Mois : octobre 2009

  • Le Maroc, est-il sincère avec Israël?

    Le site du Comité Juif Américain rapporte que le souverain marocain a accordé, le 29 septembre, le titre de chevalier de l’Ordre du trône du royaume du Maroc à Jason Isaacson, directeur de gouvernement et d’affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), un des honneurs les plus distingués de son pays à un leader juif américain… Un fervent supporter et donateur à l’Etat d’Israël. Le site signale qu’Isaacson gère le vaste travail social de proximité diplomatique de l’AJC dans le monde entier et a joué un rôle clé dans le développement des relations coopératives de de ce comité avec le Maroc et un certain nombre de Pays arabes dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
    Quelques jours plus tard, l’agence marocaine MAP rapportait que l’homme d’affaires espagnol, président de la Fondation espagnole Centre Pères pour la paix et de l’assemblée universelle Séfarade, Isaac Siboni, est décoré, le 8 septembre à Madrid, du Wissam Al Arch d’ordre d’Officier qui lui a été décerné par le Roi Mohammed VI.
    La distinction Royale a été remise à M. Siboni, par M. Serge Berdugo, un juif marocain, Ambassadeur itinérant de SM le Roi Mohammed VI, au cours d’une réception à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Madrid.
    Natif de Tanger, Isaac Siboni est connu, selon la même source, pour ses actions pour le rapprochement entre Palestiniens et Israéliens, parrainant plusieurs initiatives en vue de favoriser la paix au Proche Orient comme la construction d’écoles en Palestine et l’organisation de matchs de football entre Palestiniens et Israéliens.
    Le blog Kadima France se demande si « un nouveau pas vers une éventuelle « normalisation » des relations diplomatiques a-t-il été franchi par le Maroc envers Israël » après la participation d’une délégation israélienne, conviée par Mohamed VI, au 26e congrès international de la population qui s’est tenu le 27 septembre à Marrakech. Le blog signale qu’Israël « compte parmi les 114 pays participant à ce congrès et sa présence bien que parrainée par le roi n’a pas empêché la polémique dans une partie de la presse marocaine. »
    Pour le site israélien JSSNEWS, ce geste témoigne d’un soutien « indirecte » à l’Etat d’Israël. Après avoir indiqué que la presse marocaine « n’a rien rapporté sur ces importans évènements », il ajoute que « depuis quelques mois, le Maroc tente de sonder discrètement son opinion publique dans le but de voir si une réelle opposition s’élèverait contre une réelle amitié avec l’Etat Hébreu. »
    En effet, l’enjeu est majeur face à une population très sensible aux évènements du Proche Orient.
    L’Etat d’Israël et ses médias pensent sérieusement que le Maroc et son monarque, le Roi Mohamed VI, sont en faveur d’un rapprochement profond et stratégique avec les USA et son allié Israël, alors que ce rapprochement est dicté par des considérations typiquement stratégiques.
    Le Maroc qui a commencé à ouvrir ses bureaux de liaison en 1995 au moment de l’amorse des accords d’Oslo, a pris cette décision en vue de soigner l’image de son royaume en pensant à récolter les dividendes, notamment le soutien à son régime de l’intérieur et surtout le cautionnement en ce qui concerne son occupation des territoires du Sahara Occidental, dont le droit international ne lui reconnaît pas la souveraineté.
    Le royaume alaouite attend en retour un soutien direct des Etas occidentaux, des USA, et d’Israël sans oublier le rôle important des royaumes pétroliers du Golfe Persique, pour l’aider économiquemt, militairement et surtout cautionner sa politique expansionniste au Sahara Occidental.
    Ce rapprochement n’est pas authentique mais il obeit plus à des considérations stratégiques propres au régime marocain. Ni Mohamed VI ni son royaume ne peuvent être utiles pour Israël. Ce régime joue un rôle mécénique, au moment où il donne des garanties aux palestiniens et aux pays arabes pour jouer le rôle de facilitateur pour un rapprochement avec les Arabes, il fait le contraire en appelant les musulmans à se mobiliser pour El Qods (Jérusalem), en sa qualité de président du Comité d’El Qods!

    Mohamed VI comme ce fut son père, ne fait que récupérer cette “facilitation” pour défendre l’indéfendable, alors qu’il continue à renier sa famille israélienne qui ne demande qu’à le rencontrer.

  • Le Maroc, est-il sincère avec Israël?

