Mois : avril 2010

  • Arrivée à la RASD d’une délégation des militants sahraouis des droits humains des territoires occupés du Sahara occidental

    Chahid El Hafed, 21/04/2010 (SPS) Une délégations des militants sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental est arrivée mercredi matin dans le cadre d’une visite aux camps de réfugiés et dans les territoires libérés de la RASD.
    La délégation, la quatrième du genre a été reçue au complexe Houssein Tamek par le responsable de la direction politique du Front Polisario, Bachir Moustapha Sayed en présence des membres du Secrétariat national du Front Polisario et du Gouvernement de la RASD, a-t-on indiqué.
    Les membres de la délégation ont exprimé « l’attachement du peuple sahraoui, là où il se trouve, à résistance pacifique pour la liberté et l’indépendance » et au Front Polisario en tant qu’ »unique représentant légitime du peuple sahraoui ».
    La délégation est composée de dix personnes dont des étudiants et deux femmes, il s’agit de : Mohamed Mayara, Kamal Atryih, Amar Salem Mohamed, Anhabouha Sidi Mahmoud Botenguiza, Akridach Jamal, Lemhaba Chikhi, Kelthoum Lensir, Weina Beida, Mohamed Hani et Rachid Beigui.
    Elle visitera les différentes wilayas de la RASD et les institutions de l’Etat sahraoui avant de prendre part à la 7ème édition du festival international du cinéma au Sahara occidental (fisahara) qui aura lieu du 26 avril jusqu’au 2 mai prochain, selon le programme de la délégation.
    La délégation était arrivée mardi à Alger où il a été reçue par les membres du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et a rencontré des membres du mouvement de la société civile en Algérie, rappelle-t-on.
    Une autre délégation qui avait visité les camps de réfugiés sahraouis a été arrêtée le 8 octobre dernier à son arrivée à l’aéroport de Casablanca et transférée à la prison marocaine de Salé et depuis cette date, elle est menacée d’être traduite devant un tribunal marocain.
    Depuis le 18 mars dernier les membres de cette délégation entament une grève illimitée de la faim, réclamant leur droit à un jugement équitable où la libération immédiate et sans condition, rappelle –t-on. (SPS)
  • Quand Rabat avoue ses affinités sionistes

    Un Marocain licencié pour avoir refusé une formation dispensée par des  » Israéliens « 
    Quand Rabat avoue ses affinités sionistes

    Par Mohamed Abdoun
    Un scandale sans précédent risque de défrayer la chronique au Maroc. Au pays que contrôle celui qui prétend faire partie de la lignée du Prophète (que le Salut soit sur Lui), et qui va jusqu’à se présenter comme étant le  » Commandeur des croyants « , un sujet a été mis à la porte de son entreprise, simplement parce qu’il a refusé une  » formation  » que devaient lui dispenser des citoyens  » israéliens « . L’affaire est en train de prendre des proportions internationales, parce que le concerné, Mohamed Benziane, a décidé de ne pas se laisser faire, en déposant plainte contre son employeur, une société spécialisée dans les technologies de communication, sise à Rabat. En attendant que la justice tranche dans cette affaire ubuesque, en gardant en tête que les procureurs dans ce royaume sont dits  » du Roi  » et non pas de la République, aucune indépendance n’existe dans des verdicts rendus  » au nom du Roi  » et non pas  » au nom du peuple « , force est de constater que les  » Israéliens  » se déplacent librement dans ce pays musulman, mais ayant établi des relations diplomatiques normales avec l’entité sioniste. Rabat fait même souvent appel à l’expertise et l’aide de l’entité sioniste, puisque des médias étrangers ont déjà révélé, il y a de cela deux années, que le fameux mur de sable, appelé  » mur de la honte « , coupant le Sahara occidental en deux, a été construit avec l’aide et la présence discrète de nombreux militaires du génie sioniste et d’agents du Mossad. Rabat a également bénéficié de l’  » expertise  » sioniste dans la répression farouche de l’intifadha sahraouie, comme les sionistes le font contre les Palestiniens dans les territoires occupés. L’avocat du sujet licencié, qui dénonce avec vigueur les relations qui existent entre Rabat et l’entité sioniste, met également en exergue  » l’hypocrisie  » de ce régime, puisque la société en question avait gardé secrète l’identité et la nationalité des  » formateurs « . Lorsque les ingénieurs, qui devaient être formés, ont eu vent de l’identité et de la nationalité de leurs  » formateurs « , ils ont adressé une demande à leur direction, dans laquelle ils disaient souhaiter être dispensés. Cela a valu sa place à Mohamed Benziane, soupçonné d’être le  » meneur  » de ce simple refus de traiter avec une entité criminelle en train de piller des territoires sacrés pour les musulmans et de commettre un véritable génocide contre le peuple palestinien.
    Cette affaire, appelée très certainement à prendre de l’ampleur, et qui revêt d’ores et déjà un caractère hautement politique, met à nu la compromission flagrante du régime de Mohamed VI avec l’entité sioniste, criminelle et terroriste. 
  • Ferhat Mehenni, un espion selon Echourouk. Une affaire d’une exceptionnelle gravité

