Mois : mai 2010

  • Le roi est responsable de tout ce qui arrive au Maroc

    Cette photo a été prise suite a des précipitations, c’est plus au moins près du centre-ville de Casablanca, bon j’affiche cette photo mais Casablanca reste néanmoins l’une des villes les plus belle au Monde (pour moi Paris est la ville la plus belle au monde) .
    Au Maroc le citoyen marocain moyen est imposé à hauteur de 50 % de ce qui il gagne ( si on comptabilise les taxes et impôt directes et indirectes) alors que les citoyen payent des impôts et des taxes, ces impôts et taxes ne sont souvent pas réinjectées dans la société mais plutôt réinjectées pour des fins souvent douteuses, souvent l’Etat réinjecte la plupart des sommes dans les dépenses du Roi, de sa Famille, du gouvernement, donc le Roi du Maroc coûte au contribuable Marocain la bagatelle de 220 millions d’euros par an. Sans parler des détournements de fonds dont il est potentiellement coupable.
    Ensuite les dépenses liées de prés ou de loin au gouvernement, en effet un député marocain par exemple reçoit une indemnité qui est à hauteur de 8000 euros ( le SMIC marocain est de 180 euros ) c’estèà-dire, 40 SMICs.
    Ensuite, souvent les députés sont des ultra-cumulards, quand je dis cumulard, rien à voir avec le cumul des mandats en France ( c’est-à-dire, ici en France être député et maire, député et conseiller général… ), rien a voir, les députés marocains cumulent souvent tout, lollll quand je dis tout c’est vraiment tout, souvent au Maroc un député est aussi maire, mais aussi conseiller général mais aussi président de la wilaya ( l’état ), mais aussi directeur et détenteur de la majorité des parts sociales d’une entreprise de travaux public mais aussi, lolll, détenteur de la majorité de parts sociales des entreprises qui contrôlent la qualité des travaux publics, mais aussi détenteur de l’entreprise qui extrait et produit la matière première pour les travaux publics.
    En resumé, beaucoup d’hommes politiques marocains arrivent un jour à cumuler tout et se retrouve un jour à voter une loi nationale pour tel amenagement public ou tel amenagement public, ensuite à faire un appel d’offre dans leurs mairies (souvent la mairie d’une grande ville) ensuite de répondre a l’appel d’offre à travers son entreprise de BTP, choisir son entreprise pour l’appel d’offre grâce a son poste de maire et au bakchich qui il va filer au conseillers municipaux qui souvent sont de mêches ou, des fois, ils sont même de la même famille, controle la qualité de la construction à travers son entreprise de controle de qualité…
    Aussi la liste des detournements de fonds, de l’abus de biens sociaux, de la corruption est très longue, mais là, comme on le voit dans la photo, ce quartier croule sous l’eau, alors que ses habitants payent des impots et taxes, pourquoi ? Parce que c’est simple les maires des villes marocaines souvent n’embauchent presque pas ou très rarement des employés municipaux, ces employés ne sont embauchés que quand il y a le roi qui passe, un convoie royal ou une delegation etrangère… juste pour faire croire aux gens que la Mairie fait quelque chose, ces employés embauchés en CDD sont tout de suite renvoyés au lendemain du passage du roi ou de la delegation etrangere!!!!! .

    Mais le roi en est responsable et coupable aussi parce que son seul et unique objectif réel n’est que celui d’assoir son pouvoir, de garder son pouvoir .
    Abas la dictature.
    Cordialement
    Bourazzouq Driss 
  • Le roi est responsable de tout ce qui arrive au Maroc