    Le site du Comité Juif Américain rapporte que le souverain marocain a accordé, le 29 septembre, le titre de chevalier de l’Ordre du trône du royaume du Maroc à Jason Isaacson, directeur de gouvernement et d’affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), un des honneurs les plus distingués de son pays à un leader juif américain… Un fervent supporter et donateur à l’Etat d’Israël. Le site signale qu’Isaacson gère le vaste travail social de proximité diplomatique de l’AJC dans le monde entier et a joué un rôle clé dans le développement des relations coopératives de de ce comité avec le Maroc et un certain nombre de Pays arabes dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
    Quelques jours plus tard, l’agence marocaine MAP rapportait que l’homme d’affaires espagnol, président de la Fondation espagnole Centre Pères pour la paix et de l’assemblée universelle Séfarade, Isaac Siboni, est décoré, le 8 septembre à Madrid, du Wissam Al Arch d’ordre d’Officier qui lui a été décerné par le Roi Mohammed VI.
    La distinction Royale a été remise à M. Siboni, par M. Serge Berdugo, un juif marocain, Ambassadeur itinérant de SM le Roi Mohammed VI, au cours d’une réception à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Madrid.
    Natif de Tanger, Isaac Siboni est connu, selon la même source, pour ses actions pour le rapprochement entre Palestiniens et Israéliens, parrainant plusieurs initiatives en vue de favoriser la paix au Proche Orient comme la construction d’écoles en Palestine et l’organisation de matchs de football entre Palestiniens et Israéliens.
    Le blog Kadima France se demande si « un nouveau pas vers une éventuelle « normalisation » des relations diplomatiques a-t-il été franchi par le Maroc envers Israël » après la participation d’une délégation israélienne, conviée par Mohamed VI, au 26e congrès international de la population qui s’est tenu le 27 septembre à Marrakech. Le blog signale qu’Israël « compte parmi les 114 pays participant à ce congrès et sa présence bien que parrainée par le roi n’a pas empêché la polémique dans une partie de la presse marocaine. »
    Pour le site israélien JSSNEWS, ce geste témoigne d’un soutien « indirecte » à l’Etat d’Israël. Après avoir indiqué que la presse marocaine « n’a rien rapporté sur ces importans évènements », il ajoute que « depuis quelques mois, le Maroc tente de sonder discrètement son opinion publique dans le but de voir si une réelle opposition s’élèverait contre une réelle amitié avec l’Etat Hébreu. »
    En effet, l’enjeu est majeur face à une population très sensible aux évènements du Proche Orient.
    L’Etat d’Israël et ses médias pensent sérieusement que le Maroc et son monarque, le Roi Mohamed VI, sont en faveur d’un rapprochement profond et stratégique avec les USA et son allié Israël, alors que ce rapprochement est dicté par des considérations typiquement stratégiques.
    Le Maroc qui a commencé à ouvrir ses bureaux de liaison en 1995 au moment de l’amorse des accords d’Oslo, a pris cette décision en vue de soigner l’image de son royaume en pensant à récolter les dividendes, notamment le soutien à son régime de l’intérieur et surtout le cautionnement en ce qui concerne son occupation des territoires du Sahara Occidental, dont le droit international ne lui reconnaît pas la souveraineté.
    Le royaume alaouite attend en retour un soutien direct des Etas occidentaux, des USA, et d’Israël sans oublier le rôle important des royaumes pétroliers du Golfe Persique, pour l’aider économiquemt, militairement et surtout cautionner sa politique expansionniste au Sahara Occidental.
    Ce rapprochement n’est pas authentique mais il obeit plus à des considérations stratégiques propres au régime marocain. Ni Mohamed VI ni son royaume ne peuvent être utiles pour Israël. Ce régime joue un rôle mécénique, au moment où il donne des garanties aux palestiniens et aux pays arabes pour jouer le rôle de facilitateur pour un rapprochement avec les Arabes, il fait le contraire en appelant les musulmans à se mobiliser pour El Qods (Jérusalem), en sa qualité de président du Comité d’El Qods!

    Mohamed VI comme ce fut son père, ne fait que récupérer cette “facilitation” pour défendre l’indéfendable, alors qu’il continue à renier sa famille israélienne qui ne demande qu’à le rencontrer.

  • Mohammed VI : dix ans de règne, toujours pas d’équilibre des pouvoirs

    Par Amel Boubekeur

    Dix ans après avoir succédé à son père, le roi Mohammed VI a réalisé d’importantes réformes économiques et sociales, sans toutefois les accompagner des changements politiques tant promis. Le « makhzen », l’élite économique et politique qui gravite autour du pouvoir marocain, domine toujours la scène politique.  Cela a été démontré par la victoire du tout nouveau Parti authenticité et modernité (PAM) au cours des dernières élections municipales de juin 2009.

