Mois : février 2010

  • Le Maroc expulse des missionnaires chrétiens

    Pas moins de 15 véhicules militaires ont entouré la maison. Les chrétiens présents n’en revenaient pas : ils s’étaient juste réunis pour participer à une formation biblique. Les faits se sont déroulés le 4 février dernier à Amizmiz, une petite ville au Sud de Marrakech. 18 personnes, dont 5 enfants, étaient réunis dans une maison privée lorsqu’environ 60 officiers, deux capitaines et un colonel des forces armées royales marocaines ont fait irruption dans le bâtiment. Ils ont arrêté tout le groupe, confisquant les bibles et deux ordinateurs.
    Les chrétiens marocains ont été retenus en garde à vue pendant plus de 14 heures avant d’êtres libérés. Deux bébés de six mois et trois enfants de moins de 4 ans étaient avec eux. « Pendant tout ce temps, ils nous répétaient que ces arrestations avaient été personnellement ordonnées par le nouveau ministre de la justice marocaine et par le plus haut commandement de la gendarmerie, le général Housni Benslimane » explique le responsable de cette formation dont nous ne pouvons pas révéler le nom pour des raisons de sécurité. Dans le groupe, se trouvait aussi un étranger qui a été immédiatement expulsé du pays. Selon une agence de presse arabe, l’opération a été ordonnée « suite à des informations sur une réunion secrète destinée à initier des gens au christianisme et qui pourrait ébranler la foi des musulmans et les valeurs du Royaume ».
    Ce n’est pas la première fois
    Au mois de mars 2009, quatre missionnaires Espagnoles et une Allemande ont été interpellées à Casablanca lors d’une réunion avec des Marocains musulmans et avaient été placées sur un bateau qui avait quitté Tanger à destination de l’Espagne.
    En décembre 2008, un suisse est expulsé pour les mêmes raisons. L’ONG qui l’emploie dément toute allégation de ce type. Selon l’ONG Consulting, Training and Support (CTS), le ressortissant suisse – un ingénieur – a été expulsé avec son épouse, une physiothérapeute, et trois autres membres de leur famille. Ils travaillaient sur des projets humanitaires au service des handicapés de la région d’Oujda, dans l’est du pays.
    D’autres signes d’intolérance :
    1) Au Maroc l’homosexualité est illégale, la tenue des relations homosexuelles eset condamnée et il y a une véritable fixation fixation pathologique sur le sexe . le dernier exemple en est la campagne menée par un journal contre la participation du célèbre chanteur britannique, Elton John, au Festival Mawâzine, prévue au mois de mai 2010 à Rabat. «Il s’agit d’un homosexuel», crit le quotidien islamiste Attajdid. L’éditorialiste de ce journal estime qu’il existe un lien entre cette invitation et ce qu’il considère comme une «campagne pour la dépénalisation de l’homosexualité» menée au Maroc par l’association «Kif Kif», «soutenue par la société civile espagnole». Selon ce quotidien, il existerait donc un complot international pour «homosexualiser» le Maroc.
    2) La religion inonde le quotidien des citoyens sur tous les aspects de la vie sociale. Il n’y a pas d’espace pour le laïcisme ni rien qui lui ressemble. Chacun à l’intérieur de sa conscience peut penser ce qu’il veut, mais il doit y réfléchir vingt fois avant d’exprimer sa pensée. Le roi est présenté comme le Commandeur des Croyants et ses prières à la mosquée sont transmises en direct, même s’il se donne aux boissons alcoolisées en cachette.
    3) L’avortement est formellement interdit. Des médecins qui ont pratiqué des avortements et les femmes qui ont sollicité cette pratique ont été condamnées à des peines de prison sans sourcis.
    4) L’Education sexuelle est inexsitente et l’accès aux moyens contraceptifs est pratiquement impossible.

    5) La femme continue de jouer un rôle secondaire à l’intérieur de la société et spécialement à l’intérieur des familles. Le Maroc est un exemple vif de la famille traditionnelle et de la femme au foyer.
    6) Les enfants sont exploités dans le travail et le tourisme sexuel.
    Cela se passe au pays voisin du Maroc, où l’article 6 de la constitution garantit la liberté de culte. Un pays ami et allié de l’Europe avec lequel s’apprête à signer un accord pour l’octroi d’un statu avancé, malgré les violations quotidiennes des droits de l’homme au Sahara Occidental. Un pays qui certains n’hésitent pas à montrer comme un modèle de tolérance et modération.
    ————————————————————————————————————–
    La foi en question
    Les expulsions de missionnaires du Maroc pour cause de prosélytisme se sont multipliées ces dernières années. La plus récente concerne une famille suisse expulsée du royaume en décembre dernier. Le débat sur la liberté de culte n’a jamais été autant d’actualité.
    Par : Hicham Houdaïfa
    Le dossier de la famille suisse expulsée en décembre dernier du Maroc pour prosélytisme est loin d’être clos. La presse suisse s’est saisie de l’affaire en donnant la parole aux «missionnaires suisses». Il y a un mois, la police judiciaire d’Oujda a arrêté «17 personnes dans la ville de Saïdia, parmi eux des étrangers, qui ont assisté à une réunion publique non autorisée en vertu de la loi en vigueur. Cette réunion s’inscrivait dans le cadre de la propagation de la foi chrétienne et visait à attirer de nouveaux adeptes parmi les citoyens», peut-on lire dans la presse marocaine. Egalement, «les opérations de fouille ont permis la saisie de nombreux outils de prosélytisme, entre autres des livres, des CD en langue arabe et en d’autres langues étrangères.»
    Expulsés sans procès. En plus de la famille suisse, deux Sud-Africains et un Guatémaltèque ont également fait l’objet d’expulsion. Douze Marocains ont également été arrêtés. Ils auraient été relâchés le jour même. Sur les colonnes du journal suisse L’Express, le couple suisse nie tout prosélytisme. Le mari, ingénieur de profession, et son épouse, physiothérapeute, clament être en mission humanitaire au Maroc depuis plusieurs années pour le compte de l’ONG Consulting, training and support afin d’aider des enfants marocains infirmes. Accusés de prosélytisme, ils ont été escortés le lendemain par la police au poste frontalier de Melilla. «Sans acte d’accusation ni autre forme de procès. A la frontière, on nous a rendu nos effets saisis mais pas nos cartes de séjour, valables jusqu’en 2015», note le chef de projet. Son décryptage de l’attitude des autorités marocaines : «C’est une affaire interne. Durant l’interrogatoire, toutes les questions étaient centrées sur nos relations avec les chrétiens marocains. Nous nous sommes impliqués à leur faire découvrir cette foi qu’ils questionnent, mais nous n’avons converti personne». Si le couple suisse a bien loué une villa à Saïdia pour des réunions de chrétiens c’était, selon les dires de l’employé de l’ONG, pour des «moments forts de prière et d’étude biblique qui n’avaient pas pour but d’ébranler les valeurs du royaume.»
    Ce n’est pas la première fois que le Maroc procède à ce genre d’expulsion. Régulièrement, des personnes d’origine étrangère sont priées de plier bagage pour avoir essayé «d’ébranler la fois musulmane» des citoyens marocains. Dans tous les cas, la police évoque la saisie de matériel, de livres et de CD sur le christianisme. Ces étrangers qui visent, selon les rapports de la police, à convertir les Marocains musulmans devraient en principe être jugés. Selon le Code pénal et l’article 220, ils encourent en principe une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 100 à 500 dirhams. Rarement, ces derniers sont emprisonnés. Ils sont tout bonnement expulsés. Assurer la protection et la garantie de «la sécurité spirituelle» des citoyens, assurer la préservation des constantes communes aux Marocains : ces propos reviennent dans les déclarations des ouléma comme des responsables de partis politiques d’obédience islamiste pour justifier l’attitude des autorités. Pourtant, la Constitution consacre dans son article 6 la liberté de culte. L’islam lui-même appelle à la liberté de conscience. Comme dans la sourate d’Al-Baqarah : «Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement.» Même l’apostasie n’est pas un délit dans les textes juridiques marocains. C’est le prosélytisme qui tombe sous le coup de la loi. Seulement, la liberté de culte, c’est aussi la liberté de parler ouvertement de sa foi. Punir des prosélytes ne serait-ce pas là une atteinte aux libertés individuelles ? Le débat est ainsi engagé.
    Le Journal Hebdo (fermée par les autorités marocaines)