    Une nouvelle affaire de corruption d’un genre plutôt inédit va éclater en Algérie, selon des informations rapportées par Echourouk sur son site. Elle ne concernerait plus des hauts fonctionnaires de l’Etat mais le responsable du MAK, Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, Ferhat Mehenni et serait doublée d’activités assimilées à du pur espionnage au profit de puissances extérieures à en croire Echourouk qui, en citant des sources qualifiées de «fiables», rapporte des faits et des chiffres précis, d’une exceptionnelle gravité. Que l’on en juge : 1) Depuis octobre 2008, Ferhat Mehenni perçoit, selon Echourouk, une solde mensuelle de 13 000 euros, l’équivalent de 145 millions de centimes, de la part de Toudjni Mohamed, président d’une obscure association dénommée «Le sahara marocain». Lequel Toudjni n’est qu’un intermédiaire avec les services secrets de la monarchie. Ferhat Mehenni aurait également perçu la somme de
    50 000 euros en France dans le double but de promouvoir par différents supports le MAK et la marocanité du Sahara. 2) Ferhat Mehenni aurait reçu la somme de 200 000 euros pour l’impression et la diffusion de différents dépliants diffusés dans la région parisienne par l’intermédiaire d’un éditeur français acquis aux thèses marocaines sur le conflit avec le Sahara occidental et possédant de nombreux biens au Maroc. 3) Les services secrets marocains ont épongé à hauteur de 30 000 dollars canadiens, les dettes que Ferhat Mehenni a contractées lors de son séjour à Montréal (loyers et diverses factures d’équipement et de consommation : restaurants, bar etc.). 4) Une autre somme de 40 000 euros a été consacrée par les services de renseignement marocains aux activités du pseudo «Centre européen des affaires stratégiques» dirigé par Claude Monique, et qui n’est en réalité que le porte-voix desdits services. La collaboration de Ferhat Mehenni est requise, contre fortes rémunérations, selon ces informations, pour porter la dynamique d’une autonomie de la Kabylie à hauteur de l’autonomie prônée par le roi Mohamed VI au Sahara occidental. La portée médiatique de cette autonomie à l’échelle maghrébine est assurée par la «Voix d’Israël» qui lui a consacré un dossier : «La Grande Kabylie» et «L’autonomie régionale» au Maghreb. Une réunion eut lieu entre un agent du Mossad et Ferhat Mehenni. La politique algérienne y est dénoncée avec un parallèle entre le refus de l’autonomie kabyle du MAK et le refus de l’autonomie marocaine du Sahara occidental. Signalons que Ferhat Mehenni vient d’instaurer «un gouvernement autonome», selon une conférence de presse qu’il a donnée dans une région qui fut pourtant un des grands symboles de la révolution algérienne. En mars dernier, les services du Quai d’Orsay dirigés par Bernard Kouchner ont fait un état d’une rencontre avec le responsable du MAK, accompagné de Arezki Boussaid (responsable du bureau parisien) consacré à la «situation dramatique des rapports entre Paris et la Kabylie». Ainsi, se dessine une hypothèse que l’Algérie a eu constamment présente à l’esprit : la collusion entre le Maroc, la France et Israël. Loin de les apaiser, cette affaire ne fera qu’envenimer les choses, selon toute vraisemblance. Quant à Ferhat Mehenni, il y a une conséquence logique à sa volonté de séparer l’Algérie d’une de ses régions : tôt ou tard, il lui faut affronter le danger de la trahison. Et ce moment semble venu, si les informations rapportées par Echourouk s’avèrent exactes.
    A. K.