    Le PAM a été lancé par un proche du roi et seulement cinq mois avant le lancement de la campagne électorale. Il a remporté 21,7% des votes et a considérablement affaibli les partis historiques de l’opposition. De nombreux élus du Parlement ont ainsi déserté leurs partis d’origine pour rejoindre la nouvelle structure makhzenienne, démontrant que, dans la structuration du champ politique, les alliances avec la monarchie prennent souvent le pas sur une compétition électorale basée sur des idées et des programmes.
    Un parti composé d’amis, d’alliés, de clients et de futurs clients du roi

    Bien que cette pratique de promotion des « partis d’administration » remonte au roi Hassan II, la création du PAM constitue une première sous son fils Mohamed VI. Le soutien du roi à un parti essentiellement composé d’amis, d’alliés, de clients et de futurs clients a quelque peu délégitimé les promesses d’ouverture du champ politique du début de son règne. Pensée comme un moyen de mettre à niveau les pratiques des partis politiques, cette nouvelle formation semble, au contraire, avoir amoindri le potentiel d’opposition des partis islamistes et de la gauche, et avoir fragmenté un peu plus la scène politique marocaine, déjà encombrée par plus de trente partis.
    Le PAM, lancé par Fouad El Himma -ancien ministre de l’Intérieur et premier conseiller du roi-, est né de la fusion de cinq petits partis dont il a récupéré nombre de députés. Il a ainsi, dès sa création, bénéficié d’une large majorité parlementaire sans même avoir participé aux dernières élections législatives de 2007. Parmi les conquêtes du PAM, on compte même d’anciens militants des droits de l’Homme emprisonnés sous Hassan II -qui espèrent une réhabilitation historique de la part du nouveau roi.
    Et pour séduire les électeurs, le PAM s’est très vite présenté comme une alternative politique à la Koutla, la coalition formée au sein des récents gouvernements du pays. Coalition regroupant le parti Istiqlal (Parti de l’Indépendance, droite conservatrice) et l’Union socialiste des forces populaires (USFP), deux partis historiques de l’opposition ayant finalement rejoint le gouvernement. La campagne du PAM s’en est tout particulièrement prise au Parti islamiste pour la justice et le développement (PJD, islamiste), en le concurrençant notamment sur la question de l’authenticité de l’identité marocaine. Se distinguant des autres partis plus attirés en règle générale par les grandes villes, il s’est principalement occupé de séduire les votants des zones rurales.

    Un préjudice à l’utilité même des partis

    Toutefois, la visibilité de sa campagne et ses succès électoraux sont plus dûs aux réseaux d’influents notables capables de financer leurs campagnes et de s’assurer l’allégeance des populations locales, qu’à une plus-value en termes d’idées ou un travail militant sur le terrain.
    Mais, à la différence d’Hassan II, Mohammed VI n’est plus directement impliqué dans le choix des candidats et des progrès importants ont été réalisés, dont la non-intervention du ministère de l’Intérieur dans le processus électoral. Mais en soutenant un parti comme le PAM, sans consistance idéologique ni projet novateur et reposant principalement sur des alliances clientélistes, la monarchie pourrait bien porter préjudice à l’utilité même des partis et aggraver les phénomènes d’abstention au sein de la population. Les réformes récemment encouragées par le roi, promouvant la participation politique des femmes et des jeunes, seraient ainsi toujours limités par le fonctionnement interne des partis si ces derniers restaient aussi faibles et désorganisés.
    Les partis politiques, de leur côté, devraient cesser de s’aligner exclusivement sur les stratégies politiques des élites du makhzen durant les élections ; et se concentrer davantage sur l’éducation de leurs électeurs, sur la formation de leurs activistes et, au plan local, sur un véritable travail de terrain.
    Le futur de la « monarchie exécutive » que Mohammed VI tente de construire est face désormais à deux défis majeurs. Premièrement, garantir, de manière démocratique et non invasive, l’intégration politique de ceux qui le soutiennent. Deuxièmement, permettre l’émergence d’une opposition aux bases solides, capable de s’impliquer dans l’élaboration des réformes économiques et sociales dont le Maroc a besoin. Ce n’est qu’en parvenant à asseoir ces deux pôles politiques que le roi, toujours fortement appuyé par la majorité des Marocains, pourra efficacement revendiquer sa neutralité, et donner du sens à la vie politique de son pays.

  • Mohammed VI : dix ans de règne, toujours pas d’équilibre des pouvoirs

    Par Amel Boubekeur

    Dix ans après avoir succédé à son père, le roi Mohammed VI a réalisé d’importantes réformes économiques et sociales, sans toutefois les accompagner des changements politiques tant promis. Le « makhzen », l’élite économique et politique qui gravite autour du pouvoir marocain, domine toujours la scène politique.  Cela a été démontré par la victoire du tout nouveau Parti authenticité et modernité (PAM) au cours des dernières élections municipales de juin 2009.