    Cette photo a été prise suite a des précipitations, c’est plus au moins près du centre-ville de Casablanca, bon j’affiche cette photo mais Casablanca reste néanmoins l’une des villes les plus belle au Monde (pour moi Paris est la ville la plus belle au monde) .
    Au Maroc le citoyen marocain moyen est imposé à hauteur de 50 % de ce qui il gagne ( si on comptabilise les taxes et impôt directes et indirectes) alors que les citoyen payent des impôts et des taxes, ces impôts et taxes ne sont souvent pas réinjectées dans la société mais plutôt réinjectées pour des fins souvent douteuses, souvent l’Etat réinjecte la plupart des sommes dans les dépenses du Roi, de sa Famille, du gouvernement, donc le Roi du Maroc coûte au contribuable Marocain la bagatelle de 220 millions d’euros par an. Sans parler des détournements de fonds dont il est potentiellement coupable.
    Ensuite les dépenses liées de prés ou de loin au gouvernement, en effet un député marocain par exemple reçoit une indemnité qui est à hauteur de 8000 euros ( le SMIC marocain est de 180 euros ) c’estèà-dire, 40 SMICs.
    Ensuite, souvent les députés sont des ultra-cumulards, quand je dis cumulard, rien à voir avec le cumul des mandats en France ( c’est-à-dire, ici en France être député et maire, député et conseiller général… ), rien a voir, les députés marocains cumulent souvent tout, lollll quand je dis tout c’est vraiment tout, souvent au Maroc un député est aussi maire, mais aussi conseiller général mais aussi président de la wilaya ( l’état ), mais aussi directeur et détenteur de la majorité des parts sociales d’une entreprise de travaux public mais aussi, lolll, détenteur de la majorité de parts sociales des entreprises qui contrôlent la qualité des travaux publics, mais aussi détenteur de l’entreprise qui extrait et produit la matière première pour les travaux publics.
    En resumé, beaucoup d’hommes politiques marocains arrivent un jour à cumuler tout et se retrouve un jour à voter une loi nationale pour tel amenagement public ou tel amenagement public, ensuite à faire un appel d’offre dans leurs mairies (souvent la mairie d’une grande ville) ensuite de répondre a l’appel d’offre à travers son entreprise de BTP, choisir son entreprise pour l’appel d’offre grâce a son poste de maire et au bakchich qui il va filer au conseillers municipaux qui souvent sont de mêches ou, des fois, ils sont même de la même famille, controle la qualité de la construction à travers son entreprise de controle de qualité…
    Aussi la liste des detournements de fonds, de l’abus de biens sociaux, de la corruption est très longue, mais là, comme on le voit dans la photo, ce quartier croule sous l’eau, alors que ses habitants payent des impots et taxes, pourquoi ? Parce que c’est simple les maires des villes marocaines souvent n’embauchent presque pas ou très rarement des employés municipaux, ces employés ne sont embauchés que quand il y a le roi qui passe, un convoie royal ou une delegation etrangère… juste pour faire croire aux gens que la Mairie fait quelque chose, ces employés embauchés en CDD sont tout de suite renvoyés au lendemain du passage du roi ou de la delegation etrangere!!!!! .

    Mais le roi en est responsable et coupable aussi parce que son seul et unique objectif réel n’est que celui d’assoir son pouvoir, de garder son pouvoir .
    Abas la dictature.
    Cordialement
    Bourazzouq Driss 
  • Indépendance : c’est le peuple qui décide

    Fenua – Politique
    STATUT. “Si nous gagnons ces élections, on ne cherchera pas d’autre tribune, on déclarera le Pays indépendant et souverain”, lançait Oscar Temaru il y a deux jours à Nouméa. C’est oublier que ce choix revient à la population au terme d’un long processus. Pourquoi ? Réponses.

    L’ESSENTIEL
    L’article 53-alinéa 3, de la Constitution dispose que “Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées”
    La Polynésie ne pourra obtenir son indépendance que par voix de référendum
    Pour Donatus Keith St Aimée, le président du Comité des 24, “la discussion doit rester dans les mains des populations concernées”

    Qui peut décider de l’indépendance de la Polynésie ?
    N’en déplaise à Oscar Temaru, il faudra bel et bien en passer par un référendum d’autodétermination, car c’est la population qui, en la matière, doit décider. C’est la base de l’article 53-alinéa 3, de la Constitution (“Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées”). Un principe que rejoint Donatus Keith St Aimée, le président du Comité des 24. Les Nouvelles Calédoniennes l’ont interrogé hier et à la question “les indépendantistes demandent l’aide de l’ONU, que pouvez-vous leur apporter ?” il a répondu : “C’est une erreur que beaucoup d’entre nous commettent au moment de décider de leur avenir. Mais un expert venu de l’extérieur ne peut pas vous dire ce que sera votre futur. Vous vivez ici, vous savez d’où vous venez, ce que vous avez traversé et où vous voulez aller. Cela doit se faire entre vous. Le travail d’un expert, c’est de vous permettre éventuellement de partager les points de vue à travers d’autres exemples. Mais la discussion doit rester dans les mains des populations concernées.”
    Le référendum d’autodétermination, comment ça marche ?

