Mois : janvier 2010

  • Internet et lobbies, les nouvelles armes de Mohamed VI

    Le Maroc est en crise interne majeure. Un échec historique du modèle, un effondrement de la gouvernance spoliée par une monarchie prédatrice et un exécutif corrompu, sous influence, sans vision et exténué. 
    Le soutien au Maroc dans l’affaire du Sahara Occidental ayant sérieusement baissé dans le monde entier au cours des dernières années, notamment suite au départ de Bush et de Peter van Walsum et aux violations graves des droits de l’homme, les dirigeants marocains tentent de compenser le déficit d’affection, via une armada d’internautes payés pour relayer leur propagande. 
    Celle-ci inclut des accords passés par les responsables de Rabat avec une batterie d’organisations, de sites internet et d’initiatives privées qui font la promotion de l’image du Maroc dans la presse, à la télé et sur internet, et diffusent toute sorte de désinformation sur la réalité du conflit et de la situation au Maghreb. A titre d’exemple, on peut citer : Maliweb, Mauritanie-web, Africaguinée, Courrier International, Continental News, Le Matin Dz, sans parler de ceux à connotation nationale (E-Marrakech, Sahara Marocain, Info-Maroc, Casa Free, etc). 
    Le web est devenu le nouveau théâtre du conflit marocco-sahraoui et Rabat est convaincu qu’il doit d’être actif sur ce théâtre, sans quoi il perdra cette mine d’or qui est le Sahara occidental. Pour cette raison, à présent, toute la force du Makhzen s’est concentrée pour faire taire la voix du peuple sahraoui. Pour cela, une brutale campagne de piraterie informatique s’est déchaînée contre les sites Internet sahraouis. 
    La désinformation est une manipulation de l’opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés : 
    1)      La diabolisation est une forme de désinformation, car elle vise à détruire l’image de l’adversaire (ou de ses chefs) par des méthodes pseudo-objectives. Ainsi, vous pouvez lire sur certains des sites mentionnés ci-dessus que « trois éléments du Front Polisario ont été arrêtés par la police mauritanienne à cause de leurs liens avec Al-Qaïda », « l’Algérie s’en prend à des polisariens autonomistes », »L’Algérie ne peut sous-traiter la question des droits de l’homme au Polisario, selon Human Rights Watch »… Ces fausses informations seront relayées par tous ces sites, chaqu’un à son tour, pour assurer sa diffusion le plus longtemps possible.
    2)      Un ton protecteur, paternaliste (Le Maroc rempart contre le terrorisme, contre l’immigration illégale, contre le trafic de drogue, etc)
    3)      Tracer un parallèle entre le Maroc et l’Occident, y compris la nécessité de combattre le terrorisme. Le langage du Maroc est celui des pays occidentaux : Démocratie, liberté, sécurité et paix.
    4)      Répéter que « le pays a besoin de stabilité pour affronter tous ces dangers » et cette stabilité est liée à l’annexion du territoire sahraoui.
    5)      Se vanter des faux acquis démocratiques et d’une transition imaginaire qui n’existe que dans les discours du roi Mohamed VI. 
    La désinformation qui vise aussi le peuple marocain a été massive sur des prétendus progrès en matière de démocratie, sur les répercussions de la crise financière au Maroc, sur le sentiment des sahraouis envers l’occupation marocaine, sur Aminatou Haidar, sur le développement économique dans « les provinces du sud depuis leur récupération »… 
    Le conflit qui oppose le Maroc au peuple sahraoui est un conflit inégal. Le Maroc a des amis puissants qui mettent à sa disposition ses lobbies, beaucoup d’argent et une force physique plus grande. 
    Dans un article intitulé «K Street vs The Tribesman», le très réputé hebdomadaire The Washington Legal Times avait décrit comment en 1998 le roi Hassan II a retenu les services de Cassidy & Associates. Pour 1,2 millions de dollars, la plus grande firme de lobbying américaine devait aider à renverser la tendance de l’opinion des membres du Congrès américain et à inverser la remarquable réussite de Mouloud Saïd. Ce dernier est décrit comme l’homme orchestre travaillant en solitaire. 
    Malgré son armée de lobbyistes chevronnés à Washington, le pays a essuyé des résultats peu satisfaisants. Dix ans plus tard, le Maroc a changé ses armées de lobbyistes -cinq différentes firmes- sans une véritable évolution.  En effet, le Maroc a dû dépenser près d’un demi-million de dollars en 2009 pour plaider sa « cause » auprès des sénateurs américains et des hommes d’influence à Washington.  
    Les lobbies aux Etats-Unis n’apportant pas leurs fruits, Rabat ajoute une nouvelle stratégie. L’activité de l’inamovible président du Conseil des Communautés Israélites du Maroc et ambassadeur itinérant, Serge Berdugo, multiplie ses déplacements au sein de cette communauté au niveau mondial. Jason Isaacsson, président de l’AJC (Comité Juif Américain), Isaac Siboni,  président de la Fondation espagnole Centre Peres pour la paix et de l’assemblée universelle Séfarade, et d’autres, ont été décorés par le roi Mohamed VI avec des Wissam de haute distinction. Et pour enfoncer le clou encore plus loin dans le dos du peuple marocain, Tzipi Livni est réçue les bras ouverts à Marrakech pour participer dans un forum organisé par l’Institut Amadeus  sous le titre de MeDays2009, une rencontre conçue comme une préparation pour la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Deux autres personnalités israéliennes ont été invitées à MEDays 2009: l’ancien ministre des Affaires étrangères Shlomo Ben-Ami et la vice-ministre de l’Industrie Orit Noked. 
    Le Maroc a dû payer des énormes sommes d’argent et recourir à ces méthodes à cause de ses sérieux problèmes. Après 35 ans de conflit, ni les alliés, ni l’opinion publique, ni les différents lobbies en Europe et aux Etats-Unis n’ont pu l’aider à s’approprier définitivement du Sahara Occidental. 
    Nonobstant, les portes ne sont pas encore fermées. Il reste la voie de la sagesse, celle qui passe par le respect de la volonté du peuple sahraoui.
  • Todo por el Sahara

