Mois : avril 2010

  • Sahara occidental: Dar Essalam dément les allégations selon lesquelles son Gouvernement soutiendrait le plan marocain d’autonomie

    DAR ESSALAM – Le Gouvernement tanzanien a démenti les déclarations d’une parlementaire tanzanienne selon lesquelles Dar Essalam soutiendrait la proposition d’autonomie marocaine sur le Sahara occidental réitérant son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Dans un message adressé à l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Dar Essalem, le ministère tanzanien des Affaires étrangères a démenti les allégations d’une députée tanzanienne selon lesquelles son pays « soutiendrait l’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara occidental ». 
  • Détenus sahraouis : le président de l’Intergroupe du PE « Paix pour le Sahara occidental » préoccupé

    Bruxelles, 22/04/2010 (SPS) Le président de l’Intergroupe « Paix pour le Sahara occidental » du Parlement européen, l’eurodéputé Norbert Neuser, a exprimé jeudi sa « profonde préoccupation » devant la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim détenus par le Maroc.
    « La situation des prisonniers politiques devient inquiétante, après cinq semaines de grève de la faim. Le Maroc doit agir maintenant : leur assurer un procès civil équitable ou les libérer ! Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin à l’UE », a déclaré l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates (S&D).

    Il a signalé, dans un communiqué transmis à la presse, le fait que les membres de l’Intergroupe ont également réussi à mettre la question d’une résolution d’urgence à l’ordre du jour du Parlement européen à Strasbourg.

    « Elle aurait été débattue et votée aujourd’hui en séance plénière, s’il n’y avait pas eu des problèmes de perturbation des vols aériens cette semaine, ce qui a causé le report de tous les votes prévus lors de la session plénière à Strasbourg », est-il convaincu.

    « Même si nous n’avons pas formellement voté sur l’urgence de la situation des militants sahraouis détenus cette semaine, le message est clair : le Parlement européen exhorte le Maroc à libérer les prisonniers politiques maintenant! », a-t-il conclu. (SPS)
  • Détenus sahraouis : le président de l’Intergroupe du PE "Paix pour le Sahara occidental" préoccupé

    Bruxelles, 22/04/2010 (SPS) Le président de l’Intergroupe « Paix pour le Sahara occidental » du Parlement européen, l’eurodéputé Norbert Neuser, a exprimé jeudi sa « profonde préoccupation » devant la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim détenus par le Maroc.
    « La situation des prisonniers politiques devient inquiétante, après cinq semaines de grève de la faim. Le Maroc doit agir maintenant : leur assurer un procès civil équitable ou les libérer ! Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin à l’UE », a déclaré l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates (S&D).

    Il a signalé, dans un communiqué transmis à la presse, le fait que les membres de l’Intergroupe ont également réussi à mettre la question d’une résolution d’urgence à l’ordre du jour du Parlement européen à Strasbourg.

    « Elle aurait été débattue et votée aujourd’hui en séance plénière, s’il n’y avait pas eu des problèmes de perturbation des vols aériens cette semaine, ce qui a causé le report de tous les votes prévus lors de la session plénière à Strasbourg », est-il convaincu.

    « Même si nous n’avons pas formellement voté sur l’urgence de la situation des militants sahraouis détenus cette semaine, le message est clair : le Parlement européen exhorte le Maroc à libérer les prisonniers politiques maintenant! », a-t-il conclu. (SPS)
  • Pravda accuse le Maroc de cruauté au Sahara Occidental

    Un commentateur de Pravda a accusé le Maroc de cruauté au Sahara Occidental en raison de la répression menée contre les militants sahraouis.

    mardi 20 avril 2010.
    Dans un article publié le jeudi passé par le site russe Pravda, le journaliste britannique Timothy BANCROFT-HINCHEY s’est fait très critique vis-à-vis du Maroc qu’il accuse de cruauté au Sahara Occidental. Il accuse notamment les autorités marocaines de mener une sévère répression contre les militants sahraouis favorables à un référendum d’autodétermination.

