Mois : janvier 2010
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Maroc: Une hospitalité légendaire
L’hospitalité marocaine pour les personnages problématiques ne saurait être démentie. Qui ne se souvient pas aujourd’hui encore, comme si c’était hier, de tous les soins dont le roi Hassan II couvrait Simon Pérès ou les passants en quête de gîte comme le Shah d’Iran et le sanguinaire Mobutu Sese Seko?Cette belle tradition est encore perpétuée par son fils Mohamed VI qui, après avoir soigné Omar Bongo et son épouse, a entouré une criminelle sujette à un mandat d’arrêt à Londres, Tzipi Livni de tous les honneurs, et a accueilli à bras ouverts le nouveau génocidaire de Conakry pour le soigner dans un douillet cadre hospitalier militaire à Rabat, après le massacre commis par sa soldatesque au stade.En échange d’un soutien inconditionnel dans le dossier du Sahara Occidental, le roi marocain avait ouvertement pris position pour le chef de la junte au lendemain de sa prise de pouvoir, et avait même proposé au Capitaine de lui bâtir un palais avant de l’accueillir « pour des raisons humanitaires. » Camara a même affirmé que c’est le roi Mohamed VI et Kadhafi qui lui donnaient de l’argent.Aujourd’hui, devant les pressions internationales, notamment de la France et des Etats-Unis, le Maroc a jugé nécessaire de se débarrasser du bourreau guinéen hanté par le TPI. Ne voulant pas sacrifier ses relations diplomatiques privilégiées avec l’Occident qui demandait la tête de Dadis, le Maroc a joué à la carte du renvoi de l’ascenseur et a réussi à se débarrasser de son encombrant invité, en passant la patate chaude à Ouagadougou.Expulsé du Maroc, l’Espagne et la Centrafrique n’ayant pas voulu de lui malgré les demandes françaises, Dadis a atterri à Ouagadougou sans tapis rouge ni honneurs présidentiels pour, officiellement, « poursuivre sa convalescence ». Pourtant, le retour à Conakry, quelques jours plus tôt, du commandant Moussa Tiegboro Camara, ministre en charge de la lutte contre les narcotrafiquants et le grand banditisme, également soigné à Rabat à la suite d’un attentat à la grenade, annonçait celui du président guinéen.Arrivé à 22h25 à bord d’un petit avion marocain de la compagnie King Air, Moussa Dadis Camara était accompagné d’un garde du corps, d’un médecin guinéen et de médecins marocains. Quelques minutes après seulement, il est sorti du salon et a aussitôt engagé une discussion avec les Marocains qui l’ont amené. Une discussion assez chaude puisque le capitaine Camara était surpris de se retrouver à Ouagadougou et demandait à partir immédiatement sur Conakry, là où il croyait se rendre lorsqu’il a embarqué à Rabat.Les autorités bourkinabés ont choisi la discrétion jusqu’au dernier moment sur la nouvelle de la venue au Burkina du président guinéen et tenir la presse éloignée de la scène, en attendant de mettre au point les conditions de son installation.Côté Maroc, c’est le silence radio. C’est l’habitude du Makhzen chaque fois qu’il commet une nouvelle bourde. Hier, c’était l’affaire Aminatou Haidar. Aujourd’hui, c’est le pari Dadis Camara qui est perdu, un pari gagné par l’opposition guinéenne. -
Maroc: Une hospitalité légendaire
L’hospitalité marocaine pour les personnages problématiques ne saurait être démentie. Qui ne se souvient pas aujourd’hui encore, comme si c’était hier, de tous les soins dont le roi Hassan II couvrait Simon Pérès ou les passants en quête de gîte comme le Shah d’Iran et le sanguinaire Mobutu Sese Seko?Cette belle tradition est encore perpétuée par son fils Mohamed VI qui, après avoir soigné Omar Bongo et son épouse, a entouré une criminelle sujette à un mandat d’arrêt à Londres, Tzipi Livni de tous les honneurs, et a accueilli à bras ouverts le nouveau génocidaire de Conakry pour le soigner dans un douillet cadre hospitalier militaire à Rabat, après le massacre commis par sa soldatesque au stade.En échange d’un soutien inconditionnel dans le dossier du Sahara Occidental, le roi marocain avait ouvertement pris position pour le chef de la junte au lendemain de sa prise de pouvoir, et avait même proposé au Capitaine de