Mois : avril 2010

  • Abdelaziz à Ki-moon : l’ONU doit respecter scrupuleusement ses engagements dans la décolonisation du Sahara Occidental

    New York (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a rappelé, vendredi à New York, au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, que le problème du Sahara Occidental est un problème de décolonisation devant être réglé conformément à la doctrine de l’ONU en la matière, a-t-on appris de source proche de la délégation présidentielle sahraouie en visite à l’ONU.
    « Le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation et c’est sur cette base qu’en 1990 le Conseil de sécurité a crée la Minurso en vue de l’établissement d’un cessez-le-feu et la tenue d’un référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de choisir entre l’indépendance ou l’intégration au Maroc », a précisé M. Abdelaziz à son interlocuteur au cours d’un entretien entre les deux hommes, a-t-on indiqué.
    Il a souligné, « avec force, que ce sont là les termes du contrat nous unissant avec l’ONU et qu’il appartient à cette dernière de les respecter scrupuleusement », a martelé le Chef de l’Etat sahraoui au cours de cette conversation qui se déroule à la veille de l’adoption par le Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution sur le Sahara Occidental, prévu avant le 30 avril prochain.
    M. Abdelaziz a en outre ajouté que « seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit », a précisé la même source.
    Le Président a par ailleurs soulevé la question des « violations » par le Maroc des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, rappelant « la nécessité d’inclure cette question dans le mandat de la MINURSO ».
    Il a enfin sollicité l’intervention du Secrétaire général de l’ONU pour « sauver la vie des 38 détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis plusieurs semaines » en exigeant du Maroc leur « libération ou de leur garantir un jugement équitable et transparent ».
    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.
    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.
    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.
    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
  • L’intergroupe parlementaire européen accule Rabat

    Le président de l’Intergroupe «Paix pour le Sahara occidental» du Parlement européen, l’eurodéputé Norbert Neuser, a exprimé jeudi sa «profonde préoccupation» devant la situation des prisonniers politiques sahraouis des territoires occupées du Sahara occidental en grève de la faim illimités gans les geôles marocaines. «La situation des prisonniers politiques devient inquiétante, après cinq semaines de grève de la faim» a –t-il soutenu. Et de s’adresser à Rabat en lui indiquant que «le Maroc doit agir maintenant : leur assurer un procès civil équitable ou les libérer ! Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin de l’UE», soutient l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates. Ceci en référence au statut avancé du Maroc accordé par l’Union européenne. Il a signalé, en outre dans un communiqué transmis à la presse, le fait que les membres de l’Intergroupe ont également réussi à mettre la question d’une résolution d’urgence à l’ordre du jour du Parlement européen à Strasbourg. «Elle aurait été débattue et votée aujourd’hui (jeudi NDLR) en séance plénière, s’il n’y avait pas eu des problèmes de perturbation des vols aériens cette semaine, ce qui a causé le report de tous les votes prévus lors de la session plénière à Strasbourg», est-il convaincu. Aussi, pour cet eurodéputé, «Même si nous n’avons pas formellement voté sur l’urgence de la situation des militants sahraouis détenus cette semaine», il est tout a fait évident pour ce parlementaire européen que «le message est clair : le Parlement européen exhorte le Maroc à libérer les prisonniers politiques maintenant!». Agence
  • Sahara occidental : Les grévistes de la faim dans un état critique

    Par Rym Boukhalfa
    Les détenus politiques sahraouis qui observent une grève de la fin dans les prisons marocaines depuis le 18 mars dernier seraient dans un état critique. « Ils risquent même de perdre la vie », selon leurs avocats qui ont appelé tous les concernés par ce dossier à « intervenir d’urgence » pour sauver la vie des grévistes.
    Le collectif de ces avocats demande aux autorités marocaines de les libérer immédiatement ou de les traduire rapidement devant un tribunal et exhorte l’opinion publique, les médias et les organisations des droits de l’Homme à «suivre de près» la situation des six détenus politiques dans la prison de Salé qui suscite une véritable solidarité à l’étranger. Les députés européens de l’ALDE, Vajgl Ivo et Barandica Izaskun Bilbao, le parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPD) et le président de l’Intergroupe «Paix pour le Sahara occidental» du Parlement européen, Norbert Neuser, ont estimé que la situation des grévistes est dramatique et doit se régler sans délai. «Le Maroc doit agir maintenant.
    Nous ne pouvons pas accepter cette détention sans fin et illégale par un proche voisin à l’UE», a déclaré l’eurodéputé du Groupe progressiste des socialistes et démocrates (S&D). Ces députés ont jugé que les Nations unies doivent s’impliquer davantage dans le règlement du conflit sahraoui en «exerçant des pressions sur le gouvernement marocain afin de l’amener à respecter la lettre et l’esprit» des résolutions onusiennes. Mme Rosa Diez, porte-parole de l’UPD a déclaré que «l’Onu se doit, dans un délai raisonnable et préétabli, d’imposer de manière coercitive la tenue d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental, en recourant aux moyens de pression légitime de la force, conformément à la Charte des Nations unies», dans le cas où le Maroc continue de bloquer la solution du conflit. Ces responsables ont relevé la nécessité d’inclure le volet des droits de l’Homme dans les prérogatives de la Minurso et une évaluation «régulièrement» la situation de ces droits dans les territoires occupés. Selon le dernier rapport du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA), 17 détenus politiques dont trois étudiants ont observé une grève de la faim de 5 à 62 jours, durant l’année 2009.
    HORIZONS 
  • N’autre vision Ban l’Alaouite