    La táctica empleada por Marruecos hacia España hasta ahora, durante decenios, se resume muy brevemente: amenaza y chantaje. Los instrumentos de presión confesos eran la pesca y los territorios españoles de Ceuta, Melilla y peñones y, en menor medida, el tráfico inocente de paso de buques españoles provenientes de aguas mauritanas y senegalesas por el Sáhara Occidental. 
    La obsesión de Marruecos por el Sáhara le condujo a un sin número de actos: 
    – En 1977, hizo volar el coche del embajador mauritano en Francia y echó la culpa a un movimiento imaginario llamado Brigada Internacional El Uali Mustafa Sayed (fundador del Frente Polisario).    
    – Utilizó a los grupos terroristas argelinos como brazo ejecutor para desestabilizar al pais vecino e hizo la vista gorda para que las armas atravesaran sus fronteras. 
    – Permitió que su pais serviera de cuartel de tortura para la CIA contra los presos islamistas destinados a Guantánamo. 
    – En 1994, cuando el atentado de Marrakech, expulsó a miles de residentes argelinos en Marruecos sin permitirles si quiera hacer sus maletas. 
    – Se retiró de la Union Africana 
    – Para certificar su estatuto de protector de Europa, sacrificó a ciudadanos marroquies inocentes culpandoles de pertenenencia a células y organizaciones terroristas imaginarias. 
    Marruecos siempre ha sabido cómo jugar la carta del miedo reverencial que España le tiene al reino alauita, hasta el punto de que ya que no pierde ninguna ocasión de amenazarla con dejar de controlar la inmigración ilegal, renunciar a colaborar contra el terrorismo y el tráfico de drogas. Mediante el chantaje y la intimidación, ha conseguido consolidar sus posiciones en España conduciendo a muchos a apartarse del proyecto independentista saharaui.
    Desde la Marcha Verde,  el trato vejatorio que España de Marruecos es constante: 
    1.977: Ametrallamiento del barco “Cruz del Mar” haciendo culpables al Frente Polisario, aunque sus dirigentes negaron en rotundo su participación en este acto terrorista y afirmaron que tenían pruebas de la implicación de Marruecos. Nunca se investigó. 
    Expulsó a los pescadores españoles de las aguas jurisdiccionales del Sáhara y a cambio exigió ayudas al desarrollo.   
    – Junio 2000 : Mohamed VI advierte en tono amenazador al ministro Piqué con la posibilidad de atentados islamistas en España. Los islamistas son al gobierno de Marruecos lo que los etarras al francés; es decir, que hasta cierto punto, bien administrados, sirven a esos gobiernos como medida de presión contra España. Además, al jefe del estado marroquí, que es también la máxima autoridad religiosa, el temor al islamismo por parte del mundo occidental, sobre todo europeo, le presta una garantía de peso ante la comunidad internacional; o yo o el islamismo, viene a decirnos a todos Mohamed VI. 
    – 11 de julio de 2002. Un día antes del inicio de los festejos de su boda, Mohamed VI se premia a sí mismo con la toma del islote de Perejil
    – 16 de mayo 2003: Atentados islamistas en Casablanca. Llama la atención que es el primer atentado terrorista cometido en Marruecos y el más violento fue precisamente contra la Casa de España y el hecho de de que los intereses norteamericanos y franceses no hayan sido puestos puestos en la mira. Uno de los acusados es Belliraj, ciudadano belgo-marroqui. Nada más que ayer, la prensa belga (http://www.rtbf.be/info/economie/le-gouvernement-invite-les-partenaires-sociaux-le-8-fevrier-181989) anunciaba que la Seguridad del Estado belga, a la que Belliraj aportaba importantes informaciones en su calidad de informador,  publicó un informe anual en el que confirma la inocencia de este ciudadano acusado junto a seis responsables de partidos islamistas de proyectar atentados terroristas en Marruecos y en Europa. Lo mismo podria decirse de los acusados de las presuntas células de Fath Al-Andalus, amenaza destinada a intimidar a los españoles. 
    – 11 marzo 2004: Año crucial, se produce el atentado de Atocha, justo en los días previos a las elecciones generales en España, donde se involucra directamente a la política exterior de Aznar -como aliado de EEUU y Gran Bretaña en la guerra de Irak- con la causa del atentado. Este acto terrorista, cuyo entramado ideológico aún no ha sido realmente desvelado, favorece directamente el cambio de política exterior al gobierno e intereses marroquíes.  
    – 29 noviembre 2009: Secuestro de tres cooperantes españoles en Mauritania, dos semanas después del conflicto originado entre España y Marruecos por la huelga de Aminatu Haidar. 
    Esta concatenacion de hechos, no les sugiere algo? 
    Si el propio Estado Español practicó el terrorismo mediante los GAL, porqué no lo haría el régimen medieval de Marruecos que esta dispuesto a todo por apropiarse del territorio del Sahara Occidental?  
  • Internet et lobbies, les nouvelles armes de Mohamed VI

