Mois : janvier 2010

  • Aucune armée, aucune prison, aucun mur ne pourra les arrêter

    Les sept militants sahraouis de droits de l’homme célèbrent l’entrée de la nouvelle décade dans la prison de Salé en attente d’être jugés par un tribunal militaire. Leur crime : Avoir visité les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf dans la frontière sud-ouest entre l’Algérie et le Sahara occidental. Pourtant, le Haut Commissariat avait prévu, dans le cadre de la consolidation des mesures de confiance, d’encourager l’échange de visites des deux côtés du mur de défense marocain. Apparemment, cela n’est pas valide pour Degja Lachgar (porte-parole de l’ASVDH), Ali Salem Tamek (Vice-président du Collectif de Défenseurs Sahraouis de DH), Brahim Dahan (Président de l’ASVDH), Rachid Sghair (porte-parole du Comité contre la torture dans la ville de Dakhla), Nassiri Hamadi (Président du Comité de Défense de DH à Smara), Yahdih Tarruzi (membre du Collectif de Défenseurs de DH), Saleh Lubaihi (membre du même collectif).
    Depuis leurs céllules, ils courent le risque de la peine de mort. Malgré tout, ils accueillent le nouvel an avec détermination et espoir. Ils savent que l’escalade de répression marocaine est une preuve que leur engagement non-violent porte ses fruits.
    L’occupant se sent menacé par le succès du mouvement pacifiste sahraoui dont l’écho se fait sentir partout dans le monde. Les militants sahraouis accumulent les prix de reconnaissance, la solidarité internationale est de plus en plus grande et le blackout médiatique imposé par le statu quo est en train de se rompre. Ce que les autorités marocaines ne comprennent pas c’est que la lutte populaire ne peut pas s’arrêter avec leur emprisonnement. Au contraire, l’effet boomerang est garanti, comme c’était le cas de la déportation de la militante Aminatou Haidar.
    En étant confinés dans la prison de Salé, dans la prison à ciel ouvert qui est devenu le territoire occupé du Sahara Occidental ou dans les villes entourées par le mur de la honte, les détentions ne vont pas les affaibilir. Au contraire, ils renforcent leur engagement de convertir l’année 2010 en année de libération moyennant la résistance populaire et désarmée contre l’occupation marocaine.
    Le prix qu’ils paient ne les dissuadera pas. Ils veulent que leurs enfants, leurs familles et toute la population sahraouie ne soient pas obligés à payer le prix avec eux. Pour eux, ils doivent poursuivre la lutte pour la liberté d’expression et le droit d’autodétermination.
    Les militants pacifistes sahraouis n’ont pas besoin d’armes pour faire entendre leurs voix. Leur seule arme est la justesse de leur cause, le soutien populaire manifesté au quotidien est le garant de la victoire. Aucune armée, aucune prison, ni aucun mur ne pourront les arrêter.