    Le PAM a été lancé par un proche du roi et seulement cinq mois avant le lancement de la campagne électorale. Il a remporté 21,7% des votes et a considérablement affaibli les partis historiques de l’opposition. De nombreux élus du Parlement ont ainsi déserté leurs partis d’origine pour rejoindre la nouvelle structure makhzenienne, démontrant que, dans la structuration du champ politique, les alliances avec la monarchie prennent souvent le pas sur une compétition électorale basée sur des idées et des programmes.
    Un parti composé d’amis, d’alliés, de clients et de futurs clients du roi

    Bien que cette pratique de promotion des « partis d’administration » remonte au roi Hassan II, la création du PAM constitue une première sous son fils Mohamed VI. Le soutien du roi à un parti essentiellement composé d’amis, d’alliés, de clients et de futurs clients a quelque peu délégitimé les promesses d’ouverture du champ politique du début de son règne. Pensée comme un moyen de mettre à niveau les pratiques des partis politiques, cette nouvelle formation semble, au contraire, avoir amoindri le potentiel d’opposition des partis islamistes et de la gauche, et avoir fragmenté un peu plus la scène politique marocaine, déjà encombrée par plus de trente partis.
    Le PAM, lancé par Fouad El Himma -ancien ministre de l’Intérieur et premier conseiller du roi-, est né de la fusion de cinq petits partis dont il a récupéré nombre de députés. Il a ainsi, dès sa création, bénéficié d’une large majorité parlementaire sans même avoir participé aux dernières élections législatives de 2007. Parmi les conquêtes du PAM, on compte même d’anciens militants des droits de l’Homme emprisonnés sous Hassan II -qui espèrent une réhabilitation historique de la part du nouveau roi.
    Et pour séduire les électeurs, le PAM s’est très vite présenté comme une alternative politique à la Koutla, la coalition formée au sein des récents gouvernements du pays. Coalition regroupant le parti Istiqlal (Parti de l’Indépendance, droite conservatrice) et l’Union socialiste des forces populaires (USFP), deux partis historiques de l’opposition ayant finalement rejoint le gouvernement. La campagne du PAM s’en est tout particulièrement prise au Parti islamiste pour la justice et le développement (PJD, islamiste), en le concurrençant notamment sur la question de l’authenticité de l’identité marocaine. Se distinguant des autres partis plus attirés en règle générale par les grandes villes, il s’est principalement occupé de séduire les votants des zones rurales.

    Un préjudice à l’utilité même des partis

    Toutefois, la visibilité de sa campagne et ses succès électoraux sont plus dûs aux réseaux d’influents notables capables de financer leurs campagnes et de s’assurer l’allégeance des populations locales, qu’à une plus-value en termes d’idées ou un travail militant sur le terrain.
    Mais, à la différence d’Hassan II, Mohammed VI n’est plus directement impliqué dans le choix des candidats et des progrès importants ont été réalisés, dont la non-intervention du ministère de l’Intérieur dans le processus électoral. Mais en soutenant un parti comme le PAM, sans consistance idéologique ni projet novateur et reposant principalement sur des alliances clientélistes, la monarchie pourrait bien porter préjudice à l’utilité même des partis et aggraver les phénomènes d’abstention au sein de la population. Les réformes récemment encouragées par le roi, promouvant la participation politique des femmes et des jeunes, seraient ainsi toujours limités par le fonctionnement interne des partis si ces derniers restaient aussi faibles et désorganisés.
    Les partis politiques, de leur côté, devraient cesser de s’aligner exclusivement sur les stratégies politiques des élites du makhzen durant les élections ; et se concentrer davantage sur l’éducation de leurs électeurs, sur la formation de leurs activistes et, au plan local, sur un véritable travail de terrain.
    Le futur de la « monarchie exécutive » que Mohammed VI tente de construire est face désormais à deux défis majeurs. Premièrement, garantir, de manière démocratique et non invasive, l’intégration politique de ceux qui le soutiennent. Deuxièmement, permettre l’émergence d’une opposition aux bases solides, capable de s’impliquer dans l’élaboration des réformes économiques et sociales dont le Maroc a besoin. Ce n’est qu’en parvenant à asseoir ces deux pôles politiques que le roi, toujours fortement appuyé par la majorité des Marocains, pourra efficacement revendiquer sa neutralité, et donner du sens à la vie politique de son pays.