    Une consultation de la population de Polynésie française sur l’avenir institutionnel du Pays est soumise à une procédure. Rien, dans la Constitution française, n’empêche une collectivité d’outre-mer d’accéder à l’indépendance. Une seule condition tout de même : la demande doit émaner de la population en question ou de son assemblée délibérante, en l’occurrence l’assemblée de la Polynésie française. Dès lors que la requête a été effectuée, elle est étudiée par le Parlement français. Si ce dernier émet un avis favorable, le processus d’autodétermination est mis en route. Il s’agit pour le gouvernement français d’organiser les modalités du référendum par lequel la population peut manifester ou non son désir de s’émanciper de l’État. Si la réponse au référendum est positive, plus rien n’empêche le transfert de souveraineté. Des accords de coopération sont généralement maintenus. Une collaboration étroite entre les deux parties est en effet généralement nécessaire pour effectuer de manière progressive cette accession à l’indépendance.

    Ce référendum d’autodétermination, pourquoi Oscar Temaru ne l’a t-il pas demandé lorsqu’il était au pouvoir ?
    Tout simplement parce que le leader indépendantiste savait pertinemment qu’il n’obtiendrait pas la majorité des voix. En l’état actuel des choses, plus de 50% des électeurs ne sont pas favorables à l’indépendance comme l’ont démontré les élections depuis mai 2004. À chaque fois, l’addition des voix autonomistes s’est avérée plus élevée que celles du Tavini et d’autres petits candidats indépendantistes. Pour préparer le Pays et la population à l’indépendance, Oscar Temaru doit donc bénéficier de temps, tout en dirigeant le Pays pour tenter de l’orienter vers l’indépendance économique, passage obligé avant son indépendance politique comme il l’a admis bien volontiers à plusieurs reprises. Toutefois, il semble s’impatienter de plus en plus.
    Pourquoi Oscar Temaru réitère-t-il ses demandes d’inscription de la Polynésie française sur la liste onusienne des pays à décoloniser ? Qu’est-ce que cela change ?

    À chaque fois qu’Oscar Temaru a une tribune internationale, comme le Forum des îles du Pacifique, ou mieux encore ces derniers jours avec le “Séminaire régional pour le Pacifique sur la décolonisation” qui vient de se terminer à Nouméa, il a demandé la réinscription de la Polynésie française sur la liste du “Comité des 24” de l’Onu qui recense les “pays à décoloniser”. En fait, ce sont les “territoires non autonomes” selon la terminologie onusienne. Placé par la France sur cette liste lors de sa création en 1946, les “Établissements français de l’Océanie”, tout comme la Nouvelle-Calédonie, en furent retirés par la France dès l’année suivante. Sous l’impulsion de Jean-Marie Tjibaou, le leader indépendantiste kanak, la Nouvelle-Calédonie a été réinscrite sur cette liste en 1986. Au-delà de sa portée symbolique et même si ces dernières années, les résolutions des Nations unies restent souvent lettre morte, l’organisation demeure le passage obligé pour qui veut se faire entendre par la communauté internationale. Depuis 1946, plus de 80 anciennes colonies ont accédé à l’indépendance ou se sont associés librement à un État indépendant. Il reste 16 “territoires non autonomes” sur cette liste (le Sahara occidental, Pitcairn, les Samoa américaines, Gibraltar…) et la Polynésie française n’en fait toujours pas partie malgré les efforts répétés d’Oscar Temaru.
    CV 

  • Indépendance : c’est le peuple qui décide

    Fenua – Politique
    STATUT. “Si nous gagnons ces élections, on ne cherchera pas d’autre tribune, on déclarera le Pays indépendant et souverain”, lançait Oscar Temaru il y a deux jours à Nouméa. C’est oublier que ce choix revient à la population au terme d’un long processus. Pourquoi ? Réponses.