  • Aucune armée, aucune prison, aucun mur ne pourra les arrêter

    Les sept militants sahraouis de droits de l’homme célèbrent l’entrée de la nouvelle décade dans la prison de Salé en attente d’être jugés par un tribunal militaire. Leur crime : Avoir visité les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf dans la frontière sud-ouest entre l’Algérie et le Sahara occidental. Pourtant, le Haut Commissariat avait prévu, dans le cadre de la consolidation des mesures de confiance, d’encourager l’échange de visites des deux côtés du mur de défense marocain. Apparemment, cela n’est pas valide pour Degja Lachgar (porte-parole de l’ASVDH), Ali Salem Tamek (Vice-président du Collectif de Défenseurs Sahraouis de DH), Brahim Dahan (Président de l’ASVDH), Rachid Sghair (porte-parole du Comité contre la torture dans la ville de Dakhla), Nassiri Hamadi (Président du Comité de Défense de DH à Smara), Yahdih Tarruzi (membre du Collectif de Défenseurs de DH), Saleh Lubaihi (membre du même collectif).
    Depuis leurs céllules, ils courent le risque de la peine de mort. Malgré tout, ils accueillent le nouvel an avec détermination et espoir. Ils savent que l’escalade de répression marocaine est une preuve que leur engagement non-violent porte ses fruits.
    L’occupant se sent menacé par le succès du mouvement pacifiste sahraoui dont l’écho se fait sentir partout dans le monde. Les militants sahraouis accumulent les prix de reconnaissance, la solidarité internationale est de plus en plus grande et le blackout médiatique imposé par le statu quo est en train de se rompre. Ce que les autorités marocaines ne comprennent pas c’est que la lutte populaire ne peut pas s’arrêter avec leur emprisonnement. Au contraire, l’effet boomerang est garanti, comme c’était le cas de la déportation de la militante Aminatou Haidar.
    En étant confinés dans la prison de Salé, dans la prison à ciel ouvert qui est devenu le territoire occupé du Sahara Occidental ou dans les villes entourées par le mur de la honte, les détentions ne vont pas les affaibilir. Au contraire, ils renforcent leur engagement de convertir l’année 2010 en année de libération moyennant la résistance populaire et désarmée contre l’occupation marocaine.
    Le prix qu’ils paient ne les dissuadera pas. Ils veulent que leurs enfants, leurs familles et toute la population sahraouie ne soient pas obligés à payer le prix avec eux. Pour eux, ils doivent poursuivre la lutte pour la liberté d’expression et le droit d’autodétermination.
    Les militants pacifistes sahraouis n’ont pas besoin d’armes pour faire entendre leurs voix. Leur seule arme est la justesse de leur cause, le soutien populaire manifesté au quotidien est le garant de la victoire. Aucune armée, aucune prison, ni aucun mur ne pourront les arrêter.

  • Maroc : La nouvelle Thaïlande

    C’est malheureux d’entendre ça d’un pays arabo-musulman qui interdit la prostitution et la corruption. Les responsables marocains de nos jours s’occupent d’autres choses : voler le pays… Quelle dignité ont ces responsables? On entend des citoyens sujets de Mohammed VI qui habitent dans des WC publiques à Salé, à El Jadida… des flics qui tendent la main pour quelques dirhams et ferment les yeux. L’affaire des CD de Mme Bouali et les juges… ce n’est pas le Maroc d’avant…!