  • L’avenir du Maghreb se trouve entre les mains de la France

    Certains médias peu connaisseurs du conflit du Sahara Occidental ont tendance à parler de négociations sur le statut de l’ex-colonie espagnole, alors que celui-ci est clairement défini sur le site de l’ONU : « territoire non-autonome où se trouve la MINURSO ( Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental) pour organiser un référendum d’autodétermination. »

    Autodétermination, un mot qui suscite l’irritation de Rabat et qui honore les résolutions des Nations Unies. En effet, la recherche d’une solution « juste et mutuellement acceptable » doit être basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    La dernière résolution n’a fait aucune allusion a la proposition d’autonomie marocaine, malgré les millions de dollars dépensés en lobby à Washington et malgré la cour que Rabat a fait ces dernières années aux représentations diplomatiques et capitales occidentales.
    Sa proposition qui date de 2001 a été assortie de nombreuses tentatives de séduction des pays européens et des instances onusiennes, avec moult arguments. En vain !
    L’Espagne, l’ancienne puissance coloniale du Sahara occidental, qui, depuis l’accès de Jose Luis Zapatero au pouvoir, a soutenu fébrilement la proposition marocaine, vient de changer sa position et réclame ouvertement l’autodétermination.
    La France, devenue l’unique allié du Maroc depuis le départ de George Bush, est gênée depuis que les autorités marocaines l’ont « obligé », au mois d’avril 2009, à voter contre l’élargissement du mandat de la MINURSO pour surveiller le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. La dernière intervention du gouvernement français a été pour faire retourner Aminatou Haidar chez elle en échange de « quelque chose » qui n’a pas été dévoilée, mais c’est sûr, cela n’augure rien de bon pour les sahraouis. Venant de l’Elysée, tout est possible sauf un peu de pitié pour la situation que les sahraouis vivent depuis plus de 34 ans.
    Pourtant, celui qui a des antécédents fâcheux avec la France, c’est le Maroc. C’est ce pays qui a tué Mehdi Ben Barka, une respectable personnalité internationale, en plein cœur de Paris. C’est le Maroc qui se trouve derrière l’attentat contre la voiture de l’ambassadeur mauritanien en France, en 1977, une affaire, jusqu’à présent, étouffée.
    Au mois d’avril prochain, le Conseil de Sécurité se réunira pour élargir les compétences de la MINURSO et discuter le rapport de l’envoyé spécial, Christopher Ross. La question d’or est : Quelle sera l’attitude de la France? Le gouvernement français, aura-t-il le courage de prendre une décision pour mettre fin au conflit du Sahara occidental? L’avenir de cette région se trouve, d’une certaine manière, entre les mains de la France.
  • L’avenir du Maghreb se trouve entre les mains de la France

    Certains médias peu connaisseurs du conflit du Sahara Occidental ont tendance à parler de négociations sur le statut de l’ex-colonie espagnole, alors que celui-ci est clairement défini sur le site de l’ONU : « territoire non-autonome où se trouve la MINURSO ( Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental) pour organiser un référendum d’autodétermination. »

    Autodétermination, un mot qui suscite l’irritation de Rabat et qui honore les résolutions des Nations Unies. En effet, la recherche d’une solution « juste et mutuellement acceptable » doit être basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    La dernière résolution n’a fait aucune allusion a la proposition d’autonomie marocaine, malgré les millions de dollars dépensés en lobby à Washington et malgré la cour que Rabat a fait ces dernières années aux représentations diplomatiques et capitales occidentales.
    Sa proposition qui date de 2001 a été assortie de nombreuses tentatives de séduction des pays européens et des instances onusiennes, avec moult arguments. En vain !
    L’Espagne, l’ancienne puissance coloniale du Sahara occidental, qui, depuis l’accès de Jose Luis Zapatero au pouvoir, a soutenu fébrilement la proposition marocaine, vient de changer sa position et réclame ouvertement l’autodétermination.
    La France, devenue l’unique allié du Maroc depuis le départ de George Bush, est gênée depuis que les autorités marocaines l’ont « obligé », au mois d’avril 2009, à voter contre l’élargissement du mandat de la MINURSO pour surveiller le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. La dernière intervention du gouvernement français a été pour faire retourner Aminatou Haidar chez elle en échange de « quelque chose » qui n’a pas été dévoilée, mais c’est sûr, cela n’augure rien de bon pour les sahraouis. Venant de l’Elysée, tout est possible sauf un peu de pitié pour la situation que les sahraouis vivent depuis plus de 34 ans.
    Pourtant, celui qui a des antécédents fâcheux avec la France, c’est le Maroc. C’est ce pays qui a tué Mehdi Ben Barka, une respectable personnalité internationale, en plein cœur de Paris. C’est le Maroc qui se trouve derrière l’attentat contre la voiture de l’ambassadeur mauritanien en France, en 1977, une affaire, jusqu’à présent, étouffée.
    Au mois d’avril prochain, le Conseil de Sécurité se réunira pour élargir les compétences de la MINURSO et discuter le rapport de l’envoyé spécial, Christopher Ross. La question d’or est : Quelle sera l’attitude de la France? Le gouvernement français, aura-t-il le courage de prendre une décision pour mettre fin au conflit du Sahara occidental? L’avenir de cette région se trouve, d’une certaine manière, entre les mains de la France.
  • Le parlement marocain construit un hôtel pour lutter contre l’absentéisme

    Le parlement du Maroc compte construire un hôtel pour lutter contre l’absentéisme des parlementaires. Un hôtel de moyen standing destiné spécialement aux représentants lointains pour un prix symbolique de 100 dirhams / la nuitée. Des négociations sont en cours avec la société Al Omrane pour l’acquisition d’un terrain à Tamesna, la nouvelle ville située à 12 km au sud de Rabat.

    L’absentéisme est un des fléaux que la présidence du parlement espère combattre en prenant cette décision. On remarque ces derniers temps, presque un boycott des séances où sont votées des lois décisives pour tout le pays, notamment la loi de finance et le code de la route qui ont été votées par une cinquantaine, soit 15% des représentants, ce qui nuit à l’image et à la crédibilité de cette institution.