    L’ESSENTIEL
    L’article 53-alinéa 3, de la Constitution dispose que “Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées”
    La Polynésie ne pourra obtenir son indépendance que par voix de référendum
    Pour Donatus Keith St Aimée, le président du Comité des 24, “la discussion doit rester dans les mains des populations concernées”

    Qui peut décider de l’indépendance de la Polynésie ?
    N’en déplaise à Oscar Temaru, il faudra bel et bien en passer par un référendum d’autodétermination, car c’est la population qui, en la matière, doit décider. C’est la base de l’article 53-alinéa 3, de la Constitution (“Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées”). Un principe que rejoint Donatus Keith St Aimée, le président du Comité des 24. Les Nouvelles Calédoniennes l’ont interrogé hier et à la question “les indépendantistes demandent l’aide de l’ONU, que pouvez-vous leur apporter ?” il a répondu : “C’est une erreur que beaucoup d’entre nous commettent au moment de décider de leur avenir. Mais un expert venu de l’extérieur ne peut pas vous dire ce que sera votre futur. Vous vivez ici, vous savez d’où vous venez, ce que vous avez traversé et où vous voulez aller. Cela doit se faire entre vous. Le travail d’un expert, c’est de vous permettre éventuellement de partager les points de vue à travers d’autres exemples. Mais la discussion doit rester dans les mains des populations concernées.”
    Le référendum d’autodétermination, comment ça marche ?

    Une consultation de la population de Polynésie française sur l’avenir institutionnel du Pays est soumise à une procédure. Rien, dans la Constitution française, n’empêche une collectivité d’outre-mer d’accéder à l’indépendance. Une seule condition tout de même : la demande doit émaner de la population en question ou de son assemblée délibérante, en l’occurrence l’assemblée de la Polynésie française. Dès lors que la requête a été effectuée, elle est étudiée par le Parlement français. Si ce dernier émet un avis favorable, le processus d’autodétermination est mis en route. Il s’agit pour le gouvernement français d’organiser les modalités du référendum par lequel la population peut manifester ou non son désir de s’émanciper de l’État. Si la réponse au référendum est positive, plus rien n’empêche le transfert de souveraineté. Des accords de coopération sont généralement maintenus. Une collaboration étroite entre les deux parties est en effet généralement nécessaire pour effectuer de manière progressive cette accession à l’indépendance.

    Ce référendum d’autodétermination, pourquoi Oscar Temaru ne l’a t-il pas demandé lorsqu’il était au pouvoir ?
    Tout simplement parce que le leader indépendantiste savait pertinemment qu’il n’obtiendrait pas la majorité des voix. En l’état actuel des choses, plus de 50% des électeurs ne sont pas favorables à l’indépendance comme l’ont démontré les élections depuis mai 2004. À chaque fois, l’addition des voix autonomistes s’est avérée plus élevée que celles du Tavini et d’autres petits candidats indépendantistes. Pour préparer le Pays et la population à l’indépendance, Oscar Temaru doit donc bénéficier de temps, tout en dirigeant le Pays pour tenter de l’orienter vers l’indépendance économique, passage obligé avant son indépendance politique comme il l’a admis bien volontiers à plusieurs reprises. Toutefois, il semble s’impatienter de plus en plus.
    Pourquoi Oscar Temaru réitère-t-il ses demandes d’inscription de la Polynésie française sur la liste onusienne des pays à décoloniser ? Qu’est-ce que cela change ?

    À chaque fois qu’Oscar Temaru a une tribune internationale, comme le Forum des îles du Pacifique, ou mieux encore ces derniers jours avec le “Séminaire régional pour le Pacifique sur la décolonisation” qui vient de se terminer à Nouméa, il a demandé la réinscription de la Polynésie française sur la liste du “Comité des 24” de l’Onu qui recense les “pays à décoloniser”. En fait, ce sont les “territoires non autonomes” selon la terminologie onusienne. Placé par la France sur cette liste lors de sa création en 1946, les “Établissements français de l’Océanie”, tout comme la Nouvelle-Calédonie, en furent retirés par la France dès l’année suivante. Sous l’impulsion de Jean-Marie Tjibaou, le leader indépendantiste kanak, la Nouvelle-Calédonie a été réinscrite sur cette liste en 1986. Au-delà de sa portée symbolique et même si ces dernières années, les résolutions des Nations unies restent souvent lettre morte, l’organisation demeure le passage obligé pour qui veut se faire entendre par la communauté internationale. Depuis 1946, plus de 80 anciennes colonies ont accédé à l’indépendance ou se sont associés librement à un État indépendant. Il reste 16 “territoires non autonomes” sur cette liste (le Sahara occidental, Pitcairn, les Samoa américaines, Gibraltar…) et la Polynésie française n’en fait toujours pas partie malgré les efforts répétés d’Oscar Temaru.
    CV 