    Elles veulent toutes habiter dans une villa, avoir une voiture de luxe et beaucoup de fric pour s’offrir des vêtements sexy, voyager, danser, boire et … pendant toute la journée, tout en se faisant passer pour des femmes modernes, libres, ouvertes et civilisées. Mais une question se pose. Est-il nécessaire de se dévêtir et vendre  sa chair pour réaliser des rêves obscènes en ternissant l’image du peuple marocain? 
    Et où est Mohammed VI, le garant selon la constitution des valeurs de l’Islam, qu’on nous présente comme étant le Commandeur des Croyants, que sa personne est sacrée? Ah oui, et la personne du marocain, sa dignité et son honneur? Qu’en fait-on? Elle peut être avilit, humiliée et piétinée ? 
    EXTRAIT DU REPORTAGE CHOC 
    C’est sous ce titre quelque peu racoleur qu’un hebdomadaire français très populaire et très lu a consacré sa une cette semaine à la ville de Marrakech et au Maroc en général. Vous pouvez voir la couverture et les photos sur leur site : www.choc.fr 
    Dans cet article il y a beaucoup de photos prises en caméra cachée. Les reporters concluent en disant que tout est à acheter au Maroc, les biens comme les personnes. Sur quelques photos on voit des filles marocaines recevoir les touristes chez-elles en présence de membres de leurs familles entièrement complices. A la fin de chaque « acte » les prostituées demandent aux faux touristes de leur envoyer d’autres étrangers. On voit aussi en photos la corruption : les journalistes se font arrêter pour des délits imaginaires, policiers et gendarmes n’hésitent pas à leur demander directement de l’argent pour fermer les yeux. La conclusion de l’article est que le Maroc est en passe de surpasser tout ce qui se fait ailleurs et notamment en Thaïlande. 
    Voici quelques extraits de cette revue : 
    « C’est le cas de Houcine et d’Abelrahman, tous deux vendeurs dans le souk de la place Jemaâ El Fna et originaires du quartier pauvre de Sidi Youssef : « Les touristes sont de plus en plus arrogants et radins. Ils nous prennent pour leurs esclaves. Ils savent très bien que nous dépendons de leurs euros et ils en abusent. Très souvent, je vois des hommes plutôt âgés proposer 1000 dirhams (100 euros) à des gamins ou à des adolescents pour coucher avec eux. C’est une honte, mais personne ne bouge, surtout pas les policiers en civil qui sont au courant et qui ferment les yeux contre un billet », déplore Houcine, 31 ans et père de quatre enfants. 
    Pédophilie, prostitution, les deux mots sont lâchés. A Marrakech, tout s’achète et tout se vend, au risque de sombrer dans la glauque. La plupart des cabarets, des discothèques et même des restaurants sont allégrement fournis en prostituées. De jeunes femmes, voire des adolescentes, qui attendent le client. Charmantes à faire craquer les plus réticents, nombre d’entre elles désertent Casablanca ou Rabat, leur ville d’origine, pour venir « plumer » les étrangers. Clientèle de choix, les hommes d’affaires et les célibataires français ne se font pas prier longtemps pour succomber à la tentation. « Elles sont magnifiques et elles font tout ce qu’on leur demande. Elles ne font pas autant de chichis qu’en France et surtout pour 200 euros, je peux en profiter toute la nuit », se vante William, 34 ans, commercial parisien dans le prêt-à-porter. De passage à Marrakech trois à quatre fois par an, ce père de famille ne rate jamais l’occasion de « se taper une ou deux putes ». Des filles qu’il trouve dans les night-clubs comme le Paradise, le Comptoir Paris-Marrakech ou dans les cabarets, le Jad Mahal et le Red House. 
    D’après de nombreuses prostituées, certains patrons de boîtes récupèrent une commission sur chacune des passes. « On paie l’entrée (10 euros) et on verse un tiers de la passe. C’est le deal si on veut tapiner tranquillement dans les discothèques. Très souvent, on est même obligé de payer les videurs et les flics qui tournent à la sortie de la boîte », expliquent Soraya et Karima, deux cousines prostituées, originaires de Marrakech et de Casablanca. 
    Selon plusieurs associations féminines, la Ville rouge et ses 20.000 prostituées permanentes sont en passe de supplanter la Thaïlande comme haut lieu du tourisme sexuel. 
    Voilà, c’était un extrait mot pour mot de l’article. Il y a aussi des images choc, où on voit des prostituées marocaines nues, dans différents endroits (hôtel, maison familiale, etc…). 
    C’est lu et regardé par des millions de personnes. Je crois que la réputation du Maroc est pour le moins écornée. C’est vraiment triste.
  • Maroc : La nouvelle Thaïlande

    C’est malheureux d’entendre ça d’un pays arabo-musulman qui interdit la prostitution et la corruption. Les responsables marocains de nos jours s’occupent d’autres choses : voler le pays… Quelle dignité ont ces responsables? On entend des citoyens sujets de Mohammed VI qui habitent dans des WC publiques à Salé, à El Jadida… des flics qui tendent la main pour quelques dirhams et ferment les yeux. L’affaire des CD de Mme Bouali et les juges… ce n’est pas le Maroc d’avant…!

