Mois : avril 2010

  • La commission des droits de l’homme au Sénat italien appelle à la libération des sept militants sahraouis

    Rome, 22/04/2010 (SPS) Le président de la Commission des droits de l’homme du Sénat de italien, Pietro Marcenaro a appelé jeudi le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, à intervenir afin de prendre toutes les mesures possibles pour que les sept militants sahraouis écroués dans la prison de Salé (Maroc) depuis octobre dernier, puissent revenir dans « le plus bref délai » chez leurs familles, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario.
    « Je vous demande à intervenir comme dans le cas d’Aminetou Haidar, par tous les moyens en votre disposition, afin de permettre un retour prompt des sept activistes sahraouis des droits humains chez leurs familles », a écrit M. Pietro Marcenaro dans sa lettre au ministre des AE, selon la même source, citant un communiqué de la dite commission.
    Dans cette situation, la présence d’observateurs internationaux est importante pour la « reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution au conflit du Sahara occidental conformément aux résolutions onusiennes », a-t-il ajouté.
    M. Marcenaro a en outre, demandé « d’urgence à prendre toutes les mesures nécessaires pour l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection et le contrôle des droits de l’homme ».
    Auparavant le président de la commission des droits de l’homme du sénat italien, Pietro Marcenaro avait reçu le militant sahraoui et défenseur des droits humains, Ennaâma Asfari et le représentant du Front Polisario à Rome, Mih Oumar, qui lui ont exprimé leur préoccupation de l’état de santé des sept défenseurs des droits de l’homme, en grève de la faim plus de 36 jours, conclut le communiqué. (SPS)
  • Le Timor de l’Est appelle l’ONU à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental (MAE)

    Dili, 21/04/2010 (SPS) Le ministre des AE du Timor de l’Est, Zacarias Albano da Costa, a appelé mercredi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et à faire pression sur le Maroc pour qu’il accepte la tenue sans plus tarder d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, comme ce qui s’est produit au Timor oriental.
    Dans une lettre adressée à Ban Ki-moon, le ministre des AE timorais a rappelé que le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a conclut dans son rapport durant sa visite au Sahara occidental en 2006, que toutes les violations des droits humains au Sahara Occidental, « sont le résultat de la non application du droit ‘à l’autodétermination du peuple sahraoui ».

    « Les Nations Unies doivent exercer des pressions sur le Maroc afin de se conformer aux résolutions onusiennes appelant à permettre, sans plus tarder, au peuple sahraoui de se prononcer sur son avenir par la voie d’un référendum juste, libre, transparent et démocratique, à l’instar de ce qui s’est déroulé au Timor oriental dans des circonstances similaires », a déclaré le ministre timorais dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS.

    Le ministre a également demandé l’ONU de créer un mécanisme pour assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, dans l’attente de la tenue du référendum d’autodétermination, ou inclure cette tâche dans les compétences de la mission des Nations unies présente sur le terrain depuis 1991 pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO).

    Le chef de la diplomatie timoraise a souligné que son pays suit avec un grand intérêt la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, mettant l’accent particulièrement sur la déportation de l’activiste des droits humains, Aminetou Haidar vers Lanzarote et l’arrestation en octobre dernier de sept militants des droits de l’homme, menacés d’être traduits devant une cour martiale marocaine.

    A cet égard, M. Da Costa s’est dit « préoccupé » par le sort des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis cinq semaines dans les prisons marocaine et dont leur vie se trouve « en danger », a-t-il averti.

    Par ailleurs, le MAE du Timor oriental avait auparavant reçu l’ambassadeur de la RASD auprès du Timor oriental, Kamal Fadel, dont sa mission a pris fin mardi. Le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental. (SPS)
  • APPEL À TOUS LES GRÉVISTES DE LA FAIM DU MONDE

    appel /alerte des avocats des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim illimité à Salé,communiqué par APSO,21/4/2010

    Avis : avant de vous mettre en grève de la faim illimitée pour exiger le respect de vos justes droits, assurez vous de la présence d’un médecin, d’un avocat, de journalistes…
    Quand la règle journalistique du mort au kilomètre s’applique, alors vous obtiendrez, avec un peu de persévérance, le soutien international.
    Mais si vous êtes isolés et sans soins, si votre cause est oubliée, sacrifiée malgré toutes les évidences de votre bon droit pour diverses sombres raisons, la pression internationale sur vos tortionnaires se fera attendre.
    Surtout lorsque contre toute logique, le tortionnaire a pour meilleur soutien hypocrite la France.
    Et plus encore quand en France les médias frileux ou dociles et corrompus aboient sans résistance en écho de la voix de leur maître.
    ujourd’hui les jours s’égrènent impitoyablement pour les prisonniers politiques Sahraouis en grève de la faim dans les geôles marocaines.

