Mois : avril 2010

  • 38e jour de grève de la faim pour les prisonniers saharaouis

    Les prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans la prison de Salé, au Maroc, ont été arrêtés en octobre 2009 à leur retour d’une visite à leur famille dans les campements de réfugiés Sahraouis et pour cette raison. Certains parmi eux sont des défenseurs des droits de l’homme internationalement reconnus. Détenus sans raison, maltraités, torturés, sans procès ni jugement, à l’encontre de toutes conventions internationales, ils ont commencé la grève de la faim de protestation le 18 mars. Des dizaines d’autres prisonniers politiques sahraouis dans la prison de El Aaiun au Sahara Occidental et dans les prisons Taroudant, Tiznit, Ben Sliman, Kénitra et Marakech au Maroc, sont ensuite entrés en grève de la faim illimitée en solidarité, et pour protester contre les mêmes traitements inhumains. Leurs états de santé après 37 jours de grève de la faim sont des plus alarmants et leurs souffrances à la mesure de leur opiniâtreté et leur certitude de la justesse de leur revendication. Les organisations saharouies de solidarité et de défense des droits de l’homme ont appelé les prisonniers à suspendre leur grève et à préserver leur vie.
  • Sahara: L’ONU aux côtés du Front Polisario

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a fait part vendredi au chef du Front Polisario, qui milite pour l’indépendance du Sahara occidental, de son inquiétude au sujet de la situation des droits de l’homme dans ce territoire. Après un entretien avec Mohamed Abdelaziz, Ban Ki-moon a s’est prononcé en faveur d’une solution « qui permette l’auto-détermination du peuple du Sahara occidental ». « Le secrétaire général (Ban Ki-moon) s’est déclaré très inquiet des rapports de violations des droits de l’homme. (Il) a annoncé que son envoyé personnel, Christopher Ross, ainsi que le secrétariat de l’ONU, continueraient à oeuvrer à la défense des droits humains des Sahraouis », a détaillé l’ONU à l’agence de presse Reuters. 

    LeJDD.fr 

  • Le président Abdelaziz appelle l’ONU à respecter scrupuleusement ses engagements

    Rappelant que le conflit sahraoui est un problème de décolonisation
    Le président Abdelaziz appelle l’ONU à respecter scrupuleusement ses engagements

    Par Ghada Hamrouche
    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, n’est pas allé de main morte avec le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU) lors d’un entretien à New-York. C’est du moins ce qu’a rapporté hier l’agence de presse sahraouie SPS, relayée par l’agence de presse algérienne APS. M. Abdelaziz n’a pas manqué de rappeler l’ONU à sa mission primaire, à savoir la préservation de la paix à travers toutes les régions du monde, notamment au Sahara occidental. M. Abdelaziz l’a donc exhorté à respecter «scrupuleusement» ses engagements pour la décolonisation du Sahara occidental. «Le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation. C’est sur cette base que la Minurso a été créée afin d’établir le cessez-le-feu et organiser un référendum d’autodétermination. Ce sont là les termes du contrat qui nous unit avec l’ONU et qu’elle est appelée à respecter scrupuleusement», a encore réitéré le président sahraoui. Il ajoutera dans le même sillage, que «seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme à ce conflit». Soulevant la question des «violations par le Maroc des droits de l’Homme» dans les territoires occupés du Sahara occidental, il soulignera la nécessité d’inclure cette question dans le mandat de la Minurso. Le président Abdelaziz n’a pas manqué de solliciter, à cette occasion, l’intervention du SG de l’ONU pour sauver la vie des 38 détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis plusieurs semaines en exigeant du Maroc leur libération ou un jugement équitable et transparent, précise SPS. Le secrétaire général de l’ONU a affirmé, pour sa part, l’engagement de l’instance onusienne pour une solution garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui. M. Ban Ki-moon précisera que la Minurso a été déployée au Sahara occidental dans ce cadre précis et à la faveur du plan de règlement onusien devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans un délai d’un an au plus, indique-t-on de même source. M. Ban a également exprimé au président sahraoui son «inquiétude» et sa préoccupation au sujet des «violations» par le royaume du Maroc des droits humains au Sahara occidental. M. Ban a annoncé que son envoyé personnel dans la région, M. Christopher Ross, ainsi que le secrétariat de l’ONU, continuaient à œuvrer à la défense des droits du peuple sahraoui. Rappelons que le président Abdelaziz, avait exprimé récemment sa «profonde déception» suite au dernier rapport sur les récents développements au Sahara occidental de M. Ban Ki-moon, soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit «l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui». Le Maroc et le Front Polisario, qui avaient engagé depuis juin 2007 des négociations directes sous l’égide de l’ONU, n’ont toujours pas abouti à une avancée réelle. La principale raison reste l’obstination marocaine à ne négocier aucune autre solution que son plan d’autonomie. 

