une invitation à tous les organes de presse pour couvrir le séminaire et la séance d’ouverture.
    Remarque : l’AMDH – organisation généraliste s’occupant de la défense de l’ensemble des droits humains dans leur universalité et globalité – a été créée le 24 Juin 1979. Elle dispose actuellement de 88 sections locales situées dans les régions diverses ; 3 autres sections sont en cours de création, dont la 1ère section à l’étranger qui sera créée à Madrid.
    Le nombre d’adhérentEs à l’AMDH dépasse les 10 000 à fin décembre 2009, dont 20% environ de femmes.
    Programme :
    20 – 23 mai 2010 soumis à son approbation
    Jeudi 20 mai :
    o 17H _ 21H : séance d’ouverture à la salle couverte Ibn Yassin, Rabat.
    o 22H : casse croute/diner à Bouznika.
    o 23H _ 00H : 1ère séance plénière : adoption de l’ordre du jour et des dispositions essentielles concernant le déroulement du congrès.
    Vendredi 21 mai : 2ème séance plénière :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H _ 13H : présentation des rapports moral et financier et leur discussion.
    o 13H _ 14H : déjeuner.
    o 15H _ 20H :
     Suite et fin de la discussion des deux rapports.
     Décision concernant la qualité de congressiste.
     Votes sur l’adoption des deux rapports.
     Election du comité de présidence du Congrès et présentation de la démission de la commission administrative et du bureau central.
     Constitution des commissions de travail du Congrès et commencement de leurs travaux.
    o 20H _ 22H : Diner.
    o 22H _ 00H : Suite des travaux des commissions.
    Samedi 22 mai :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H à 13H : Suite et fin des travaux des commissions.
    o 13h_ 14h : déjeuner.
    o 15H _ 20H : 3ème Séance plénière : adoption des résolutions et recommandations, du statut amendé et de la déclaration finale.
    o 20H _ 21H : Diner.
    o A partir de 22H : 4ème Séance plénière :
     Présentation des candidatures à la commission administrative.
     Début de l’opération électorale.
    Dimanche 23 mai :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H _ 13H : 4ème Séance plénière (suite) :
     Achèvement de l’opération électorale.
     Annonce des résultats.
     Clôture du Congrès.
    o 13h_ 14h : déjeuner puis départ des congressistes et des invitéEs.
    o 15H _ 18H : Possibilité réunion de la commission administrative en vue de l’élection du bureau central puis répartition des taches au sein du bureau.
    Observation :
    Le jeudi 20 Mai de 9H à 15H un séminaire ouvert au public sera organisé à Rabat au complexe culturel Mehdi Ben Barka (quartier l’Océan, Rabat), autour de thèmes en rapport avec le mot d’ordre central du congrès : « Un mouvement des droits humains et démocratique puissant pour une constitution démocratique, l’Etat de droit et la société de dignité et de citoyenneté ».
  • Le Maroc et l’ETA veulent négocier avec le Gouvernement

    Par José Antonio Gundín
    Javier Arzallus, pleinement convaincu, soutenait il y a quelques années que la CIA était celle qui maintenait artificiellement les deux grandes menaces contre la démocratie espagnole : le terrorisme de l’ETA au nord et les revendications marocaines de Ceuta et de Melilla, au sud. Le dirigeant du PNV assurait que, en faisant une tenaille sur Madrid, Washington modulait l’antiaméricanisme des Espagnols, surtout d’une gauche imprévisible et desestabilisatrice. Comme c’est évident, l’ex-jésuite n’a jamais apporté aucune preuve pour appuyer sa thèse, mais il est vrai que le terrorisme de l’ETA et le conflit du Sahara ont suivi des chemins parallèles et, parfois, ont manifesté en même temps son visage le plus menaçant.