lui bâtir un palais avant de l’accueillir « pour des raisons humanitaires. » Camara a même affirmé que c’est le roi Mohamed VI et Kadhafi qui lui donnaient de l’argent.Aujourd’hui, devant les pressions internationales, notamment de la France et des Etats-Unis, le Maroc a jugé nécessaire de se débarrasser du bourreau guinéen hanté par le TPI. Ne voulant pas sacrifier ses relations diplomatiques privilégiées avec l’Occident qui demandait la tête de Dadis, le Maroc a joué à la carte du renvoi de l’ascenseur et a réussi à se débarrasser de son encombrant invité, en passant la patate chaude à Ouagadougou.Expulsé du Maroc, l’Espagne et la Centrafrique n’ayant pas voulu de lui malgré les demandes françaises, Dadis a atterri à Ouagadougou sans tapis rouge ni honneurs présidentiels pour, officiellement, « poursuivre sa convalescence ». Pourtant, le retour à Conakry, quelques jours plus tôt, du commandant Moussa Tiegboro Camara, ministre en charge de la lutte contre les narcotrafiquants et le grand banditisme, également soigné à Rabat à la suite d’un attentat à la grenade, annonçait celui du président guinéen.Arrivé à 22h25 à bord d’un petit avion marocain de la compagnie King Air, Moussa Dadis Camara était accompagné d’un garde du corps, d’un médecin guinéen et de médecins marocains. Quelques minutes après seulement, il est sorti du salon et a aussitôt engagé une discussion avec les Marocains qui l’ont amené. Une discussion assez chaude puisque le capitaine Camara était surpris de se retrouver à Ouagadougou et demandait à partir immédiatement sur Conakry, là où il croyait se rendre lorsqu’il a embarqué à Rabat.Les autorités bourkinabés ont choisi la discrétion jusqu’au dernier moment sur la nouvelle de la venue au Burkina du président guinéen et tenir la presse éloignée de la scène, en attendant de mettre au point les conditions de son installation.Côté Maroc, c’est le silence radio. C’est l’habitude du Makhzen chaque fois qu’il commet une nouvelle bourde. Hier, c’était l’affaire Aminatou Haidar. Aujourd’hui, c’est le pari Dadis Camara qui est perdu, un pari gagné par l’opposition guinéenne. -
Des déclarations qui dénotent un profond désespoir
« Ce serait bien que les responsables fassent preuve, en Europe et ailleurs, d’un peu plus de circonscription dans le traitement du dossier du Sahara. Nous aimerions qu’ils ne soient pas sélectifs dans leur regard vers ce qui se passe dans la région maghrébine », a déclaré dans une conférence de presse le ministre de communication marocain, Khalid Naciri.
Il a souligné que, face aux critiques lancées sur le Maroc, « il y a des énormes violations des droits de l’homme et des menaces de déstabilisation à l’Est de la frontière marocaine, et il conviendrait de regarder ce qui se passe là-bas ».
Naciri a réagi ainsi aux déclarations faites mardi à Bruxelles par le commissaire européen d’Elargissement et de Politique de Voisinage, Stefan Füle, qui étaient un avertissement dirigé au Maroc pour exprimer sa préoccupation pour les droits de l’homme au Sahara Occidental. Quelques déclarations orientées à la question du député européen socialiste Luis Yáñez-Barnuevo, qui a voulu savoir si Füle et la Haute Représentante pour la Politique Extérieure de l’UE, Catherine Ashton, auront une initiative relative au conflit du Sáhara Occidental. À ce sujet, le commissaire de Politique de Voisinage a déclaré que la Commission Européenne « soutiendra » tous les efforts de l’UE et mettra « tous les instruments » qui peuvent être utiles pour résoudre ce conflit. D’un autre côté, Füle a signalé sa « préoccupation » pour la situation des Droits de l’homme au Maroc et de là il a souligné l’importance d’un dialogue ouvert entre l’UE et le pays maghrébin pour « promouvoir la défense » de ces droits.
Pour Naciri, « le Maroc est un pays avec des imperfections et le courage de parler d’elles et de les corriger », et il est décidé à « bâtir un climat crédible de coopération, de stabilité et de paix avec l’espace européen ». Quelque chose qui, à son avis, « l’Europe peut obtenir seulement avec un Maroc stable que personne n’essaie de déstabiliser ».
