El Khabar
Mois : mars 2010
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Terrorisme : Le prix de la trahison malienne
Le Mali a acquis un nouvel arsenal de guerre d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, représentant une partie d’une grande aide que le gouvernement français a promis d’apporter à Bamako, suite à la libération de l’otage français pierre Camatte. Des gouvernements occidentaux prévoient, notamment, d’aider le Mali et le Niger par des équipements militaires dans les plus brefs délais.Des sources sécuritaires ont indiqué à El Khabar qu’un ensemble d’équipements militaires français a été acheminée depuis le Sénégal en passant par la ville de (Kayes), à destination du Sud-ouest du Mali, dans des dizaines de camions semi remorques. Elles ont, notamment, fait état que ces quantités importantes d’armes, composées essentiellement d’armes légères, de camions blindés et moyens de communication ainsi que de l’artillerie lourde, provenant de la base militaire française au Sénégal. Des sources, en relation avec la question de la lutte antiterroriste au Sahel, ont confié à El Khabar que la valeur de ces aides militaires est estimée à plus de 100 millions d’euros, vu le nombre important de camions qui ont été observés sur les frontières.Dans le même sillage, le ministre de la défense français a promis d’accorder, incessamment, à Bamako d’avantage d’aides militaires après l’accord conclu avec l’Emirat du Sahara, appartenant à Al Qaida au Maghreb Islamique, portant sur la libération de l’otage français Pierre Camatte, en attendant de convaincre les alliés de la France, notamment, l’Allemagne, d’accorder des aides militaires et sécuritaires à ce pays. Par ailleurs, des rapports sécuritaires font état du nombre de terroristes appartenant à l’Emirat du Sahara qui aurait atteint 200 terroristes, dont la moitié de nationalité mauritanienne, alors que les autres sont de 10 nationalités différentes. Elles ont rappelé que seulement deux ans auparavant, le nombre de ces derniers était estimé à environs 70 terroristes. Ce qui laisse entendre que le nombre de ces terroristes atteindra d’ici, deux ou trois ans, environ 500 terroristes, ont ajouté nos sources. -
Les sept militants sahraouis incarcérés: le CNASPS interpelle les instances internationales des droits de l’homme
Alger, 31/03/2010 (SPS) Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a lancé mardi un appel international face à la situation « injuste » dans laquelle se trouvent les sept militants sahraouis des droits de l’homme incarcérés dans les geôles marocaines.Le CNASPS a interpellé l’Onu, les militants des droits de l’homme, les sociétés civiles du monde et les ONG internationales, sur l’atteinte physique et les injustices qui sont faites à ces militants sahraouis, arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca, à leur retour d’une visite rendue à leurs familles dans les camps de réfugiés, indique le comité dans un communiqué.Rappelant que ces militants sahraouis ont entamé une grève de la faim depuis 13 jours, pour protester contre leur « arrestation arbitraire, contre les tortures dont ils sont victimes de la part du régime marocain et pour exiger un statut de détenus politiques », le CNASPS a dénoncé « vigoureusement l’atteinte physique perpétrée contre l’intégrité de (ces) personnes détenues et notamment les tortures auxquelles elles sont soumises ».Il a déploré aussi « la situation de non-droit » faite à ces militants sahraouis dans la procédure judiciaire appliquée, dont « l’exagération programmée des accusations retenus contre eux, ainsi que le choix de la juridiction militaire choisie pour les juger », en leur réaffirmant sa « totale solidarité dans leur juste combat pacifique pour la dignité et la liberté ».
Le CNASPS s’est déclaré pleinement mobilisé pour leur apporter soutien et assistance dans leur « tragique » situation, portant les autorités marocaines « totalement » responsables de tout ce qui peut en résulter.
Il a exigé du Maroc de juger « rapidement » ces militants sahraouis des droits de l’homme ou de les libérer « immédiatement » afin que leur vie soit sauvée et qu’ils puissent recouvrir leur santé et retrouver leurs familles.