  • Ban Ki moon clarifie sa position au sujet du Sahara Occidental L’échec cuisant du Maroc

    Ban Ki moon clarifie sa position au sujet du Sahara Occidental
    L’échec cuisant du Maroc

    Par Narimen Kaidi
    Le peuple sahraoui aura son autodétermination. Il était temps que le royaume makhzénien comprenne que s’il veut marcher dans la bonne voie internationale, il doit faire un pas irréversible pour en finir avec le conflit du Sahara occidental et pour liquider le colonialisme dans cette dernière colonie de l’Afrique, comme l’attestent la communauté mondiale et les Nations unies. Il était temps que le Maroc se rende compte qu’il ressemblait à un véhicule qui roulait à grande vitesse sur une autoroute, mais dans le sens inverse, pensant que tous les autres véhicules qui roulent dans le bon sens sont dans l’erreur. Or, que toute la communauté mondiale est contre cette attitude arrogante. Ainsi, Ban Ki-moon a enfin promis à Mohamed Abdelaziz, de trouver une solution qui permettra  » l’auto-détermination  » des Sahraouis dont la situation des droits de l’Homme marquée par de nombreuses violations commises par les forces d’occupation marocaines, l’inquiète. De ce fait, face à la résistance civile sahraouie, victime de violations des droits de l’Homme exercées contre les civils, mais aussi de la nouvelle position des Nations unies, le Maroc est dans l’impasse. Fini la fausseté des déclarations et la désinformation véhiculée par les discours politiques et médiatiques du Maroc au sujet du respect des droits de l’Homme en mettant sur pied des institutions censées s’occuper de ces questions. Fini les entraves que met ce pays contre l’application des plans, des résolutions onusiennes et contre les tentatives politiques du processus de négociations, fondées, en principe sur une question fondamentale, à savoir le droit à l’autodétermination. Le moment est venu pour que le peuple sahraoui obtienne son autodétermination. En effet, Ban Ki Moon qui a été  » bombardé  » de lettres de Mohamed Abdelaziz, de communiqués des ONG qui défendent les droits de l’Homme et de correspondances de parlementaires des cinq continents, a enfin décidé de revoir sa position sur le dernier conflit colonial d’Afrique. Une attitude qui coïncide avec l’approche de la fin du mandat des 233 observateurs militaires et policiers de la Minurso. Le secrétaire général de l’ONU, a donc réaffirmé à New York au président sahraoui, le soutien de l’instance onusienne au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et exprimé de nouveau ses  » préoccupations  » pour les violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, rapportent samedi les médias espagnols. Au cours de cet entretien, Ban Ki Moon a fait part de nouveau de sa préoccupation
    concernant les violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et réitéré  » l’engagement des Nations unies  » à continuer d’avoir une  » participation active et équilibrée  » afin de trouver une solution au conflit du Sahara occidental permettant  » l’autodétermination du peuple du Sahara occidental « . Le secrétaire général de l’ONU n’a pas manqué d’exprimer ses préoccupations au sujet des dénonciations des violations des droits de l’Homme et a annoncé que son envoyé personnel, Christopher Ross, ainsi que le secrétariat de l’Onu, continueront à oeuvrer à la défense des droits humains des Sahraouis. C’est dans ce sens, qu’il a tenu à remercier le président de la RASD pour la participation du Front Polisario à la dernière rencontre informelle avec le Maroc, en février dernier dans la localité d’Armonk, près de New York, et l’a également  » félicité  » pour la  » relation positive  » qu’entretient le Front Polisario avec le HCR concernant les visites inter-sahraouis.
    Pour rappel, le Président Abdelaziz avait exprimé dernièrement sa  » profonde déception  » concernant le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies sur le Sahara occidental qui devra être présenté prochainement au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit  » l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui « . A cet égard, le gouvernement sahraoui a décidé de  » réviser  » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on également.
    En somme, c’est certainement la mauvaise passe pour Mohamed VI qui doit comprendre que son régime est en danger. Il doit accepter le principe de référendum au Sahara Occidental et arrêter d’exercer la politique de l’entêtement et cultiver la non-coopération avec la communauté internationale et les Nations Unies qui conduit fatalement à un isolement accru sur la scène internationale. Mohamed VI doit accepter le cadeau que lui a été offert qui fera peut-être oublier au monde entier qu’il a entouré le Sahara Occidental d’un mur de la honte, mesurant pas moins de 2.720 kilomètres et équipé de centaines de milliers de soldats marocains qui sont dotés de radars et de systèmes sophistiqués…juste pour réduire au maximum la liberté de circulation de la population sahraouie.
    La Tribune des Lecteurs 

     
     
  • N’autre vision : Paris, la honte de l’Europe ?