    Le Parlement marocain est composé de deux chambres : La chambre des représentants, compte 325 membres, ils sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct, au scrutin de liste à la proportionnelle. La Chambre des Conseillers, compte 270 membres, ils sont élus pour neuf ans avec renouvellement par tiers tous les trois ans. Ils sont par ailleurs élus au suffrage indirect par les élus des chambres professionnelles, des salariés et des collectivités locales.

    La dernière innovation en matière de lutte contre l’absentéisme des parlementaires : construire un hôtel !!! On se demande qui est ce VIP (Very Intelligent Person) qui a eu cette idée révolutionnaire, qui aura surement un impact positif sur la vie des parlementaires plus que sur celle du parlement. Pourquoi ? C’est simple, des chambres à 100 dirhams la nuitée est un prix assez motivant pour passer des soirées ou des week-ends entre amis parlementaires. Ces derniers pourront être même accompagnés avec leurs ami(e)s qui peuvent ne pas être parlementaire, les détails d’identité certainement pas trop importants, l’hôtel réservé pour les parlementaires deviendra un refuge pour toute personne en besoin pour un prix symbolique …

    Les parlementaires s’absentent, il faut leur construire un hôtel, est ce vraiment la solution ! Est-ce qu’un prélèvement du salaire, qui dépasse 30000 dirhams par mois, ne pourrait pas régler le problème ? Est-ce que des avertissements en public ne pourraient pas régler le problème ? Au pire des cas, est-ce que des accords avec d’autres hôtels ne pourraient pas régler le problème ? Du moment que cette dernière n’a pas été faite, veut dire qu’elle ne réglera pas le problème de l’absentéisme d’après celui qui a eu l’idée révolutionnaire. La construction d’un hôtel ne serait qu’une sale facture qui amplifiera davantage les caisses de l’Etat déjà bien garnis de charges inutiles. Ca reste Entre Nous …

    Source : Entre Nous Marocains 

  • Le parlement marocain construit un hôtel pour lutter contre l’absentéisme

    Le parlement du Maroc compte construire un hôtel pour lutter contre l’absentéisme des parlementaires. Un hôtel de moyen standing destiné spécialement aux représentants lointains pour un prix symbolique de 100 dirhams / la nuitée. Des négociations sont en cours avec la société Al Omrane pour l’acquisition d’un terrain à Tamesna, la nouvelle ville située à 12 km au sud de Rabat.

    L’absentéisme est un des fléaux que la présidence du parlement espère combattre en prenant cette décision. On remarque ces derniers temps, presque un boycott des séances où sont votées des lois décisives pour tout le pays, notamment la loi de finance et le code de la route qui ont été votées par une cinquantaine, soit 15% des représentants, ce qui nuit à l’image et à la crédibilité de cette institution.

    Le Parlement marocain est composé de deux chambres : La chambre des représentants, compte 325 membres, ils sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct, au scrutin de liste à la proportionnelle. La Chambre des Conseillers, compte 270 membres, ils sont élus pour neuf ans avec renouvellement par tiers tous les trois ans. Ils sont par ailleurs élus au suffrage indirect par les élus des chambres professionnelles, des salariés et des collectivités locales.

    La dernière innovation en matière de lutte contre l’absentéisme des parlementaires : construire un hôtel !!! On se demande qui est ce VIP (Very Intelligent Person) qui a eu cette idée révolutionnaire, qui aura surement un impact positif sur la vie des parlementaires plus que sur celle du parlement. Pourquoi ? C’est simple, des chambres à 100 dirhams la nuitée est un prix assez motivant pour passer des soirées ou des week-ends entre amis parlementaires. Ces derniers pourront être même accompagnés avec leurs ami(e)s qui peuvent ne pas être parlementaire, les détails d’identité certainement pas trop importants, l’hôtel réservé pour les parlementaires deviendra un refuge pour toute personne en besoin pour un prix symbolique …

    Les parlementaires s’absentent, il faut leur construire un hôtel, est ce vraiment la solution ! Est-ce qu’un prélèvement du salaire, qui dépasse 30000 dirhams par mois, ne pourrait pas régler le problème ? Est-ce que des avertissements en public ne pourraient pas régler le problème ? Au pire des cas, est-ce que des accords avec d’autres hôtels ne pourraient pas régler le problème ? Du moment que cette dernière n’a pas été faite, veut dire qu’elle ne réglera pas le problème de l’absentéisme d’après celui qui a eu l’idée révolutionnaire. La construction d’un hôtel ne serait qu’une sale facture qui amplifiera davantage les caisses de l’Etat déjà bien garnis de charges inutiles. Ca reste Entre Nous …

    Source : Entre Nous Marocains 

  • Un imam écroué pour abus sexuel en Espagne

    Recherché activement depuis vendredi 13 février en Espagne dans le cadre d’une enquête pour abus sexuel contre des petites filles agées entre 8 et 10 ans, l’imam de la mosquée d’El Algar, à Carthagène, a été enfin arrêté mercredi dans la ville de Murcia. 


    L’imam marocain A.B., de 47 ans, donnait des cours de Coran et se livrait à des attouchements, d’après les déclarations des petites filles et de leurs parents. Il s’est enfui au Maroc.

    Ce n’est pas la première fois que les imams des mosquées font parler d’eux. Au mois de juin 2009, Abdeslam Bahias, imam à la ville d’Orange (France) était écroué pour proxénétisme, en même temps que ses trois fils et une complice. L’homme était à la tête d’un réseau de traite humaine depuis 10 ans. Il faisait venir des jeunes femmes marocaines, issues pour la plupart du monde rural, puis les forçait à se prostituer.

    Il n’est pas étonnant que des incidents similaires se produisent, puisqu’une grande partie de ces personnages ne sont pas de vrais imams mais des agents des services marocains depuis que le gouvernement marocain a décidé de contrôler la communauté marocaine en Europe parce que celle-ci échappe de plus en plus à l’emprise des autorités de Rabat, du fait que les imams sont souvent d’origine proche-orientale.

    Les Marocains d’Europe pourraient en effet subir un endoctrinement et être manipulés contre la Dynastie et contre le Royaume. Pour faire face à cette menace, Rabat a demandé à ses ambassades et consulats en Europe de lui fournir une liste nominative des Marocains qui occupent les fonctions d’imams, de prêcheurs ou qui président des associations, afin de leur proposer des formations au Maroc avant de les enrôler dans l’encadrement de la communauté en Europe. Cette mesure cible essentiellement les pays qui abritent une importante communauté marocaine, comme la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et l’Espagne.

  • Un imam écroué pour abus sexuel en Espagne

    Recherché activement depuis vendredi 13 février en Espagne dans le cadre d’une enquête pour abus sexuel contre des petites filles agées entre 8 et 10 ans, l’imam de la mosquée d’El Algar, à Carthagène, a été enfin arrêté mercredi dans la ville de Murcia. 


    L’imam marocain A.B., de 47 ans, donnait des cours de Coran et se livrait à des attouchements, d’après les déclarations des petites filles et de leurs parents. Il s’est enfui au Maroc.

    Ce n’est pas la première fois que les imams des mosquées font parler d’eux. Au mois de juin 2009, Abdeslam Bahias, imam à la ville d’Orange (France) était écroué pour proxénétisme, en même temps que ses trois fils et une complice. L’homme était à la tête d’un réseau de traite humaine depuis 10 ans. Il faisait venir des jeunes femmes marocaines, issues pour la plupart du monde rural, puis les forçait à se prostituer.