    35 jours de protestations aux limites des forces physiques, mais dans la détermination infinie des hommes du désert.
    Des dizaines de prisonniers politiques Sahraouis mettent en jeu leur vie, contre les conditions de leur incarcération, contre l’occupation de leur pays, le Sahara Occidental par son voisin le Maroc, contre la couardise de la communauté internationale qui ne soutient pas ses propres décisions par les outils de leur mise en application.
    Ils mettent leur vie en jeu pour la vie, pour la liberté, pour le respect des règles internationales établies, pour leur loyauté universelle.
    35 jours de silence des médias français. Silence sur les faits, silence sur les appels et protestations des amis des Sahraouis, silence sur la déclaration en préparation au parlement européen appelant le Maroc à cesser cette torture.
    35 jours de silence sur l’aberration de la présence de civils Sahraouis sous régime juridique militaire, « traîtres » à la nation Marocaine, le colonisateur, après leur visite à leurs compatriotes qui survivent dans les camps de réfugiés de l’autre côté du mur de la honte qui coupe le Sahara Occidental en deux.
    Quelle réaction peuvent avoir les médias à la lecture de cela ? C’est au choix. Réaction positive ou boycott de l’information. Mais 35 jours de silence ne sont-ils pas à l’évidence un boycott ?

     

  • Le Timor de l’Est appelle l’ONU à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental (MAE)

    Dili, 21/04/2010 (SPS) Le ministre des AE du Timor de l’Est, Zacarias Albano da Costa, a appelé mercredi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et à faire pression sur le Maroc pour qu’il accepte la tenue sans plus tarder d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, comme ce qui s’est produit au Timor oriental.
    Dans une lettre adressée à Ban Ki-moon, le ministre des AE timorais a rappelé que le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a conclut dans son rapport durant sa visite au Sahara occidental en 2006, que toutes les violations des droits humains au Sahara Occidental, « sont le résultat de la non application du droit ‘à l’autodétermination du peuple sahraoui ».

    « Les Nations Unies doivent exercer des pressions sur le Maroc afin de se conformer aux résolutions onusiennes appelant à permettre, sans plus tarder, au peuple sahraoui de se prononcer sur son avenir par la voie d’un référendum juste, libre, transparent et démocratique, à l’instar de ce qui s’est déroulé au Timor oriental dans des circonstances similaires », a déclaré le ministre timorais dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS.

    Le ministre a également demandé l’ONU de créer un mécanisme pour assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, dans l’attente de la tenue du référendum d’autodétermination, ou inclure cette tâche dans les compétences de la mission des Nations unies présente sur le terrain depuis 1991 pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO).

    Le chef de la diplomatie timoraise a souligné que son pays suit avec un grand intérêt la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, mettant l’accent particulièrement sur la déportation de l’activiste des droits humains, Aminetou Haidar vers Lanzarote et l’arrestation en octobre dernier de sept militants des droits de l’homme, menacés d’être traduits devant une cour martiale marocaine.

    A cet égard, M. Da Costa s’est dit « préoccupé » par le sort des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis cinq semaines dans les prisons marocaine et dont leur vie se trouve « en danger », a-t-il averti.