    Ci-dessous, l’article en anglais intitulé : « Appel à une grève de la faim mondiale pour soutenir le peuple sahraoui opprimé par le Maroc« 
    UN Impotent : Calling for World Hunger Strike Saturday to Support Saharawi People against Morocco
    Western Sahara provides a telling example of a United Nations Organization pandering to the dictates of the powerful and turning a blind eye to the requirements of the needy. Under Ban Ki-Moon, it is a travesty of justice, a joke, a shambles and a disgrace. Nobody speaks about the Saharawi people and their holocaust under the yolk of Moroccan cruelty. Read on.
    The Secretary-General of the Polisario Front, Mohamed Abdelaziz, has sent a letter to the Secretary-General of the UNO, stating that he is “deeply disappointed” with the latest UNO report presented to the UNSC, which underlines the “incapacity of the UNO to surpass the blocks placed by Morocco against honouring its commitments to the Saharawi people”. Namely, holding a free and fair referendum in Western Sahara on its status after it was invaded and repopulated with Moroccans.
    Since 1975, nobody has cared about Western Sahara, while Morocco raped its women
    The Moroccan armed forces invaded Western Sahara in 1975 (the Green March), annexing it after the Spanish walked out of their last colony in northern Africa and promptly sent thousands of Moroccan citizens southwards to repopulate the territory, altering the ethnic and nationality balance.
    In 1991 the UNO brokered a peace agreement between the Moroccan armed forces and the Polisario Liberation Front, under which the UNO and Morocco promised to organise a referendum on self-determination. Morocco has since blocked and stalled at every turn, defying international law. Meanwhile around 200,000 Saharawi refugees brave the stark conditions of the Algerian desert in Tindouf, across the border.
    The quandary regarding the referendum is the terms under which it is organised : on the population/ethnic balance in 1975 or the current one after so many Moroccans poured southwards ?
    National Hunger Strike Called
    To seize the attention of the international community, the Government of the Free Saharawi People has called on all Saharawi citizens to make a hunger strike next Saturday, in solidarity with the Saharawi political prisoners, who began theirs on March 18. Let the whole world join hands and hold a hunger strike this coming Saturday in solidarity with the Saharawi people.
    The Plight of the Saharawi
    A colony left bare when the colonial power (Spain) walked out, left to their own devices, to confront a more powerful and cruel neighbour (Morocco) who eyed their rich phosphate reserves and possible oil fields, while the international community turned its back on them (the Saharawi people from Western Sahara), the Moroccans did what they wanted, and continue to do so. They are raping the soul of Western Sahara and the Saharawi people.
    In a letter from the Robert F. Kennedy Center and Human Rights Watch to Ban Ki-Moon, UN Secretary-General, the “human rights violations” of Morocco are denounced, as if the UNO needed such evidence. Calling for a mechanism in the UNSC which watches over the human rights situation in Western Sahara, the letter asks why the UNO has been incapable of honouring its commitment to hold a referendum in the country, since this was the objective of MINURSO back in 1991, twenty years ago.
    This, because Morocco has systematically stalled while courting the favours of Washington with an anti-Socialist rhetoric and no doubt the greasing of palms.
    Meanwhile Morocco’s authorities have been brutally repressing any Saharawi who stands up for their rights. Women are tortured, raped and beaten (there is a vast array of photographic evidence on the Net), people are incarcerated in horrific conditions without trial. Amnesty International and Human Rights Watch have documented the crimes.
    It is time for the international community to take stock as to where it stands. Turning a blind eye to the Gate of Hell which is Morocco is no longer an option. Calling for a hunger strike next Saturday in solidarity with the Saharawi people, and let us reflect collectively on how we can bring this case into the political agenda.
    Par Timothy BANCROFT-HINCHEY
  • Pravda accuse le Maroc de cruauté au Sahara Occidental

    Un commentateur de Pravda a accusé le Maroc de cruauté au Sahara Occidental en raison de la répression menée contre les militants sahraouis.

    mardi 20 avril 2010.
    Dans un article publié le jeudi passé par le site russe Pravda, le journaliste britannique Timothy BANCROFT-HINCHEY s’est fait très critique vis-à-vis du Maroc qu’il accuse de cruauté au Sahara Occidental. Il accuse notamment les autorités marocaines de mener une sévère répression contre les militants sahraouis favorables à un référendum d’autodétermination.