    Il n’est pas étonnant que des incidents similaires se produisent, puisqu’une grande partie de ces personnages ne sont pas de vrais imams mais des agents des services marocains depuis que le gouvernement marocain a décidé de contrôler la communauté marocaine en Europe parce que celle-ci échappe de plus en plus à l’emprise des autorités de Rabat, du fait que les imams sont souvent d’origine proche-orientale.

    Les Marocains d’Europe pourraient en effet subir un endoctrinement et être manipulés contre la Dynastie et contre le Royaume. Pour faire face à cette menace, Rabat a demandé à ses ambassades et consulats en Europe de lui fournir une liste nominative des Marocains qui occupent les fonctions d’imams, de prêcheurs ou qui président des associations, afin de leur proposer des formations au Maroc avant de les enrôler dans l’encadrement de la communauté en Europe. Cette mesure cible essentiellement les pays qui abritent une importante communauté marocaine, comme la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et l’Espagne.

  • L’Espagne doit se protéger contre le Maroc

    Le Maroc a toujours réclamé son rôle de puissance dans l’Afrique du Nord. Ce rêve est impossible sans les richesses naturelles du Sahara Occidental, raison pour laquelle l’annexion définitive de ce territoire a toujours été le premier point dans son agenda. Pour la concrétisation de ce but, le soutien du gouvernement espagnol est vital, surtout depuis 2002, année dans laquelle, le Conseil de Sécurité a reçu l’avis du Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques, Hans Corell, sur la légalité des décisions qu’auraient prises les autorités marocaines concernant l’offre et la signature de contrats de prospection des ressources minérales au Sahara occidental passés avec des sociétés étrangères.

    Pendant longtemps, Le Maroc a fait pression sur l’Union Européenne en remettant constamment, sous des prétextes divers, la signature de nouveaux accords de pêche dans le but de monnayer la signature de nouveaux accords contre un abandon par l’Espagne, principal bénéficiaire de ces accords, et par le Parlement Européen, des lois et principes de la Communauté Internationale qui fondent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Une politique de chantage que constituent la permissivité des autorités marocaines vis-à-vis de l’immigration illégale, leur passivité face au trafic de drogue à travers le détroit de Gibraltar, la revendication de Ceuta et Melilla, les accords de pêche et enfin, le problème de la monarchie menacée, qui apparaît toujours en toile de fond. Une politique de chantage du Maroc qui continue même au bout de 34 années.
    Le talon d’Achille de l’Espagne vis-à-vis du Maroc est représenté par sa volonté de garder les présides de Ceuta et Melilla et de sauver des possibilités de pêche pour sa flotte.
    L’instrumentalisation par le Maroc de ces dossiers pour faire pression dans le dossier du Sahara Occidental a généré des tensions cycliques entre les deux pays au point qu’un journal marocain à gros tirage et lié à un parti au gouvernement a demandé dans son éditorial que l’organisation ETA soit soutenue pour faire pression sur l’Espagne dans le dossier du Sahara occidental. Devant cette situation, la politique de tous les gouvernements espagnols est de s’abriter derrière les Nations Unies et leur doctrine. Celle-ci affirme que le processus de décolonisation ne sera pas achevé tant qu’un référendum d’autodétermination n’aura pas eu lieu. Cette position est considérée par le Maroc comme un soutien tacite au Front Polisario, alors que la France et les Etats Unis donnent leur appui à Rabat. Le dossier du Sahara Occidental est capital pour la monarchie marocaine. Conséquence : depuis la fin des années 90, les relations entre les deux pays vont de tensions en crises :
    Janvier 1992, le Parlement européen bloquait le quatrième protocole financier avec le Maroc en raison des atteintes aux droits de l’homme et de l’affaire du Sahara occidental. En représailles, le Maroc décide de geler l’accord de pêche, vital pour les pêcheurs européens, surtout espagnols.
    Avril 1994. Le Maroc met fin à l’accord de pêche avec l’UE un an avant la date initialement fixée (avril 1995) et provoque un grave problème social en Espagne.
    Novembre 1995. Renouvellement de l’accord de pêche jusqu’à 1999, mais le Maroc signale à plusieurs reprises que cet accord ne sera pas renouvelé après son expiration le 30/11/99.
    Novembre 1999. Fin de l’accord de pêche et des négociations frustrées pour son renouvellement pendant plus d’un an.
    Juin 2000, le ministre Josep Piqué est reçu à Rabat. Mohamed VI, avec un ton menaçant lui dit que l’Espagne n’a pas encore de problème de terrorisme islamique, mais dans l’avenir elle risque de connaître des attentats similaires à ceux du Kenya et de la Tanzanie en 1998.
    Avril 2001 : Le Maroc refuse de renouveler l’accord de pêche signé avec l’Union Européenne dont avaient besoin les pêcheurs espagnols. Le gouvernement espagnol a interprété cela comme un geste clair de mauvaise volonté qui engendrera la pire crise hispano-marocaine des dernières années. Au mois de mai, le gouvernement espagnol demande à l’UE des sanctions contre Rabat.
    Septembre 2001 : Echange d’accusations entre le ministre espagnol des Affaires Etrangères et le roi du Maroc sur la responsabilité de l’immigration illégale et le trafic de drogues.
    Octobre 2001. Référendum dans 200 municipalités andalouses sur l’indépendance du Sahara Occidental. Sans avis préalable, l’ambassadeur marocain à Madrid est appelé aux consultations pour un temps indéfini. Le Maroc annule unilatéralement le sommet de haut niveau prévu avec l’Espagne.
    Avril 2002 : Au cours de la présidence espagnole de l’Union Européenne, José Maria Aznar s’est rendu à Valence pour assister personnellement à la signature de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union Européenne, conclu en marge de la conférence Euro-Méditerrannée. En se rapprochant de l’Algérie, le gouvernement de José Maria Aznar a cessé de privilégier le Maroc sur le plan bilatéral avec la signature d’un traité d’amitié et de bon voisinage avec ce pays, similaire à celui signé en 1991 avec le Maroc et en 1995 avec la Tunisie. Une priorité est accordée aux relations avec l’Algérie – un pays clé pour garantir l’approvisionnement énergétique espagnol- s’est accompagné du lancement de grands projets d’infrastructure comme la construction d’un second gazoduc qui, à la différence du gazoduc Maghreb Europe, reliera les gisements algériens avec le réseau espagnol de gaz naturel sans passer par le Maroc.