    Le Maroc est en crise interne majeure. Un échec historique du modèle, un effondrement de la gouvernance spoliée par une monarchie prédatrice et un exécutif corrompu, sous influence, sans vision et exténué. 
    Le soutien au Maroc dans l’affaire du Sahara Occidental ayant sérieusement baissé dans le monde entier au cours des dernières années, notamment suite au départ de Bush et de Peter van Walsum et aux violations graves des droits de l’homme, les dirigeants marocains tentent de compenser le déficit d’affection, via une armada d’internautes payés pour relayer leur propagande. 
    Celle-ci inclut des accords passés par les responsables de Rabat avec une batterie d’organisations, de sites internet et d’initiatives privées qui font la promotion de l’image du Maroc dans la presse, à la télé et sur internet, et diffusent toute sorte de désinformation sur la réalité du conflit et de la situation au Maghreb. A titre d’exemple, on peut citer : Maliweb, Mauritanie-web, Africaguinée, Courrier International, Continental News, Le Matin Dz, sans parler de ceux à connotation nationale (E-Marrakech, Sahara Marocain, Info-Maroc, Casa Free, etc). 
    Le web est devenu le nouveau théâtre du conflit marocco-sahraoui et Rabat est convaincu qu’il doit d’être actif sur ce théâtre, sans quoi il perdra cette mine d’or qui est le Sahara occidental. Pour cette raison, à présent, toute la force du Makhzen s’est concentrée pour faire taire la voix du peuple sahraoui. Pour cela, une brutale campagne de piraterie informatique s’est déchaînée contre les sites Internet sahraouis. 
    La désinformation est une manipulation de l’opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés : 
    1)      La diabolisation est une forme de désinformation, car elle vise à détruire l’image de l’adversaire (ou de ses chefs) par des méthodes pseudo-objectives. Ainsi, vous pouvez lire sur certains des sites mentionnés ci-dessus que « trois éléments du Front Polisario ont été arrêtés par la police mauritanienne à cause de leurs liens avec Al-Qaïda », « l’Algérie s’en prend à des polisariens autonomistes », »L’Algérie ne peut sous-traiter la question des droits de l’homme au Polisario, selon Human Rights Watch »… Ces fausses informations seront relayées par tous ces sites, chaqu’un à son tour, pour assurer sa diffusion le plus longtemps possible.
    2)      Un ton protecteur, paternaliste (Le Maroc rempart contre le terrorisme, contre l’immigration illégale, contre le trafic de drogue, etc)
    3)      Tracer un parallèle entre le Maroc et l’Occident, y compris la nécessité de combattre le terrorisme. Le langage du Maroc est celui des pays occidentaux : Démocratie, liberté, sécurité et paix.
    4)      Répéter que « le pays a besoin de stabilité pour affronter tous ces dangers » et cette stabilité est liée à l’annexion du territoire sahraoui.
    5)      Se vanter des faux acquis démocratiques et d’une transition imaginaire qui n’existe que dans les discours du roi Mohamed VI. 
    La désinformation qui vise aussi le peuple marocain a été massive sur des prétendus progrès en matière de démocratie, sur les répercussions de la crise financière au Maroc, sur le sentiment des sahraouis envers l’occupation marocaine, sur Aminatou Haidar, sur le développement économique dans « les provinces du sud depuis leur récupération »… 
    Le conflit qui oppose le Maroc au peuple sahraoui est un conflit inégal. Le Maroc a des amis puissants qui mettent à sa disposition ses lobbies, beaucoup d’argent et une force physique plus grande. 
    Dans un article intitulé «K Street vs The Tribesman», le très réputé hebdomadaire The Washington Legal Times avait décrit comment en 1998 le roi Hassan II a retenu les services de Cassidy & Associates. Pour 1,2 millions de dollars, la plus grande firme de lobbying américaine devait aider à renverser la tendance de l’opinion des membres du Congrès américain et à inverser la remarquable réussite de Mouloud Saïd. Ce dernier est décrit comme l’homme orchestre travaillant en solitaire. 
    Malgré son armée de lobbyistes chevronnés à Washington, le pays a essuyé des résultats peu satisfaisants. Dix ans plus tard, le Maroc a changé ses armées de lobbyistes -cinq différentes firmes- sans une véritable évolution.  En effet, le Maroc a dû dépenser près d’un demi-million de dollars en 2009 pour plaider sa « cause » auprès des sénateurs américains et des hommes d’influence à Washington.  
    Les lobbies aux Etats-Unis n’apportant pas leurs fruits, Rabat ajoute une nouvelle stratégie. L’activité de l’inamovible président du Conseil des Communautés Israélites du Maroc et ambassadeur itinérant, Serge Berdugo, multiplie ses déplacements au sein de cette communauté au niveau mondial. Jason Isaacsson, président de l’AJC (Comité Juif Américain), Isaac Siboni,  président de la Fondation espagnole Centre Peres pour la paix et de l’assemblée universelle Séfarade, et d’autres, ont été décorés par le roi Mohamed VI avec des Wissam de haute distinction. Et pour enfoncer le clou encore plus loin dans le dos du peuple marocain, Tzipi Livni est réçue les bras ouverts à Marrakech pour participer dans un forum organisé par l’Institut Amadeus  sous le titre de MeDays2009, une rencontre conçue comme une préparation pour la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Deux autres personnalités israéliennes ont été invitées à MEDays 2009: l’ancien ministre des Affaires étrangères Shlomo Ben-Ami et la vice-ministre de l’Industrie Orit Noked. 
    Le Maroc a dû payer des énormes sommes d’argent et recourir à ces méthodes à cause de ses sérieux problèmes. Après 35 ans de conflit, ni les alliés, ni l’opinion publique, ni les différents lobbies en Europe et aux Etats-Unis n’ont pu l’aider à s’approprier définitivement du Sahara Occidental. 
    Nonobstant, les portes ne sont pas encore fermées. Il reste la voie de la sagesse, celle qui passe par le respect de la volonté du peuple sahraoui.
  • Todo por el Sahara