    Par ailleurs, le MAE du Timor oriental avait auparavant reçu l’ambassadeur de la RASD auprès du Timor oriental, Kamal Fadel, dont sa mission a pris fin mardi. Le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental. (SPS)
  • APPEL À TOUS LES GRÉVISTES DE LA FAIM DU MONDE

    appel /alerte des avocats des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim illimité à Salé,communiqué par APSO,21/4/2010

    Avis : avant de vous mettre en grève de la faim illimitée pour exiger le respect de vos justes droits, assurez vous de la présence d’un médecin, d’un avocat, de journalistes…
    Quand la règle journalistique du mort au kilomètre s’applique, alors vous obtiendrez, avec un peu de persévérance, le soutien international.
    Mais si vous êtes isolés et sans soins, si votre cause est oubliée, sacrifiée malgré toutes les évidences de votre bon droit pour diverses sombres raisons, la pression internationale sur vos tortionnaires se fera attendre.
    Surtout lorsque contre toute logique, le tortionnaire a pour meilleur soutien hypocrite la France.
    Et plus encore quand en France les médias frileux ou dociles et corrompus aboient sans résistance en écho de la voix de leur maître.
    ujourd’hui les jours s’égrènent impitoyablement pour les prisonniers politiques Sahraouis en grève de la faim dans les geôles marocaines.

    35 jours de protestations aux limites des forces physiques, mais dans la détermination infinie des hommes du désert.
    Des dizaines de prisonniers politiques Sahraouis mettent en jeu leur vie, contre les conditions de leur incarcération, contre l’occupation de leur pays, le Sahara Occidental par son voisin le Maroc, contre la couardise de la communauté internationale qui ne soutient pas ses propres décisions par les outils de leur mise en application.
    Ils mettent leur vie en jeu pour la vie, pour la liberté, pour le respect des règles internationales établies, pour leur loyauté universelle.
    35 jours de silence des médias français. Silence sur les faits, silence sur les appels et protestations des amis des Sahraouis, silence sur la déclaration en préparation au parlement européen appelant le Maroc à cesser cette torture.
    35 jours de silence sur l’aberration de la présence de civils Sahraouis sous régime juridique militaire, « traîtres » à la nation Marocaine, le colonisateur, après leur visite à leurs compatriotes qui survivent dans les camps de réfugiés de l’autre côté du mur de la honte qui coupe le Sahara Occidental en deux.
    Quelle réaction peuvent avoir les médias à la lecture de cela ? C’est au choix. Réaction positive ou boycott de l’information. Mais 35 jours de silence ne sont-ils pas à l’évidence un boycott ?

     

  • Les services secrets marocains très actifs à Tindouf

    15 chômeurs de Tindouf subornés par des promesses de logement et de travail
    Par Samer Riadh/Zineb A.
    Dans la wilaya de Tindouf les discussions tournent autour du sort de jeunes algériens pauvres et chômeurs de la wilaya et de ses régions limitrophes à qui l’on a fait miroiter un poste de travail, le logement et la résidence à El-Ayoun, capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc. Ces jeunes ont en fait été enrôlés par les services secrets marocains qui leur imposent une formation et un entrainement militaires durant six mois avant de leur accorder les avantages proposés.
    Selon les informations d’Echorouk et l’opinion des familles des jeunes qui ont été abusés, les services secrets marocains ciblent une certaine tranche de jeunes faciles à duper d’autant plus qu’ils vivent une situation difficile, sans logement et sans travail.
    Les marocains se présentent dans la région comme étant des hommes d’affaires ou des contrebandiers pouvant procurer une vie décente pour quiconque voudrait vivre à El-Ayoun et ne laissent tomber le masque qu’une fois leurs victimes arrivées à destination. Là ils leur imposent un entrainement militaire de six mois avant de concrétiser leurs propositions, justifiant leur conduite par la situation belliqueuse dans la région avec le front Polisario.
    Mais le dessein inavoué à cette stratégie marocaine est l’embrigadement d’algériens qui affronteront leurs frères sahraouis et pourquoi pas ? espionner pour les services secrets marocains. Des parties se sont assuré qu’un des objectifs serait d’utiliser les photos et les certificats de ces jeunes à des fins politiques en prétendant que des algériens ne croient pas au droit d’autodétermination du peuple sahraoui, ce droit qui fait l’unanimité parmi le peuple et l’état algériens.
    A Tindouf, les citoyens ont décidé de récupérer leur progéniture en la contactant et lui ordonnant de rentrer au bercail pour ne pas rester aux mains des marocains.
    Cette stratégie menée et exécutée par les services secrets marocains n’est pas unique, car il existe des liens solides entre les organisations terroristes actives du nord malien et quelques régions de la Maurétanie avec les autorités marocaines. Ces rapports ont fait du Makhzen, l’intermédiaire et le mandataire par excellence dans les cas de kidnapping comme lors de l’affaire de l’otage français libéré sous la pression française et l’intercession marocaine avec les terroristes du Sahel, affaire rapportée précédemment par Echorouk.
    Echourouk-online
  • Les services secrets marocains très actifs à Tindouf