  • Ban Ki-moon instrumentalise l’ONU pour des raisons personnelles

    Par saidabiida
    Le petit Ban Ki-moon est monté violemment au créneau pour inciter le monde à la guerre contre la Corée du Nord alors qu’ilétait resté sciemment évasif lors de l’holocauste de Gaza et a comme ses prédecesseurs gardé le silence quant l’occupation injuste du Sahara occidental par le roi du Maroc.
    il veut à l’instar de pour des raisons familiales entrainer le monde pour affamer le pauvre peuple coréen.
    Le petit chef de l’ONU Ban Ki-moon a déclaré lundi qu’il s’attendait à une « réaction rapide » du Conseil de Sécurité au torpillage d’une corvette sud-coréenne attribué à la Corée du Nord, espérant que cela aiderait à redémarrer les discussions sur le nucléaire nord-coréen. Alors pourquoi il n’a pas la même réaction concernant la RASD et le blocus de Gaza; on se souvient que seul le centre de l’ONU à Gaza l’a sciemment inquiété lorsque isra-hell a bombardé les enfants de Gaza: alors cache-toi sous la table irakienne car la Corée du Nord pourrait t’envoyer une baffe sur ta petite tête d’agent occidental.
    « Je suis sûr que le Conseil, assumant ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de sécurité internationale, prendra les mesures appropriées eu égard à la gravité de la situation », a dit M. Ban lors d’une conférence de presse
    Saidabiida Blog, 25 mai 2010
     
     
  • Editorial : Tandem pour l’Afrique

    Par Nordine Mzalla
    La visite du président sud-africain à Alger, pour la 5e session de la Haute commission binationale de coopération, vient renforcer un axe politique qui traverse l’Afrique et l’histoire révolutionnaire. De notre soutien inconditionnel à la cause antiapartheid, passant par l’appui militaire au profit de l’ANC, à l’actuelle identité de points de vue sur beaucoup de questions continentales ou internationales, les relations entre nos deux pays sont constantes et laissent envisager de belles perspectives. D’abord au niveau bilatéral, dans le secteur de l’industrie, des hydrocarbures, de l’hydraulique et de l’armement, entre autres. Ensuite, au sein des organisations régionales ou mondiales où les deux pays frères défendent les mêmes valeurs telle l’exigence de la décolonisation du Sahara occidental et de la Palestine. Comme l’Algérie, l’Afrique du Sud de Jacob Zuma, fidèle aux idéaux de Nelson Mandela, réclame en permanence plus de justice dans les rapports Nord-Sud, en plus d’une jalouse conception de la souveraineté des pays africains qui doivent pouvoir décider de leur modèle de développement sans subir les pressions des marchés occidentaux ou de l’ONU. Probablement parce que nous avons eu ce même parcours difficile pour le retour à la liberté, les Algériens et les Sud-Africains partagent ce rêve fou de voir un jour le continent noir sortir définitivement du sous-développement. Pour une telle dynamique, nos fières nations forment le tandem indiqué, malgré les milliers de kilomètres qui les séparent. Une vocation africaine qui suppose des progrès internes urgents dans nos pays respectifs, afin d’entraîner nos voisins plus pauvres ou moins développés et de donner cet enseignement au monde : il n’existe pas de réussite nationale sans défis régionaux. Remédier aux menaces de famine au Niger ou au Tchad fait partie de ces challenges qui interpellent l’axe Alger-Pretoria, en plus d’une pacification complète dans les zones de conflits fratricides encore trop nombreux. Les présidents Zuma et Bouteflika ne l’ignorent pas, l’Afrique attend beaucoup de nos pays. Saurons-nous répondre à ces attentes ? L’organisation d’une coupe du monde de football en terre africaine pour la première fois de l’histoire est en soi une promesse…
    Le Jeune Indépendant, 26 mai 2010