L’Algérie a été utilisée, une fois de plus, de souffre-douleur au régime marocain, en s’échinant à la faire endosser la responsabilité de son malheur dans le vain espoir d’amener l’Europe à défendre l’indéfendable : La persistance du gouvernement marocain dans la violation des droits de l’homme au Sahara Occidental.
L’UE ayant résolument et massivement refusé de se taire sur les dépassements marocains, les autorités de Rabat essaient d’appliquer en Europe leur stratégie au Maroc, une stratégie qui tourne autour des rassemblements passionnés du patriotisme aveugle et des déclarations de gaze pour couvrir leurs erreurs au lieu d’assumer leur responsabilité.
Avec l’Espagne, Rabat est allé encore plus loin, jusqu’à proférer des menaces de lâcher tous les terroristes, les clandestins et les trafiquants de drogue. Et il paraît que cette méthode fonctionne. En tout cas, jusqu’à présent, il faut le reconnaître, elle a donné de bons résultats. -
Des déclarations qui dénotent un profond désespoir
« Ce serait bien que les responsables fassent preuve, en Europe et ailleurs, d’un peu plus de circonscription dans le traitement du dossier du Sahara. Nous aimerions qu’ils ne soient pas sélectifs dans leur regard vers ce qui se passe dans la région maghrébine », a déclaré dans une conférence de presse le ministre de communication marocain, Khalid Naciri.
Il a souligné que, face aux critiques lancées sur le Maroc, « il y a des énormes violations des droits de l’homme et des menaces de déstabilisation à l’Est de la frontière marocaine, et il conviendrait de regarder ce qui se passe là-bas ».
Naciri a réagi ainsi aux déclarations faites mardi à Bruxelles par le commissaire européen d’Elargissement et de Politique de Voisinage, Stefan Füle, qui étaient un avertissement dirigé au Maroc pour exprimer sa préoccupation pour les droits de l’homme au Sahara Occidental. Quelques déclarations orientées à la question du député européen socialiste Luis Yáñez-Barnuevo, qui a voulu savoir si Füle et la Haute Représentante pour la Politique Extérieure de l’UE, Catherine Ashton, auront une initiative relative au conflit du Sáhara Occidental. À ce sujet, le commissaire de Politique de Voisinage a déclaré que la Commission Européenne « soutiendra » tous les efforts de l’UE et mettra « tous les instruments » qui peuvent être utiles pour résoudre ce conflit. D’un autre côté, Füle a signalé sa « préoccupation » pour la situation des Droits de l’homme au Maroc et de là il a souligné l’importance d’un dialogue ouvert entre l’UE et le pays maghrébin pour « promouvoir la défense » de ces droits.
Pour Naciri, « le Maroc est un pays avec des imperfections et le courage de parler d’elles et de les corriger », et il est décidé à « bâtir un climat crédible de coopération, de stabilité et de paix avec l’espace européen ». Quelque chose qui, à son avis, « l’Europe peut obtenir seulement avec un Maroc stable que personne n’essaie de déstabiliser ».
L’Algérie a été utilisée, une fois de plus, de souffre-douleur au régime marocain, en s’échinant à la faire endosser la responsabilité de son malheur dans le vain espoir d’amener l’Europe à défendre l’indéfendable : La persistance du gouvernement marocain dans la violation des droits de l’homme au Sahara Occidental.
L’UE ayant résolument et massivement refusé de se taire sur les dépassements marocains, les autorités de Rabat essaient d’appliquer en Europe leur stratégie au Maroc, une stratégie qui tourne autour des rassemblements passionnés du patriotisme aveugle et des déclarations de gaze pour couvrir leurs erreurs au lieu d’assumer leur responsabilité.
Avec l’Espagne, Rabat est allé encore plus loin, jusqu’à proférer des menaces de lâcher tous les terroristes, les clandestins et les trafiquants de drogue. Et il paraît que cette méthode fonctionne. En tout cas, jusqu’à présent, il faut le reconnaître, elle a donné de bons résultats. -
Liberate Western Sahara
Congratulations to Conservative MP Andrew Murrison for raising the issue of the Western Sahara at PMQ’s today. Sadly, Murrison’s question… « What are the Prime Minister’s views on the situation in Western Sahara » was so vague that it enabled Brown to give a similarly vague and incomprehensible reply about the need to combat terrorism.