    Juin 2002 : Les autorités marocaines expulsent une délégation de parlementaires et journalistes espagnoles d’El Aaiun.
    Hassan II avait décidé d’engager « la moisson d’une année de naissance au Maroc » pour les sacrifier dans la Marche Verte. Mohamed VI et ses courtisans ont retenu la leçon, mais ils n’ont pas la moitié du talent du roi défunt, ni de ses capacités de prévision ni de manœuvre diplomatique. Ils ont poursuivi sa politique de chantage, mais avec les développements du conflit du Sahara Occidental, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Au mois de juillet 2002, le gouvernement marocain décide l’invasion de l’îlot Persil, à moins de 10 km de Ceuta, décision qui a failli déclencher un conflit armé entre le Maroc et l’Espagne. L’invasion de l’Ilot Persil était la réponse marocaine au refus du président Aznar à la politique marocaine de chantage.
    Le 7 octobre 2001, le bras droit d’Oussama Ben Laden, Ayman Zawahiri, appelle les « fidèles » d’Al Qaida, notamment ceux établis au Maghreb et dans le sud d’Europe, à déclarer le Jihad pour « reconquérir l’Andalousie ». Ce discours diffusé sur Internet et l’attentat du 12 octobre 2002, où 202 personnes sont tuées dans un hôtel de Bali fréquenté par les espagnols donnera aux autorités marocaines l’idée de jouer sur la peur espagnole du terrorisme. Les attentats du 16 mai 2003 qui ont visé la Maison de l’Espagne à Casablanca vont être le moyen le plus efficace pour « convaincre » Madrid que le « danger » se trouve devant leur porte. Le fait que les auteurs de ces attentats soient des marocains qui résidaient en Espagne avec leurs familles et en toute légalité a suscité beaucoup d’interrogations. Les faits coïncident avec la nomination de l’Espagne au poste de membre non-permanent au Conseil de Sécurité et la publication de l’avis du Comité Juridique des Nations Unies qui rappelle que l’Espagne est la puissance administrante de droit du territoire sahraoui et que l’Espagne ne pouvait unilatéralement par les accords de Madrid de 1975 transférer au Maroc et à la Mauritanie ni son statut de puissance administrante, ni une quelconque souveraineté sur le territoire aux pays concernés et que seul un référendum d’autodétermination de la population du territoire non autonome met fin au mandat de la puissance administrante. Au mois de juin, le Maroc refuse le plan de paix proposée par l’envoyé spécial des Nations Unies au Sahara occidental, M. James Baker, obligeant celui-ci à démissionner.
    Avec les attentats de Casablanca, Rabat a réussi à transformer la menace intégriste en ennemi commun hispano-marocain. Ainsi en décembre 2003, aura lieu une réunion de haut niveau à Marrakech sur immigration illégale, souveraineté territoriale, agriculture, pêche et terrorisme.
    Trois mois après, la date du 11 mars 2004 a été choisie pour commettre l’attentat le plus meurtrier jamais connu en Espagne et qui s’est soldé de la mort de 191 personnes et des centaines de blessés. Sa synchronisation avec les élections législatives bouleversa les résultats des celles-ci et s’est payé la tête de José Maria Aznar, considéré par le Maroc comme l’ennemi numéro un à cause de ses positions sur le Sahara Occidental. Son successeur, José Luis Zapatero annonça une nouvelle étape dans les relations avec le Maroc et son premier déplacement à l’étranger a été pour rencontrer le roi Mohamed VI à Rabat et lui assurer de son soutien à la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara.
    Depuis cette date, Le Maroc jouera la carte de la menace terroriste pour maintenir son occupation au Sahara Occidental. Rabat a fini par « convaincre » l’Espagne et espère convaincre l’Occident qu’il demeure un acteur incontournable dans la sécurité de la région. Il donne pour preuve les attentats qui ont eu lieu à Casablanca et l’annonce régulière d’arrestations de personnes qui seraient liés à des groupes affiliés à Al-Qaida : Ansar Al-Islam fi Assahra oua bilad al-moulattamin, Salafia Jihadia, Groupe Islamique Combattant Marocain, etc. Cela au moment où le Maroc, un des plus grands alliés des ennemis d’Al Qaida, les Etats-Unis et Israël, n’a jamais connu d’attentats similaires à ceux qui ont secoué l’Algérie.
    La menace terroriste est aussi l’arme sortie par Rabat pour contrecarrer la pression exercée par l’UE et les organisations des droits de l’homme. En effet, en 2007, Le Maroc a été épinglé par Amnesty International, Human Rights Watch, la Commission des Nations Unies pour les droits de l’homme, ainsi que par le Parlement Européen pour sa répression contre les sahraouis. Des faits qui risquent de retarder les négociations sur le statut avancé pour le Maroc.
    Zawahiri est venu en son secours avec un nouvel appel pour reconquérir l’Andalousie. Suite à cela, les autorités marocaines annonceront le démantèlement d’une cellule appelée « Fath Al Andalous » (Reconquête de l’Andalousie) sans oublier de préciser que cette cellule a choisi la ville de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental, comme chef-lieu.
    Lors de la crise provoquée par la grève de la faim de la militante sahraouie, Aminatou Haidar, au mois de novembre dernier, le chef de la diplomatie marocaine, Taïeb Fassi Fihri ne manquera pas de sortir de nouveau les menaces contre l’Espagne. Au même temps, trois coopérants espagnols ont été enlevés en Mauritanie. Encore une preuve sur le parallélisme évident entre les évènements en Espagne et le conflit du Sahara Occidental. A chaque fois que l’Espagne s’apprête à un certain protagonisme, un incident important se produit. L’agression de l’îlot Persil, lorsque l’Espagne allait devenir membre du Conseil de Sécurité et se préparait pour la présidence de l’UE en 2003. En 2010, Zapatero assume cette mission et le Maroc sort un nouveau dossier : L’indémnisation de l’ancienne troupe marocaine qui a combattu avec Franco contre les républicains espagnols.
    Aujourd’hui, Moratinos, conscient de cette réalité, est venu demander de l’aide auprès de la Commission Politique de l’Assemblée Française. La France et l’Espagne qui ont une « influence sur le Maghreb » doivent assumer « des responsabilités » pour avancer vers la solution du conflit du Sahara Occidental, dit-il.
    Photo : Les auteurs de l’attentat de Madrid du 11 mars 2004
  • L’Espagne doit se protéger contre le Maroc