    15 chômeurs de Tindouf subornés par des promesses de logement et de travail
    Par Samer Riadh/Zineb A.
    Dans la wilaya de Tindouf les discussions tournent autour du sort de jeunes algériens pauvres et chômeurs de la wilaya et de ses régions limitrophes à qui l’on a fait miroiter un poste de travail, le logement et la résidence à El-Ayoun, capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc. Ces jeunes ont en fait été enrôlés par les services secrets marocains qui leur imposent une formation et un entrainement militaires durant six mois avant de leur accorder les avantages proposés.
    Selon les informations d’Echorouk et l’opinion des familles des jeunes qui ont été abusés, les services secrets marocains ciblent une certaine tranche de jeunes faciles à duper d’autant plus qu’ils vivent une situation difficile, sans logement et sans travail.
    Les marocains se présentent dans la région comme étant des hommes d’affaires ou des contrebandiers pouvant procurer une vie décente pour quiconque voudrait vivre à El-Ayoun et ne laissent tomber le masque qu’une fois leurs victimes arrivées à destination. Là ils leur imposent un entrainement militaire de six mois avant de concrétiser leurs propositions, justifiant leur conduite par la situation belliqueuse dans la région avec le front Polisario.
    Mais le dessein inavoué à cette stratégie marocaine est l’embrigadement d’algériens qui affronteront leurs frères sahraouis et pourquoi pas ? espionner pour les services secrets marocains. Des parties se sont assuré qu’un des objectifs serait d’utiliser les photos et les certificats de ces jeunes à des fins politiques en prétendant que des algériens ne croient pas au droit d’autodétermination du peuple sahraoui, ce droit qui fait l’unanimité parmi le peuple et l’état algériens.
    A Tindouf, les citoyens ont décidé de récupérer leur progéniture en la contactant et lui ordonnant de rentrer au bercail pour ne pas rester aux mains des marocains.
    Cette stratégie menée et exécutée par les services secrets marocains n’est pas unique, car il existe des liens solides entre les organisations terroristes actives du nord malien et quelques régions de la Maurétanie avec les autorités marocaines. Ces rapports ont fait du Makhzen, l’intermédiaire et le mandataire par excellence dans les cas de kidnapping comme lors de l’affaire de l’otage français libéré sous la pression française et l’intercession marocaine avec les terroristes du Sahel, affaire rapportée précédemment par Echorouk.
    Echourouk-online
  • Droits de l’homme : une ONG belge se mobilise pour l’élargissement des prérogatives de la MINURSO

    Bruxelles, 21/04/2010 (SPS) Le Comité belge pour le soutien au peuple sahraoui mène actuellement une campagne de sensibilisation auprès des autorités belges et des chancelleries européennes à Bruxelles afin qu’elles agissent pour que le monitoring des droits de l’homme au Sahara occidental soit inclus dans le mandat de la Minurso.
    Reçu au ministère des Affaires étrangères belge, le comité a demandé que « soit intégrée dans le mandat de la MINURSO la question du respect des droits de l’homme dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc », a déclaré le sénateur Pierre Galant, président du comité et également président de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO).

    « Aujourd’hui, dans les territoires sahraouis (occupés), il y a un manque grave de contrôle sur le respect des droits de l’homme parce que la MINURSO est la seule mission des Nations unies qui n’a pas le mandat des droits de l’homme dans ses prérogatives », a-t-il déploré.

    Par ailleurs, le comité a également rappelé à ses interlocuteurs le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui comme étant « la seule règle de solution » pour le conflit entre le Maroc et le Sahara occidental.

    Les membres du comité ont également demandé à ce que « la Belgique alerte le Maroc et son ambassade à Bruxelles pour qu’elle ne laisse pas les Sahraouis crever de faim dans les prisons ».

