Mois : mai 2010

  • La Mauritanie échangera-t-elle l’otage français avec des éléments d’Al Qaida ?

    Le scénario du Mali n’est pas à exclure
    La conduite adoptée par la justice mauritanienne pourrait constituer une menace réelle pour la coordination sécuritaire existant entre les pays du Sahel, qui ne cesse de s’intensifier ces derniers mois. En effet, la manière par laquelle la justice mauritanienne a programmé le procès contre des salafistes mauritaniens suscite des doutes. Les observateurs n’écartent pas une intervention française, en vue de la libération de l’otage français détenu au Niger, il y a quelques jours.
    Dans ce sens, les médias mauritaniens se sont interrogés sur la rapidité par laquelle le procès des salafistes, dont ledit Abdellah Ould Sidna, l’un des terroristes impliqués dans le rapt des touristes autrichiens, a été organisé. Dans le même sillage, les entretiens franco-mauritaniens visant une éventuelle libération de l’otage français se sont intensifiés, notamment suite à la visite effectuée en Mauritanie par le Secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie.
    Il y a lieu de préciser que les ravisseurs ont exigé la mise en liberté de certains salafistes détenus dans des prisons mauritaniennes.
    Selon les observateurs, la Mauritanie risquerait de céder aux pressions françaises, à l’instar du Mali, qui s’est plié et a échangé l’otage français Pierre Camatte, contre un terroriste notoire d’Al Qaida, ce qui a provoqué l’ire de la partie algérienne. 

    EL KHABAR 19 mai 2010
  • Les Sahraouis acculent la France

    Par Ghada Hamrouche
    En raison de son appui à la thèse marocaine, la France est en position de confrontation avec la lutte sahraouie. C’est du moins ce que pense M. Mohamed
    Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario. Dans une allocation à la clôture de la
    réunion des cadres du Front Polisario tenue vendredi dans la wilaya de Smara, il a estimé que l’intervention de la France pour défendre la thèse marocaine au
    niveau du Conseil de sécurité «met Paris» en position de confrontation directe avec la lutte du peuple sahraoui sur le plan international. Cette conférence, qui a duré une journée, a été marquée par l’examen des derniers développements survenus à l’issue des positions exprimées notamment au sujet de la révision de la relation avec la Minurso et le contenu de la dernière résolution du Conseil de sécurité. L’occasion pour les responsables du Front Polisario de pointer du doigt les responsables du désenchantement sahraoui qui a suivi la dernière réunion du Conseil de sécurité. Les déclarations, rapportées par l’agence de presse sahraouie (SPS) et reprises par l’agence de presse algérienne (APS), soulignent encore une fois que «la France défend le régime marocain avec ferveur et interdit l’inclusion dans la résolution du Conseil de sécurité de la recommandation sur la protection et le contrôle des droits de l’Homme au Sahara occidental». Adoptant un ton plutôt menaçant, M. Abdelaziz avertit que la guerre ne s’est pas achevée avec le cessez-le-feu. Il précisera également que le peuple sahraoui s’est trouvé «confronté à une guerre marquée par un black-out total et des tentatives visant à ternir son image, et ce, outre la guerre
    psychologique menée par Rabat». Le président sahraoui a interpellé, dans le même sillage, les cadres du Front Polisario présents à cette réunion, sur
    l’un des plus importants aspects de cette guerre «sournoise», à laquelle fait face le peuple sahraoui sur différents fronts. Il a également relevé la «force» du soulèvement face à l’occupation marocaine, marquée par «une adhésion totale des Sahraouis au Front Polisario». Il rappellera, qu’il y a 37 ans, le 10 mai 1973, cette idée a germé grâce à un groupe de 17 militants qui ont fondé le Front Polisario.Par ailleurs, le président sahraoui a réitéré la volonté du Front à poursuivre la lutte par tous les moyens, y compris l’option de «reprise de la lutte armée» si nécessaire, soulignant l’importance de «se préparer à faire face aux pires éventualités».
    La Tribune
  • Signature d’un accord de coopération entre les étudiants algériens et sahraouis