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr )
    «Celui qui n’a pas de paille dans le ventre ne craint pas le feu», dit l’adage. Et c’est Paris, parfaitement au fait du contenu du ventre alaouite, qui se met à craindre le plus pour son ancien protectorat. A la bonne heure, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, se fait moins bègue que son rapport sur le Sahara occidental. Ban vient de combler de manière franche les «blancs» qui s’y lisaient sur les atteintes aux droits humains en terre sahraouie. Un ressaisissement qui a dû faire l’effet d’une douche froide au royaume, tant il est vrai que le secrétaire général de l’ONU s’est remis à parler audible, à redire ses inquiétudes sur les bestialités qu’endurent les populations sahraouies et va jusqu’à rappeler l’engagement onusien à garantir l’autodétermination au Sahara occidental. Un petit retour de manivelle qui tempère la verve du trône. Du coup, les «blancs» se lisent désormais dans les silences du Maroc. Car, les vérités finalement consacrées par Ban Ki-moon sont superbement ignorées par la classe politique au royaume. Ban sous embargo ? Pour donner le change, le makhzen s’ingénie lui aussi à s’inventer des «violations» à denoncer dans les camps de refugiés sahraouis près de Tindouf. Et là aussi, il perd puisque les dirigeants du Polisario disent «banco» à la transparence et appellent les forces onusiennes à surveiller et à protéger les populations sahraouies aussi bien dans les territoires occupés que dans les camps de la Hamada sous leur contrôle. «Celui qui n’a pas de paille dans le ventre ne craint pas le feu», dit l’adage. Et c’est Paris, parfaitement au fait du contenu du ventre alaouite, qui se met à craindre le plus pour son ancien protectorat. N’est-ce pas Paris qui empêchait, il y a une année de cela, un texte onusien destiné à élargir les prérogatives de la MINURSO à la protection des droits humains au Sahara occidental ? N’est-ce pas Paris qui a empêché en 2006 la publication d’un rapport européen désastreux pour le Maroc sur la question des droits humains ? Paris ne protège pas les droits de l’homme, Paris protège plutôt les violeurs des droits de l’homme au Sahara occidental tout comme en Palestine occupée. Paris «est une honte pour l’Europe», jugeait Mme Petra Bayer, parlementaire autrichienne dans son communiqué de jeudi dernier. A l’instar de tant de personnalités en Europe et dans le monde, Mme Bayer invitait à «exercer davantage de pression au sein du Conseil de sécurité» pour garantir la protection des Sahraouis. Probabilité ? Paris la décevra encore. 
  • Le président Abdelaziz appelle l’ONU à respecter scrupuleusement ses engagements

    Rappelant que le conflit sahraoui est un problème de décolonisation
    Le président Abdelaziz appelle l’ONU à respecter scrupuleusement ses engagements