    Tamek et ses compagnons sont en prison depuis octobre dernier parce qu’ils ont commis un crime impardonnable aux yeux du trône : ils ont rendu visite aux leurs à Tindouf, après une séparation forcée de 35 ans
    Par M. Z. (mohamed_zaaf@yahooo.fr )
    Contrairement à la grève de la faim d’Aminatou Haïder à la fin de l’année 2009, où Ban Ki-moon était contraint à suivre le mouvement international qui a aidé l’activiste sahraouie à faire valoir ses droits face au roi, le secrétaire général de l’ONU se fait cette fois alaouite. Il se rattrape ! Ban se fait ainsi sourd-muet sur l’action du groupe Tamek et de ceux qui s’y sont joints. L’élan qu’il affichait il y a quatre mois a complètement disparu chez l’homme. Pourtant, l’action de Tamek est la même que celle de Haïder, bien que les conséquences soient plus injustes, plus révoltantes. Tamek et ses compagnons sont en prison depuis octobre dernier parce qu’ils ont commis un crime impardonnable aux yeux du trône : ils ont rendu visite aux leurs à Tindouf, après une séparation forcée de 35 ans. Une détention injuste qui n’a servi à rien puisque d’autres Sahraouis se rendent en groupes dans les camps de refugiés de la Hamada… sans se retrouver en geôle. Peut-être les places manquent-elles dans les bagnes d’un roi qui, depuis, marque sa préférence pour les «comités d’accueil», d’un coût politique moins désastreux. En tout cas, Ban Ki-moon ne bouge pas ! D’autant que les plaintes sahraouies et la protestation des ONG et des forces politiques, qui s’élèvent aux quatre coins du monde face aux atteintes des droits humains au Sahara occidental, sont généralement boycottées par les médias du «monde libre». Les seules atteintes tues d’ailleurs. Le makhzen se retrouve en meilleure posture qu’Israël et peut donc y aller. Même si l’on est à quelques jours à peine du traitement de la question du Sahara occidental par le Conseil de sécurité. Un Conseil d’ores et déjà invité à prolonger de toute une année cette fois encore le mandat de la Minurso, alors que les prorogations se faisaient à coups de semestres auparavant. On repousse le problème d’une année en comptant sur la «bonne foi» des protagonistes, alors que le produit a déserté l’ONU elle-même. Comment peut-on parler encore de bonne foi quand le rapport du secrétaire général de l’ONU escamote lamentablement les droits humains au Sahara occidental et porte ainsi un coup fatal à la confiance. Pourtant, en avril 2009, l’idée de garantir les droits de l’homme ne s’était heurtée qu’à un seul véto, celui… de la «capitale des droits de l’homme». 
  •  »Le mur de la honte », un documentaire projeté jeudi au cours du 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga

    Malaga (Espagne), 23/04/2010 (SPS) Le 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga, le deuxième en Espagne de part son importance, a comPté avec la projection, jeudi à Malaga, du documentaire, »El Jidar  » (mur en arabe), oeuvre des espagnols Fernando Rivas et Léon Jimenez, et des producteurs Airon Sixty, SL, le Magazine d’observation et de D & P de l’audiovisuel, a constaté SPS.
    Le court-métrage se veut une dénonciation de ce rempart militaire, le plus long ouvrage (2700 Kms ) construit par l’homme dans le monde dans les temps modernes, après la muraille de Chine, qui balafre le Sahara Occidental et son peuple depuis des décennies et qui sème la mort au quotidien par les millions de mines qui l’entourent, selon les producteurs.
    « Au nom du Front POLISARIO et du peuple sahraoui, je voudrais exprimer notre gratitude et notre reconnaissance aux producteurs de ce documentaire ayant uni leurs caméras et leurs sons à nos voix pour dénoncer le mur de la honte qui reflète la politique d’extermination menée par le Maroc contre la population sahraouie », a déclaré à SPS, le représentant du Polisario en Andalousie, Abidine Bouchraya.
    Actuellement, le mur est maintenu par le Maroc avec un coût financier très important et gardé par 150.000 soldats. Il est très dangereux pour l’existence autour de lui d’environ 4 millions de mines terrestres.
    Ce « crime contre l’Humanité », selon les termes des Sahraouis, a été érigé en six étapes depuis le début des années 1980, pour tenter de stopper les attaques de l’armée de libération populaire sahraouie (ALPS). Il est équipé de 240 batteries d’artillerie lourde derrière plus 20.000 kms de barbelés et quelque 6 millions de mines antipersonnel, selon les estimations de l’ALPS.
    Des dizaines de radars de longue et moyenne portée, soutenus par une aviation militaire et des milliers de chars et de blindés, surveillent tout déplacement sur des dizaines de Kms en profondeur.
    Les mines de ce rempart militaire ont fait un millier de morts et des milliers de blessés parmi les civils sahraouis depuis le début du conflit du Sahara Occidental, le 31 octobre 1975, estime le Front Polisario. (SPS)

  • L’ONU engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis (Ban Ki-moon)

    NewYork (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que l’ONU demeure engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis et que la Minurso est déployé au Sahara Occidental dans ce cadre précis, au cours d’un entretien, vendredi à New York, avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué à SPS une source proche de la délégation présidentielle.
    « M. Ban Ki –moon et les Nations Unies restent engagés en faveur d’une solution mutuellement acceptée qui garantit le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a précisé la même source.

    Le Secrétaire général des Nations unies a aussi rappelé que la MINURSO est engagée pour « l’application de son mandat » au Sahara occidental, où elle a été déployée en 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, dans un délai d’un an au plus, a-t-on ajouté.

    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.

    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.

    M. Abdelaziz, avait exprimé récemment sa « profonde déception » du dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental du SG de l’ONU, soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ».

    A cet égard, le Gouvernement sahraoui a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.

    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
  • Le parlement péruvien appelleà la décolonisation du Sahara occidental

    Lima, 23/04/2010 (SPS) Le parlement péruvien a appelé le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon à la décolonisation du Sahara occidental, exprimant leur préoccupation face à l’échec des Nations unies dans l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, promis depuis 1991.
    « Nous exprimons notre préoccupation devant l’échec des Nations unies, jusqu’à ce jour, à organiser dans le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, le référendum d’autodétermination promis par l’ONU et signé par les parties au conflit en 1991, avec les graves conséquences que représente cet échec devant l’instauration de la paix et la stabilité dans la région », ont écrit les signataires dans leur lettre, dont une copie est parvenue à SPS.

    Les congressistes se sont dits consternés par la persistance des violations systématiques des droits civils, politiques et économiques des Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, documentées à plusieurs reprises par des organisations internationales, comme le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Human Rights Watch, Amnesty et Fronte line.

    Ils ont également appelé à la création d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental au sein de la Minurso, l’arrêt du pillage illicite des ressources naturelles sahraouies et l’ouverture du territoire aux observateurs internationaux et à la presse indépendante.

    Les signataires de la lettre ont estimé que « seule une action forte et active pour une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, si souvent négligé et reporté, peut enfin permettre au peuple sahraoui et ceux de la région, de vivre en paix et éradiquer les derniers vestiges du colonialisme qui continuent d’exister dans notre monde et dont des peuples frères souffrent encore, comme le cas du peuple du Sahara occidental ».