  • Ban Ki-moon instrumentalise l’ONU pour des raisons personnelles

    Par saidabiida
    Le petit Ban Ki-moon est monté violemment au créneau pour inciter le monde à la guerre contre la Corée du Nord alors qu’ilétait resté sciemment évasif lors de l’holocauste de Gaza et a comme ses prédecesseurs gardé le silence quant l’occupation injuste du Sahara occidental par le roi du Maroc.
    il veut à l’instar de pour des raisons familiales entrainer le monde pour affamer le pauvre peuple coréen.
    Le petit chef de l’ONU Ban Ki-moon a déclaré lundi qu’il s’attendait à une « réaction rapide » du Conseil de Sécurité au torpillage d’une corvette sud-coréenne attribué à la Corée du Nord, espérant que cela aiderait à redémarrer les discussions sur le nucléaire nord-coréen. Alors pourquoi il n’a pas la même réaction concernant la RASD et le blocus de Gaza; on se souvient que seul le centre de l’ONU à Gaza l’a sciemment inquiété lorsque isra-hell a bombardé les enfants de Gaza: alors cache-toi sous la table irakienne car la Corée du Nord pourrait t’envoyer une baffe sur ta petite tête d’agent occidental.
    « Je suis sûr que le Conseil, assumant ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de sécurité internationale, prendra les mesures appropriées eu égard à la gravité de la situation », a dit M. Ban lors d’une conférence de presse
    Saidabiida Blog, 25 mai 2010
     
     
  • N’autre vision : Un «statut reculé» pour Buenos Aires ?

    M. Z.(mohamed_zaaf@yahoo.fr)

    L’Union européenne ne perçoit apparemment pas de la même façon le cas de Ceuta, de Melilla, que Rabat revendique à l’Espagne et celui des Iles Malouines que l’Argentine revendique à la Grande-Bretagne. Deux affaires qui se voient relancées presque en même temps ces jours-ci, mais qui connaissent des sorts différents. Alors qu’elle rejette au nom du traité de Lisbonne – dans lequel elle reconnaît clairement que les Falklands sont un territoire d’outre-mer du Royaume-Uni – les réclamations de Buenos Aires, l’UE garde sur la question des enclaves espagnoles un silence en opposition totale avec sa réaction excessive en 2002 dans l’incident maroco-espagnol à propos du rocher Persil. Mme Catherine Ashton, vice-présidente de la Commission européenne et haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a bien voulu s’expliquer sur les Malouines, mais a évité de se prononcer sur les revendications marocaines. Ce qui laisse supposer que les choses ne sont pas aussi harmonieuses qu’on les laisse paraître au sein de l’UE, qu’on n’y peut absolument rien et que la politique de « deux poids, deux mesure » a tendance à devenir effectivement une constante de la politique européenne. « Bouche fermée ne peut être pénétrée par les mouches » est un des proverbes de chez nous que Mme Ashton semble assimiler fort bien. Ce qui n’a pas empêché des réactions dépitées en Espagne où l’UE est accusée de refuser de défendre l’hispanité de Ceuta et Melilla. Deux villes, certes petites, mais plus importantes quand même qu’un rocher sans valeur. A quoi est dû ce changement d’attitude qui vient fissurer la belle harmonie dont se pare la vieille Europe ? A la main de Marianne ? Ce qui serait en droite ligne de la position officielle de la France lorsque, du temps de Jacques Chirac, elle refusa de se solidariser dans l’affaire Persil avec Madrid et de se mettre contre le roi du Maroc, son protégé. Son allié aussi, puisqu’à travers Rabat, Paris parvient plus ou moins à contrôler par colonisation interposée le seul territoire de la région (Sahara Occidental, ndlr) qui, n’étant pas francophone, échappait à son influence. Et c’est ainsi que petit à petit, Paris y éclipse Madrid.