    La táctica empleada por Marruecos hacia España hasta ahora, durante decenios, se resume muy brevemente: amenaza y chantaje. Los instrumentos de presión confesos eran la pesca y los territorios españoles de Ceuta, Melilla y peñones y, en menor medida, el tráfico inocente de paso de buques españoles provenientes de aguas mauritanas y senegalesas por el Sáhara Occidental. 
    La obsesión de Marruecos por el Sáhara le condujo a un sin número de actos: 
    – En 1977, hizo volar el coche del embajador mauritano en Francia y echó la culpa a un movimiento imaginario llamado Brigada Internacional El Uali Mustafa Sayed (fundador del Frente Polisario).    
    – Utilizó a los grupos terroristas argelinos como brazo ejecutor para desestabilizar al pais vecino e hizo la vista gorda para que las armas atravesaran sus fronteras. 
    – Permitió que su pais serviera de cuartel de tortura para la CIA contra los presos islamistas destinados a Guantánamo. 
    – En 1994, cuando el atentado de Marrakech, expulsó a miles de residentes argelinos en Marruecos sin permitirles si quiera hacer sus maletas. 
    – Se retiró de la Union Africana 
    – Para certificar su estatuto de protector de Europa, sacrificó a ciudadanos marroquies inocentes culpandoles de pertenenencia a células y organizaciones terroristas imaginarias. 
    Marruecos siempre ha sabido cómo jugar la carta del miedo reverencial que España le tiene al reino alauita, hasta el punto de que ya que no pierde ninguna ocasión de amenazarla con dejar de controlar la inmigración ilegal, renunciar a colaborar contra el terrorismo y el tráfico de drogas. Mediante el chantaje y la intimidación, ha conseguido consolidar sus posiciones en España conduciendo a muchos a apartarse del proyecto independentista saharaui.
    Desde la Marcha Verde,  el trato vejatorio que España de Marruecos es constante: 
    1.977: Ametrallamiento del barco “Cruz del Mar” haciendo culpables al Frente Polisario, aunque sus dirigentes negaron en rotundo su participación en este acto terrorista y afirmaron que tenían pruebas de la implicación de Marruecos. Nunca se investigó. 
    Expulsó a los pescadores españoles de las aguas jurisdiccionales del Sáhara y a cambio exigió ayudas al desarrollo.   
    – Junio 2000 : Mohamed VI advierte en tono amenazador al ministro Piqué con la posibilidad de atentados islamistas en España. Los islamistas son al gobierno de Marruecos lo que los etarras al francés; es decir, que hasta cierto punto, bien administrados, sirven a esos gobiernos como medida de presión contra España. Además, al jefe del estado marroquí, que es también la máxima autoridad religiosa, el temor al islamismo por parte del mundo occidental, sobre todo europeo, le presta una garantía de peso ante la comunidad internacional; o yo o el islamismo, viene a decirnos a todos Mohamed VI. 
    – 11 de julio de 2002. Un día antes del inicio de los festejos de su boda, Mohamed VI se premia a sí mismo con la toma del islote de Perejil
    – 16 de mayo 2003: Atentados islamistas en Casablanca. Llama la atención que es el primer atentado terrorista cometido en Marruecos y el más violento fue precisamente contra la Casa de España y el hecho de de que los intereses norteamericanos y franceses no hayan sido puestos puestos en la mira. Uno de los acusados es Belliraj, ciudadano belgo-marroqui. Nada más que ayer, la prensa belga (http://www.rtbf.be/info/economie/le-gouvernement-invite-les-partenaires-sociaux-le-8-fevrier-181989) anunciaba que la Seguridad del Estado belga, a la que Belliraj aportaba importantes informaciones en su calidad de informador,  publicó un informe anual en el que confirma la inocencia de este ciudadano acusado junto a seis responsables de partidos islamistas de proyectar atentados terroristas en Marruecos y en Europa. Lo mismo podria decirse de los acusados de las presuntas células de Fath Al-Andalus, amenaza destinada a intimidar a los españoles. 
    – 11 marzo 2004: Año crucial, se produce el atentado de Atocha, justo en los días previos a las elecciones generales en España, donde se involucra directamente a la política exterior de Aznar -como aliado de EEUU y Gran Bretaña en la guerra de Irak- con la causa del atentado. Este acto terrorista, cuyo entramado ideológico aún no ha sido realmente desvelado, favorece directamente el cambio de política exterior al gobierno e intereses marroquíes.  
    – 29 noviembre 2009: Secuestro de tres cooperantes españoles en Mauritania, dos semanas después del conflicto originado entre España y Marruecos por la huelga de Aminatu Haidar. 
    Esta concatenacion de hechos, no les sugiere algo? 
    Si el propio Estado Español practicó el terrorismo mediante los GAL, porqué no lo haría el régimen medieval de Marruecos que esta dispuesto a todo por apropiarse del territorio del Sahara Occidental?  
  • Le Journal Hebdomadaire sous scellé de nouveau