  • Le clan des Ould Errachid mis en cause

    Le Makhzen a fait d’El Aaiun, capital du Sahara Occidental, un petit royaume héréditaire. Après son éclipsement de la carte politique de Rabat, Khalihenna Ould Errachid a passé la main à son frère, Hamdi, qui s’est avéré le digne héréditaire des méthodes de fraude et de corruption makhzéniennes.
    Entre clientélisme et collectivisme totalitaire, le maintien de Hamdi Ould Errachid à la tête de l’administration coloniale marocaine au Sahara, en dépit de ses remises en cause, s’explique en partie par le système de clientélisme qui s’est progressivement installé à El Aaiun, système largement encouragé par les autorités de Rabat. 
    Hamdi Ould Errachid, du parti de l’Istiqlal (PI), a été réélu le 19 septembre, président du conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra. Sur les 45 sièges du conseil, son parti compte 19, l’écrasante majorité. Son concurrent, le MP, ne compte que 7 sièges. 
     Le parti d’Ould  Errachid domine la région, dans laquelle ce même parti préside les deux autres conseils, à savoir la commune et le conseil provincial de Laâyoune. C’est dans ce dernier qu’il y a eu l’épisode comique de la dispute sur le mode du scrutin pour élire son président. Au début de l’opération de vote, les deux candidats, Mouloud Alouate, du PI, et Bouchr Boussoula, de l’UC, ne se sont pas mis d’accord sur le mode de vote. L’un a opté pour les bulletins colorés, alors que l’autre a choisi un simple papier blanc sur lequel chaque conseiller pourra écrire le nom de celui pour qui il votera. Le président de la session, analphabète lui aussi, a fini par choisir les bulletins colorés parce que la majorité des votants ne savaient pas écrire ni lire. Le candidat istiqlalien l’a remporté. 
    Ainsi, Hamdi a mis la main sur la totalité des insititutions « élues » puisque c’est lui le coordinateur des trois régions du Sahara du parti de l’Istiqlal. En fin, le tout puissant! Mais cela ne laisse pas indifférent son principal concurrent : Mohamed Salem Joumani. Celui-ci, depuis des années fait tout son possible pour délivrer El Aaiun de cette racaille qui n’a pas hésité à racheter, d’une manière fraudulente, des terrains qui étaient destinés, au début, à être des places publiques. 
    Rappelez-vous de l’histoire des 23 élus du PI qui ont été emmenés au village côtier de Foum El Ouad à cause des manœuvres de certaines personnes qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour soudoyer deux élus de la majorité absolue au point de promettre 10.000.000 DH à chacun en cas de ralliement anti-Ould Errachid.                                       
    Mais les concurrents du « tout puissant » ne manquent pas d’imagination. Ils l’ont attaqué de son côté faible : son ignorance. 
    En effet, l’article 28 de la Charte des Collectivités Locales dispose que « ne peuvent être élus présidents ni en exercer temporairement les fonctions, les membres du conseil communal ne justifiant pas au moins d’un niveau d’instruction équivalent à celui de la fin des études primaires ». Et  l’article 29 contient les mêmes dispositions pour les collectivités préfectorales et provinciales. 
    Pour contourner cette loi, Hamdi Ould Errachid, a fait appel à des moyens frauduleux pour prouver le niveau d’instruction légal demandé aux élus. 
    Selon l’édition du 8 octobre du journal Al Massae, Mohamed Salem Ould Joumani, au nom du MP, a déposé entre les mains de la Cour d’Appel de Marrakech un dossier qui mettait en cause l’intégralité du processus éléctoral du Conseil Communal de Laayoune et de ses entités auxiliaires. 
    Le certificat scolaire présenté par Hamdi a été délivré par un responsable de l’ensneignement à Las Palmas et date du 24/04/1973, il est enregistré sous le numero 472278 au nom de Hamdi Mohamed Mohamed, et malgré qu’il est accompagné d’un certificat de concordance de nom signé par un officier de l’Etat Civil du 4ème arrondissement de Laayoune, a été mis en cause par les avocats de la partie plaignante. 
    Le groupe d’opposition du Conseil Municipal de Laayoune soutient que ce certificat est faux et que la justice marocaine ne doit pas se laisser duper par l’achat de faux documents. 
    Dans le même contexte, le parti PAM a introduit une requête contre Abba Abdelaziz qui a présenté un diplôme délivré par l’Université de Nouakchott en 1974. Malgré qu’il est accompagné d’un autre diplôme d’études secondaires délivré par le ministère de l’enseignement mauritanien en 2001, l’avocat du PAM, qui a présenté le bulletin officiel de l’Université de Nouakchott créé en 1981, l’a estimé faux. 
  • Le clan des Ould Errachid mis en cause