    Ci-dessous, l’article en anglais intitulé : « Appel à une grève de la faim mondiale pour soutenir le peuple sahraoui opprimé par le Maroc« 
    UN Impotent : Calling for World Hunger Strike Saturday to Support Saharawi People against Morocco
    Western Sahara provides a telling example of a United Nations Organization pandering to the dictates of the powerful and turning a blind eye to the requirements of the needy. Under Ban Ki-Moon, it is a travesty of justice, a joke, a shambles and a disgrace. Nobody speaks about the Saharawi people and their holocaust under the yolk of Moroccan cruelty. Read on.
    The Secretary-General of the Polisario Front, Mohamed Abdelaziz, has sent a letter to the Secretary-General of the UNO, stating that he is “deeply disappointed” with the latest UNO report presented to the UNSC, which underlines the “incapacity of the UNO to surpass the blocks placed by Morocco against honouring its commitments to the Saharawi people”. Namely, holding a free and fair referendum in Western Sahara on its status after it was invaded and repopulated with Moroccans.
    Since 1975, nobody has cared about Western Sahara, while Morocco raped its women
    The Moroccan armed forces invaded Western Sahara in 1975 (the Green March), annexing it after the Spanish walked out of their last colony in northern Africa and promptly sent thousands of Moroccan citizens southwards to repopulate the territory, altering the ethnic and nationality balance.
    In 1991 the UNO brokered a peace agreement between the Moroccan armed forces and the Polisario Liberation Front, under which the UNO and Morocco promised to organise a referendum on self-determination. Morocco has since blocked and stalled at every turn, defying international law. Meanwhile around 200,000 Saharawi refugees brave the stark conditions of the Algerian desert in Tindouf, across the border.
    The quandary regarding the referendum is the terms under which it is organised : on the population/ethnic balance in 1975 or the current one after so many Moroccans poured southwards ?
    National Hunger Strike Called
    To seize the attention of the international community, the Government of the Free Saharawi People has called on all Saharawi citizens to make a hunger strike next Saturday, in solidarity with the Saharawi political prisoners, who began theirs on March 18. Let the whole world join hands and hold a hunger strike this coming Saturday in solidarity with the Saharawi people.
    The Plight of the Saharawi
    A colony left bare when the colonial power (Spain) walked out, left to their own devices, to confront a more powerful and cruel neighbour (Morocco) who eyed their rich phosphate reserves and possible oil fields, while the international community turned its back on them (the Saharawi people from Western Sahara), the Moroccans did what they wanted, and continue to do so. They are raping the soul of Western Sahara and the Saharawi people.
    In a letter from the Robert F. Kennedy Center and Human Rights Watch to Ban Ki-Moon, UN Secretary-General, the “human rights violations” of Morocco are denounced, as if the UNO needed such evidence. Calling for a mechanism in the UNSC which watches over the human rights situation in Western Sahara, the letter asks why the UNO has been incapable of honouring its commitment to hold a referendum in the country, since this was the objective of MINURSO back in 1991, twenty years ago.
    This, because Morocco has systematically stalled while courting the favours of Washington with an anti-Socialist rhetoric and no doubt the greasing of palms.
    Meanwhile Morocco’s authorities have been brutally repressing any Saharawi who stands up for their rights. Women are tortured, raped and beaten (there is a vast array of photographic evidence on the Net), people are incarcerated in horrific conditions without trial. Amnesty International and Human Rights Watch have documented the crimes.
    It is time for the international community to take stock as to where it stands. Turning a blind eye to the Gate of Hell which is Morocco is no longer an option. Calling for a hunger strike next Saturday in solidarity with the Saharawi people, and let us reflect collectively on how we can bring this case into the political agenda.
    Par Timothy BANCROFT-HINCHEY
  • Le collectif des avocats des six prisonniers sahraouis en grève de la faim interpelle les autorités marocaines