    Cinq fonctionnaires du ministère de la Justice se sont  présentés mercredi après-midi à la rédaction du magazine « Le Journal Hebdomadaire » au centre de Casablanca, avec l’ordre de la « liquidation judiciaire » et la fermeture de ses locaux. 

    Le Journal avait été reconnu coupable de diffamation contre l’ESISC, et condamné ainsi à payer 350 Millions de cts au Profit de l’ESISC.
    Pour rappel, l’ESISC avait publié, en novembre 2005, un rapport intitulé “Le Front Polisario, partenaire crédible de négociations ou séquelle de la guerre froide et obstacle à une solution politique au Sahara occidental ?”. Le Journal Hebdo de son coté avait largement critiqué le rapport sur 6 pages. Il s’en suit une bataille judiciaire qui durera 3 ans, et qui a fini par la fermeture définitive du Journal Hebdomadaire.
    « Nous n’aurons pas tirage cette semaine », a déclaré Hicham Hudaiffa, l’un des rédacteurs à l’issue d’une réunion jeudi matin. «Nous avons laissé à moitié les couvertures que nous avons préparées pour ce numéro », qui devrait être en kiosque le samedi. Dans les prochains jours, ils essaieront de réorganiser la structure de l’entreprise, qui a déjà été interdite il y a dix ans avant qu’elle ne reface surface, dans une tentative de poursuivre la publication du magazine. 
    « Le Journal » est né le 17 Novembre 1997 et il est l’attaquant principal pour la liberté de presse au Maroc, ce qui suppose dans ce pays lutter contre les contraintes imposées par les lignes rouges marquées par le pouvoir: La monarchie, l’Islam et l’intégrité territoriale, à savoir le Sahara occidental. 
    Ce magazine a ouvert la voie devant d’autres, nés après, en particulier l’hebdomadaire Tel Quel, qui pourraient servir de contrepoids au gouvernement en dénonçant les abus ainsi que les tabous jamais traités comme la drogue et l’alcool, la religion ou le sexe. 
    Toute la presse indépendante au Maroc ne peut que saluer le courage de ces journalistes qui pendant tout ce temps, contre vents et marrés, ont dit ce qu’ils avaient à dire, fidèles à leurs idées, en essayant de donner un autre visage au journalisme marocain. Nous ne pouvons que nous incliner devant tout cela. Aboubakr Jamaï et ses chroniques ont souvent apporté un avis rare et totalement opposé sur les évènements au Maroc.
    Déjà le Maroc souffre d’un manque de publications intéressantes qui parlent un langage crédible et intègre, sans racolage journalistique. Fermer le Journal Hebdomadaire serait priver les Marocains d’une partie de leur liberté. Cette liberté de voir les choses différemment, tout en ayant la capacité de la remettre en cause. 

  • Le Journal Hebdomadaire sous scellé de nouveau

    Cinq fonctionnaires du ministère de la Justice se sont  présentés mercredi après-midi à la rédaction du magazine « Le Journal Hebdomadaire » au centre de Casablanca, avec l’ordre de la « liquidation judiciaire » et la fermeture de ses locaux. 