    Par Ghada Hamrouche
    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, n’est pas allé de main morte avec le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU) lors d’un entretien à New-York. C’est du moins ce qu’a rapporté hier l’agence de presse sahraouie SPS, relayée par l’agence de presse algérienne APS. M. Abdelaziz n’a pas manqué de rappeler l’ONU à sa mission primaire, à savoir la préservation de la paix à travers toutes les régions du monde, notamment au Sahara occidental. M. Abdelaziz l’a donc exhorté à respecter «scrupuleusement» ses engagements pour la décolonisation du Sahara occidental. «Le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation. C’est sur cette base que la Minurso a été créée afin d’établir le cessez-le-feu et organiser un référendum d’autodétermination. Ce sont là les termes du contrat qui nous unit avec l’ONU et qu’elle est appelée à respecter scrupuleusement», a encore réitéré le président sahraoui. Il ajoutera dans le même sillage, que «seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée du peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme à ce conflit». Soulevant la question des «violations par le Maroc des droits de l’Homme» dans les territoires occupés du Sahara occidental, il soulignera la nécessité d’inclure cette question dans le mandat de la Minurso. Le président Abdelaziz n’a pas manqué de solliciter, à cette occasion, l’intervention du SG de l’ONU pour sauver la vie des 38 détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis plusieurs semaines en exigeant du Maroc leur libération ou un jugement équitable et transparent, précise SPS. Le secrétaire général de l’ONU a affirmé, pour sa part, l’engagement de l’instance onusienne pour une solution garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui. M. Ban Ki-moon précisera que la Minurso a été déployée au Sahara occidental dans ce cadre précis et à la faveur du plan de règlement onusien devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans un délai d’un an au plus, indique-t-on de même source. M. Ban a également exprimé au président sahraoui son «inquiétude» et sa préoccupation au sujet des «violations» par le royaume du Maroc des droits humains au Sahara occidental. M. Ban a annoncé que son envoyé personnel dans la région, M. Christopher Ross, ainsi que le secrétariat de l’ONU, continuaient à œuvrer à la défense des droits du peuple sahraoui. Rappelons que le président Abdelaziz, avait exprimé récemment sa «profonde déception» suite au dernier rapport sur les récents développements au Sahara occidental de M. Ban Ki-moon, soumis au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit «l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui». Le Maroc et le Front Polisario, qui avaient engagé depuis juin 2007 des négociations directes sous l’égide de l’ONU, n’ont toujours pas abouti à une avancée réelle. La principale raison reste l’obstination marocaine à ne négocier aucune autre solution que son plan d’autonomie. 

  • Ban Ki moon clarifie sa position au sujet du Sahara Occidental L’échec cuisant du Maroc

    Ban Ki moon clarifie sa position au sujet du Sahara Occidental
    L’échec cuisant du Maroc

    Par Narimen Kaidi
    Le peuple sahraoui aura son autodétermination. Il était temps que le royaume makhzénien comprenne que s’il veut marcher dans la bonne voie internationale, il doit faire un pas irréversible pour en finir avec le conflit du Sahara occidental et pour liquider le colonialisme dans cette dernière colonie de l’Afrique, comme l’attestent la communauté mondiale et les Nations unies. Il était temps que le Maroc se rende compte qu’il ressemblait à un véhicule qui roulait à grande vitesse sur une autoroute, mais dans le sens inverse, pensant que tous les autres véhicules qui roulent dans le bon sens sont dans l’erreur. Or, que toute la communauté mondiale est contre cette attitude arrogante. Ainsi, Ban Ki-moon a enfin promis à Mohamed Abdelaziz, de trouver une solution qui permettra  » l’auto-détermination  » des Sahraouis dont la situation des droits de l’Homme marquée par de nombreuses violations commises par les forces d’occupation marocaines, l’inquiète. De ce fait, face à la résistance civile sahraouie, victime de violations des droits de l’Homme exercées contre les civils, mais aussi de la nouvelle position des Nations unies, le Maroc est dans l’impasse. Fini la fausseté des déclarations et la désinformation véhiculée par les discours politiques et médiatiques du Maroc au sujet du respect des droits de l’Homme en mettant sur pied des institutions censées s’occuper de ces questions. Fini les entraves que met ce pays contre l’application des plans, des résolutions onusiennes et contre les tentatives politiques du processus de négociations, fondées, en principe sur une question fondamentale, à savoir le droit à l’autodétermination. Le moment est venu pour que le peuple sahraoui obtienne son autodétermination. En effet, Ban Ki Moon qui a été  » bombardé  » de lettres de Mohamed Abdelaziz, de communiqués des ONG qui défendent les droits de l’Homme et de correspondances de parlementaires des cinq continents, a enfin décidé de revoir sa position sur le dernier conflit colonial d’Afrique. Une attitude qui coïncide avec l’approche de la fin du mandat des 233 observateurs militaires et policiers de la Minurso. Le secrétaire général de l’ONU, a donc réaffirmé à New York au président sahraoui, le soutien de l’instance onusienne au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et exprimé de nouveau ses  » préoccupations  » pour les violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, rapportent samedi les médias espagnols. Au cours de cet entretien, Ban Ki Moon a fait part de nouveau de sa préoccupation
    concernant les violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et réitéré  » l’engagement des Nations unies  » à continuer d’avoir une  » participation active et équilibrée  » afin de trouver une solution au conflit du Sahara occidental permettant  » l’autodétermination du peuple du Sahara occidental « . Le secrétaire général de l’ONU n’a pas manqué d’exprimer ses préoccupations au sujet des dénonciations des violations des droits de l’Homme et a annoncé que son envoyé personnel, Christopher Ross, ainsi que le secrétariat de l’Onu, continueront à oeuvrer à la défense des droits humains des Sahraouis. C’est dans ce sens, qu’il a tenu à remercier le président de la RASD pour la participation du Front Polisario à la dernière rencontre informelle avec le Maroc, en février dernier dans la localité d’Armonk, près de New York, et l’a également  » félicité  » pour la  » relation positive  » qu’entretient le Front Polisario avec le HCR concernant les visites inter-sahraouis.
    Pour rappel, le Président Abdelaziz avait exprimé dernièrement sa  » profonde déception  » concernant le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies sur le Sahara occidental qui devra être présenté prochainement au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit  » l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui « . A cet égard, le gouvernement sahraoui a décidé de  » réviser  » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on également.
    En somme, c’est certainement la mauvaise passe pour Mohamed VI qui doit comprendre que son régime est en danger. Il doit accepter le principe de référendum au Sahara Occidental et arrêter d’exercer la politique de l’entêtement et cultiver la non-coopération avec la communauté internationale et les Nations Unies qui conduit fatalement à un isolement accru sur la scène internationale. Mohamed VI doit accepter le cadeau que lui a été offert qui fera peut-être oublier au monde entier qu’il a entouré le Sahara Occidental d’un mur de la honte, mesurant pas moins de 2.720 kilomètres et équipé de centaines de milliers de soldats marocains qui sont dotés de radars et de systèmes sophistiqués…juste pour réduire au maximum la liberté de circulation de la population sahraouie.
    La Tribune des Lecteurs 