    Rabat, 22/04/2010 (SPS) Le collectif des avocats des six prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim ont appelé, jeudi dans une déclaration, les autorités marocaines et l’opinion publique à intervenir d’ »urgence » pour sauver la vie des grévistes.
    « En même temps que nous attirons l’attention de l’opinion publique sur l’état de santé d’extrême gravité des détenus qui continuent d’observer une grève de la faim (…), nous nous adressons tout particulièrement à tous les concernés par ce dossier au niveau des prisons ou au niveau de la justice et même au niveau de la prise de décision politique pour les prier d’intervenir d’urgence, pour sauver la vie des grévistes de la faim », lit-on dans cette déclaration adressée à l’opinion publique.
    Le collectif des avocats des six grévistes de la faim ont également appelé l’opinion publique, les médias et les organisations des droits de l’homme, pour « suivre de près » la situation des grévistes et les « aider à réaliser leur espoir en leur libération immédiate ou en une traduction rapide devant un tribunal équitable ».
    Les signataires de cette déclaration, qui avaient rendu visite aux détenus sahraouis de la prison de Salé, au 26e jour de leur grève, ont relevé, en outre, qu’en dépit de la gravité de leur état de santé, « (ils) ont un bon moral, restent attachés à la vie, demeurent sûrs de la justice de leur cause et confiant quant à l’avenir ».
    Les maîtres Nourdine Dalil, Abdellah Chellouk, Mohamed Boukhaled, Mohamed Lehbib R’guibi, Bezaid Lehmad, Hassan Benman et Mohamed Fadel Leili, inscrits aux Barreaux de Casablanca, d’Agadir et El Aaiun, ont toutefois souligné que les six prisonniers politiques sahraouis « sont très révoltés » contre « l’indifférence » qui entoure leur situation, notamment par la presse et « la plupart des défenseurs des droits de l’homme ».
    Les six militants sahraouis des droits de l’homme prisonniers à Salé, à savoir Ali Salem Tamek, Brahim Dahan, Ahmed Nasiri, Yahdih Tarouzi, Rachid Sghayer et Saleh Loubeihi, observent une grève de la faim depuis le 18 mars dernier.(SPS)
  • Appel urgent d’eurodéputés pour la libération des militants sahraouis des droits de l’homme en grève de la faim

    Bruxelles, 22/04/2010 (SPS) Des eurodéputés ont lancé un appel urgent pour la libération des militants sahraouis des droits de l’homme en grève de la faim depuis presque 40 jours.
    Dans une déclaration transmise à la presse, au nom du groupe des démocrates et libéraux au Parlement européen, ils ont regretté qu’une discussion « exceptionnelle », en séance plénière à Strasbourg, et une résolution d’urgence qui devait être voté jeudi sur le sort du groupe de militants sahraouis des droits humains eurent été retirées de l’ordre du jour, en raison d’un remaniement de l’agenda de cette session du parlement, intervenu suite aux perturbations de l’espace aérien européen.
    « Le groupe ADLE (Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe) a présenté ce sujet comme une priorité pour les discussions relatives à des violations des droits de l’homme, démocratie et primauté du droit », ont-ils déclaré.
    En dépit de cette situation, et pour souligner l’urgence de cette situation, le député européen de l’ALDE et vice-président de l’Intergroupe du Sahara Vajgl Ivo, a demandé lors du débat de mardi à la baronne Catherine Ashton, haute représentante de la politique extérieure de l’UE, et vice-présidente de la Commission européenne, de « trouver une solution sans tarder ».
    « Je regrette la détention de sept militants des droits humains sahraouis depuis le 8 octobre 2009 sur aucune base légale légitime. Depuis le 18 mars dernier, six entre eux recourent à la grève de la faim pour dénoncer les conditions extrêmes auxquels ils font face. Ils ont été privés de la plupart des garanties juridiques fondamentales de protection accordées à une personne en vertu de l’Etat de droit et sont victimes du renforcement des pratiques dégradantes et de répression contre les Sahraouis, qui défendent pacifiquement leurs droits ».
    Pour sa part, la député Barandica Izaskun Bilbao, du même groupe politique, a demandé « instamment » aux autorités marocaines de « mettre fin à la situation des détenus sahraouis et à l’agression et l’intimidation des militants sahraouis, qui, si elles se poursuivent, risquent d’entraîner des conséquences tragiques pour la santé physique et mentale des détenus, y compris un risque grave pour leur vie ».
    Les deux députés ont aussi appelé le Maroc et le Front Polisario à « poursuivre les négociations directes sous les auspices des Nations unies pour une solution au conflit au Sahara occidental qui soit conforme aux résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations unies, en particulier, la résolution 1495 ».
    A travers sa résolution 1495 (2003), le Conseil de sécurité des Nations unies avait approuvé le « Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », dit « Plan Baker », rappelle-t-on.
    Les eurodéputés ont également plaidé pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, y compris la liberté d’expression et la liberté de mouvement, « ce qui contribuerait grandement à réduire les tensions nécessaires à la poursuite des négociations entre les deux parties ».
    Les six détenus en grève de la faim, qui font partie des sept militants sahraouis des droits de l’homme, arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohammed V à Casablanca, à leur retour d’une visite aux camps de réfugiés près de Tindouf, sont déférés devant un tribunal militaire sous l’inculpation d’atteinte à la sécurité du Maroc, y compris l’ »intégrité territoriale ».
    Six mois après leur arrestation, il n’a pas encore été fixé de date pour le procès. Ils sont tous incarcérés à la prison de Salé, près de Rabat, loin de leurs foyers au Sahara occidental. (SPS)
  • Arrivée à la RASD d’une délégation des militants sahraouis des droits humains des territoires occupés du Sahara occidental