    Des copies similaires de cette lettre ont été adressées au président du Conseil de sécurité, Yukio Takasu et à l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross. (SPS)
  •  »Le mur de la honte », un documentaire projeté jeudi au cours du 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga

    Malaga (Espagne), 23/04/2010 (SPS) Le 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga, le deuxième en Espagne de part son importance, a comPté avec la projection, jeudi à Malaga, du documentaire, »El Jidar  » (mur en arabe), oeuvre des espagnols Fernando Rivas et Léon Jimenez, et des producteurs Airon Sixty, SL, le Magazine d’observation et de D & P de l’audiovisuel, a constaté SPS.
    Le court-métrage se veut une dénonciation de ce rempart militaire, le plus long ouvrage (2700 Kms ) construit par l’homme dans le monde dans les temps modernes, après la muraille de Chine, qui balafre le Sahara Occidental et son peuple depuis des décennies et qui sème la mort au quotidien par les millions de mines qui l’entourent, selon les producteurs.
    « Au nom du Front POLISARIO et du peuple sahraoui, je voudrais exprimer notre gratitude et notre reconnaissance aux producteurs de ce documentaire ayant uni leurs caméras et leurs sons à nos voix pour dénoncer le mur de la honte qui reflète la politique d’extermination menée par le Maroc contre la population sahraouie », a déclaré à SPS, le représentant du Polisario en Andalousie, Abidine Bouchraya.
    Actuellement, le mur est maintenu par le Maroc avec un coût financier très important et gardé par 150.000 soldats. Il est très dangereux pour l’existence autour de lui d’environ 4 millions de mines terrestres.
    Ce « crime contre l’Humanité », selon les termes des Sahraouis, a été érigé en six étapes depuis le début des années 1980, pour tenter de stopper les attaques de l’armée de libération populaire sahraouie (ALPS). Il est équipé de 240 batteries d’artillerie lourde derrière plus 20.000 kms de barbelés et quelque 6 millions de mines antipersonnel, selon les estimations de l’ALPS.
    Des dizaines de radars de longue et moyenne portée, soutenus par une aviation militaire et des milliers de chars et de blindés, surveillent tout déplacement sur des dizaines de Kms en profondeur.
    Les mines de ce rempart militaire ont fait un millier de morts et des milliers de blessés parmi les civils sahraouis depuis le début du conflit du Sahara Occidental, le 31 octobre 1975, estime le Front Polisario. (SPS)

  • L’ONU engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis (Ban Ki-moon)

    NewYork (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que l’ONU demeure engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis et que la Minurso est déployé au Sahara Occidental dans ce cadre précis, au cours d’un entretien, vendredi à New York, avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué à SPS une source proche de la délégation présidentielle.
    « M. Ban Ki –moon et les Nations Unies restent engagés en faveur d’une solution mutuellement acceptée qui garantit le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a précisé la même source.

    Le Secrétaire général des Nations unies a aussi rappelé que la MINURSO est engagée pour « l’application de son mandat » au Sahara occidental, où elle a été déployée en 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, dans un délai d’un an au plus, a-t-on ajouté.

    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.

    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.

    M. Abdelaziz, avait exprimé récemment sa « profonde déception » du dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental du SG de l’ONU, soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ».

    A cet égard, le Gouvernement sahraoui a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.

    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)
  • L’ONU engagé dans une solution garantissant "l’autodétermination" des Sahraouis (Ban Ki-moon)

    NewYork (Nations unies), 24/04/2010 (SPS) Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que l’ONU demeure engagé dans une solution garantissant « l’autodétermination » des Sahraouis et que la Minurso est déployé au Sahara Occidental dans ce cadre précis, au cours d’un entretien, vendredi à New York, avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué à SPS une source proche de la délégation présidentielle.
    « M. Ban Ki –moon et les Nations Unies restent engagés en faveur d’une solution mutuellement acceptée qui garantit le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a précisé la même source.

    Le Secrétaire général des Nations unies a aussi rappelé que la MINURSO est engagée pour « l’application de son mandat » au Sahara occidental, où elle a été déployée en 1991 à la faveur du Plan de règlement onusien devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, dans un délai d’un an au plus, a-t-on ajouté.

    La rencontre entre les deux parties tenue au siège de l’ONU à New York, s’est déroulée en présence du secrétaire général adjoint en charge des Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Chef de cabinet du Secrétaire général Vijay Nambiar, , de son Conseiller spécial et d’autres collaborateurs.

    Le Président Mohamed Abdelaziz est accompagné d’une délégation comprenant MM. Mahfoud Ali Beiba, président du parlement sahraoui, Mhamed Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la MINURSO, Boukhari Ahmed et Moulud Said, respectivement représentant à New York et à Washington et Abdati Breica, conseiller à la présidence.

    M. Abdelaziz, avait exprimé récemment sa « profonde déception » du dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental du SG de l’ONU, soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit « l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui ».

    A cet égard, le Gouvernement sahraoui a décidé de « réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, sans aboutir à un avancée réelle.

    Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)