However, there have been state sponsored terrorists in Western Sahara for the last 35 years, since the Moroccans illegally invaded and occupied the country following Spain’s decision to end its Imperial hold on the territory. For those 35 years the Saharawi refugees have lived in tented camps in some of the most inhospitable conditions on the planet in Southern Algeria. I was fortunate enough to visit the UN Polisario refugee camps outside Tindouf about twelve years ago, and you could not fail to be impressed with the spirit, determination and organisation of the people in the camps.here have been endless UN declarations, United States wish-washy attempts at reconciliation and calls for a referendum on who should rule the country, but constantly thwarted by the Moroccan Government. The rumours of oil and other mineral riches were sufficient to ensure none of the Western powers got too heavy with the Moroccans. The resilience of the Saharawi remains though, summed up by Aminatu Haidar, (pictured left) described as the Saharawi Gandhi, who has been on hunger strike in Lanzarote over a refusal to acknowledge Moroccan sovereignty over her country.Perhaps if someone could try again at PMQ’s next week Gordon might get properly briefed on the situation and give a more respectable answer rather than wittering on about ‘terrorism’.Bob PiperBob Piper has been a Labour Councillor for the Abbey Ward in Sandwell, West Midlands, for 10 years. He is a lifelong supporter of Aston Villa Football Club and a follower of Yorkshire County Cricket Club. -
Liberate Western Sahara
Congratulations to Conservative MP Andrew Murrison for raising the issue of the Western Sahara at PMQ’s today. Sadly, Murrison’s question… « What are the Prime Minister’s views on the situation in Western Sahara » was so vague that it enabled Brown to give a similarly vague and incomprehensible reply about the need to combat terrorism.
However, there have been state sponsored terrorists in Western Sahara for the last 35 years, since the Moroccans illegally invaded and occupied the country following Spain’s decision to end its Imperial hold on the territory. For those 35 years the Saharawi refugees have lived in tented camps in some of the most inhospitable conditions on the planet in Southern Algeria. I was fortunate enough to visit the UN Polisario refugee camps outside Tindouf about twelve years ago, and you could not fail to be impressed with the spirit, determination and organisation of the people in the camps.here have been endless UN declarations, United States wish-washy attempts at reconciliation and calls for a referendum on who should rule the country, but constantly thwarted by the Moroccan Government. The rumours of oil and other mineral riches were sufficient to ensure none of the Western powers got too heavy with the Moroccans. The resilience of the Saharawi remains though, summed up by Aminatu Haidar, (pictured left) described as the Saharawi Gandhi, who has been on hunger strike in Lanzarote over a refusal to acknowledge Moroccan sovereignty over her country.Perhaps if someone could try again at PMQ’s next week Gordon might get properly briefed on the situation and give a more respectable answer rather than wittering on about ‘terrorism’.Bob PiperBob Piper has been a Labour Councillor for the Abbey Ward in Sandwell, West Midlands, for 10 years. He is a lifelong supporter of Aston Villa Football Club and a follower of Yorkshire County Cricket Club. -
Maroc : La montagne qui a accouché d’une souris
C’est la montagne qui a accouché d’une souris, comme dit l’expression. Le peuple marocain s’attendait à une révision de la Constitution et voilà que son roi lui parle encore une fois du machin conseil consultatif … de la régionalisation. Comme si les autres conseils créés jusque-là, ont engendré un quelconque bienfait pour les Marocains.Les noms cités pour la composition de ce conseil donnent l’impression du déjà-vu. Ce qui veut dire que jusqu’à nouvel ordre, le Makhzen de Hassan II demeure la principale référence, toujours en vigueur au pays et c’est lui qui fait toujours la loi ou plutôt l’arbitraire dans ce pays !Les marocains ont des gouvernants qui les méprisent et qui persistent à insulter leur intelligence. Ils ont un gouvernement guignol et un parlement marionnette qui ne font qu’amuser la galerie, des pseudo-institutions qui coûtent très cher aux contribuables et qui ne font que de la figuration et, au grand malheur des citoyens, le système de gouvernance actuel est de plus en plus mafieux. Un système où les maîtres mots sont : corruption, népotisme, clientélisme, injustice, arrogance et mépris des citoyens…La majorité de la population n’a plus aucune perspective à force de gober les sérénades du roi Mohamed VI et sa cour sur la « transition démocratique ». Le Maroc est une dictature où le roi dicte ses volontés et ses hommes de main obéissent. Ne