    Pas plus loin qu’hier, coïncidaient les revendications de Rabat et l’avenir de l’ETA. De plus, cette fois ils coïncident dans la même prétention : ils veulent négocier avec le Gouvernement de Zapatero ses exigences respectives. Les deux essaient aussi de profiter de la faiblesse du président espagnol pour tirer profit. Mais allons par parties.
    Mohamed VI avait beaucoup d’espoirs déposés en Zapatero, qui en étant l’opposant d’Aznar n’a pas hésité à visiter le monarque en pleine crise de l’Île Persil. Le leader socialiste a promis à Rabat l’or et le maure c’est-à-dire le Sahara, contre lequel le régime alaouite lui a promis l’amour éternel, raison par laquelle il fut le premier à le féliciter et à se féliciter lorsque Zapatero a gagné les élections trois jours après le sanglant 11-M. Pendant un lustre, le Maroc a cultivé le bon voisinage avec l’espoir que Madrid avalise internationalement son annexion du Sahara. Mais Zapatero a commencé à se passer de l’affaire, et au milieu la crise du cas Haidar avait été enclenché, la sahraouie invinciable qui la gauche espagnole en face de ses hipocrésies et contradictions. À partir de ce moment-là, la détérioration des relations gagnera du terrain comme on a ou le voir hier lors du discours nationaliste du premier ministre marocain devant le Parlement de son pays. Il semble que Mohamed VI, comme d’autres dirigeants et hommes politiques, a aussi été trompé par Zapatero.
    Quelque chose de semblable arrive au PP, qui se doute que le président du Gouvernement n’est en train de négocier en cachette avec l’ETA. C’est ce qui affirme Mayor Oreja et dément Pérez Rubalcaba. Il n’est pas bon no constructif que socialistes et populaires se disputent à propos du terrorisme de l’ETA, qui est une affaire d’État sur lequel il faut s’exercer avec responsabilité. Le problème est que le président Zapatero ne dégage aucune confiance, surtout depuis qu’on sait qu’il négociait avec les terroristes au même temps qu’il signait avec Aznar le Pacte Antiterroriste. Avec ces antécédents, il est compréhensible que beaucoup de citoyens ne ne fassen plus confiance à Zapatero. Même les dirigeants marocains s’interrogent sur sa crédibilité. 
    El Semanal Digital , 18 mai 2010
  • Une ONG dénonce la mésestimation du droit d’asile pour les marocaines et les sahraouis

    Melilla, 18 mai (EFE).- L’ONG Pro-Droits de l’Enfance (Prodein) a dénoncé aujourd’hui le mépris « en cascade » des demandes d’asile présentées par des immigrants marocains et sahraouis qui se trouvent à Melilla.
    Selon une note de cette organisation, la Sous-direction Générale d’Asile du Ministère de l’Intérieur a allégué que le récit sur lequel se base sa demande semble contradictoire dans l’inscription des faits qui ont motivé la persécution alléguée et des aspects essentiels de la dite persécution.

    Dans des déclarations à Efe, le président de Prodein, José Palazón, a remarqué aujourd’hui que dans la dernière semaine, douze ont été les demandes qui ont été refusées, bien qu’il y ait eu plusieurs autres qui ont été aussi mésestimés auparavant.
    L’une des demandes repoussées a été celle d’une marocaine qui a eu un enfant avec un immigrant indien et qui peut être emprisonnée dans son pays à cause de cela.
    Selon Prodein, le Ministère de l’Intérieur semble ne pas connaître le Code Pénal, ni le code Civil marocain qui punit avec de la prison ferme les femmes enceintes qui n’ont pas contracté un mariage religieux, ni connaître que les dits codes interdisent et condamnent à la prison les femmes qui ont des relations avec des hommes d’une autre religion.
    Concernant les sahraouis, l’ONG signale que « il n’est pas nécessaire de parler de la situation des activistes sahraouis au Maroc ».
    Tous les candidats qui ont vu leurs demandées refusées, devront quitter Melilla dans un délais de 15 jours sous risque d’être détenus et expulsés par la frontière de Beni Enzar au Maroc », ajoute l’ONG.
    ABC.es

  • Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial

     Au moment où le Maroc courre derrière tout pays qui  lui promet de l’aider à annexer le Sahara Occidental, l’Algérie reprend la flambeau de la liberté et l’affirmation dans la nouvelle configuration mondiale caractérisée par la mondialisation. Analyse publiée par Le Temps d’Algérie, le 18 mai 2010 :
    Le discours du président Bouteflika au sommet du Groupe des 15 fera date. Le chef de l’Etat a appelé, en effet, à l’intégration des pays en voie de développement dans la fondation du nouvel ordre mondial.
    «Il est clair que l’intégration progressive des pays en développement dans une économie mondiale, dont nous devons être les co-artisans, demeure la seule voie qui leur permettra de tirer profit des opportunités ouvertes par la mondialisation», a déclaré le président Bouteflika dans son discours.
    S’agissant de la crise économique, il a souligné que «malgré une timide reprise dont la durabilité demeure hypothétique, le monde et surtout nos pays continuent de subir les contrecoups d’une crise financière mondiale sans précédent depuis 1929 et dont les causes se situent dans les pays les plus riches».
    Il est clair pour le chef de l’Etat que cette crise a mis au jour «les dérives d’un système voué à l’instabilité et aux crises cycliques». Un système qui est conçu pour servir exclusivement à «l’accumulation et l’accaparement des profits par quelques-uns au mépris des intérêts du plus grand nombre».
    Devant cette situation, le chef de l’Etat a proposé aux membres du groupe des 15 de mettre «en commun leurs moyens au service de leurs intérêts collectifs légitimes», car «le monde de ce début du XXIe siècle ne saurait, en effet, continuer à être régi par les institutions et les pouvoirs de décision reflétant les rapports de force issus de la fin de la Seconde Guerre mondiale».
    La refondation du système monétaire et financier international est plus qu’une priorité selon le président Abdelaziz Bouteflika. L’Organisation mondiale du commerce est également concernée par une profonde réforme en tenant compte de facteurs historiques. «Nous déplorons la volonté d’imposer aux pays en développement candidats à l’accession à l’OMC des conditions exorbitantes non exigées des pays membres même développés.
    Nous rejetons l’argument que tel serait le prix à payer par les pays en développement candidats pour leur retard, un retard qui leur a été imposé et qu’ils n’ont pas voulu».
    Le chef de l’Etat invite donc à revoir toutes ses organisations mondiales créées après la Seconde Guerre mondiale, à savoir le FMI, la Banque mondiale, l’OMC (héritière du Gatt) et la commission trilatérale…
    C’est pourquoi, il y a, recommande M. Bouteflika, l’implication du Mouvement des non-alignés et le Groupe des 77 et la Chine, pour
    «la revendication d’une mondialisation offrant des opportunités à tous». Dans le cadre de ce sommet, les chefs d’Etat du groupe des 15 se pencheront sur la refonte du système monétaire et financier international ainsi que le renforcement de la coopération politique et économique Sud-Sud.
    Ce sommet sera consacré aussi à un échange de vues sur les mesures à prendre par les Etats membres pour faire face aux effets pervers des crises actuelles. Comme il abordera la question du nucléaire sous l’angle de la sécurité énergétique.
  • Le Maroc et l’ETA veulent négocier avec le Gouvernement

    Par José Antonio Gundín
    Javier Arzallus, pleinement convaincu, soutenait il y a quelques années que la CIA était celle qui maintenait artificiellement les deux grandes menaces contre la démocratie espagnole : le terrorisme de l’ETA au nord et les revendications marocaines de Ceuta et de Melilla, au sud. Le dirigeant du PNV assurait que, en faisant une tenaille sur Madrid, Washington modulait l’antiaméricanisme des Espagnols, surtout d’une gauche imprévisible et desestabilisatrice. Comme c’est évident, l’ex-jésuite n’a jamais apporté aucune preuve pour appuyer sa thèse, mais il est vrai que le terrorisme de l’ETA et le conflit du Sahara ont suivi des chemins parallèles et, parfois, ont manifesté en même temps son visage le plus menaçant.