    Le Jeune Indépendant, 26 mai 2010

  • Editorial : Tandem pour l’Afrique

    Par Nordine Mzalla
    La visite du président sud-africain à Alger, pour la 5e session de la Haute commission binationale de coopération, vient renforcer un axe politique qui traverse l’Afrique et l’histoire révolutionnaire. De notre soutien inconditionnel à la cause antiapartheid, passant par l’appui militaire au profit de l’ANC, à l’actuelle identité de points de vue sur beaucoup de questions continentales ou internationales, les relations entre nos deux pays sont constantes et laissent envisager de belles perspectives. D’abord au niveau bilatéral, dans le secteur de l’industrie, des hydrocarbures, de l’hydraulique et de l’armement, entre autres. Ensuite, au sein des organisations régionales ou mondiales où les deux pays frères défendent les mêmes valeurs telle l’exigence de la décolonisation du Sahara occidental et de la Palestine. Comme l’Algérie, l’Afrique du Sud de Jacob Zuma, fidèle aux idéaux de Nelson Mandela, réclame en permanence plus de justice dans les rapports Nord-Sud, en plus d’une jalouse conception de la souveraineté des pays africains qui doivent pouvoir décider de leur modèle de développement sans subir les pressions des marchés occidentaux ou de l’ONU. Probablement parce que nous avons eu ce même parcours difficile pour le retour à la liberté, les Algériens et les Sud-Africains partagent ce rêve fou de voir un jour le continent noir sortir définitivement du sous-développement. Pour une telle dynamique, nos fières nations forment le tandem indiqué, malgré les milliers de kilomètres qui les séparent. Une vocation africaine qui suppose des progrès internes urgents dans nos pays respectifs, afin d’entraîner nos voisins plus pauvres ou moins développés et de donner cet enseignement au monde : il n’existe pas de réussite nationale sans défis régionaux. Remédier aux menaces de famine au Niger ou au Tchad fait partie de ces challenges qui interpellent l’axe Alger-Pretoria, en plus d’une pacification complète dans les zones de conflits fratricides encore trop nombreux. Les présidents Zuma et Bouteflika ne l’ignorent pas, l’Afrique attend beaucoup de nos pays. Saurons-nous répondre à ces attentes ? L’organisation d’une coupe du monde de football en terre africaine pour la première fois de l’histoire est en soi une promesse…
    Le Jeune Indépendant, 26 mai 2010

  • N’autre vision : Un «statut reculé» pour Buenos Aires ?

    M. Z.(mohamed_zaaf@yahoo.fr)

    L’Union européenne ne perçoit apparemment pas de la même façon le cas de Ceuta, de Melilla, que Rabat revendique à l’Espagne et celui des Iles Malouines que l’Argentine revendique à la Grande-Bretagne. Deux affaires qui se voient relancées presque en même temps ces jours-ci, mais qui connaissent des sorts différents. Alors qu’elle rejette au nom du traité de Lisbonne – dans lequel elle reconnaît clairement que les Falklands sont un territoire d’outre-mer du Royaume-Uni – les réclamations de Buenos Aires, l’UE garde sur la question des enclaves espagnoles un silence en opposition totale avec sa réaction excessive en 2002 dans l’incident maroco-espagnol à propos du rocher Persil. Mme Catherine Ashton, vice-présidente de la Commission européenne et haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a bien voulu s’expliquer sur les Malouines, mais a évité de se prononcer sur les revendications marocaines. Ce qui laisse supposer que les choses ne sont pas aussi harmonieuses qu’on les laisse paraître au sein de l’UE, qu’on n’y peut absolument rien et que la politique de « deux poids, deux mesure » a tendance à devenir effectivement une constante de la politique européenne. « Bouche fermée ne peut être pénétrée par les mouches » est un des proverbes de chez nous que Mme Ashton semble assimiler fort bien. Ce qui n’a pas empêché des réactions dépitées en Espagne où l’UE est accusée de refuser de défendre l’hispanité de Ceuta et Melilla. Deux villes, certes petites, mais plus importantes quand même qu’un rocher sans valeur. A quoi est dû ce changement d’attitude qui vient fissurer la belle harmonie dont se pare la vieille Europe ? A la main de Marianne ? Ce qui serait en droite ligne de la position officielle de la France lorsque, du temps de Jacques Chirac, elle refusa de se solidariser dans l’affaire Persil avec Madrid et de se mettre contre le roi du Maroc, son protégé. Son allié aussi, puisqu’à travers Rabat, Paris parvient plus ou moins à contrôler par colonisation interposée le seul territoire de la région (Sahara Occidental, ndlr) qui, n’étant pas francophone, échappait à son influence. Et c’est ainsi que petit à petit, Paris y éclipse Madrid.

    Le Jeune Indépendant, 26 mai 2010