Le comité a rappelé en outre sa demande insistante faite aux Nations unies d’élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. (SPS)
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Le mouvement de grève de la faim des prisonniers sahraouis au Maroc s’étend à 10 autres prisons
Chahid El Hafed, 31/03/2010 (SPS) Le mouvement de grève de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par plusieurs détenus sahraouis dans les prisons marocaines pour protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental englobera 10 autres prisons, a indiqué mardi le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.Ce mouvement de grève qui englobera graduellement 10 autres prisons marocaines où croupissent 56 prisonniers politiques sahraouis « entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a précisé le responsable sahraoui dans une déclaration à l’agence de presse sahraouie (SPS).Plusieurs détenus politiques sahraouis dans les prisons de Boulemharez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé.
La commission présidée par M. Bachir Mustapha, constituée par le secrétariat national du Front Polisario, pour le suivi de l’état de santé de ces prisonniers, a adopté un plan d’action visant à « sensibiliser et mobiliser l’opinion publique internationale et nationale pour la libération inconditionnelle de tous les détenus », rappelle-t-on. ((SPS)
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Terrorisme : Le prix de la trahison malienne
Le Mali a acquis un nouvel arsenal de guerre d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, représentant une partie d’une grande aide que le gouvernement français a promis d’apporter à Bamako, suite à la libération de l’otage français pierre Camatte. Des gouvernements occidentaux prévoient, notamment, d’aider le Mali et le Niger par des équipements militaires dans les plus brefs délais.Des sources sécuritaires ont indiqué à El Khabar qu’un ensemble d’équipements militaires français a été acheminée depuis le Sénégal en passant par la ville de (Kayes), à destination du Sud-ouest du Mali, dans des dizaines de camions semi remorques. Elles ont, notamment, fait état que ces quantités importantes d’armes, composées essentiellement d’armes légères, de camions blindés et moyens de communication ainsi que de l’artillerie lourde, provenant de la base militaire française au Sénégal. Des sources, en relation avec la question de la lutte antiterroriste au Sahel, ont confié à El Khabar que la valeur de ces aides militaires est estimée à plus de 100 millions d’euros, vu le nombre important de camions qui ont été observés sur les frontières.Dans le même sillage, le ministre de la défense français a promis d’accorder, incessamment, à Bamako d’avantage d’aides militaires après l’accord conclu avec l’Emirat du Sahara, appartenant à Al Qaida au Maghreb Islamique, portant sur la libération de l’otage français Pierre Camatte, en attendant de convaincre les alliés de la France, notamment, l’Allemagne, d’accorder des aides militaires et sécuritaires à ce pays. Par ailleurs, des rapports sécuritaires font état du nombre de terroristes appartenant à l’Emirat du Sahara qui aurait atteint 200 terroristes, dont la moitié de nationalité mauritanienne, alors que les autres sont de 10 nationalités différentes. Elles ont rappelé que seulement deux ans auparavant, le nombre de ces derniers était estimé à environs 70 terroristes. Ce qui laisse entendre que le nombre de ces terroristes atteindra d’ici, deux ou trois ans, environ 500 terroristes, ont ajouté nos sources.
El Khabar -
Le Méxique réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination
Chahid El Hafed.- Le Président du Sénat du Mexique, Carlos Navarrete Ruiz a réitéré mardi le soutien de son pays au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.Le Président du Sénat du Mexique, Charles Navarrete Ruiz, a réalisé une visite de travail et de solidarité de deux jours aux campements de réfugiés sahraouis.
Dans des déclarations à la presse, Carlos Navarrete Ruiz a exprimé sa « satisfaction » pour la rencontre tenue lundi avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz. « Cette visite rentre dans le cadre du raffermissement des relations entre la République Sahraouie et les États-Unis du Mexique et pour effectuer des contacts avec les dirigeants du Front Polisario et le gouvernement sahraoui », aoute-t-il.
« Aux États-Unis du Mexique, dans notre politique extérieure nous condamnons toujours les politiques d’hégémonie dans n’importe quelle partie du monde comme le Mur marocain de 2700 kms qui divise le Sahara Occidental et son peuple en deux parties », a dit Navarrete Ruiz.
À son arrivée lundi, le Président du Sénat du Mexique a été reçu par le Président du Parlement Sahraoui, Mahfoud Ali Beiba et les membres du parlement sahraoui et d’autres autorités sahraouies avant de procéder à une réunion de travail.
L’hôte du Peuple Saharaui a soutenu plusieurs rencontres avec le Premier ministre sahraoui Abdelkader Taleb Omar, la délégation d’activistes sahraouis en visite actuellement aux campements de réfugiés sahraouis, a visité l’Association de Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis et de la Wilaya de Smara.