    Elles veulent toutes habiter dans une villa, avoir une voiture de luxe et beaucoup de fric pour s’offrir des vêtements sexy, voyager, danser, boire et … pendant toute la journée, tout en se faisant passer pour des femmes modernes, libres, ouvertes et civilisées. Mais une question se pose. Est-il nécessaire de se dévêtir et vendre  sa chair pour réaliser des rêves obscènes en ternissant l’image du peuple marocain? 
    Et où est Mohammed VI, le garant selon la constitution des valeurs de l’Islam, qu’on nous présente comme étant le Commandeur des Croyants, que sa personne est sacrée? Ah oui, et la personne du marocain, sa dignité et son honneur? Qu’en fait-on? Elle peut être avilit, humiliée et piétinée ? 
    EXTRAIT DU REPORTAGE CHOC 
    C’est sous ce titre quelque peu racoleur qu’un hebdomadaire français très populaire et très lu a consacré sa une cette semaine à la ville de Marrakech et au Maroc en général. Vous pouvez voir la couverture et les photos sur leur site : www.choc.fr 
    Dans cet article il y a beaucoup de photos prises en caméra cachée. Les reporters concluent en disant que tout est à acheter au Maroc, les biens comme les personnes. Sur quelques photos on voit des filles marocaines recevoir les touristes chez-elles en présence de membres de leurs familles entièrement complices. A la fin de chaque « acte » les prostituées demandent aux faux touristes de leur envoyer d’autres étrangers. On voit aussi en photos la corruption : les journalistes se font arrêter pour des délits imaginaires, policiers et gendarmes n’hésitent pas à leur demander directement de l’argent pour fermer les yeux. La conclusion de l’article est que le Maroc est en passe de surpasser tout ce qui se fait ailleurs et notamment en Thaïlande. 
    Voici quelques extraits de cette revue : 
    « C’est le cas de Houcine et d’Abelrahman, tous deux vendeurs dans le souk de la place Jemaâ El Fna et originaires du quartier pauvre de Sidi Youssef : « Les touristes sont de plus en plus arrogants et radins. Ils nous prennent pour leurs esclaves. Ils savent très bien que nous dépendons de leurs euros et ils en abusent. Très souvent, je vois des hommes plutôt âgés proposer 1000 dirhams (100 euros) à des gamins ou à des adolescents pour coucher avec eux. C’est une honte, mais personne ne bouge, surtout pas les policiers en civil qui sont au courant et qui ferment les yeux contre un billet », déplore Houcine, 31 ans et père de quatre enfants. 
    Pédophilie, prostitution, les deux mots sont lâchés. A Marrakech, tout s’achète et tout se vend, au risque de sombrer dans la glauque. La plupart des cabarets, des discothèques et même des restaurants sont allégrement fournis en prostituées. De jeunes femmes, voire des adolescentes, qui attendent le client. Charmantes à faire craquer les plus réticents, nombre d’entre elles désertent Casablanca ou Rabat, leur ville d’origine, pour venir « plumer » les étrangers. Clientèle de choix, les hommes d’affaires et les célibataires français ne se font pas prier longtemps pour succomber à la tentation. « Elles sont magnifiques et elles font tout ce qu’on leur demande. Elles ne font pas autant de chichis qu’en France et surtout pour 200 euros, je peux en profiter toute la nuit », se vante William, 34 ans, commercial parisien dans le prêt-à-porter. De passage à Marrakech trois à quatre fois par an, ce père de famille ne rate jamais l’occasion de « se taper une ou deux putes ». Des filles qu’il trouve dans les night-clubs comme le Paradise, le Comptoir Paris-Marrakech ou dans les cabarets, le Jad Mahal et le Red House. 
    D’après de nombreuses prostituées, certains patrons de boîtes récupèrent une commission sur chacune des passes. « On paie l’entrée (10 euros) et on verse un tiers de la passe. C’est le deal si on veut tapiner tranquillement dans les discothèques. Très souvent, on est même obligé de payer les videurs et les flics qui tournent à la sortie de la boîte », expliquent Soraya et Karima, deux cousines prostituées, originaires de Marrakech et de Casablanca. 
    Selon plusieurs associations féminines, la Ville rouge et ses 20.000 prostituées permanentes sont en passe de supplanter la Thaïlande comme haut lieu du tourisme sexuel. 
    Voilà, c’était un extrait mot pour mot de l’article. Il y a aussi des images choc, où on voit des prostituées marocaines nues, dans différents endroits (hôtel, maison familiale, etc…). 
    C’est lu et regardé par des millions de personnes. Je crois que la réputation du Maroc est pour le moins écornée. C’est vraiment triste.
  • Malgré tout, Dakhla existe…, la vie et le combat d’un campement sahraoui