    Alger, 18/05/2010 (SPS) Un accord de coopération a été signé mardi à Alger entre l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA) et l’Union des étudiants sahraouis (UES) sur l’échange et l’aide dans différentes festivités et activités ayant un caractère international.
    L’accord, dont la durée a été fixée à deux ans renouvelable, porte sur la coordination des principes des unions pour porter leur aide au peuple sahraoui à l’autodétermination. Les deux parties ont convenu d’organiser des semaines de fraternités tournantes entre les étudiants des deux pays.

    Il a été ainsi décidé que l’UNEA abrite une semaine de fraternité, au courant de cette année, et l’UES accueillera les étudiants algériens en 2011. Les étudiants des deux pays ont convenu, en outre, d’échanger des groupes de théâtre et des arts populaires ainsi que la création des clubs d’amitiés communs.

    Ils ont également décidé de coordonner leurs actions et de se concerter au sujet des différentes questions estudiantines arabes, africaines et internationales ayant, entre autres, pour but le renforcement de l’amitié et la coopération entre des organisations estudiantines et de jeunes à l’échelle internationale.

    Dans une brève allocution, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, M. Brahim Ghali, a salué le pas « énorme » franchi par les deux unions pour arriver à ce genre d’entente, rappelant les relations étroites entre l’Algérie et la RASD et la « ferme » position de l’Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, en soutenant la juste cause du peuple sahraoui dans sa lutte pour son autodétermination.

    De son côté, le secrétaire général de l’UNEA, Brahim Boulkane, a annoncé la tenue, jeudi prochain, d’une conférence internationale des étudiants et des jeunes à l’université de Bouzaréah et la décision de son union d’honorer mercredi dix étudiants sahraouis.

    Pour sa part, le président de l’UES, Ahmed Lahbib, a indiqué que la signature de l’accord s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’amitié entre les deux étudiants des deux peuples, saluant le rôle joué par l’université algérienne dans la défense des principes et des valeurs nobles, tel que le soutien aux mouvements de libération. (SPS)
  • Le Maroc veut y prendre part et dénonce sa marginalisation par l’Algérie

    Par H. Yes
    L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, M. Mohamed Loulichki a implicitement critiqué l’exclusion de son pays de la coordination sécuritaire et de la coopération militaire qui se tient entre les pays du Sahel dans le cadre de la lutte antiterroriste, qui s’est soldée par le sommet d’Alger des ministres des Affaires Etrangères. Il a notamment expliqué la volonté et la prédisposition du Royaume Marocain à prendre part à l’ensemble des bonnes initiatives, visant à lutter contre le terrorisme.
    Lors d’un débat qui a été lieu, avant-hier, au conseil de sécurité de l’ONU, M. Loulichki a parlé des peines imposées sur les mouvements d’Al Qaida et des Talibans. Il a, dans ce cadre, expliqué que l’expérience a clairement prouvé que face à l’importance et la complexité des moyens que les groupes terroristes peuvent s’en procurer, il serait tort de prétendre lutter contre le terrorisme par les moyens individuels ou par la coopération avec des groupes précis de partenaires en excluant d’autres ».
    Il est à noter que le diplomate marocain ciblait indirectement la rencontre des ministres des affaires étrangères des pays du Sahel, sous l’égide de l’Algérie, le 16 mars dernier, sont le Maroc n’a pas apprécié le fait de ne pas y être invité. L’Algérie a, pour sa part, répondu à la protestation du Maroc, en expliquant que sur le plan géographique et géostratégique, le Maroc n’appartient pas à cette région et qu’il n’est, de ce fait, pas concerné par la coopération sécuritaire et militaire
    Le diplomate marocain a considéré que la région du Maghreb arabe à laquelle appartient le Maroc ainsi que la région du Sahel sont exposées à des menaces terroristes et que les efforts nationaux restent insuffisants tant qu’ils ne sont pas fournis dans un climat de partenariat et de confiance mutuelle.
    El Khabar, 13 mai 2010