    L’autre aspect sur lequel le comité a insisté est l’annulation de l’accord de pêche UE-Maroc qui « porte atteinte aux intérêts économiques des Sahraouis et à leur intégrité territoriale ». « Nous avons demandé que la Belgique, au sein même de l’Europe, doit être très attentive à la question de l’accord de pêche qui va être négocié entre le Maroc et l’Union européenne pour que le Sahara occidental reste en dehors des zones territoriales marocaines », a précisé M. Galant.

    M. Galant a soutenu que le ministère a été très « intéressé » par le message du comité d’autant, a-t-il ajouté, que ceci intervient au moment où la Belgique est en passe de prendre la présidence tournante de l’UE.

    Durant son mandant, elle devra voir ce qu’elle pourrait faire pour que les négociations engagées par Christofer Ross puissent « progresser notamment en ce qui concerne le respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-il dit.

    Dans le cadre de son action de mobilisation des pays membres du Conseil du sécurité en ce qui concerne le conflit du Sahara occidental, le comité a rencontré l’ambassadeur d’Autriche à Bruxelles, M. Karl Schramek, et le chargé d’affaires à l’ambassade du Grand-Bretagne, M. Dave Prodger, auxquels il a exprimé les mêmes doléances.

    Selon Pierre Galant, M. Prodger a estimé que la responsabilité de protection est un thème crucial. « La Grande-Bretagne travaille en collaboration avec le gouvernement belge pour introduire cette notion dans la politique générale de l’Europe », a-t-il indiqué en s’engageant à communiquer les exigences de la délégation à Londres et à New York. De son côté, l’ambassadeur autrichien a partagé avec la délégation du comité ses « préoccupations sur la situation des droits de l’homme et humains dans les territoires occupés » et il s’est engagé à transmettre sa demande au ministère des Affaires étrangères autrichien et à leur délégation à New York. (SPS)
  • Un parti politique espagnol demande des changements radicaux dans la politique de l’ONU sur le Sahara occidental

    Madrid, 22/04/2010 (SPS) Le parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPD) a demandé des changements radicaux dans la politique de l’ONU concernant le Sahara occidental, dont notamment la nécessité d’élargir le mandat de la MINURSO à la protection active des droits de l’homme de la population sahraouie dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
    « Nous sommes dans l’obligation de vous exprimer notre préoccupation par le fait que les prérogatives de la mission de l’ONU n’incluent pas la protection de la population civile sahraouie, en dépit que les Sahraouis sont la cible permanente de la répression commise par les forces marocaines qui occupent illégalement le Sahara occidental depuis 1975 », a souligné la porte-parole et député de l’UPD, Rosa Diez, dans une lettre au président du Conseil de sécurité de l’ONU, dont une copie est parvenue à SPS.
    Devant cette situation et dans l’attente de la tenue d’un référendum d’autodétermination « juste et contraignant », conforme aux résolutions onusiennes, l’UPD appelle le Conseil de sécurité d’adopter « en urgence » la décision d’élargir le mandat de la MINURSO à la « protection active » des droits de l’homme du peuple sahraoui, ainsi que d’évaluer « régulièrement » la situation de ces droits dans les territoires sahraouis occupés.
    Dans ce sens, la formation politique espagnole a interpellé également l’instance onusienne sur la nécessité « s’impliquer activement » dans la protection de ces droits, en exigeant en exigeant au Maroc de mettre fin aux « enlèvements, tortures et aux arrestations illégales dont sont victimes quotidiennement des civils sans défense ».
    Dans ce contexte, Mme Rosa Diez, a exigé aussi la « libération immédiate » des « plus de 57 prisonniers politiques sahraouis », y compris les six défenseurs des droits de l’homme incarcérés par le Maroc en octobre 2009 et actuellement en grève de la faim depuis quatre semaines.
    Concernant « l’exploitation illégale » des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc, l’UPD demande l’intervention « urgente et sans équivoque » de l’ONU pour mettre fin à ce pillage, « contraire au droit international et qui compromet l’avenir du peuple sahraoui ».
    L’UPD estime, par ailleurs, qu’il est « indispensable » pour le Conseil de sécurité de l’ONU de « s’impliquer davantage » dans le règlement du conflit sahraoui en « exerçant des pressions sur le gouvernement marocain afin de l’amener à respecter la lettre et l’esprit » des résolutions onusiennes.
    Pour cela, Rosa Diez demande au Conseil de sécurité d’examiner la situation au Sahara occidental « tous les quatre mois », et au cas ou le Maroc continue de bloquer la solution du conflit,
    « l’ONU se doit, dans un délai raisonnable et préétabli, d’imposer de manière coercitive la tenue d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental, en recourant aux moyens de pression légitime de la force, conformément à la Charte des Nations unies ».
    « Le peuple sahraoui, qui est dans l’attente de jouir de son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance, consacré à plusieurs reprises par l’ONU, ne peut, ni doit continuer d’être la victime de la l’agression et la répression de la part des forces d’occupation marocaines, face à la passivité de la communauté internationale et des Nations unies », conclut la responsable de l’UPD dans sa lettre au président du Conseil de sécurité.(SPS)
  • Droits de l’homme : une ONG belge se mobilise pour l’élargissement des prérogatives de la MINURSO