    Le Journal avait été reconnu coupable de diffamation contre l’ESISC, et condamné ainsi à payer 350 Millions de cts au Profit de l’ESISC.
    Pour rappel, l’ESISC avait publié, en novembre 2005, un rapport intitulé “Le Front Polisario, partenaire crédible de négociations ou séquelle de la guerre froide et obstacle à une solution politique au Sahara occidental ?”. Le Journal Hebdo de son coté avait largement critiqué le rapport sur 6 pages. Il s’en suit une bataille judiciaire qui durera 3 ans, et qui a fini par la fermeture définitive du Journal Hebdomadaire.
    « Nous n’aurons pas tirage cette semaine », a déclaré Hicham Hudaiffa, l’un des rédacteurs à l’issue d’une réunion jeudi matin. «Nous avons laissé à moitié les couvertures que nous avons préparées pour ce numéro », qui devrait être en kiosque le samedi. Dans les prochains jours, ils essaieront de réorganiser la structure de l’entreprise, qui a déjà été interdite il y a dix ans avant qu’elle ne reface surface, dans une tentative de poursuivre la publication du magazine. 
    « Le Journal » est né le 17 Novembre 1997 et il est l’attaquant principal pour la liberté de presse au Maroc, ce qui suppose dans ce pays lutter contre les contraintes imposées par les lignes rouges marquées par le pouvoir: La monarchie, l’Islam et l’intégrité territoriale, à savoir le Sahara occidental. 
    Ce magazine a ouvert la voie devant d’autres, nés après, en particulier l’hebdomadaire Tel Quel, qui pourraient servir de contrepoids au gouvernement en dénonçant les abus ainsi que les tabous jamais traités comme la drogue et l’alcool, la religion ou le sexe. 
    Toute la presse indépendante au Maroc ne peut que saluer le courage de ces journalistes qui pendant tout ce temps, contre vents et marrés, ont dit ce qu’ils avaient à dire, fidèles à leurs idées, en essayant de donner un autre visage au journalisme marocain. Nous ne pouvons que nous incliner devant tout cela. Aboubakr Jamaï et ses chroniques ont souvent apporté un avis rare et totalement opposé sur les évènements au Maroc.
    Déjà le Maroc souffre d’un manque de publications intéressantes qui parlent un langage crédible et intègre, sans racolage journalistique. Fermer le Journal Hebdomadaire serait priver les Marocains d’une partie de leur liberté. Cette liberté de voir les choses différemment, tout en ayant la capacité de la remettre en cause. 

  • L’Union Africaine, allié stratégique de l’Union Européenne

    Zapatero invité au sommet africain d’Addis Abeba


    Le président Rodríguez Zapatero, qui détient la présidence tournante européenne ce semestre de 2010, assistera au sommet africain d’Adis Abeba le 31 janvier prochain. L’Union Africaine (UA) célèbre sa quatrième réunion de Chefs d’État à la capitale l’Ethiopienne laquelle  seront abordés les conflits dans le continent, la mondialisation et les nouvelles technologies et les relations de l’organisme panafricain avec l’Union Européenne et le G-8.
    Pedro Canales, 27/01/2010

    L’UA réunit tous les pays du continent excepté le Maroc qui s’est retiré de l’organisation pour protester contre la présence de la République Arabe Sahraouie Democratique. Mohamed Abdelaziz, Secrétaire général du Front Polisario, détient l’une des viceprésidences de l’Union panafricaene, et par conséquent, il sera l’un des interlocuteurs du Président Zapatero.
    Alger et Rabat observent avec attention la réunion de l’Éthiopie et la participation dans la même de Zapatero, ainsi que du Sous-secrétaire d’État nord-américain Johnnie Carson. Entre les « conflits internes » que l’UA abordera se trouve celui du Sahara Occidental, en plus du Soudan et la Guinée.
    L’Union panafricaine discutera des nouvelles technologies, en particulier de l’introduction dans le continent des technologies spatiales. Au mois de novembre, une réunion préalable a eu lieu en Afrique du Sud et en décembre à Alger, pour coordonner les plans de développement spatial dans le continent. L’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Algérie ont décidé de créer une coordination de satellites spatiaux destinée à la lutte contre la désertification, la gestion de l’eau et de l’étude géologique.
    Alger veut installer de plus un câble de fibre optique entre les capitales algérienne et nigériane qui passera parallèlement avec le gazoduc transaharien NIGAL. Avec un total de plus de 4 mille kilomètres, ce gazoduc a un budget de plus de 120 milliards de dollars et transportera vers l’Europe via l’Algérie entre 20 mille et 30 milliards de mètres cube de gaz naturel.
    Mais le sujet le plus délicat sera sans aucune doute celui de la gestion des conflits internes en Afrique. Bien que l’objectif des pays membres de l’UA soit de s’occuper de ceux-ci « avec ses propres moyens », le ministre algérien des relations avec le Maghreb et l’Afrique, Abdelkader Messahel, reconnaît que l’Afrique « ne dispose pas des moyens suffisants » pour résoudre des conflits comme celui du Soudan, où des élections sont prévues en 2010 et un référendum au Darfur en 2011, ou celui de la Guinée où le processus de solution du conflit « est en cours ».
    Le conflit du Sahara Occidental est aussi considéré comme « interne » par l’Union Africaine, avec la différence que dans ce cas seul un des protagonistes, le Front Polisario, est membre de l’organisation panafricaine, alors que le Maroc ne l’est pas. L’Union Africaine attend un engagement plus important de l’Union Européenne pour résoudre ce conflit vieux de 35 ans.
    La déclaration de l’ambassadeur espagnol à Alger, Gabriel Busquets en affirmant que « l’Espagne soutient les efforts de Nations Unies pour trouver une solution juste, définitive et mutuellement acceptable qui garantit le droit d’autodétermination du peuple sahraoui », a freiné la susceptibilité créée dans l’Union Africaine, le Polisario et l’Algérie en particulier, par l’ambiguïté de la position espagnole, mantenue malgré la déclaration du ministre Miguel Ángel Moratinos affirmant que l’Espagne « n’a pas reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental » faite pendant la crise provoquée par l’expulsion de l’activiste sahaouie Aminetou Haidar d’El Aaiun  et son postérieure admission au territoire.
    Deux sujets clefs que le sommet abordera, en présence du Président espagnol, seront l’immigration illégale et la lutte contre le terrorisme. Pour les deux, un interlocuteur privilégié est l’Algérie, puisque la Plate-forme et le Plan d’Action pour faire face au problème migratoire a été créée dans sa captale . En outre, c’est à Alger où siège le Centre Africain de Recherches et d’Études sur le Terrorisme (CAERT, son sigle en français). Le sommet d’Adis Abeba évaluera aussi le chemin parcouru dans le partenariat entre l’UA et le G-8.
    La participation du Président Zapatero au sommet africain permettra peut-être renforcer le protagonisme de l’Espagne dans le continent, chaque jour plus soumis aux luttes d’influence entre les grandes puissances traditionnels, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, et les plus récente, la Chine, la Russie, l’Iran et quelques monarchies du Golfe.