pas faire de lèche-botte explicite pourrait potentiellement exposer la personne a de sérieux ennuis (atteinte aux sacralités, atteinte à la sécurité et stabilité du pays, traîtrise, etc.)Au Maroc, le problème n’est pas le manque d’idées, de propositions, de conseils, mais d’application de tout cela. Amnesty International affirme que le processus de réconciliation au Maroc est au point mort depuis la fin de la défunte mission de l’IER. « Quatre ans après le discours du roi Mohammed VI qui a clôturé les travaux de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), le processus de réconciliation nationale au Maroc pour les violations des droits humains commis pendant le règne de Hassan II stagne par “manque de volonté politique”, constate Amnesty. Pourtant c’est une instance créée par le Makhzen depuis plus de 5 ans et ses recommandations ont été validées par le roi.Tout ceci vient prouver l’inculture du régime de Rabat qui est dirigé par un incompétent intégral dont la différence en ressources intellectuelles par à rapport à celles de son père est plus que prouvée. On ne reformate pas le cerveau d’un indécrottable plus intéressé au ski aquatique qu’aux affaires politiques d’un pays qu’il a laissé entre les mains de la « mafia nationale ».En fait, sauf à vouloir perdre du temps sur des futilités, il n’y a pas vraiment de raisons que l’on s’attarde sur cette énième mascarade d’un régime décidément débile. Et c’est pourquoi l’on devrait saluer la détermination des partis d’opposition et des associations qui se battent pour que le Maroc ne soit pas le théâtre d’un cirque permanent orchestré par un amuseur public doublé d’un très malhonnête prestidigitateur. -
Maroc : La montagne qui a accouché d’une souris
C’est la montagne qui a accouché d’une souris, comme dit l’expression. Le peuple marocain s’attendait à une révision de la Constitution et voilà que son roi lui parle encore une fois du machin conseil consultatif … de la régionalisation. Comme si les autres conseils créés jusque-là, ont engendré un quelconque bienfait pour les Marocains.Les noms cités pour la composition de ce conseil donnent l’impression du déjà-vu. Ce qui veut dire que jusqu’à nouvel ordre, le Makhzen de Hassan II demeure la principale référence, toujours en vigueur au pays et c’est lui qui fait toujours la loi ou plutôt l’arbitraire dans ce pays !Les marocains ont des gouvernants qui les méprisent et qui persistent à insulter leur intelligence. Ils ont un gouvernement guignol et un parlement marionnette qui ne font qu’amuser la galerie, des pseudo-institutions qui coûtent très cher aux contribuables et qui ne font que de la figuration et, au grand malheur des citoyens, le système de gouvernance actuel est de plus en plus mafieux. Un système où les maîtres mots sont : corruption, népotisme, clientélisme, injustice, arrogance et mépris des citoyens…La majorité de la population n’a plus aucune perspective à force de gober les sérénades du roi Mohamed VI et sa cour sur la « transition démocratique ». Le Maroc est une dictature où le roi dicte ses volontés et ses hommes de main obéissent. Ne pas faire de lèche-botte explicite pourrait potentiellement exposer la personne a de sérieux ennuis (atteinte aux sacralités, atteinte à la sécurité et stabilité du pays, traîtrise, etc.)Au Maroc, le problème n’est pas le manque d’idées, de propositions, de conseils, mais d’application de tout cela. Amnesty International affirme que le processus de réconciliation au Maroc est au point mort depuis la fin de la défunte mission de l’IER. « Quatre ans après le discours du roi Mohammed VI qui a clôturé les travaux de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), le processus de réconciliation nationale au Maroc pour les violations des droits humains commis pendant le règne de Hassan II stagne par “manque de volonté politique”, constate Amnesty. Pourtant c’est une instance créée par le Makhzen depuis plus de 5 ans et ses recommandations ont été validées par le roi.Tout ceci vient prouver l’inculture du régime de Rabat qui est dirigé par un incompétent intégral dont la différence en ressources intellectuelles par à rapport à celles de son père est plus que prouvée. On ne reformate pas le cerveau d’un indécrottable plus intéressé au ski aquatique qu’aux affaires politiques d’un pays qu’il a laissé entre les mains de la « mafia nationale ».En fait, sauf à vouloir perdre du temps sur des futilités, il n’y a pas vraiment de raisons que l’on s’attarde sur cette énième mascarade d’un régime décidément débile. Et c’est pourquoi l’on devrait saluer la détermination des partis d’opposition et des associations qui se battent pour que le Maroc ne soit pas le théâtre d’un cirque permanent orchestré par un amuseur public doublé d’un très malhonnête prestidigitateur. -
Sahara : Régionalisation, répression et spoliation