    Bruxelles, 21/04/2010 (SPS) Le Comité belge pour le soutien au peuple sahraoui mène actuellement une campagne de sensibilisation auprès des autorités belges et des chancelleries européennes à Bruxelles afin qu’elles agissent pour que le monitoring des droits de l’homme au Sahara occidental soit inclus dans le mandat de la Minurso.
    Reçu au ministère des Affaires étrangères belge, le comité a demandé que « soit intégrée dans le mandat de la MINURSO la question du respect des droits de l’homme dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc », a déclaré le sénateur Pierre Galant, président du comité et également président de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO).

    « Aujourd’hui, dans les territoires sahraouis (occupés), il y a un manque grave de contrôle sur le respect des droits de l’homme parce que la MINURSO est la seule mission des Nations unies qui n’a pas le mandat des droits de l’homme dans ses prérogatives », a-t-il déploré.

    Par ailleurs, le comité a également rappelé à ses interlocuteurs le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui comme étant « la seule règle de solution » pour le conflit entre le Maroc et le Sahara occidental.

    Les membres du comité ont également demandé à ce que « la Belgique alerte le Maroc et son ambassade à Bruxelles pour qu’elle ne laisse pas les Sahraouis crever de faim dans les prisons ».

    L’autre aspect sur lequel le comité a insisté est l’annulation de l’accord de pêche UE-Maroc qui « porte atteinte aux intérêts économiques des Sahraouis et à leur intégrité territoriale ». « Nous avons demandé que la Belgique, au sein même de l’Europe, doit être très attentive à la question de l’accord de pêche qui va être négocié entre le Maroc et l’Union européenne pour que le Sahara occidental reste en dehors des zones territoriales marocaines », a précisé M. Galant.

    M. Galant a soutenu que le ministère a été très « intéressé » par le message du comité d’autant, a-t-il ajouté, que ceci intervient au moment où la Belgique est en passe de prendre la présidence tournante de l’UE.

    Durant son mandant, elle devra voir ce qu’elle pourrait faire pour que les négociations engagées par Christofer Ross puissent « progresser notamment en ce qui concerne le respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-il dit.

    Dans le cadre de son action de mobilisation des pays membres du Conseil du sécurité en ce qui concerne le conflit du Sahara occidental, le comité a rencontré l’ambassadeur d’Autriche à Bruxelles, M. Karl Schramek, et le chargé d’affaires à l’ambassade du Grand-Bretagne, M. Dave Prodger, auxquels il a exprimé les mêmes doléances.

    Selon Pierre Galant, M. Prodger a estimé que la responsabilité de protection est un thème crucial. « La Grande-Bretagne travaille en collaboration avec le gouvernement belge pour introduire cette notion dans la politique générale de l’Europe », a-t-il indiqué en s’engageant à communiquer les exigences de la délégation à Londres et à New York. De son côté, l’ambassadeur autrichien a partagé avec la délégation du comité ses « préoccupations sur la situation des droits de l’homme et humains dans les territoires occupés » et il s’est engagé à transmettre sa demande au ministère des Affaires étrangères autrichien et à leur délégation à New York. (SPS)