    Pas plus loin qu’hier, coïncidaient les revendications de Rabat et l’avenir de l’ETA. De plus, cette fois ils coïncident dans la même prétention : ils veulent négocier avec le Gouvernement de Zapatero ses exigences respectives. Les deux essaient aussi de profiter de la faiblesse du président espagnol pour tirer profit. Mais allons par parties.
    Mohamed VI avait beaucoup d’espoirs déposés en Zapatero, qui en étant l’opposant d’Aznar n’a pas hésité à visiter le monarque en pleine crise de l’Île Persil. Le leader socialiste a promis à Rabat l’or et le maure c’est-à-dire le Sahara, contre lequel le régime alaouite lui a promis l’amour éternel, raison par laquelle il fut le premier à le féliciter et à se féliciter lorsque Zapatero a gagné les élections trois jours après le sanglant 11-M. Pendant un lustre, le Maroc a cultivé le bon voisinage avec l’espoir que Madrid avalise internationalement son annexion du Sahara. Mais Zapatero a commencé à se passer de l’affaire, et au milieu la crise du cas Haidar avait été enclenché, la sahraouie invinciable qui la gauche espagnole en face de ses hipocrésies et contradictions. À partir de ce moment-là, la détérioration des relations gagnera du terrain comme on a ou le voir hier lors du discours nationaliste du premier ministre marocain devant le Parlement de son pays. Il semble que Mohamed VI, comme d’autres dirigeants et hommes politiques, a aussi été trompé par Zapatero.
    Quelque chose de semblable arrive au PP, qui se doute que le président du Gouvernement n’est en train de négocier en cachette avec l’ETA. C’est ce qui affirme Mayor Oreja et dément Pérez Rubalcaba. Il n’est pas bon no constructif que socialistes et populaires se disputent à propos du terrorisme de l’ETA, qui est une affaire d’État sur lequel il faut s’exercer avec responsabilité. Le problème est que le président Zapatero ne dégage aucune confiance, surtout depuis qu’on sait qu’il négociait avec les terroristes au même temps qu’il signait avec Aznar le Pacte Antiterroriste. Avec ces antécédents, il est compréhensible que beaucoup de citoyens ne ne fassen plus confiance à Zapatero. Même les dirigeants marocains s’interrogent sur sa crédibilité. 
    El Semanal Digital , 18 mai 2010
  • Répression à El Aaiun d’une manifestation condamnant la répression marocaine et le pillage des ressources a u Sahara occidental

    El Aaiun (territoires occupé), 18/05/2010 (SPS) Une manifestation condamnant la répression marocaine et le pillage des ressources naturelles sahraouies a été brutalement réprimée lundi par les forces d’occupation marocaines à la ville occupée d’El Aaiun, a-t-on indiqué de source du ministère sahraoui des territoires occupés et de la communauté.
    Les manifestants ont scandé des slogans réclamant le retrait immédiat de l’occupation marocaine du Sahara occidental, la libération des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines et l’arrêt de la répression exercé par le Maroc contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    Ils ont également appelé l’ONU à accélérer la décolonisation du Sahara occidental par la voie d’un référendum devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Les forces marocaines sont intervenues avec force pour disperser les manifestants, causant des blessés entre les manifestants : il s’agit de Bouamoud, Mahmoud Soueilem Houeidi, Ahmed Sidi Abdel Rahman Sidi Mohamed, Omar Daoudi, Kharashi, Nafii Rguaibi, Bachraya Mohamed Ali Mayara, Jamal Mohamed Fadel Habib, Issam Raqui, selon un bilan non exhaustif cité par la même source.

    Plusieurs domiciles des citoyens sahraouis ont été dévastés par ces mêmes forces qui ont procédé à la destruction des équipements et au vol des biens des locataires, a-t-on ajouté. (SPS)
  • Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial

     Au moment où le Maroc courre derrière tout pays qui  lui promet de l’aider à annexer le Sahara Occidental, l’Algérie reprend la flambeau de la liberté et l’affirmation dans la nouvelle configuration mondiale caractérisée par la mondialisation. Analyse publiée par Le Temps d’Algérie, le 18 mai 2010 :
    Le discours du président Bouteflika au sommet du Groupe des 15 fera date. Le chef de l’Etat a appelé, en effet, à l’intégration des pays en voie de développement dans la fondation du nouvel ordre mondial.
    «Il est clair que l’intégration progressive des pays en développement dans une économie mondiale, dont nous devons être les co-artisans, demeure la seule voie qui leur permettra de tirer profit des opportunités ouvertes par la mondialisation», a déclaré le président Bouteflika dans son discours.
    S’agissant de la crise économique, il a souligné que «malgré une timide reprise dont la durabilité demeure hypothétique, le monde et surtout nos pays continuent de subir les contrecoups d’une crise financière mondiale sans précédent depuis 1929 et dont les causes se situent dans les pays les plus riches».
    Il est clair pour le chef de l’Etat que cette crise a mis au jour «les dérives d’un système voué à l’instabilité et aux crises cycliques». Un système qui est conçu pour servir exclusivement à «l’accumulation et l’accaparement des profits par quelques-uns au mépris des intérêts du plus grand nombre».
    Devant cette situation, le chef de l’Etat a proposé aux membres du groupe des 15 de mettre «en commun leurs moyens au service de leurs intérêts collectifs légitimes», car «le monde de ce début du XXIe siècle ne saurait, en effet, continuer à être régi par les institutions et les pouvoirs de décision reflétant les rapports de force issus de la fin de la Seconde Guerre mondiale».
    La refondation du système monétaire et financier international est plus qu’une priorité selon le président Abdelaziz Bouteflika. L’Organisation mondiale du commerce est également concernée par une profonde réforme en tenant compte de facteurs historiques. «Nous déplorons la volonté d’imposer aux pays en développement candidats à l’accession à l’OMC des conditions exorbitantes non exigées des pays membres même développés.
    Nous rejetons l’argument que tel serait le prix à payer par les pays en développement candidats pour leur retard, un retard qui leur a été imposé et qu’ils n’ont pas voulu».
    Le chef de l’Etat invite donc à revoir toutes ses organisations mondiales créées après la Seconde Guerre mondiale, à savoir le FMI, la Banque mondiale, l’OMC (héritière du Gatt) et la commission trilatérale…
    C’est pourquoi, il y a, recommande M. Bouteflika, l’implication du Mouvement des non-alignés et le Groupe des 77 et la Chine, pour
    «la revendication d’une mondialisation offrant des opportunités à tous». Dans le cadre de ce sommet, les chefs d’Etat du groupe des 15 se pencheront sur la refonte du système monétaire et financier international ainsi que le renforcement de la coopération politique et économique Sud-Sud.
    Ce sommet sera consacré aussi à un échange de vues sur les mesures à prendre par les Etats membres pour faire face aux effets pervers des crises actuelles. Comme il abordera la question du nucléaire sous l’angle de la sécurité énergétique.
  • Répression à El Aaiun d’une manifestation condamnant la répression marocaine et le pillage des ressources a u Sahara occidental

    El Aaiun (territoires occupé), 18/05/2010 (SPS) Une manifestation condamnant la répression marocaine et le pillage des ressources naturelles sahraouies a été brutalement réprimée lundi par les forces d’occupation marocaines à la ville occupée d’El Aaiun, a-t-on indiqué de source du ministère sahraoui des territoires occupés et de la communauté.
    Les manifestants ont scandé des slogans réclamant le retrait immédiat de l’occupation marocaine du Sahara occidental, la libération des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines et l’arrêt de la répression exercé par le Maroc contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    Ils ont également appelé l’ONU à accélérer la décolonisation du Sahara occidental par la voie d’un référendum devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Les forces marocaines sont intervenues avec force pour disperser les manifestants, causant des blessés entre les manifestants : il s’agit de Bouamoud, Mahmoud Soueilem Houeidi, Ahmed Sidi Abdel Rahman Sidi Mohamed, Omar Daoudi, Kharashi, Nafii Rguaibi, Bachraya Mohamed Ali Mayara, Jamal Mohamed Fadel Habib, Issam Raqui, selon un bilan non exhaustif cité par la même source.

    Plusieurs domiciles des citoyens sahraouis ont été dévastés par ces mêmes forces qui ont procédé à la destruction des équipements et au vol des biens des locataires, a-t-on ajouté. (SPS)