    Le Maroc a toujours réclamé son rôle de puissance dans l’Afrique du Nord. Ce rêve est impossible sans les richesses naturelles du Sahara Occidental, raison pour laquelle l’annexion définitive de ce territoire a toujours été le premier point dans son agenda. Pour la concrétisation de ce but, le soutien du gouvernement espagnol est vital, surtout depuis 2002, année dans laquelle, le Conseil de Sécurité a reçu l’avis du Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques, Hans Corell, sur la légalité des décisions qu’auraient prises les autorités marocaines concernant l’offre et la signature de contrats de prospection des ressources minérales au Sahara occidental passés avec des sociétés étrangères.

    Pendant longtemps, Le Maroc a fait pression sur l’Union Européenne en remettant constamment, sous des prétextes divers, la signature de nouveaux accords de pêche dans le but de monnayer la signature de nouveaux accords contre un abandon par l’Espagne, principal bénéficiaire de ces accords, et par le Parlement Européen, des lois et principes de la Communauté Internationale qui fondent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Une politique de chantage que constituent la permissivité des autorités marocaines vis-à-vis de l’immigration illégale, leur passivité face au trafic de drogue à travers le détroit de Gibraltar, la revendication de Ceuta et Melilla, les accords de pêche et enfin, le problème de la monarchie menacée, qui apparaît toujours en toile de fond. Une politique de chantage du Maroc qui continue même au bout de 34 années.
    Le talon d’Achille de l’Espagne vis-à-vis du Maroc est représenté par sa volonté de garder les présides de Ceuta et Melilla et de sauver des possibilités de pêche pour sa flotte.
    L’instrumentalisation par le Maroc de ces dossiers pour faire pression dans le dossier du Sahara Occidental a généré des tensions cycliques entre les deux pays au point qu’un journal marocain à gros tirage et lié à un parti au gouvernement a demandé dans son éditorial que l’organisation ETA soit soutenue pour faire pression sur l’Espagne dans le dossier du Sahara occidental. Devant cette situation, la politique de tous les gouvernements espagnols est de s’abriter derrière les Nations Unies et leur doctrine. Celle-ci affirme que le processus de décolonisation ne sera pas achevé tant qu’un référendum d’autodétermination n’aura pas eu lieu. Cette position est considérée par le Maroc comme un soutien tacite au Front Polisario, alors que la France et les Etats Unis donnent leur appui à Rabat. Le dossier du Sahara Occidental est capital pour la monarchie marocaine. Conséquence : depuis la fin des années 90, les relations entre les deux pays vont de tensions en crises :
    Janvier 1992, le Parlement européen bloquait le quatrième protocole financier avec le Maroc en raison des atteintes aux droits de l’homme et de l’affaire du Sahara occidental. En représailles, le Maroc décide de geler l’accord de pêche, vital pour les pêcheurs européens, surtout espagnols.
    Avril 1994. Le Maroc met fin à l’accord de pêche avec l’UE un an avant la date initialement fixée (avril 1995) et provoque un grave problème social en Espagne.
    Novembre 1995. Renouvellement de l’accord de pêche jusqu’à 1999, mais le Maroc signale à plusieurs reprises que cet accord ne sera pas renouvelé après son expiration le 30/11/99.
    Novembre 1999. Fin de l’accord de pêche et des négociations frustrées pour son renouvellement pendant plus d’un an.
    Juin 2000, le ministre Josep Piqué est reçu à Rabat. Mohamed VI, avec un ton menaçant lui dit que l’Espagne n’a pas encore de problème de terrorisme islamique, mais dans l’avenir elle risque de connaître des attentats similaires à ceux du Kenya et de la Tanzanie en 1998.
    Avril 2001 : Le Maroc refuse de renouveler l’accord de pêche signé avec l’Union Européenne dont avaient besoin les pêcheurs espagnols. Le gouvernement espagnol a interprété cela comme un geste clair de mauvaise volonté qui engendrera la pire crise hispano-marocaine des dernières années. Au mois de mai, le gouvernement espagnol demande à l’UE des sanctions contre Rabat.
    Septembre 2001 : Echange d’accusations entre le ministre espagnol des Affaires Etrangères et le roi du Maroc sur la responsabilité de l’immigration illégale et le trafic de drogues.
    Octobre 2001. Référendum dans 200 municipalités andalouses sur l’indépendance du Sahara Occidental. Sans avis préalable, l’ambassadeur marocain à Madrid est appelé aux consultations pour un temps indéfini. Le Maroc annule unilatéralement le sommet de haut niveau prévu avec l’Espagne.
    Avril 2002 : Au cours de la présidence espagnole de l’Union Européenne, José Maria Aznar s’est rendu à Valence pour assister personnellement à la signature de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union Européenne, conclu en marge de la conférence Euro-Méditerrannée. En se rapprochant de l’Algérie, le gouvernement de José Maria Aznar a cessé de privilégier le Maroc sur le plan bilatéral avec la signature d’un traité d’amitié et de bon voisinage avec ce pays, similaire à celui signé en 1991 avec le Maroc et en 1995 avec la Tunisie. Une priorité est accordée aux relations avec l’Algérie – un pays clé pour garantir l’approvisionnement énergétique espagnol- s’est accompagné du lancement de grands projets d’infrastructure comme la construction d’un second gazoduc qui, à la différence du gazoduc Maghreb Europe, reliera les gisements algériens avec le réseau espagnol de gaz naturel sans passer par le Maroc.
    Juin 2002 : Les autorités marocaines expulsent une délégation de parlementaires et journalistes espagnoles d’El Aaiun.
    Hassan II avait décidé d’engager « la moisson d’une année de naissance au Maroc » pour les sacrifier dans la Marche Verte. Mohamed VI et ses courtisans ont retenu la leçon, mais ils n’ont pas la moitié du talent du roi défunt, ni de ses capacités de prévision ni de manœuvre diplomatique. Ils ont poursuivi sa politique de chantage, mais avec les développements du conflit du Sahara Occidental, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Au mois de juillet 2002, le gouvernement marocain décide l’invasion de l’îlot Persil, à moins de 10 km de Ceuta, décision qui a failli déclencher un conflit armé entre le Maroc et l’Espagne. L’invasion de l’Ilot Persil était la réponse marocaine au refus du président Aznar à la politique marocaine de chantage.
    Le 7 octobre 2001, le bras droit d’Oussama Ben Laden, Ayman Zawahiri, appelle les « fidèles » d’Al Qaida, notamment ceux établis au Maghreb et dans le sud d’Europe, à déclarer le Jihad pour « reconquérir l’Andalousie ». Ce discours diffusé sur Internet et l’attentat du 12 octobre 2002, où 202 personnes sont tuées dans un hôtel de Bali fréquenté par les espagnols donnera aux autorités marocaines l’idée de jouer sur la peur espagnole du terrorisme. Les attentats du 16 mai 2003 qui ont visé la Maison de l’Espagne à Casablanca vont être le moyen le plus efficace pour « convaincre » Madrid que le « danger » se trouve devant leur porte. Le fait que les auteurs de ces attentats soient des marocains qui résidaient en Espagne avec leurs familles et en toute légalité a suscité beaucoup d’interrogations. Les faits coïncident avec la nomination de l’Espagne au poste de membre non-permanent au Conseil de Sécurité et la publication de l’avis du Comité Juridique des Nations Unies qui rappelle que l’Espagne est la puissance administrante de droit du territoire sahraoui et que l’Espagne ne pouvait unilatéralement par les accords de Madrid de 1975 transférer au Maroc et à la Mauritanie ni son statut de puissance administrante, ni une quelconque souveraineté sur le territoire aux pays concernés et que seul un référendum d’autodétermination de la population du territoire non autonome met fin au mandat de la puissance administrante. Au mois de juin, le Maroc refuse le plan de paix proposée par l’envoyé spécial des Nations Unies au Sahara occidental, M. James Baker, obligeant celui-ci à démissionner.
    Avec les attentats de Casablanca, Rabat a réussi à transformer la menace intégriste en ennemi commun hispano-marocain. Ainsi en décembre 2003, aura lieu une réunion de haut niveau à Marrakech sur immigration illégale, souveraineté territoriale, agriculture, pêche et terrorisme.
    Trois mois après, la date du 11 mars 2004 a été choisie pour commettre l’attentat le plus meurtrier jamais connu en Espagne et qui s’est soldé de la mort de 191 personnes et des centaines de blessés. Sa synchronisation avec les élections législatives bouleversa les résultats des celles-ci et s’est payé la tête de José Maria Aznar, considéré par le Maroc comme l’ennemi numéro un à cause de ses positions sur le Sahara Occidental. Son successeur, José Luis Zapatero annonça une nouvelle étape dans les relations avec le Maroc et son premier déplacement à l’étranger a été pour rencontrer le roi Mohamed VI à Rabat et lui assurer de son soutien à la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara.
    Depuis cette date, Le Maroc jouera la carte de la menace terroriste pour maintenir son occupation au Sahara Occidental. Rabat a fini par « convaincre » l’Espagne et espère convaincre l’Occident qu’il demeure un acteur incontournable dans la sécurité de la région. Il donne pour preuve les attentats qui ont eu lieu à Casablanca et l’annonce régulière d’arrestations de personnes qui seraient liés à des groupes affiliés à Al-Qaida : Ansar Al-Islam fi Assahra oua bilad al-moulattamin, Salafia Jihadia, Groupe Islamique Combattant Marocain, etc. Cela au moment où le Maroc, un des plus grands alliés des ennemis d’Al Qaida, les Etats-Unis et Israël, n’a jamais connu d’attentats similaires à ceux qui ont secoué l’Algérie.
    La menace terroriste est aussi l’arme sortie par Rabat pour contrecarrer la pression exercée par l’UE et les organisations des droits de l’homme. En effet, en 2007, Le Maroc a été épinglé par Amnesty International, Human Rights Watch, la Commission des Nations Unies pour les droits de l’homme, ainsi que par le Parlement Européen pour sa répression contre les sahraouis. Des faits qui risquent de retarder les négociations sur le statut avancé pour le Maroc.
    Zawahiri est venu en son secours avec un nouvel appel pour reconquérir l’Andalousie. Suite à cela, les autorités marocaines annonceront le démantèlement d’une cellule appelée « Fath Al Andalous » (Reconquête de l’Andalousie) sans oublier de préciser que cette cellule a choisi la ville de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental, comme chef-lieu.
    Lors de la crise provoquée par la grève de la faim de la militante sahraouie, Aminatou Haidar, au mois de novembre dernier, le chef de la diplomatie marocaine, Taïeb Fassi Fihri ne manquera pas de sortir de nouveau les menaces contre l’Espagne. Au même temps, trois coopérants espagnols ont été enlevés en Mauritanie. Encore une preuve sur le parallélisme évident entre les évènements en Espagne et le conflit du Sahara Occidental. A chaque fois que l’Espagne s’apprête à un certain protagonisme, un incident important se produit. L’agression de l’îlot Persil, lorsque l’Espagne allait devenir membre du Conseil de Sécurité et se préparait pour la présidence de l’UE en 2003. En 2010, Zapatero assume cette mission et le Maroc sort un nouveau dossier : L’indémnisation de l’ancienne troupe marocaine qui a combattu avec Franco contre les républicains espagnols.
    Aujourd’hui, Moratinos, conscient de cette réalité, est venu demander de l’aide auprès de la Commission Politique de l’Assemblée Française. La France et l’Espagne qui ont une « influence sur le Maghreb » doivent assumer « des responsabilités » pour avancer vers la solution du conflit du Sahara Occidental, dit-il.
    Photo : Les auteurs de l’attentat de Madrid du 11 mars 2004
  • España debe protegerse de Marruecos