    Chahid El Hafed, 21/04/2010 (SPS) Une délégations des militants sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental est arrivée mercredi matin dans le cadre d’une visite aux camps de réfugiés et dans les territoires libérés de la RASD.
    La délégation, la quatrième du genre a été reçue au complexe Houssein Tamek par le responsable de la direction politique du Front Polisario, Bachir Moustapha Sayed en présence des membres du Secrétariat national du Front Polisario et du Gouvernement de la RASD, a-t-on indiqué.
    Les membres de la délégation ont exprimé « l’attachement du peuple sahraoui, là où il se trouve, à résistance pacifique pour la liberté et l’indépendance » et au Front Polisario en tant qu’ »unique représentant légitime du peuple sahraoui ».
    La délégation est composée de dix personnes dont des étudiants et deux femmes, il s’agit de : Mohamed Mayara, Kamal Atryih, Amar Salem Mohamed, Anhabouha Sidi Mahmoud Botenguiza, Akridach Jamal, Lemhaba Chikhi, Kelthoum Lensir, Weina Beida, Mohamed Hani et Rachid Beigui.
    Elle visitera les différentes wilayas de la RASD et les institutions de l’Etat sahraoui avant de prendre part à la 7ème édition du festival international du cinéma au Sahara occidental (fisahara) qui aura lieu du 26 avril jusqu’au 2 mai prochain, selon le programme de la délégation.
    La délégation était arrivée mardi à Alger où il a été reçue par les membres du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et a rencontré des membres du mouvement de la société civile en Algérie, rappelle-t-on.
    Une autre délégation qui avait visité les camps de réfugiés sahraouis a été arrêtée le 8 octobre dernier à son arrivée à l’aéroport de Casablanca et transférée à la prison marocaine de Salé et depuis cette date, elle est menacée d’être traduite devant un tribunal marocain.
    Depuis le 18 mars dernier les membres de cette délégation entament une grève illimitée de la faim, réclamant leur droit à un jugement équitable où la libération immédiate et sans condition, rappelle –t-on. (SPS)
  • Le collectif des avocats des six prisonniers sahraouis en grève de la faim interpelle les autorités marocaines

    Rabat, 22/04/2010 (SPS) Le collectif des avocats des six prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim ont appelé, jeudi dans une déclaration, les autorités marocaines et l’opinion publique à intervenir d’ »urgence » pour sauver la vie des grévistes.
    « En même temps que nous attirons l’attention de l’opinion publique sur l’état de santé d’extrême gravité des détenus qui continuent d’observer une grève de la faim (…), nous nous adressons tout particulièrement à tous les concernés par ce dossier au niveau des prisons ou au niveau de la justice et même au niveau de la prise de décision politique pour les prier d’intervenir d’urgence, pour sauver la vie des grévistes de la faim », lit-on dans cette déclaration adressée à l’opinion publique.
    Le collectif des avocats des six grévistes de la faim ont également appelé l’opinion publique, les médias et les organisations des droits de l’homme, pour « suivre de près » la situation des grévistes et les « aider à réaliser leur espoir en leur libération immédiate ou en une traduction rapide devant un tribunal équitable ».
    Les signataires de cette déclaration, qui avaient rendu visite aux détenus sahraouis de la prison de Salé, au 26e jour de leur grève, ont relevé, en outre, qu’en dépit de la gravité de leur état de santé, « (ils) ont un bon moral, restent attachés à la vie, demeurent sûrs de la justice de leur cause et confiant quant à l’avenir ».
    Les maîtres Nourdine Dalil, Abdellah Chellouk, Mohamed Boukhaled, Mohamed Lehbib R’guibi, Bezaid Lehmad, Hassan Benman et Mohamed Fadel Leili, inscrits aux Barreaux de Casablanca, d’Agadir et El Aaiun, ont toutefois souligné que les six prisonniers politiques sahraouis « sont très révoltés » contre « l’indifférence » qui entoure leur situation, notamment par la presse et « la plupart des défenseurs des droits de l’homme ».
    Les six militants sahraouis des droits de l’homme prisonniers à Salé, à savoir Ali Salem Tamek, Brahim Dahan, Ahmed Nasiri, Yahdih Tarouzi, Rachid Sghayer et Saleh Loubeihi, observent une grève de la faim depuis le 18 mars dernier.(SPS)
  • Appel urgent d’eurodéputés pour la libération des militants sahraouis des droits de l’homme en grève de la faim