     
     
  • N’autre vision : Paris, la honte de l’Europe ?

    M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr )
    «Celui qui n’a pas de paille dans le ventre ne craint pas le feu», dit l’adage. Et c’est Paris, parfaitement au fait du contenu du ventre alaouite, qui se met à craindre le plus pour son ancien protectorat. A la bonne heure, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, se fait moins bègue que son rapport sur le Sahara occidental. Ban vient de combler de manière franche les «blancs» qui s’y lisaient sur les atteintes aux droits humains en terre sahraouie. Un ressaisissement qui a dû faire l’effet d’une douche froide au royaume, tant il est vrai que le secrétaire général de l’ONU s’est remis à parler audible, à redire ses inquiétudes sur les bestialités qu’endurent les populations sahraouies et va jusqu’à rappeler l’engagement onusien à garantir l’autodétermination au Sahara occidental. Un petit retour de manivelle qui tempère la verve du trône. Du coup, les «blancs» se lisent désormais dans les silences du Maroc. Car, les vérités finalement consacrées par Ban Ki-moon sont superbement ignorées par la classe politique au royaume. Ban sous embargo ? Pour donner le change, le makhzen s’ingénie lui aussi à s’inventer des «violations» à denoncer dans les camps de refugiés sahraouis près de Tindouf. Et là aussi, il perd puisque les dirigeants du Polisario disent «banco» à la transparence et appellent les forces onusiennes à surveiller et à protéger les populations sahraouies aussi bien dans les territoires occupés que dans les camps de la Hamada sous leur contrôle. «Celui qui n’a pas de paille dans le ventre ne craint pas le feu», dit l’adage. Et c’est Paris, parfaitement au fait du contenu du ventre alaouite, qui se met à craindre le plus pour son ancien protectorat. N’est-ce pas Paris qui empêchait, il y a une année de cela, un texte onusien destiné à élargir les prérogatives de la MINURSO à la protection des droits humains au Sahara occidental ? N’est-ce pas Paris qui a empêché en 2006 la publication d’un rapport européen désastreux pour le Maroc sur la question des droits humains ? Paris ne protège pas les droits de l’homme, Paris protège plutôt les violeurs des droits de l’homme au Sahara occidental tout comme en Palestine occupée. Paris «est une honte pour l’Europe», jugeait Mme Petra Bayer, parlementaire autrichienne dans son communiqué de jeudi dernier. A l’instar de tant de personnalités en Europe et dans le monde, Mme Bayer invitait à «exercer davantage de pression au sein du Conseil de sécurité» pour garantir la protection des Sahraouis. Probabilité ? Paris la décevra encore. 
  • Maroc. 13 travailleurs de SMESI emprisonnés.