    Malgré tout Dakhla existe… est le titre de l’ouvrage que vient de publier Elisabeth Peltier aux éditions L’Harmattan. L’ouvrage de 230 pages est une chronique du campement des réfugiés sahraouis de Dakhla, narrée par cette femme, éducatrice de formation, qui s’est retrouvée engagée sur le terrain sahraoui en prenant en charge un programme initié par l’ONG française «Enfants réfugiés du monde», visant la mise en place d’une réflexion pédagogique avec des enseignants de ce camp.
    De décembre 2000 à juin 2008, Elisabeth Peltier n’a pas cessé de faire des va-et-vient entre la France et les camps de réfugiés sahraouis. Fin 2000, l’auteure débarque à Dakhla, «un lieu que je n’ai pu repérer sur aucune carte géographique, en plein désert du Sahara, j’ignore tout», écrit-elle dès les premières lignes de l’ouvrage. Elle découvre une réalité et un peuple. Ses premières impressions dépassent l’inattendu : «Je pensais rencontrer la misère, je rencontre le dénuement et, dans le même temps, cette vie, ces vies porteuses de projets dans ce désert d’un autre monde.» L’auteure expliquera l’importance de cette rencontre qui sera déterminante dans son choix de vie : elle épousera la cause sahraouie et devient la porte-parole du peuple sahraoui.
    «Quand j’ai rencontré les Sahraouis, j’ai retrouvé chez ces hommes et ces femmes le même rire malgré la souffrance de l’exil sur cette terre inhospitalière, la même volonté à rester debout malgré la paralysie du monde à leur égard. La même vision au-delà des apparences sur la capacité de l’être humain à dépasser l’intolérable», écrit-elle. Mme Peltier décrit ses pérégrinations à travers la hamada, ses contacts, ses rencontres avec des personnes formidables qui accomplissent humblement et simplement leurs tâches quotidiennes. Chaque jour est un combat constamment renouvelé contre la dureté d’un environnement inespéré, les vicissitudes d’un quotidien fait de privations et de manques et difficile à vivre. Malgré tous ces aléas, l’optimisme, l’assurance et l’espoir en de lendemains meilleurs sont là. Tous ces sentiments sont rendus par Elisabeth Peltier. «A celui qui s’étonne de ne pas vous voir misérables tels que les médias nous abreuvent de ces clichés sordides des camps de réfugiés à travers le monde, à celui qui pense que chacun doit rester à sa place, qu’un réfugié doit donner une image de réfugié pauvre et pitoyable frappant notre bonne conscience, je réponds que 33 ans sont passés et que nous sommes face à un peuple déterminé, avide de vivre comme nous, de faire partie de notre monde. Ce long temps d’attente n’a pas fragilisé ce peuple mais l’a consolidé», écrit Elisabeth Peltier qui affiche sa reconnaissance envers ce peuple qui lui a permis de «grandir encore davantage» et de «croire en la capacité de l’homme de se tenir droit malgré les bourrasques de la vie».
  • Malgré tout, Dakhla existe…, la vie et le combat d’un campement sahraoui