    Le Jour d’Algérie
  • Quand Rabat avoue ses affinités sionistes

    Un Marocain licencié pour avoir refusé une formation dispensée par des  » Israéliens « 
    Quand Rabat avoue ses affinités sionistes

    Par Mohamed Abdoun
    Un scandale sans précédent risque de défrayer la chronique au Maroc. Au pays que contrôle celui qui prétend faire partie de la lignée du Prophète (que le Salut soit sur Lui), et qui va jusqu’à se présenter comme étant le  » Commandeur des croyants « , un sujet a été mis à la porte de son entreprise, simplement parce qu’il a refusé une  » formation  » que devaient lui dispenser des citoyens  » israéliens « . L’affaire est en train de prendre des proportions internationales, parce que le concerné, Mohamed Benziane, a décidé de ne pas se laisser faire, en déposant plainte contre son employeur, une société spécialisée dans les technologies de communication, sise à Rabat. En attendant que la justice tranche dans cette affaire ubuesque, en gardant en tête que les procureurs dans ce royaume sont dits  » du Roi  » et non pas de la République, aucune indépendance n’existe dans des verdicts rendus  » au nom du Roi  » et non pas  » au nom du peuple « , force est de constater que les  » Israéliens  » se déplacent librement dans ce pays musulman, mais ayant établi des relations diplomatiques normales avec l’entité sioniste. Rabat fait même souvent appel à l’expertise et l’aide de l’entité sioniste, puisque des médias étrangers ont déjà révélé, il y a de cela deux années, que le fameux mur de sable, appelé  » mur de la honte « , coupant le Sahara occidental en deux, a été construit avec l’aide et la présence discrète de nombreux militaires du génie sioniste et d’agents du Mossad. Rabat a également bénéficié de l’  » expertise  » sioniste dans la répression farouche de l’intifadha sahraouie, comme les sionistes le font contre les Palestiniens dans les territoires occupés. L’avocat du sujet licencié, qui dénonce avec vigueur les relations qui existent entre Rabat et l’entité sioniste, met également en exergue  » l’hypocrisie  » de ce régime, puisque la société en question avait gardé secrète l’identité et la nationalité des  » formateurs « . Lorsque les ingénieurs, qui devaient être formés, ont eu vent de l’identité et de la nationalité de leurs  » formateurs « , ils ont adressé une demande à leur direction, dans laquelle ils disaient souhaiter être dispensés. Cela a valu sa place à Mohamed Benziane, soupçonné d’être le  » meneur  » de ce simple refus de traiter avec une entité criminelle en train de piller des territoires sacrés pour les musulmans et de commettre un véritable génocide contre le peuple palestinien.
    Cette affaire, appelée très certainement à prendre de l’ampleur, et qui revêt d’ores et déjà un caractère hautement politique, met à nu la compromission flagrante du régime de Mohamed VI avec l’entité sioniste, criminelle et terroriste. 
  • Ferhat Mehenni, un espion selon Echourouk. Une affaire d’une exceptionnelle gravité