Dix-huit ans se sont écoulés depuis l’application du plan de paix onusien pour le Sahara Occidental. Une période beaucoup trop longue pour un simple problème de décolonisation qui a créé tant de tension et empêche la mise en marche d’un véritable programme de coopération et de développement dont les peuples de la région ont besoin. La seule raison de ce blocage est que le Maroc n’est pas prêt à accepter une solution qui ne vise pas à entériner l’assimilation pure et simple de ce territoire. Les holdings du roi et les généraix de l’armée sont retranchés, avec beaucoup de poids, dans l’économie locale du Sahara Occidental. De la contrebande aux milliards de dollars de l’industrie de pêche et des phosphates, leurs mains sont dans chaque partie de cette tarte qui est le Sahara.
Dix-huit ans après le cessez-le-feu, le Maroc cherche toujours à gagner la bataille du Sahara Occidental par les manœuvres dilatoires, les mensonges, les manipulations et le défi à la communauté internationale.La présence de la MINURSO (Mission des NU pour le référendum au SO) contribue à créer un faux espoir de solution, au moment où les négociations qui durent depuis plus de 8 ans n’aboutissent à rien. Cette présence sur le terrain offre au gouvernement marocain l’occasion de poursuivre l’occupation du Sahara Occidental sans aucun souci, le renforcement de ses fortifications militaires et l’exploitation de ses ressources naturelles, et le plus important, la situation de « ni guerre ni paix » qui a contribué sérieusement à porter atteinte à la cause sahraouie sur le plan médiatique.Pour le Maroc et ses alliés, la France et l’Espagne en particulier, la MINURSO agit en temps que force de dissuassion dans la région et le royaume alaouite ne veut pas apparaître comme le coupable de son départ. Donc, la MINURSO, à travers le cessez-le-feu, consolide un statu quo considéré par les marocains comme un atout dans leurs mains. Le Maroc, se trouvant dans une position assez confortable avec le statu quo, préfère maintenir cette situation indéfiniment avant d’entrer dans un terrain diplomatique inconnu.Tous les analystes sont unanimes que les négociations n’aboutiront à aucun résultat. Le spectre de la guerre plane en permanence. Par conséquent, l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Christopher Ross, finira par présenter une proposition dans le but de sortir cette situation de l’impasse. A ce moment-là, le statu quo tant aimé par les autorités marocaines s’effritera, raison pour laquelle Rabat cherche par tous les moyens à arrêter le processus des négociations conscient qu’il se verra obligé à accepter toute nouvelle proposition suggérée par le responsable onusien. Les négociations doivent cesser sans que le Maroc soit pointé du doigt.Les conseillers de Mohamed VI ont imaginé que l’escalade dans la campagne de répression, la détention des sept militants des droits de l’homme sahraouis et l’expulsion d’Aminatou Haidar pousserait le Front Polisario à boucotter la prochaine rencontre prévue au mois de janvier courant. Leurs prévisions sont tombées à l’eau, lorsque le Secrétariat National du Polisario s’est réuni le 30 décembre 2009 pour annoncer que le mouvement sahraoui est prêt à reprendre les négociations et à collaborer avec les Nations Unies dans la recherche d’une solution basée sur le droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination. Cela a fait l’effet d’une bombe à Rabat. Trois jours après, Mohamed VI a été obligé d’annoncer un discours pour le lendemain qui n’était pas dans son agenda. La surpise était générale et cela a soulevé beaucoup de questions. Est-ce que le roi va déclarer la guerre à l’Algérie? Va-t-il annoncer quelque chose de grave?La déception était grande. L’apparition soudaine du monarque n’était que pour répéter une vieille chanson : la régionalisation. C’est le cadeau offert après le fiasco Haidar et une tentative désespérée de convaincre la communauté de ses bonnes intentions envers le peuple sahraoui et la société marocaine. En vain. L’année écoulée a été une preuve inéluctable de la volonté du régime de rester dans l’immobilisme. -
Sahara : Régionalisation, répression et spoliation
Dix-huit ans se sont écoulés depuis l’application du plan de paix onusien pour le Sahara Occidental. Une période beaucoup trop longue pour un simple problème de décolonisation qui a créé tant de tension et empêche la mise en marche d’un véritable programme de coopération et de développement dont les peuples de la région ont besoin. La seule raison de ce blocage est que le Maroc n’est pas prêt à accepter une solution qui ne vise pas à entériner l’assimilation pure et simple de ce territoire. Les holdings du roi et les généraix de l’armée sont retranchés, avec beaucoup de poids, dans l’économie locale du Sahara Occidental. De la contrebande aux milliards de dollars de l’industrie de pêche et des phosphates, leurs mains sont dans chaque partie de cette tarte qui est le Sahara.