    13-05-2010

  • Ceuta et Melilla : Madrid aggrave la blessure de Rabat

    Souveraineté sur les enclaves Ceuta et Melilla : Madrid aggrave la blessure de Rabat
    Madrid a réaffirmé, hier, la « souveraineté » de l’Espagne sur les enclaves de Ceuta et Melilla dans le nord du Maroc et leur « caractère espagnol » après un appel du Maroc à l’ouverture d’un dialogue sur le sujet.
    Le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, avait appelé lundi l’Espagne à « engager un dialogue » pour « mettre fin à l’occupation » de Ceuta et Melilla. « La souveraineté et le caractère espagnol de Ceuta et Melilla ne sont d’aucune manière remis en question » et le Maroc, avec qui il existe une « très bonne » relation, « connaît cette position », a affirmé la vice-présidente du gouvernement espagnol Maria Teresa Fernandez de la Vega à la Radio nationale (RNE).
    « La position du Maroc n’est pas nouvelle » et « nous ne changeons pas non plus notre position », a par ailleurs déclaré une source diplomatique espagnole à l’AFP. L’Espagne, « pays ami, est appelé à engager un dialogue avec le Maroc pour mettre fin à l’occupation de Sebta (Ceuta en arabe) et Melilla », avait affirmé le Premier ministre marocain devant la Chambre des représentants (Chambre basse). L’Espagne exerce sa souveraineté sur Melilla depuis 1496 et sur Ceuta depuis 1580. Elles étaient conçues à l’origine comme des postes avancés après la « reconquête » de l’Andalousie par les rois catholiques contre la présence arabe. Ces deux enclaves sont revendiquées par le Maroc depuis son indépendance en 1956.
    EL WATAN 
     

  • Sahara occidental : Mohamed Abdelaziz exprime son inquiétude

    Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a exprimé la préoccupation des autorités sahraouies quant à la situation alarmante de plus de 50 détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
    «Nous sommes préoccupés par la situation alarmante des droits de l’homme au Sahara occidental et les violations marocaines à travers l’arrestation de plus de 50 militants politiques sahraouis pour avoir défendu de manière pacifique et civile la charte et les résolutions des Nations unies et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», a souligne le président sahraoui à l’issue de sa rencontre avec le président de la région autonome de Murcie (Espagne), Ramon Luis Valcarcel.
    Le président Abdelaziz a par ailleurs déploré la position des autorités marocaines qui font fi des revendications légitimes des détenus politiques sahraouis en mettant leur vie en danger après plus de 40 jours de grève de la faim. Il a appelé à ce que les positions du gouvernement espagnol soient en concordance avec l’élan de solidarité exprimé en faveur de la cause sahraouie par des partis et des forces politiques espagnols.
    Le président sahraoui a souligné dans le même contexte que «cette position honorable doit être celle du gouvernement espagnol pour qu’il assume sa responsabilité historique et juridique vis-à-vis de la décolonisation du Sahara occidental et adopte une position plus claire et plus ferme outre celle de la légalité internationale de soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui et la protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés».
  • N’autre vision : C’est plus facile, à côté !