    Une nouvelle affaire de corruption d’un genre plutôt inédit va éclater en Algérie, selon des informations rapportées par Echourouk sur son site. Elle ne concernerait plus des hauts fonctionnaires de l’Etat mais le responsable du MAK, Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, Ferhat Mehenni et serait doublée d’activités assimilées à du pur espionnage au profit de puissances extérieures à en croire Echourouk qui, en citant des sources qualifiées de «fiables», rapporte des faits et des chiffres précis, d’une exceptionnelle gravité. Que l’on en juge : 1) Depuis octobre 2008, Ferhat Mehenni perçoit, selon Echourouk, une solde mensuelle de 13 000 euros, l’équivalent de 145 millions de centimes, de la part de Toudjni Mohamed, président d’une obscure association dénommée «Le sahara marocain». Lequel Toudjni n’est qu’un intermédiaire avec les services secrets de la monarchie. Ferhat Mehenni aurait également perçu la somme de
    50 000 euros en France dans le double but de promouvoir par différents supports le MAK et la marocanité du Sahara. 2) Ferhat Mehenni aurait reçu la somme de 200 000 euros pour l’impression et la diffusion de différents dépliants diffusés dans la région parisienne par l’intermédiaire d’un éditeur français acquis aux thèses marocaines sur le conflit avec le Sahara occidental et possédant de nombreux biens au Maroc. 3) Les services secrets marocains ont épongé à hauteur de 30 000 dollars canadiens, les dettes que Ferhat Mehenni a contractées lors de son séjour à Montréal (loyers et diverses factures d’équipement et de consommation : restaurants, bar etc.). 4) Une autre somme de 40 000 euros a été consacrée par les services de renseignement marocains aux activités du pseudo «Centre européen des affaires stratégiques» dirigé par Claude Monique, et qui n’est en réalité que le porte-voix desdits services. La collaboration de Ferhat Mehenni est requise, contre fortes rémunérations, selon ces informations, pour porter la dynamique d’une autonomie de la Kabylie à hauteur de l’autonomie prônée par le roi Mohamed VI au Sahara occidental. La portée médiatique de cette autonomie à l’échelle maghrébine est assurée par la «Voix d’Israël» qui lui a consacré un dossier : «La Grande Kabylie» et «L’autonomie régionale» au Maghreb. Une réunion eut lieu entre un agent du Mossad et Ferhat Mehenni. La politique algérienne y est dénoncée avec un parallèle entre le refus de l’autonomie kabyle du MAK et le refus de l’autonomie marocaine du Sahara occidental. Signalons que Ferhat Mehenni vient d’instaurer «un gouvernement autonome», selon une conférence de presse qu’il a donnée dans une région qui fut pourtant un des grands symboles de la révolution algérienne. En mars dernier, les services du Quai d’Orsay dirigés par Bernard Kouchner ont fait un état d’une rencontre avec le responsable du MAK, accompagné de Arezki Boussaid (responsable du bureau parisien) consacré à la «situation dramatique des rapports entre Paris et la Kabylie». Ainsi, se dessine une hypothèse que l’Algérie a eu constamment présente à l’esprit : la collusion entre le Maroc, la France et Israël. Loin de les apaiser, cette affaire ne fera qu’envenimer les choses, selon toute vraisemblance. Quant à Ferhat Mehenni, il y a une conséquence logique à sa volonté de séparer l’Algérie d’une de ses régions : tôt ou tard, il lui faut affronter le danger de la trahison. Et ce moment semble venu, si les informations rapportées par Echourouk s’avèrent exactes.
    A. K.

    Le Jour d’Algérie
  • Le peuple marocain est-il un peuple frère?