    Bruxelles, 22/04/2010 (SPS) Des eurodéputés ont lancé un appel urgent pour la libération des militants sahraouis des droits de l’homme en grève de la faim depuis presque 40 jours.
    Dans une déclaration transmise à la presse, au nom du groupe des démocrates et libéraux au Parlement européen, ils ont regretté qu’une discussion « exceptionnelle », en séance plénière à Strasbourg, et une résolution d’urgence qui devait être voté jeudi sur le sort du groupe de militants sahraouis des droits humains eurent été retirées de l’ordre du jour, en raison d’un remaniement de l’agenda de cette session du parlement, intervenu suite aux perturbations de l’espace aérien européen.
    « Le groupe ADLE (Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe) a présenté ce sujet comme une priorité pour les discussions relatives à des violations des droits de l’homme, démocratie et primauté du droit », ont-ils déclaré.
    En dépit de cette situation, et pour souligner l’urgence de cette situation, le député européen de l’ALDE et vice-président de l’Intergroupe du Sahara Vajgl Ivo, a demandé lors du débat de mardi à la baronne Catherine Ashton, haute représentante de la politique extérieure de l’UE, et vice-présidente de la Commission européenne, de « trouver une solution sans tarder ».
    « Je regrette la détention de sept militants des droits humains sahraouis depuis le 8 octobre 2009 sur aucune base légale légitime. Depuis le 18 mars dernier, six entre eux recourent à la grève de la faim pour dénoncer les conditions extrêmes auxquels ils font face. Ils ont été privés de la plupart des garanties juridiques fondamentales de protection accordées à une personne en vertu de l’Etat de droit et sont victimes du renforcement des pratiques dégradantes et de répression contre les Sahraouis, qui défendent pacifiquement leurs droits ».
    Pour sa part, la député Barandica Izaskun Bilbao, du même groupe politique, a demandé « instamment » aux autorités marocaines de « mettre fin à la situation des détenus sahraouis et à l’agression et l’intimidation des militants sahraouis, qui, si elles se poursuivent, risquent d’entraîner des conséquences tragiques pour la santé physique et mentale des détenus, y compris un risque grave pour leur vie ».
    Les deux députés ont aussi appelé le Maroc et le Front Polisario à « poursuivre les négociations directes sous les auspices des Nations unies pour une solution au conflit au Sahara occidental qui soit conforme aux résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations unies, en particulier, la résolution 1495 ».
    A travers sa résolution 1495 (2003), le Conseil de sécurité des Nations unies avait approuvé le « Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », dit « Plan Baker », rappelle-t-on.
    Les eurodéputés ont également plaidé pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, y compris la liberté d’expression et la liberté de mouvement, « ce qui contribuerait grandement à réduire les tensions nécessaires à la poursuite des négociations entre les deux parties ».
    Les six détenus en grève de la faim, qui font partie des sept militants sahraouis des droits de l’homme, arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohammed V à Casablanca, à leur retour d’une visite aux camps de réfugiés près de Tindouf, sont déférés devant un tribunal militaire sous l’inculpation d’atteinte à la sécurité du Maroc, y compris l’ »intégrité territoriale ».
    Six mois après leur arrestation, il n’a pas encore été fixé de date pour le procès. Ils sont tous incarcérés à la prison de Salé, près de Rabat, loin de leurs foyers au Sahara occidental. (SPS)