    M. Z.(mohamed_zaaf@yahoo.fr )
    Le quotidien El Fadjr, , nous apprend qu’Alger a refusé l’invitation des marines à entreprendre des manœuvres militaires communes en terre malienne. El Fadjr qui dit tenir cette révélation d’une source diplomatique américaine nous confirme par ailleurs que les forces de l’ANP n’ont pris part à aucun moment à l’exercice militaire multinational Flintlock 2010 qui a regroupé dans la zone du Sahel quelque
    1 200 soldats originaires de divers pays, dont la France. Dans les faits, il était demandé à l’Algérie de participer non pas à des manœuvres à deux, traditionnellement soumises à la souveraineté locale, mais de rejoindre le troupeau dans le cadre d’une force multinationale qu’on a apparemment décidée sans la consulter. Une force pilotée d’ailleurs et qui arrive avec ses grands sabots pour agir à sa guise sans l’aval du voisinage, sans même en référer à l’ONU ou à l’UA. La réserve de l’Algérie ne peut alors que remplir ses fils de fierté. Que les marines aillent voir du côté des FAR, il est certain qu’ils les trouveront plus réceptives et autrement plus flexibles que notre rigide ANP. Les FAR seront sûrement intéressées d’autant qu’au Mali, le trône revendique quelque chose, comme au Sahara occidental, en Mauritanie ou même chez nous ou sur les rochers brûlants de la Méditerrannée. Des manœuvres qui serviront au moins à faire prendre conscience aux voisins de l’Ouest que la messe ne se dit plus au nom du roi dans ces contrées où désormais s’érigent des Républiques et que le pouvoir y change de main, y compris par la force. Pour leur part, les marines gagneront énormément aussi à se frotter à l’expérience des FAR dans la lutte antiterroriste. Le Maroc est en effet le seul pays de la région où le terrorisme compte une forte présence médiatique sans jamais passer à l’action. Au Maroc, le terrorisme se fait virtuellement taper sur les doigts dès qu’on lui prête la moindre intention d’allumer un… cierge. Bien assimiler l’expérience marocaine, c’est en finir à jamais avec les 11 septembre, sans recourir aux scanners corporels, ces engins coûteux et à histoires. Donc, il n’y a pas à hésiter, il faut singer le Maroc, lui qui tenait tellement à faire partie de la force sahélo-saharienne installée en toute souveraineté à Tamanrasset, à l’instar de la RASD à Tindouf.
    Le Jeune Indépendant
  • La Mauritanie échangera-t-elle l’otage français avec des éléments d’Al Qaida ?

    Le scénario du Mali n’est pas à exclure
    La conduite adoptée par la justice mauritanienne pourrait constituer une menace réelle pour la coordination sécuritaire existant entre les pays du Sahel, qui ne cesse de s’intensifier ces derniers mois. En effet, la manière par laquelle la justice mauritanienne a programmé le procès contre des salafistes mauritaniens suscite des doutes. Les observateurs n’écartent pas une intervention française, en vue de la libération de l’otage français détenu au Niger, il y a quelques jours.
    Dans ce sens, les médias mauritaniens se sont interrogés sur la rapidité par laquelle le procès des salafistes, dont ledit Abdellah Ould Sidna, l’un des terroristes impliqués dans le rapt des touristes autrichiens, a été organisé. Dans le même sillage, les entretiens franco-mauritaniens visant une éventuelle libération de l’otage français se sont intensifiés, notamment suite à la visite effectuée en Mauritanie par le Secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie.
    Il y a lieu de préciser que les ravisseurs ont exigé la mise en liberté de certains salafistes détenus dans des prisons mauritaniennes.
    Selon les observateurs, la Mauritanie risquerait de céder aux pressions françaises, à l’instar du Mali, qui s’est plié et a échangé l’otage français Pierre Camatte, contre un terroriste notoire d’Al Qaida, ce qui a provoqué l’ire de la partie algérienne. 