    Les 13 ouvriers de SMESI et les 2 citoyens arrêtés le jeudi 22 avril 2010 suite aux affrontements qui avaient eu lieu entre les forces de répression d’un côté et les prolétaires licenciés abusivement par l’OCP et les citoyens solidaires de ces victimes de l’autre, ont été présentés (le samedi après-midi) au tribunal après deux jours d’interrogatoire dans dans les locaux des forces de répression. Le parquet a décidé de les mettre en prison.
    Le commandant de la gendarmerie (responsable de la région de Khouribga) blessé au cours de ces affrontements, serait hospitalisé à l’hôpital militaire de Rabat.
    Rappelons que ces affrontements avaient eu lieu suite aux provocations des gendarmes
    Dénonçons ces arrestations!
    Mobilisons pour imposer la libération des détenus
    Exprimons notre solidarité effective avec les victimes de l’arbitraire
    Ali Fkir, coordinateur du « Comité de Solidarité avec les Ouvrier de SMESI « -CSOS
    Communiqué du NPA
    Maroc: Avec les ouvriers licenciés!
    Les 850 ouvriers licenciés de la SMESI, filiale de l’Office Chérifien des Phosphates, mènent depuis juillet 2009 une lutte déterminée pour leur réintégration et le droit à l’exercice de la liberté syndicale.
    Suite à l’occupation le 20 avril 2010 de l’usine de Beni Idir du groupe, au blocage de son activité et à la marche de solidarité qui a réuni le 22 avril plus de 3000 personnes, une répression féroce s’est alors déchaînée : tirs de bombes lacrymogènes, tir en l’air à balles réelles, brutalités.

    Le bilan est très lourd : huit hospitalisations et quinze arrestations dans les rangs des manifestants.
    Samedi 24 avril, les quinze personnes gardées à vue ont été déférées devant le juge d’instruction qui a émis à leur encontre un mandat de dépôt.
    Mais le combat ne faiblit pas, en dépit la militarisation croissante de la région de Khourigba.
    Le NPA, au nom de la solidarité internationale, condamne l’autisme patronal, l’arbitraire et l’injustice faite à des travailleurs en lutte pour leur droit à l’emploi.

    Il dénonce cette répression violente et réaffirme son entier soutien aux mineurs licenciés et à leurs familles.
    Internationnalistes13
     
     
  • Maroc. 13 travailleurs de SMESI emprisonnés.

    Les 13 ouvriers de SMESI et les 2 citoyens arrêtés le jeudi 22 avril 2010 suite aux affrontements qui avaient eu lieu entre les forces de répression d’un côté et les prolétaires licenciés abusivement par l’OCP et les citoyens solidaires de ces victimes de l’autre, ont été présentés (le samedi après-midi) au tribunal après deux jours d’interrogatoire dans dans les locaux des forces de répression. Le parquet a décidé de les mettre en prison.
    Le commandant de la gendarmerie (responsable de la région de Khouribga) blessé au cours de ces affrontements, serait hospitalisé à l’hôpital militaire de Rabat.
    Rappelons que ces affrontements avaient eu lieu suite aux provocations des gendarmes
    Dénonçons ces arrestations!
    Mobilisons pour imposer la libération des détenus
    Exprimons notre solidarité effective avec les victimes de l’arbitraire
    Ali Fkir, coordinateur du « Comité de Solidarité avec les Ouvrier de SMESI « -CSOS
    Communiqué du NPA
    Maroc: Avec les ouvriers licenciés!
    Les 850 ouvriers licenciés de la SMESI, filiale de l’Office Chérifien des Phosphates, mènent depuis juillet 2009 une lutte déterminée pour leur réintégration et le droit à l’exercice de la liberté syndicale.
    Suite à l’occupation le 20 avril 2010 de l’usine de Beni Idir du groupe, au blocage de son activité et à la marche de solidarité qui a réuni le 22 avril plus de 3000 personnes, une répression féroce s’est alors déchaînée : tirs de bombes lacrymogènes, tir en l’air à balles réelles, brutalités.

    Le bilan est très lourd : huit hospitalisations et quinze arrestations dans les rangs des manifestants.
    Samedi 24 avril, les quinze personnes gardées à vue ont été déférées devant le juge d’instruction qui a émis à leur encontre un mandat de dépôt.
    Mais le combat ne faiblit pas, en dépit la militarisation croissante de la région de Khourigba.
    Le NPA, au nom de la solidarité internationale, condamne l’autisme patronal, l’arbitraire et l’injustice faite à des travailleurs en lutte pour leur droit à l’emploi.

    Il dénonce cette répression violente et réaffirme son entier soutien aux mineurs licenciés et à leurs familles.
    Internationnalistes13