    El chantaje al que la Monarquía alauita sometió a la España catatónica en la fase terminal de la esquizofrenia franquista coincidió con el inicio de la Monarquía Constitucional española. Aquella España indefensa tuvo que ceder al gran chantaje de la Marcha Verde y abandonar el Sahara Occidental. La Monarquía Constitucional que nació al rebufo de aquella extorsión se ha habituado a ceder y el éxito ha enviciado a Marruecos en la extorsión impune a España.

    Marruecos siempre ha reclamado su papel de potencia en el norte de Africa. Ese sueño sería imposible sin las riquezas naturales del Sahara Occidental. Por ello, ésta siempre ha sido el primer punto en su agenda. Para ello, el apoyo del gobierno español es vital, sobre todo desde 2002, año en que la Asesoría Jurídica de Naciones Unidas, por petición del Consejo de Seguridad, dictaminó que Marruecos no era una potencia administradora del territorio del Sáhara Occidental, que los Acuerdos de Madrid de 1975 no habían transferido ninguna soberanía a sus firmantes y, finalmente, que la condición de territorio no autónomo del Sáhara Occidental no se había visto afectada por esos Acuerdos. Se añade a esto que España, que ya no disimulaba su apoyo a la autodeterminación en el Sáhara, entraba, en Enero de 2003, en el Consejo de Seguridad como miembro no permanente.
    Desde finales de los años 1990, las relaciones fueron de tensión en crisis:
    -Septiembre de 1994. Aprobación de los proyectos de autonomía de los presidios y ofensiva diplomática marroquí subsiguiente. Marruecos amenaza por primera vez con interrumpir las relaciones pesqueras con la UE. Solicita en la Asamblea General de la ONU la «devolución» de Ceuta y Melilla a su reino.
    -Abril de 1995. Marruecos rompe el acuerdo de pesca con la UE un año antes del plazo acordado y provoca un grave problema social en España.
    -Noviembre de 1995. Se logra la renovación del acuerdo pesquero hasta 1999, pero Marruecos advierte de que éste será el último.
    -Noviembre de 1999. Fin del acuerdo pesquero y negociaciones frustradas para su renovación a lo largo de más de un año.
    -Abril de 2001. La UE desestima la última oferta de Marruecos sobre pesca. Este fracaso genera la peor crisis hispano-marroquí de los últimos años.
    -Mayo de 2001. El Gobierno pide a la UE sanciones contra Rabat.
    -Septiembre de 2001. Intercambio de acusaciones entre el ministerio de Exteriores español y el rey marroquí sobre la responsabilidad de la inmigración ilegal y el tráfico de drogas en el Estrecho.
    -Octubre de 2001. Referéndum en 200 municipios andaluces por la independencia del Sáhara Occidental. Sin previo aviso, el ministro marroquí de Exteriores llama a consultas a su embajador en Madrid por tiempo indefinido. Marruecos cancela unilateralmente la cumbre de alto nivel que tenía prevista con España.
    -Junio de 2002. Las autoridades marroquíes expulsan una delegación española de El Aaiún.
    -Julio de 2002. El día 11, Marruecos ordena la invasión del islote Perejil, a menos de 10 kilómetros de Ceuta, por un pequeño contingente de 10 hombres y España llama a consultas a su embajador. Diez días después, y tras la mediación del secretario de Estado, Colin Powell, el Ejército retoma el control de la roca. El Ejército y la Armada refuerzan la vigilancia en las islas Chafarinas y otras zonas cercanas a Marruecos.
    -Enero de 2003. España y Marruecos zanjan 15 meses de crisis diplomática con el regreso de sus embajadores.
    Y ya para llenar el vaso de los temores marroquies, el gobierno de Aznar dejó de priviliegiar a Marruecos en las relaciones bilaterales y se acercó a Argelia, enemigo aférrimo del reino alauita, con la que acababa de firmar, en octubre de 2002, el Acuerdo de Amistad, Cooperación y Buena Vecindad, que restaba protagonismo en el Magreb a Marruecos. La prioridad concedida a las relaciones con Argelia – un país clave para garantizar el abastecimiento energético español se acompañó del lanzamiento de grandes proyectos de infraestructura como la construcción de un segundo gaseoducto que, a diferencia del gaseoducto Magreb Europa, unirá los yacimientos argelinos con la red española de gas natural sin pasar por Marruecos. Se pactan concesiones a petroleras españolas, a constructoras, intercambio de deuda por inversión, créditos a Argelia, etc. Este Acuerdo cristaliza en noviembre de 2003 cuando se celebra la Primera Cumbre de Alto Nivel entre España y Argelia.
    Mohamed VI y su corte retuvieron las lecciones de la politica de Hassan II, pero no tienen ni la mitad de talla política, previsión y capacidad de juego internacional que éste tenía. Cuando, finalizada la Marcha Verde, en una conferencia de prensa convocada por el Rey, Hassan II a la pregunta de si había tenido en cuenta la posibilidad de que hubieran muerto muchos marroquíes en la Marcha Verde, contesto: “Estimamos que la recuperación de las provincias del sur bien valía la cosecha de un año de nacimientos ». Para Rabat, invadido por trágicos temores, el sacrificio de unos cuantos militares marroquies en Perejil bien valía la pena como aviso a Aznar, al que calificaban de franquista y, más de diez anos después, siguen guardándole rencor (hace unos meses los servicios secretos marroquies pretendieron que es el padre de la hija de la ministra franco-marroqui, Rachida Dati). Al fin y al cabo, la invasión con immigrantes, el bloqueo del acuerdo de pesca en 2001 y el flujo de drogas no hicieron el efecto esperado.
    En Abril de 2004, Zapatero anuncia una nueva etapa en las relaciones con Marruecos tras reunirse con Mohamed VI en su primera visita oficial al extranjero. La victoria electoral de Zapatero fue bien recibida por Marruecos. Como testimonio, la agencia de prensa oficial, MAP, publica un telegrama de felicitación transmitido por Mohamed VI à Zapatero.