    Le Makhzen a fait d’El Aaiun, capital du Sahara Occidental, un petit royaume héréditaire. Après son éclipsement de la carte politique de Rabat, Khalihenna Ould Errachid a passé la main à son frère, Hamdi, qui s’est avéré le digne héréditaire des méthodes de fraude et de corruption makhzéniennes.
    Entre clientélisme et collectivisme totalitaire, le maintien de Hamdi Ould Errachid à la tête de l’administration coloniale marocaine au Sahara, en dépit de ses remises en cause, s’explique en partie par le système de clientélisme qui s’est progressivement installé à El Aaiun, système largement encouragé par les autorités de Rabat. 
    Hamdi Ould Errachid, du parti de l’Istiqlal (PI), a été réélu le 19 septembre, président du conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra. Sur les 45 sièges du conseil, son parti compte 19, l’écrasante majorité. Son concurrent, le MP, ne compte que 7 sièges. 
     Le parti d’Ould  Errachid domine la région, dans laquelle ce même parti préside les deux autres conseils, à savoir la commune et le conseil provincial de Laâyoune. C’est dans ce dernier qu’il y a eu l’épisode comique de la dispute sur le mode du scrutin pour élire son président. Au début de l’opération de vote, les deux candidats, Mouloud Alouate, du PI, et Bouchr Boussoula, de l’UC, ne se sont pas mis d’accord sur le mode de vote. L’un a opté pour les bulletins colorés, alors que l’autre a choisi un simple papier blanc sur lequel chaque conseiller pourra écrire le nom de celui pour qui il votera. Le président de la session, analphabète lui aussi, a fini par choisir les bulletins colorés parce que la majorité des votants ne savaient pas écrire ni lire. Le candidat istiqlalien l’a remporté. 
    Ainsi, Hamdi a mis la main sur la totalité des insititutions « élues » puisque c’est lui le coordinateur des trois régions du Sahara du parti de l’Istiqlal. En fin, le tout puissant! Mais cela ne laisse pas indifférent son principal concurrent : Mohamed Salem Joumani. Celui-ci, depuis des années fait tout son possible pour délivrer El Aaiun de cette racaille qui n’a pas hésité à racheter, d’une manière fraudulente, des terrains qui étaient destinés, au début, à être des places publiques. 
    Rappelez-vous de l’histoire des 23 élus du PI qui ont été emmenés au village côtier de Foum El Ouad à cause des manœuvres de certaines personnes qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour soudoyer deux élus de la majorité absolue au point de promettre 10.000.000 DH à chacun en cas de ralliement anti-Ould Errachid.                                       
    Mais les concurrents du « tout puissant » ne manquent pas d’imagination. Ils l’ont attaqué de son côté faible : son ignorance. 
    En effet, l’article 28 de la Charte des Collectivités Locales dispose que « ne peuvent être élus présidents ni en exercer temporairement les fonctions, les membres du conseil communal ne justifiant pas au moins d’un niveau d’instruction équivalent à celui de la fin des études primaires ». Et  l’article 29 contient les mêmes dispositions pour les collectivités préfectorales et provinciales. 
    Pour contourner cette loi, Hamdi Ould Errachid, a fait appel à des moyens frauduleux pour prouver le niveau d’instruction légal demandé aux élus. 
    Selon l’édition du 8 octobre du journal Al Massae, Mohamed Salem Ould Joumani, au nom du MP, a déposé entre les mains de la Cour d’Appel de Marrakech un dossier qui mettait en cause l’intégralité du processus éléctoral du Conseil Communal de Laayoune et de ses entités auxiliaires. 
    Le certificat scolaire présenté par Hamdi a été délivré par un responsable de l’ensneignement à Las Palmas et date du 24/04/1973, il est enregistré sous le numero 472278 au nom de Hamdi Mohamed Mohamed, et malgré qu’il est accompagné d’un certificat de concordance de nom signé par un officier de l’Etat Civil du 4ème arrondissement de Laayoune, a été mis en cause par les avocats de la partie plaignante. 
    Le groupe d’opposition du Conseil Municipal de Laayoune soutient que ce certificat est faux et que la justice marocaine ne doit pas se laisser duper par l’achat de faux documents. 
    Dans le même contexte, le parti PAM a introduit une requête contre Abba Abdelaziz qui a présenté un diplôme délivré par l’Université de Nouakchott en 1974. Malgré qu’il est accompagné d’un autre diplôme d’études secondaires délivré par le ministère de l’enseignement mauritanien en 2001, l’avocat du PAM, qui a présenté le bulletin officiel de l’Université de Nouakchott créé en 1981, l’a estimé faux. 
  • Le régime du parti unique avance d’une manière inexorable au Maroc