    Les journalistes et travailleurs du Front Polisario dans le domaine de l’information ont dénoncé le silence des médias internationaux sur la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons du Maroc et ont appelé à briser le blocus médiatique imposé sur les souffrances des prisonniers d’opinion en grève de la faim depuis plus d’un mois.
    Les participants au séminaire ont appelé les chaînes de TV et radio, comme Aljazeera, Al3arabiya, Alhurra, BBC et France 24 à plus de justice envers le peuple sahraoui en s’engageant et en honorant la profession par l’objectivité et l’impartialité dans le traitement de l’information concernant le Sahara Occidental.
    Cet appel ne sera jamais dirigé aux journalistes marocains dont une grande majorité ont vendu leur âme au diable couronné roi du Maroc.
    Les médias sahraouis ne cessent d’appeler les marocains « peuple frère », ce qui est absolument faux. L’ennemitié des citoyens marocains est pire que celle du régime. La haine semée dans l’esprit de chacun des citoyens marocains a fait qu’ils n’ont aucun respect pour les aspirations et le combat du peuple sahraoui.
    La dernière participation des colons marocains dans le tabassage des militants des droits de l’homme revenant d’Algérie est un signe de l’impossiblité de connivence entre marocains et sahraouis.  Ils applaudissent la répression des sahraouis, ils participent au tabassage, ils insultent, injurent… Nous ne serons jamais frères avec cette horde sauvage arrivée du Nord. Ils veulent tous être des tortionnaires des sahraouis, ils demandent notre lynchage. Comment peut-on être frères de la sorte?
    En ce qui concerne la presse marocaine, après l’exécution du Journal Hebdo, il ne reste plus que la presse mercenaire du régime sur le terrain, des hommes et des femmes incapables de valoriser la lutte et le sacrifice d’un peuple qui refuse de se plier aux pressions des envahisseurs.
  • Un documentaire sur le mur marocain au Sahara occidental à l’ouverture d’un festival du cinéma espagnol

    MALAGA (Espagne) – Un documentaire sur le mur militaire au Sahara occidental, construit par le Maroc afin de séparer le peuple sahraoui et diviser son pays, a marqué l’ouverture du 13e festival du cinéma espagnol hier à Malaga, rapporte l’agence de presse sahraouie SPS, citant les organisateurs. Le documentaire, intitulé « El Jidar » (le mur), décriit ce rempart de plus de 2.700 km qui serpente au milieu du Sahara occidental, comme « le plus long mur construit par l’homme dans les temps modernes ». Il a été réalisé par Fernando Rivas et L. Jimmenz (Espagne), avec la contribution du Front Polisario, le gouvernement de la République arabe sahraouie décratique et de la Fédération andalouse des associations de solidarité avec le Sahara, précise la même source.
  • Célébration du 8 mai 1945 en France : Le déni continue

    Par Ghania Khelifi
    Les cérémonies sont programmées dans toutes les villes de France pour rendre hommage aux anciens combattants et pour célébrer le jour de la victoire sur l’Allemagne nazie. Mais rien n’est prévu pour ces milliers d’Algériens massacrés parce qu’ils ont cru, eux aussi, à la libération.
    La commémoration du 8 mai 1945 en France est toujours un moment difficile pour les Algériens vivant en France car le déni de ce dont leurs compatriotes ont été victimes à Sétif et Kherrata revient avec toute sa brutalité. Les cérémonies sont programmées dans toutes les villes de France pour rendre hommage aux anciens combattants et pour célébrer le jour de la victoire sur l’Allemagne nazie. Rien n’est prévu pour ces milliers d’Algériens massacrés parce qu’ils ont cru, eux aussi, à la libération. Des associations algériennes marqueront cette date par des conférences et cérémonies de recueillement, mais la France officielle persiste dans son refus de reconnaître ses crimes coloniaux. Les esprits sont de plus en plus loin de cette reconnaissance si l’on en juge par les propos des uns et des autres. Recemment, à l’Assemblée nationale française un député, un certain Jacques Myard, a interpellé le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, sur une lettre officielle adressée à son homologue algérien.
    Le député lui y a rappelé que «la presse a fait état d’un courrier adressé à votre homologue algérien, dans lequel vous auriez écrit que le peuple algérien est victime du système injuste et dégradant qu’était le système colonialiste. J’attends un démenti de votre part car il faut regarder devant soi et se comporter en partenaires. Les Algériens veulent toujours nous ramener à la période coloniale, nous pourrions leur parler des barbaresques des XVIIe et XVIIIe siècles».
    Ces propos n’ont presque pas besoin de commentaires par la liberté qu’ils prennent avec l’Histoire; ils disent cependant à quel point la classe politique française, dans sa grande majorité, voudrait enterrer son passé colonial au détriment de la mémoire algérienne. Kouchner a confirmé l’envoi de ce courrier en ajoutant: «mais je ne juge pas de la sorte ceux qui, sur place, ne profitaient pas du système» (colonial ndlr). Il s’agissait d’un mouvement de l’Histoire avec des conduites humaines souvent extrêmement dignes et justes». Kouchner ne pouvait évidemment que tempérer sa déclaration sur la violence colonialiste en distinguant entre «bons» et «mauvais» colons. Il est moins diplomate quand il s’agit de la relation franco-marocaine. Interrogé justement sur la position de la France sur la question du Sahara Occidental, il n’hésite pas à prendre position pour Rabat. «Quoique je connaisse bien Tindouf, je ne suis pas responsable du problème sahraoui. La frontière entre l’Algérie et le Maroc est l’une des plus hermétiques au monde.
    A l’instar de l’ONU, nous avons salué comme une avancée la proposition d’autonomie déposée par les Marocains sur le bureau du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon». Le ministre français omet de signaler que le peuple sahraoui ne veut pas de cette proposition et qu’il a exprimé clairement sa détermination quant à la souveraineté du Sahara occidental.
    Encore une fois, Paris veut faire croire qu’il existe et «un bon et un mauvais» colonialisme et que les sahraouis seraient satisfaits de vivre sous «protectorat» marocain. 