    A pesar de la famosa teoría del “colchón de intereses” en la que parece basarse la política exterior de Zapatero, en su zona de proximidad, la persistencia del conflicto del Sahara seguira dejando sus huellas en las relaciones bilaterales. El problema de la inmigración, las reivindicaciones sobre Ceuta y Melilla y la tension con el pais vecino siguen siendo noticia diaria:
    -23 mayo 2003: Kofi Annan presenta su plan para el Sahara Occidental, en el que se contempla un periodo provisional bajo la jurisdicción marroquí, y un referéndum de autodeterminación como fase final. El Polisario y Argelia lo aceptan pero Marruecos se opone.
    -Diciembre de 2004. Tras la llegada de dos pateras a las costas canarias con inmigrantes muertos de frío a bordo, las autoridades de las islas exigen a Marruecos que acabe con el tráfico de personas.
    -Enero de 2005. Los Reyes de España realizan su segundo viaje de Estado a Marruecos. El país se vuelca con el Rey para escenificar la distensión con España como muestra del inicio de «una nueva etapa».
    -22 junio 2003, el enviado especial de la ONU para el Sahara Occidental, James Baker, dimite. Rabat se pronuncia por la solución de la autonomía.
    -Junio de 2005: Marruecos devuelve a España el día 6 un avión con políticos y periodistas que viajaban al Sáhara Occidental para comprobar la situación de los derechos humanos. Tres días después, Marruecos también prohíbe entrar en el Sáhara a una delegación catalana.
    -31 enero 2006. El portavoz del gobierno marroquí de coalición, Nabil Banabdala, calificó de « inoportuna » la visita de José Luis Rodríguez Zapatero a Melilla y Ceuta.
    -Febrero de 2007: Mohamed VI ratifica el acuerdo pesquero que permitirá faenar en los caladeros marroquíes a 119 barcos europeos, un centenar de ellos españoles.
    -Marzo de 2007: Zapatero garantiza que España será el «mejor aliado» de Rabat en la UE durante la VIII Reunión de Alto Nivel.
    La permanente reivindicación de la soberanía de Ceuta y Melilla siempre estuvo acompañada de frecuentes desplantes chulescos, el último ha sido la amenaza de abrir la mano a la inmigración ilegal, como si ésta alguna vez hubiera sido verdaderamente impedida por la gendarmería marroquí, lo mismo que el tráfico da hachís a través del Estrecho. Ya Aznar, en junio del 2000, recibio amenazas de un atentado similar a los de Kenia y Tanzania del 98, efectuadas por el nuevo sultán marroquí a Piqué en una visita a Rabat de éste, recién comenzada la legislatura, si España no modificaba su política acerca del Sáhara.
    Marruecos juega magistralmente con el miedo que hace buen efecto en los gobiernos débiles. El comunicado emitido por Al Qaida el 7 de octubre de 2001 (menos de un mes tras el 11 Setiembre) hablando directamente de España, en un llamamiento internacional a “recuperar Al Andalus”, fue seguido del asesinato, el 12 de octubre de 2.002, de 202 personas en un hotel de Bali frecuentado por españoles y la desarticulación de células como el « comando dixan », los atentados de Casablanca en el que las unicas victimas extranjeras eran españoles, para terminar en la tragedia de Atocha, el 11 de marzo de 2004, que dara un giro de 180° a la política exterior española respecto al Sahara. Hechos que favoreceran la imagen que Marruecos quiere proyectar como bastión contra el terrorismo.
    A pesar de que Marruecos es un fiel aliado de los enemigos de Al Qaida, Estados Unidos e Israel, nunca conocio atentados como los que sacudieron a la vecina Argelia. Con los atentados de Casablanca, Rabat quiso convertir el integrismo islámico en un enemigo común hispano-marroquí y lo consiguio con la celebración en Diciembre del mismo año de la Sexta Reunión de Alto Nivel en Marrakech sobre inmigración ilegal, soberanía territorial, agricultura, pesca, y terrorismo. Mas tarde, los servicios de propaganda marroquíes anunciarán regularmente el desmantelamiento de células terroristas que preparaban atentados para exhibirse como bastión contra el terrorismo que amenaza Europa, y España particularmente.
    Durante la crisis abierta por la militante saharaui Aminatu Haidar, la prensa marroqui sacara de nuevo la historia de Fath al Andalous, anunciando la condena de 15 presuntos miembros de Fath Al Andalous precisando que uno de ellos vivía en El Aaiun. Y para que la casualidad llegue a su cima, la huelga de hambre de Haidar casi corre el riesgo de ser tapada por el anuncio del secuestro de los tres cooperantes catalanes que se encuentran actualmente en Mali.
    Si el gobierno de Zapatero siempre mordio el anzuelo de la propaganda alauita, no parece ser el caso del gobierno belga cuando, en 2008, uno de sus mejores informadores árabes fue apresado por Marruecos bajo la acusación de ser el jefe de una célula terrorista que participo en los atentados de Casablanca. La Seguridad del Estado belga acaba de anunciar que realmente no habia prubas contundentes contra Andelkader Belliraj, un colaborador que permitio en el pasado, abortar un atentado en un pais cuyo nombre no se divulgo.
    Todos los acontecimiento graves tienen un paralelismo evidente con la cuestion del Sahara. La crisis de Perejil se produjo cuando España iba a entrar en el Consejo de Seguridad de la ONU como miembro no permanente. Los atentados de Casablanca dos meses después y al mismo tiempo que James Baker presentaba su plan de arreglo seguido de su dimision. El caso Haidar saco de nuevo las amenazas marroquies y en el momento en que España asume la presidencia europea, Marruecos habla de indemnizacion de las tropas marroquies de Franco. Cada vez que España adquiere cierto protagonismo o un acontecimiento trascendental relacionado con el Sahara va a producirse, sucede algo. Nada es casual viniendo de Marruecos.
    Por consiguiente, lo que se puede poner de manifiesto es que la seguridad de España radica en su protección contra el propio gobierno marroqui que no vacilara en el momento de defender sus intereses y, en especial, la anexión definitiva del Sahara. Su lema siempre ha sido y seguira siendo « cuanto peor, mejor ».