    Source : EL IMPARCIAL, 28 janvier 2010

    Traduction : Diaspora Saharaui
  • El Consul General de España en Nador, persona non grata en Marruecos

    El Cónsul general de España en Nador, Fernando Sanchez Rau, habría sido declarado persona no grata por las autoridades marroquíes. Parece ser que al Cónsul general Rau le reprochan, se le acusa de llevar a cabo actividades inaceptables y contrarias a la práctica diplomática. De esta manera habría perjudicado las relaciones de amistad que existirían entre ambos países.
    También, entre otras cosas, el Cónsul general Rau habría intentado desviar ciertas ONG’s marroquíes de sus objetivos incitándolos a actuar contra los intereses de su país. El ministro marroquí de Asuntos Exteriores y de la cooperación, T. Fassi Fihri, habría convocado, a mediados de diciembre, al embajador español en Rabat, Luis Planas, y le habría significado que Sanchez Rau en lo sucesivo era persona non grata en Marruecos. Este último habría salido de Marruecos inmediatamente después.
    De momento, las autoridades marroquíes no confirmaron ni negaron esta información. La prensa española que habitualmente es puesta al corriente rápidamente en este tipo de situaciones permanece muda de forma extraña sobre el tema.Que se esconde tras este silencio?
    Se recuerda que el Gobierno marroquí solicitó, en marzo pasado, la salida de su territorio de un suboficial del Ejército adscrito al Consulado en Nador, ciudad fronteriza con Melilla, porque le acusaba de financiar al líder de la Asociación Rif de Derechos Humanos (ARDH), Chakib al Khayari.
    Esta ONG se ha destacado por denunciar el tráfico de drogas en el norte de Marruecos y la presunta implicación de funcionarios marroquíes en este negocio. Antes de la salida del país del funcionario español –hecho que tuvo lugar el 4 de marzo de este año–, la Policía marroquí detuvo a Al Khayari. Su ONG también es conocida por la defensa de la cultura bereber y se le ha relacionado con el Partido Democrático Amazigue Marroquí, ilegalizado en el reino alauita y que desde 2008 ha desarrollado actividades en España.
    Cabe preguntarse si esta decisión marroqui no esta relacionada con el asunto del Sahara Occidental y la presidencia española de la Unión Europea.
  • L’Union Africaine, allié stratégique de l’Union Européenne

    Zapatero invité au sommet africain d’Addis Abeba


    Le président Rodríguez Zapatero, qui détient la présidence tournante européenne ce semestre de 2010, assistera au sommet africain d’Adis Abeba le 31 janvier prochain. L’Union Africaine (UA) célèbre sa quatrième réunion de Chefs d’État à la capitale l’Ethiopienne laquelle  seront abordés les conflits dans le continent, la mondialisation et les nouvelles technologies et les relations de l’organisme panafricain avec l’Union Européenne et le G-8.
    Pedro Canales, 27/01/2010