  • Le peuple marocain est-il un peuple frère?

    Les journalistes et travailleurs du Front Polisario dans le domaine de l’information ont dénoncé le silence des médias internationaux sur la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons du Maroc et ont appelé à briser le blocus médiatique imposé sur les souffrances des prisonniers d’opinion en grève de la faim depuis plus d’un mois.
    Les participants au séminaire ont appelé les chaînes de TV et radio, comme Aljazeera, Al3arabiya, Alhurra, BBC et France 24 à plus de justice envers le peuple sahraoui en s’engageant et en honorant la profession par l’objectivité et l’impartialité dans le traitement de l’information concernant le Sahara Occidental.
    Cet appel ne sera jamais dirigé aux journalistes marocains dont une grande majorité ont vendu leur âme au diable couronné roi du Maroc.
    Les médias sahraouis ne cessent d’appeler les marocains « peuple frère », ce qui est absolument faux. L’ennemitié des citoyens marocains est pire que celle du régime. La haine semée dans l’esprit de chacun des citoyens marocains a fait qu’ils n’ont aucun respect pour les aspirations et le combat du peuple sahraoui.
    La dernière participation des colons marocains dans le tabassage des militants des droits de l’homme revenant d’Algérie est un signe de l’impossiblité de connivence entre marocains et sahraouis.  Ils applaudissent la répression des sahraouis, ils participent au tabassage, ils insultent, injurent… Nous ne serons jamais frères avec cette horde sauvage arrivée du Nord. Ils veulent tous être des tortionnaires des sahraouis, ils demandent notre lynchage. Comment peut-on être frères de la sorte?
    En ce qui concerne la presse marocaine, après l’exécution du Journal Hebdo, il ne reste plus que la presse mercenaire du régime sur le terrain, des hommes et des femmes incapables de valoriser la lutte et le sacrifice d’un peuple qui refuse de se plier aux pressions des envahisseurs.
  • Un documentaire sur le mur marocain au Sahara occidental à l’ouverture d’un festival du cinéma espagnol

    MALAGA (Espagne) – Un documentaire sur le mur militaire au Sahara occidental, construit par le Maroc afin de séparer le peuple sahraoui et diviser son pays, a marqué l’ouverture du 13e festival du cinéma espagnol hier à Malaga, rapporte l’agence de presse sahraouie SPS, citant les organisateurs. Le documentaire, intitulé « El Jidar » (le mur), décriit ce rempart de plus de 2.700 km qui serpente au milieu du Sahara occidental, comme « le plus long mur construit par l’homme dans les temps modernes ». Il a été réalisé par Fernando Rivas et L. Jimmenz (Espagne), avec la contribution du Front Polisario, le gouvernement de la République arabe sahraouie décratique et de la Fédération andalouse des associations de solidarité avec le Sahara, précise la même source.