    Malgré tout Dakhla existe… est le titre de l’ouvrage que vient de publier Elisabeth Peltier aux éditions L’Harmattan. L’ouvrage de 230 pages est une chronique du campement des réfugiés sahraouis de Dakhla, narrée par cette femme, éducatrice de formation, qui s’est retrouvée engagée sur le terrain sahraoui en prenant en charge un programme initié par l’ONG française «Enfants réfugiés du monde», visant la mise en place d’une réflexion pédagogique avec des enseignants de ce camp.
    De décembre 2000 à juin 2008, Elisabeth Peltier n’a pas cessé de faire des va-et-vient entre la France et les camps de réfugiés sahraouis. Fin 2000, l’auteure débarque à Dakhla, «un lieu que je n’ai pu repérer sur aucune carte géographique, en plein désert du Sahara, j’ignore tout», écrit-elle dès les premières lignes de l’ouvrage. Elle découvre une réalité et un peuple. Ses premières impressions dépassent l’inattendu : «Je pensais rencontrer la misère, je rencontre le dénuement et, dans le même temps, cette vie, ces vies porteuses de projets dans ce désert d’un autre monde.» L’auteure expliquera l’importance de cette rencontre qui sera déterminante dans son choix de vie : elle épousera la cause sahraouie et devient la porte-parole du peuple sahraoui.
    «Quand j’ai rencontré les Sahraouis, j’ai retrouvé chez ces hommes et ces femmes le même rire malgré la souffrance de l’exil sur cette terre inhospitalière, la même volonté à rester debout malgré la paralysie du monde à leur égard. La même vision au-delà des apparences sur la capacité de l’être humain à dépasser l’intolérable», écrit-elle. Mme Peltier décrit ses pérégrinations à travers la hamada, ses contacts, ses rencontres avec des personnes formidables qui accomplissent humblement et simplement leurs tâches quotidiennes. Chaque jour est un combat constamment renouvelé contre la dureté d’un environnement inespéré, les vicissitudes d’un quotidien fait de privations et de manques et difficile à vivre. Malgré tous ces aléas, l’optimisme, l’assurance et l’espoir en de lendemains meilleurs sont là. Tous ces sentiments sont rendus par Elisabeth Peltier. «A celui qui s’étonne de ne pas vous voir misérables tels que les médias nous abreuvent de ces clichés sordides des camps de réfugiés à travers le monde, à celui qui pense que chacun doit rester à sa place, qu’un réfugié doit donner une image de réfugié pauvre et pitoyable frappant notre bonne conscience, je réponds que 33 ans sont passés et que nous sommes face à un peuple déterminé, avide de vivre comme nous, de faire partie de notre monde. Ce long temps d’attente n’a pas fragilisé ce peuple mais l’a consolidé», écrit Elisabeth Peltier qui affiche sa reconnaissance envers ce peuple qui lui a permis de «grandir encore davantage» et de «croire en la capacité de l’homme de se tenir droit malgré les bourrasques de la vie».
  • Les maladresses de Gordon Brown

    Gordon Brown a surpris toute la salle du Parlement cette semaine lors des questions qui lui ont été posés par les députés britanniques. Dans sa réponse à une question du ministre de la Défense Nationale Andrew Murrison demandant au Premier ministre son attitude par rapport à la situation actuelle au Sahara Occidental, M. Brown a donné l’impression de ne pas avoir la moindre idée de ce que c’est le Sahara Occidental. Sa réponse était :
    « Je pense à toutes les questions dont il voudrait que je parle par rapport au Sahara Occidental. Une chose qui m’inquiète est la croissance de violence ethnique dans ces contrées. Une chose que nous avons essayée de faire c’est d’augmenter et doubler notre aide à ces régions, et une chose qui suscite notre inquiétude est la croissance de groupes terroristes dans ces régions et c’est pourquoi nous faisons le nécessaire pour dissuader les gens du terrorisme. J’ai eu de nombreuses conversations avec des leaders de ces régions, s’il souhaite m’adresser à un point spécifique je l’aborderai. » Vous pouvez voir et écouter la réponse du Premier britannique ici
    Grâce à cette bourde, les députés britanniques parlent maintenant « des moments du Sahara Occidental » (voir ici) en référence à l’incapacité de Brown de fournir une réponse convaincante sur un conflit vieux de 34 ans et qui était, il y a un mois, à la une des titres de la presse lors de la grève de la faim d’Aminatou Haidar, une affaire qui a abouti à une frénésie d’efforts diplomatiques qui ont inclus Ban Ki-moon, Sarkozy et Hillary Clinton. M. Brown a dû penser que la question était en relation avec la mouvance d’Al Qaida au Maghreb. 
    Cette maladresse du responsable anglais suscitera, dans les jours prochains, un débat intense et il sera obligé de se prononcer sur le statut du territoire sahraoui, ce qui ne manquera pas d’inquiéter le roi Mohamed VI et ses courtisans. 
  • Les maladresses de Gordon Brown