Dix-huit ans après le cessez-le-feu, le Maroc cherche toujours à gagner la bataille du Sahara Occidental par les manœuvres dilatoires, les mensonges, les manipulations et le défi à la communauté internationale.La présence de la MINURSO (Mission des NU pour le référendum au SO) contribue à créer un faux espoir de solution, au moment où les négociations qui durent depuis plus de 8 ans n’aboutissent à rien. Cette présence sur le terrain offre au gouvernement marocain l’occasion de poursuivre l’occupation du Sahara Occidental sans aucun souci, le renforcement de ses fortifications militaires et l’exploitation de ses ressources naturelles, et le plus important, la situation de « ni guerre ni paix » qui a contribué sérieusement à porter atteinte à la cause sahraouie sur le plan médiatique.Pour le Maroc et ses alliés, la France et l’Espagne en particulier, la MINURSO agit en temps que force de dissuassion dans la région et le royaume alaouite ne veut pas apparaître comme le coupable de son départ. Donc, la MINURSO, à travers le cessez-le-feu, consolide un statu quo considéré par les marocains comme un atout dans leurs mains. Le Maroc, se trouvant dans une position assez confortable avec le statu quo, préfère maintenir cette situation indéfiniment avant d’entrer dans un terrain diplomatique inconnu.Tous les analystes sont unanimes que les négociations n’aboutiront à aucun résultat. Le spectre de la guerre plane en permanence. Par conséquent, l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Christopher Ross, finira par présenter une proposition dans le but de sortir cette situation de l’impasse. A ce moment-là, le statu quo tant aimé par les autorités marocaines s’effritera, raison pour laquelle Rabat cherche par tous les moyens à arrêter le processus des négociations conscient qu’il se verra obligé à accepter toute nouvelle proposition suggérée par le responsable onusien. Les négociations doivent cesser sans que le Maroc soit pointé du doigt.Les conseillers de Mohamed VI ont imaginé que l’escalade dans la campagne de répression, la détention des sept militants des droits de l’homme sahraouis et l’expulsion d’Aminatou Haidar pousserait le Front Polisario à boucotter la prochaine rencontre prévue au mois de janvier courant. Leurs prévisions sont tombées à l’eau, lorsque le Secrétariat National du Polisario s’est réuni le 30 décembre 2009 pour annoncer que le mouvement sahraoui est prêt à reprendre les négociations et à collaborer avec les Nations Unies dans la recherche d’une solution basée sur le droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination. Cela a fait l’effet d’une bombe à Rabat. Trois jours après, Mohamed VI a été obligé d’annoncer un discours pour le lendemain qui n’était pas dans son agenda. La surpise était générale et cela a soulevé beaucoup de questions. Est-ce que le roi va déclarer la guerre à l’Algérie? Va-t-il annoncer quelque chose de grave?La déception était grande. L’apparition soudaine du monarque n’était que pour répéter une vieille chanson : la régionalisation. C’est le cadeau offert après le fiasco Haidar et une tentative désespérée de convaincre la communauté de ses bonnes intentions envers le peuple sahraoui et la société marocaine. En vain. L’année écoulée a été une preuve inéluctable de la volonté du régime de rester dans l’immobilisme.