Les États-Unis du Mexique ont reconnu la République Arabe Sahraouie Démocratique le 08 septembre 1979. Actuellement les deux pays ont des relations diplomatiques au plus haut niveau. (SPS)
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Le Méxique réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination
Chahid El Hafed.- Le Président du Sénat du Mexique, Carlos Navarrete Ruiz a réitéré mardi le soutien de son pays au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.Le Président du Sénat du Mexique, Charles Navarrete Ruiz, a réalisé une visite de travail et de solidarité de deux jours aux campements de réfugiés sahraouis.
Dans des déclarations à la presse, Carlos Navarrete Ruiz a exprimé sa « satisfaction » pour la rencontre tenue lundi avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz. « Cette visite rentre dans le cadre du raffermissement des relations entre la République Sahraouie et les États-Unis du Mexique et pour effectuer des contacts avec les dirigeants du Front Polisario et le gouvernement sahraoui », aoute-t-il.
« Aux États-Unis du Mexique, dans notre politique extérieure nous condamnons toujours les politiques d’hégémonie dans n’importe quelle partie du monde comme le Mur marocain de 2700 kms qui divise le Sahara Occidental et son peuple en deux parties », a dit Navarrete Ruiz.
À son arrivée lundi, le Président du Sénat du Mexique a été reçu par le Président du Parlement Sahraoui, Mahfoud Ali Beiba et les membres du parlement sahraoui et d’autres autorités sahraouies avant de procéder à une réunion de travail.
L’hôte du Peuple Saharaui a soutenu plusieurs rencontres avec le Premier ministre sahraoui Abdelkader Taleb Omar, la délégation d’activistes sahraouis en visite actuellement aux campements de réfugiés sahraouis, a visité l’Association de Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis et de la Wilaya de Smara.
Les États-Unis du Mexique ont reconnu la République Arabe Sahraouie Démocratique le 08 septembre 1979. Actuellement les deux pays ont des relations diplomatiques au plus haut niveau. (SPS)
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La Commission de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim adopte un plan d’action
Chahid El Hafed, 30/03/2010 (SPS) La Commission nationale pour le suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines a adopté un plan d’action au cours d’une réunion qu’elle a tenue sous la présidence du responsable de la direction politique du Front Polisario, président de la dite commission, Bachir Mustafa Sayed, selon un communiqué rendu publique samedi.La commission a adopté une stratégie globale pour la sensibilisation de l’opinion publique internationale et la mobilisation nationale afin d’apporter le soutien maximal et la solidarité aux revendications légitimes de ces prisonniers politiques à la libération immédiate et sans conditions ou à des procès équitable, impartiale et transparent.En voici le texte intégral du communiqué :« La Commission nationale chargée de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines a tenu sa réunion constitutive le 26 mars 2010 sous la présidence de Bachir Mustafa Sayed, responsable de la direction politique du Front Polisario, président de la Commission. Elle adopté une stratégie globale pour un travail de sensibilisation de l’opinion publique internationale et la mobilisation nationale pour un soutien maximal et la solidarité aux revendications légitimes de ces prisonniers politiques pour leur libération immédiate et sans conditions ou à des procès équitable, impartiale et transparent. La commission a procédé à la répartition des fonctions entre ses membres, qui a immédiatement procédé à l’exécution des objectifs et des paramètres de la stratégie de travail et a décidé de développer des rencontres régulières pour assurer le suivi de la situation des prisonniers politiques et la coordination de la solidarité au niveau national et international pour soutenir les revendications légitimes de ces prisonniers.
A l’occasion de sa première réunion, et après avoir évalué la situation actuelle des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, la Commission a condamné le maintien en détention arbitraire et illégale de ces prisonniers par les autorités d’occupation marocaines et dénoncé avec force l’ignorance de l’Etat marocain des revendications légitimes des prisonniers politiques sahraouis, appelant le Maroc à assumer ses responsabilités dans la détérioration de leur état de santé qui s’aggrave du jour au jour.