    EL KHABAR 19 mai 2010
  • Les Sahraouis acculent la France

    Par Ghada Hamrouche
    En raison de son appui à la thèse marocaine, la France est en position de confrontation avec la lutte sahraouie. C’est du moins ce que pense M. Mohamed
    Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario. Dans une allocation à la clôture de la
    réunion des cadres du Front Polisario tenue vendredi dans la wilaya de Smara, il a estimé que l’intervention de la France pour défendre la thèse marocaine au
    niveau du Conseil de sécurité «met Paris» en position de confrontation directe avec la lutte du peuple sahraoui sur le plan international. Cette conférence, qui a duré une journée, a été marquée par l’examen des derniers développements survenus à l’issue des positions exprimées notamment au sujet de la révision de la relation avec la Minurso et le contenu de la dernière résolution du Conseil de sécurité. L’occasion pour les responsables du Front Polisario de pointer du doigt les responsables du désenchantement sahraoui qui a suivi la dernière réunion du Conseil de sécurité. Les déclarations, rapportées par l’agence de presse sahraouie (SPS) et reprises par l’agence de presse algérienne (APS), soulignent encore une fois que «la France défend le régime marocain avec ferveur et interdit l’inclusion dans la résolution du Conseil de sécurité de la recommandation sur la protection et le contrôle des droits de l’Homme au Sahara occidental». Adoptant un ton plutôt menaçant, M. Abdelaziz avertit que la guerre ne s’est pas achevée avec le cessez-le-feu. Il précisera également que le peuple sahraoui s’est trouvé «confronté à une guerre marquée par un black-out total et des tentatives visant à ternir son image, et ce, outre la guerre
    psychologique menée par Rabat». Le président sahraoui a interpellé, dans le même sillage, les cadres du Front Polisario présents à cette réunion, sur
    l’un des plus importants aspects de cette guerre «sournoise», à laquelle fait face le peuple sahraoui sur différents fronts. Il a également relevé la «force» du soulèvement face à l’occupation marocaine, marquée par «une adhésion totale des Sahraouis au Front Polisario». Il rappellera, qu’il y a 37 ans, le 10 mai 1973, cette idée a germé grâce à un groupe de 17 militants qui ont fondé le Front Polisario.Par ailleurs, le président sahraoui a réitéré la volonté du Front à poursuivre la lutte par tous les moyens, y compris l’option de «reprise de la lutte armée» si nécessaire, soulignant l’importance de «se préparer à faire face aux pires éventualités».
    La Tribune
  • Signature d’un accord de coopération entre les étudiants algériens et sahraouis

    Alger, 18/05/2010 (SPS) Un accord de coopération a été signé mardi à Alger entre l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA) et l’Union des étudiants sahraouis (UES) sur l’échange et l’aide dans différentes festivités et activités ayant un caractère international.
    L’accord, dont la durée a été fixée à deux ans renouvelable, porte sur la coordination des principes des unions pour porter leur aide au peuple sahraoui à l’autodétermination. Les deux parties ont convenu d’organiser des semaines de fraternités tournantes entre les étudiants des deux pays.

    Il a été ainsi décidé que l’UNEA abrite une semaine de fraternité, au courant de cette année, et l’UES accueillera les étudiants algériens en 2011. Les étudiants des deux pays ont convenu, en outre, d’échanger des groupes de théâtre et des arts populaires ainsi que la création des clubs d’amitiés communs.

    Ils ont également décidé de coordonner leurs actions et de se concerter au sujet des différentes questions estudiantines arabes, africaines et internationales ayant, entre autres, pour but le renforcement de l’amitié et la coopération entre des organisations estudiantines et de jeunes à l’échelle internationale.

    Dans une brève allocution, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, M. Brahim Ghali, a salué le pas « énorme » franchi par les deux unions pour arriver à ce genre d’entente, rappelant les relations étroites entre l’Algérie et la RASD et la « ferme » position de l’Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, en soutenant la juste cause du peuple sahraoui dans sa lutte pour son autodétermination.

    De son côté, le secrétaire général de l’UNEA, Brahim Boulkane, a annoncé la tenue, jeudi prochain, d’une conférence internationale des étudiants et des jeunes à l’université de Bouzaréah et la décision de son union d’honorer mercredi dix étudiants sahraouis.

    Pour sa part, le président de l’UES, Ahmed Lahbib, a indiqué que la signature de l’accord s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’amitié entre les deux étudiants des deux peuples, saluant le rôle joué par l’université algérienne dans la défense des principes et des valeurs nobles, tel que le soutien aux mouvements de libération. (SPS)