    LE PAM MANGE DU TERRAIN
    La réorganisation de la carte politique interne marocaine et l’imposition de la part du régime de Mohamed VI d’une structure autonome dans le Sahara Occidental vont produire, ce mois d’octobre, des résultats irréversibles. Ainsi l’attendent les analystes et les observateurs diplomatiques occidentaux dans la capitale du Royaume Aalaouite.
    Pedro Canales. Rabat, 08-10-2009
    Le « parti des amis du monarque » (PAM), comme il est populairement connu au Maroc le Parti de l’Authenticité et de la Modernité créé ex-nihilo par l’ami et confident de Mohamed VI, Fouad Ali El Himma, accapare tous les postes sensibles de l’Administration politique territoriale. Walis, gouverneurs, maires, présidents de région, se mettent, un par un à grossir les files du PAM. Là où le « parti du roi » a une majorité ou dispose d’une coalition qui le soutient, emporte la tête locale de l’Administration. Là où, traditionnellement, la gestion revenait aux partis comme l’Istiqlal, les socialistes ou les Indépendants, et même aux partis de la droite, les dirigeants régionaux passent, avec armes et bagages, au PAM.
    Dans les dernières élections communales de juin, le PAM est apparu comme premier parti voté, devançant l’Istiqlal, les socialistes, le regroupement d’indépendants, et même les islamistes du PJD. Avec plus de six mille édiles, la jeune organisation d’à peine un an d’existence, a emporté la majorité des mairies dans le milieu rural. Dans les élections partielles récentes pour renouveler un tiers des « sénateurs », le PAM a de nouveau été le plus voté.
    La stratégie politique du « parti du roi » est simple : là où il peut, il impose ses candidats en solitaire. Au cas où il n’obtient pas de majorité, il établit des coalitions avec n’importe quel parti qui soit prêt à le faire. De cette façon, il a emporté, entre autres, les mairies de Tanger et de Marrakech. Le nouveau-né pourrait obtenir la Présidence de la Chambre des Conseillers pour Mohamed Cheikh Biadillah, un sahraoui qui a déjà été ministre avec Hassan II et, curieusement, il est le frère de l’un des chefs de la sécurité militaire du Polisario.
    « Une fois achevées les élections locales et régionales, que le PAM emporte par le vote, le Roi mettra en place le Comité pour le Sahara chargé d’implanter l’autonomie dans la région », affirme Dahi Aguaï à El Imparcial, un sahraoui qui préside l’APDP, une association de disparus dans le Polisario. Dahi Aguaï a été ces derniers jours en Espagne pour défendre devant quelques organisations de défense des droits de l’homme et des droits individuels, comme la Fondation Miguel Angel Blanco ou l’association Carta Mediterranea, la solution de l’autonomie régionale pour le Sahara Occidental comme « la plus prometteuse et la seule possible « .
    « Le Comité que le Roi va mettre en place devrait être composé principalement de sahraouis, qui sont ceux qui peuvent obtenir le succès de l’Autonomie et qui connaissent la problématique familière et tribale dans le Sáhara », affirme Aguaï.
    Mohamed VI a réaffirmé devant l’ONU que son pays respectera les accords et les résolutions des Nations Unies et le dialogue entrepris avec le Front Polisario, mais en même temps il s’est engagé à mettre en place le processus régional « sans attendre » les solutions de l’extérieur. « C’est la meilleure option pour le Polisario, s’il sait la mettre à profit », affirme Dahi Aguaï.
    Le mouvement indépendentiste, pour sa part, réclame l’organisation du Référendum d’autodétermination, inscrit dans la Charte des Nations Unies, et accepté par toutes les Résolutions adoptées jusqu’à présent par le Conseil de Sécurité, mais il n’obtient pas de résolution exécutive qui contraint le Royaume du Maroc à l’appliquer. Le Front Polisario a dénoncé, ces jour-ci, diverses arrestations de citoyens sahraouis et l’expulsion du Sahara d’un groupe d’activistes favorables à l’indépendance qui essayait d’entrer par la frontière de la Mauritanie. Entre ceux-ci, Sidi Mohamed Daddach, président de CODAPSO, Ahmed Soubaii, membre de l’alliance de protection des prisonniers dans les géôles marocaines, Elarbi Messaud membre de CODESA, Brahim Ismaili du Comité de Protection de la mémoire Sahraouie, et Atiko Baray, un activiste sahraoui.
    Malgré les constantes dénonciations et les protestations de plusieurs organisations internationales de droits de l’homme contre les actions répressives policières marocaines, la situation dans le territoire du Sahara est toujours sous le contrôle de l’Administration marocaine.
    EL IMPARCIAL, 8 octobre 2009
  • Le régime du parti unique avance d’une manière inexorable au Maroc