A cette occasion, la Commission a lancé un appel urgent à la communauté internationale et en premier lieu le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et son Envoyé personnel, toutes les organisations de défense des droits de l’homme, l’opinion publique internationale pour soutenir ces prisonniers d’opinion en grève de la faim, emprisonné injustement par les autorités d’occupation marocaines, seulement pour avoir exercé leur droit naturel et légal à la circulation et la libre expression de leurs opinions au sujet de la nécessité du respect de la légalité internationale au conflit du Sahara Occidental à travers l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Enfin, la Commission ne ménagera aucun effort pour plus de soutien et de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim, afin de répondre pleinement à leurs demandes, appelant en même temps le peuple sahraoui et tous ses amis de par le monde à intensifier leurs efforts pour la solidarité et le soutien avec les prisonniers jusqu’à ce l’État marocain revienne à ses décisions arbitraires dans les plus brefs délais et se conforme à la légalité internationale appelant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination. » (SPS)
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La Commission de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim adopte un plan d’action
Chahid El Hafed, 30/03/2010 (SPS) La Commission nationale pour le suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines a adopté un plan d’action au cours d’une réunion qu’elle a tenue sous la présidence du responsable de la direction politique du Front Polisario, président de la dite commission, Bachir Mustafa Sayed, selon un communiqué rendu publique samedi.La commission a adopté une stratégie globale pour la sensibilisation de l’opinion publique internationale et la mobilisation nationale afin d’apporter le soutien maximal et la solidarité aux revendications légitimes de ces prisonniers politiques à la libération immédiate et sans conditions ou à des procès équitable, impartiale et transparent.En voici le texte intégral du communiqué :« La Commission nationale chargée de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines a tenu sa réunion constitutive le 26 mars 2010 sous la présidence de Bachir Mustafa Sayed, responsable de la direction politique du Front Polisario, président de la Commission. Elle adopté une stratégie globale pour un travail de sensibilisation de l’opinion publique internationale et la mobilisation nationale pour un soutien maximal et la solidarité aux revendications légitimes de ces prisonniers politiques pour leur libération immédiate et sans conditions ou à des procès équitable, impartiale et transparent. La commission a procédé à la répartition des fonctions entre ses membres, qui a immédiatement procédé à l’exécution des objectifs et des paramètres de la stratégie de travail et a décidé de développer des rencontres régulières pour assurer le suivi de la situation des prisonniers politiques et la coordination de la solidarité au niveau national et international pour soutenir les revendications légitimes de ces prisonniers.
A l’occasion de sa première réunion, et après avoir évalué la situation actuelle des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, la Commission a condamné le maintien en détention arbitraire et illégale de ces prisonniers par les autorités d’occupation marocaines et dénoncé avec force l’ignorance de l’Etat marocain des revendications légitimes des prisonniers politiques sahraouis, appelant le Maroc à assumer ses responsabilités dans la détérioration de leur état de santé qui s’aggrave du jour au jour.
A cette occasion, la Commission a lancé un appel urgent à la communauté internationale et en premier lieu le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et son Envoyé personnel, toutes les organisations de défense des droits de l’homme, l’opinion publique internationale pour soutenir ces prisonniers d’opinion en grève de la faim, emprisonné injustement par les autorités d’occupation marocaines, seulement pour avoir exercé leur droit naturel et légal à la circulation et la libre expression de leurs opinions au sujet de la nécessité du respect de la légalité internationale au conflit du Sahara Occidental à travers l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Enfin, la Commission ne ménagera aucun effort pour plus de soutien et de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim, afin de répondre pleinement à leurs demandes, appelant en même temps le peuple sahraoui et tous ses amis de par le monde à intensifier leurs efforts pour la solidarité et le soutien avec les prisonniers jusqu’à ce l’État marocain revienne à ses décisions arbitraires dans les plus brefs délais et se conforme à la légalité internationale appelant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination. » (SPS)