    L’UA réunit tous les pays du continent excepté le Maroc qui s’est retiré de l’organisation pour protester contre la présence de la République Arabe Sahraouie Democratique. Mohamed Abdelaziz, Secrétaire général du Front Polisario, détient l’une des viceprésidences de l’Union panafricaene, et par conséquent, il sera l’un des interlocuteurs du Président Zapatero.
    Alger et Rabat observent avec attention la réunion de l’Éthiopie et la participation dans la même de Zapatero, ainsi que du Sous-secrétaire d’État nord-américain Johnnie Carson. Entre les « conflits internes » que l’UA abordera se trouve celui du Sahara Occidental, en plus du Soudan et la Guinée.
    L’Union panafricaine discutera des nouvelles technologies, en particulier de l’introduction dans le continent des technologies spatiales. Au mois de novembre, une réunion préalable a eu lieu en Afrique du Sud et en décembre à Alger, pour coordonner les plans de développement spatial dans le continent. L’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Algérie ont décidé de créer une coordination de satellites spatiaux destinée à la lutte contre la désertification, la gestion de l’eau et de l’étude géologique.
    Alger veut installer de plus un câble de fibre optique entre les capitales algérienne et nigériane qui passera parallèlement avec le gazoduc transaharien NIGAL. Avec un total de plus de 4 mille kilomètres, ce gazoduc a un budget de plus de 120 milliards de dollars et transportera vers l’Europe via l’Algérie entre 20 mille et 30 milliards de mètres cube de gaz naturel.
    Mais le sujet le plus délicat sera sans aucune doute celui de la gestion des conflits internes en Afrique. Bien que l’objectif des pays membres de l’UA soit de s’occuper de ceux-ci « avec ses propres moyens », le ministre algérien des relations avec le Maghreb et l’Afrique, Abdelkader Messahel, reconnaît que l’Afrique « ne dispose pas des moyens suffisants » pour résoudre des conflits comme celui du Soudan, où des élections sont prévues en 2010 et un référendum au Darfur en 2011, ou celui de la Guinée où le processus de solution du conflit « est en cours ».
    Le conflit du Sahara Occidental est aussi considéré comme « interne » par l’Union Africaine, avec la différence que dans ce cas seul un des protagonistes, le Front Polisario, est membre de l’organisation panafricaine, alors que le Maroc ne l’est pas. L’Union Africaine attend un engagement plus important de l’Union Européenne pour résoudre ce conflit vieux de 35 ans.
    La déclaration de l’ambassadeur espagnol à Alger, Gabriel Busquets en affirmant que « l’Espagne soutient les efforts de Nations Unies pour trouver une solution juste, définitive et mutuellement acceptable qui garantit le droit d’autodétermination du peuple sahraoui », a freiné la susceptibilité créée dans l’Union Africaine, le Polisario et l’Algérie en particulier, par l’ambiguïté de la position espagnole, mantenue malgré la déclaration du ministre Miguel Ángel Moratinos affirmant que l’Espagne « n’a pas reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental » faite pendant la crise provoquée par l’expulsion de l’activiste sahaouie Aminetou Haidar d’El Aaiun  et son postérieure admission au territoire.
    Deux sujets clefs que le sommet abordera, en présence du Président espagnol, seront l’immigration illégale et la lutte contre le terrorisme. Pour les deux, un interlocuteur privilégié est l’Algérie, puisque la Plate-forme et le Plan d’Action pour faire face au problème migratoire a été créée dans sa captale . En outre, c’est à Alger où siège le Centre Africain de Recherches et d’Études sur le Terrorisme (CAERT, son sigle en français). Le sommet d’Adis Abeba évaluera aussi le chemin parcouru dans le partenariat entre l’UA et le G-8.
    La participation du Président Zapatero au sommet africain permettra peut-être renforcer le protagonisme de l’Espagne dans le continent, chaque jour plus soumis aux luttes d’influence entre les grandes puissances traditionnels, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, et les plus récente, la Chine, la Russie, l’Iran et quelques monarchies du Golfe.

    Source : EL IMPARCIAL, 28 janvier 2010

    Traduction : Diaspora Saharaui
  • El Consul General de España en Nador, persona non grata en Marruecos

    El Cónsul general de España en Nador, Fernando Sanchez Rau, habría sido declarado persona no grata por las autoridades marroquíes. Parece ser que al Cónsul general Rau le reprochan, se le acusa de llevar a cabo actividades inaceptables y contrarias a la práctica diplomática. De esta manera habría perjudicado las relaciones de amistad que existirían entre ambos países.
    También, entre otras cosas, el Cónsul general Rau habría intentado desviar ciertas ONG’s marroquíes de sus objetivos incitándolos a actuar contra los intereses de su país. El ministro marroquí de Asuntos Exteriores y de la cooperación, T. Fassi Fihri, habría convocado, a mediados de diciembre, al embajador español en Rabat, Luis Planas, y le habría significado que Sanchez Rau en lo sucesivo era persona non grata en Marruecos. Este último habría salido de Marruecos inmediatamente después.
    De momento, las autoridades marroquíes no confirmaron ni negaron esta información. La prensa española que habitualmente es puesta al corriente rápidamente en este tipo de situaciones permanece muda de forma extraña sobre el tema.Que se esconde tras este silencio?
    Se recuerda que el Gobierno marroquí solicitó, en marzo pasado, la salida de su territorio de un suboficial del Ejército adscrito al Consulado en Nador, ciudad fronteriza con Melilla, porque le acusaba de financiar al líder de la Asociación Rif de Derechos Humanos (ARDH), Chakib al Khayari.
    Esta ONG se ha destacado por denunciar el tráfico de drogas en el norte de Marruecos y la presunta implicación de funcionarios marroquíes en este negocio. Antes de la salida del país del funcionario español –hecho que tuvo lugar el 4 de marzo de este año–, la Policía marroquí detuvo a Al Khayari. Su ONG también es conocida por la defensa de la cultura bereber y se le ha relacionado con el Partido Democrático Amazigue Marroquí, ilegalizado en el reino alauita y que desde 2008 ha desarrollado actividades en España.
    Cabe preguntarse si esta decisión marroqui no esta relacionada con el asunto del Sahara Occidental y la presidencia española de la Unión Europea.