    Gordon Brown a surpris toute la salle du Parlement cette semaine lors des questions qui lui ont été posés par les députés britanniques. Dans sa réponse à une question du ministre de la Défense Nationale Andrew Murrison demandant au Premier ministre son attitude par rapport à la situation actuelle au Sahara Occidental, M. Brown a donné l’impression de ne pas avoir la moindre idée de ce que c’est le Sahara Occidental. Sa réponse était :
    « Je pense à toutes les questions dont il voudrait que je parle par rapport au Sahara Occidental. Une chose qui m’inquiète est la croissance de violence ethnique dans ces contrées. Une chose que nous avons essayée de faire c’est d’augmenter et doubler notre aide à ces régions, et une chose qui suscite notre inquiétude est la croissance de groupes terroristes dans ces régions et c’est pourquoi nous faisons le nécessaire pour dissuader les gens du terrorisme. J’ai eu de nombreuses conversations avec des leaders de ces régions, s’il souhaite m’adresser à un point spécifique je l’aborderai. » Vous pouvez voir et écouter la réponse du Premier britannique ici
    Grâce à cette bourde, les députés britanniques parlent maintenant « des moments du Sahara Occidental » (voir ici) en référence à l’incapacité de Brown de fournir une réponse convaincante sur un conflit vieux de 34 ans et qui était, il y a un mois, à la une des titres de la presse lors de la grève de la faim d’Aminatou Haidar, une affaire qui a abouti à une frénésie d’efforts diplomatiques qui ont inclus Ban Ki-moon, Sarkozy et Hillary Clinton. M. Brown a dû penser que la question était en relation avec la mouvance d’Al Qaida au Maghreb. 
    Cette maladresse du responsable anglais suscitera, dans les jours prochains, un débat intense et il sera obligé de se prononcer sur le statut du territoire sahraoui, ce qui ne manquera pas d’inquiéter le roi Mohamed VI et ses courtisans. 
  • Harman jokes about Brown’s ‘Western Sahara moment’

    Harriet Harman has poked fun at Gordon Brown’s seeming inability to answer a question put to him at yesterday’s session of Prime Ministers questions.

    Answering questions on forthcoming business in the House of Commons, Labour’s Deputy Leader made reference to Mr Brown’s apparently vague answer to a question on the situation in the Western Sahara.
    She was dealing with a question about the possibility of farmers facing prosecution over failure to grit roads, but unable to answer in full, she joked about Mr Brown’s answer on Wednesday.
    « I’m going to have a Western Sahara moment on that, » she said.
    « I’m going to have to get back to him on that one ».
    Ms Harman was referring to the Prime Minister’s response to a question asked by Conservative MP Andrew Murrison, for Mr Brown’s opnion on the « the situation the Western Sahara ».
    However Mr Brown’s vague response and references to terrorism has led critics to speculate as to whether he had been referring to the Eastern Sahara.
    His response prompted Conservative MP Andrew Mackay to press Ms Harman for a full debate on the topic.
    Source : Politics Home Index
  • Harman jokes about Brown’s ‘Western Sahara moment’

    Harriet Harman has poked fun at Gordon Brown’s seeming inability to answer a question put to him at yesterday’s session of Prime Ministers questions.

    Answering questions on forthcoming business in the House of Commons, Labour’s Deputy Leader made reference to Mr Brown’s apparently vague answer to a question on the situation in the Western Sahara.
    She was dealing with a question about the possibility of farmers facing prosecution over failure to grit roads, but unable to answer in full, she joked about Mr Brown’s answer on Wednesday.
    « I’m going to have a Western Sahara moment on that, » she said.
    « I’m going to have to get back to him on that one ».
    Ms Harman was referring to the Prime Minister’s response to a question asked by Conservative MP Andrew Murrison, for Mr Brown’s opnion on the « the situation the Western Sahara ».
    However Mr Brown’s vague response and references to terrorism has led critics to speculate as to whether he had been referring to the Eastern Sahara.
    His response prompted Conservative MP Andrew Mackay to press Ms Harman for a full debate on the topic.
    Source : Politics Home Index