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Palestine : La solidarité indéfectible de l’Algérie saluée
«La Palestine dans nos cœurs», tel est l’intitulé de la rencontre qui a eu lieu, hier, au siège d’El Moudjahid et qui a été animée par l’Association Mechaâl Echahid et l’ambassadeur de Palestine à Alger, Mohammed Hourani, à l’occasion du 42e anniversaire de la bataille de la dignité et du 34e anniversaire de la Journée de la terre.L’ambassadeur de Palestine a salué, à cette occasion, la solidarité sans limite et l’esprit de fraternité que ne cesse d’apporter le gouvernement algérien à la cause palestinienne. «Nous remercions du fond du cœur l’Algérie pour son soutien indéfectible et permanant à la Palestine», a-t-il souligné.Par ailleurs, M. Hourani a appelé les différentes factions palestiniennes à signer le document de la réconciliation pour l’unité nationale face aux forces sionistes et à œuvrer ensemble en faveur de la libération des territoires palestiniens occupés.D’autres intervenants représentant la société civile et des partis politiques se sont succédé pour exprimer leur colère et leur contrariété face au silence complice de la communauté internationale, notamment envers les crimes que subit le peuple palestinien au quotidien.Pour Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), «la conscience du monde arabe tarde à s’éveiller». C’est la raison pour laquelle, elle appelle à la «dissolution de la Ligue arabe». Elle se demande «quel rôle joue cette organisation, depuis sa naissance, en vue d’instaurer l’apaisement ainsi que la paix dans cette région ruinée par l’armée sioniste». Louisa Hanoune a rappelé à l’assistance l’organisation au mois de novembre prochain, à Alger, du congrès international pour la défense des droits des peuples opprimés. «La cause palestinienne sera au centre des débats lors de cette manifestation», a-t-elle relevé. Dans le même contexte, Mme Saïda Benhabyles, membre du mouvement associatif, a décrié la mal infligé par les Israéliens au peuple palestinien. Regrettant, de son côté, le rôle de la communauté arabe dans le traitement de l’affaire palestinienne, Mme Benhabyles estime que la Ligue arabe n’a pas lieu d’exister puisque les Palestiniens continuent d’être opprimés et colonisés. K. B. -
«Lorsque fleurira… le sel»
L’histoire nous dit bien que les îles Canaries faisaient partie de notre Afrique et que les Guanches, leurs habitants, sont comme nous d’origine berbère.
Miguel Angel Moratinos le chef de la diplomatie espagnole, envisagerait une initiative de bons offices visant à la réouverture des frontières algéro-marocaines, nous dit sérieusement une source médiatique marocaine, citant des « sources informées ». M. Moratinos annoncera sa téméraire mission à l’occasion du prochain rendez-vous des « 5+5 » à Malte le 15 avril prochain, précise-t-on. Ainsi, Madrid semble se faire autant de mouron sinon plus que Rabat sur la question des frontières. Comme quoi « c’est la poule qui pond et c’est le coq qui a mal au c… », comme on dit. La réouverture des frontières, suggère-t-on, créera un climat bénéfique au Maghreb et à ses relations avec l’UE, ce qui devrait faciliter la solution du conflit du Sahara occidental, nous assure-t-on. Ce serait placer la charrue avant les bœufs, pourrait dire Abdelaziz Belkhadem, lui qui affirmait à l’occasion du récent congrès du FLN que le Maghreb ne saurait s’édifier sur le cadavre sahraoui. Le Maghreb se doit d’offrir une place à tous ses peuples, disait avant lui Noureddine Yazid Zerhouni. Or, aujourd’hui, on nous dit que les Sahraouis qui se veulent des citoyens républicains ne peuvent être sujets « marocains » ou « traîtres ». A Alger, on dit plutôt que les Sahraouis sont libres de choisir ce qu’ils veulent être et qu’une autonomie non acceptée mais imposée n’est qu’une fumisterie vouée fatalement à l’échec. Une formule produite par des sorciers stagiaires et qui est en mesure de générer d’autres problèmes moins maîtrisables mais dont les conséquences sont capables de compliquer davantage leur quotidien aux Maghrébins. Une formule voulue par les seuls tenants du fait accompli et rejetée par la partie victime, ce qui a mené directement à l’impasse et aux aveux d’impuissance de Christopher Ross et donc de l’ONU. Pourquoi donc les Algériens joueraient-ils aux pompiers lorsqu’en face on s’entête, on exhibe ses crocs et on s’acharne à mimer Israël pour remonter à reculons l’histoire? L’histoire nous dit bien que les îles Canaries faisaient partie de notre Afrique et que les Guanches, leurs habitants, sont comme nous d’origine berbère. Cela nous ouvre-t-il pour autant le droit de leur dénier la nationalité qu’ils portent librement aujourd’hui et de revendiquer le peuple guanche ainsi que son sol?
Le Jeune Independant , 28/03/2010