    LE PAM MANGE DU TERRAIN
    La réorganisation de la carte politique interne marocaine et l’imposition de la part du régime de Mohamed VI d’une structure autonome dans le Sahara Occidental vont produire, ce mois d’octobre, des résultats irréversibles. Ainsi l’attendent les analystes et les observateurs diplomatiques occidentaux dans la capitale du Royaume Aalaouite.
    Pedro Canales. Rabat, 08-10-2009
    Le « parti des amis du monarque » (PAM), comme il est populairement connu au Maroc le Parti de l’Authenticité et de la Modernité créé ex-nihilo par l’ami et confident de Mohamed VI, Fouad Ali El Himma, accapare tous les postes sensibles de l’Administration politique territoriale. Walis, gouverneurs, maires, présidents de région, se mettent, un par un à grossir les files du PAM. Là où le « parti du roi » a une majorité ou dispose d’une coalition qui le soutient, emporte la tête locale de l’Administration. Là où, traditionnellement, la gestion revenait aux partis comme l’Istiqlal, les socialistes ou les Indépendants, et même aux partis de la droite, les dirigeants régionaux passent, avec armes et bagages, au PAM.
    Dans les dernières élections communales de juin, le PAM est apparu comme premier parti voté, devançant l’Istiqlal, les socialistes, le regroupement d’indépendants, et même les islamistes du PJD. Avec plus de six mille édiles, la jeune organisation d’à peine un an d’existence, a emporté la majorité des mairies dans le milieu rural. Dans les élections partielles récentes pour renouveler un tiers des « sénateurs », le PAM a de nouveau été le plus voté.
    La stratégie politique du « parti du roi » est simple : là où il peut, il impose ses candidats en solitaire. Au cas où il n’obtient pas de majorité, il établit des coalitions avec n’importe quel parti qui soit prêt à le faire. De cette façon, il a emporté, entre autres, les mairies de Tanger et de Marrakech. Le nouveau-né pourrait obtenir la Présidence de la Chambre des Conseillers pour Mohamed Cheikh Biadillah, un sahraoui qui a déjà été ministre avec Hassan II et, curieusement, il est le frère de l’un des chefs de la sécurité militaire du Polisario.
    « Une fois achevées les élections locales et régionales, que le PAM emporte par le vote, le Roi mettra en place le Comité pour le Sahara chargé d’implanter l’autonomie dans la région », affirme Dahi Aguaï à El Imparcial, un sahraoui qui préside l’APDP, une association de disparus dans le Polisario. Dahi Aguaï a été ces derniers jours en Espagne pour défendre devant quelques organisations de défense des droits de l’homme et des droits individuels, comme la Fondation Miguel Angel Blanco ou l’association Carta Mediterranea, la solution de l’autonomie régionale pour le Sahara Occidental comme « la plus prometteuse et la seule possible « .
    « Le Comité que le Roi va mettre en place devrait être composé principalement de sahraouis, qui sont ceux qui peuvent obtenir le succès de l’Autonomie et qui connaissent la problématique familière et tribale dans le Sáhara », affirme Aguaï.
    Mohamed VI a réaffirmé devant l’ONU que son pays respectera les accords et les résolutions des Nations Unies et le dialogue entrepris avec le Front Polisario, mais en même temps il s’est engagé à mettre en place le processus régional « sans attendre » les solutions de l’extérieur. « C’est la meilleure option pour le Polisario, s’il sait la mettre à profit », affirme Dahi Aguaï.
    Le mouvement indépendentiste, pour sa part, réclame l’organisation du Référendum d’autodétermination, inscrit dans la Charte des Nations Unies, et accepté par toutes les Résolutions adoptées jusqu’à présent par le Conseil de Sécurité, mais il n’obtient pas de résolution exécutive qui contraint le Royaume du Maroc à l’appliquer. Le Front Polisario a dénoncé, ces jour-ci, diverses arrestations de citoyens sahraouis et l’expulsion du Sahara d’un groupe d’activistes favorables à l’indépendance qui essayait d’entrer par la frontière de la Mauritanie. Entre ceux-ci, Sidi Mohamed Daddach, président de CODAPSO, Ahmed Soubaii, membre de l’alliance de protection des prisonniers dans les géôles marocaines, Elarbi Messaud membre de CODESA, Brahim Ismaili du Comité de Protection de la mémoire Sahraouie, et Atiko Baray, un activiste sahraoui.
    Malgré les constantes dénonciations et les protestations de plusieurs organisations internationales de droits de l’homme contre les actions répressives policières marocaines, la situation dans le territoire du Sahara est toujours sous le contrôle de l’Administration marocaine.
    EL IMPARCIAL, 8 octobre 2009
  • Cybermaroc : Propagande et piratage

    Le régime marocain,  court d’arguments pour convaincre ses citoyens de le soutenir dans l’affaire du Sahara Occidental, recoure à la désinformation, le mensonge et la propagande sur le web pour garder les jeunes des MRE (Marocains Résidents à l’Etranger) à sa merci. 
    Nous avons dénoncé la présence des services secrets marocains derrière les sites qui sèment la haine contre les algériens et le Polisario (ce dernier ils l’appellent Polizbel, zbel en dialecte veut dire « poubelle ») et nous avons cité comme exemple le blog « Le Maroc (Dieu, Patrie, Roi) ». Après cette dénonciation le blog a été effacé, ce qui confirme qu’il a été créé par par l’Etat marocain. 
    Cependant, le site « Forums du Sahara Marocain » continue à battre de l’aile sous les commandes de l’officier du ministère de l’intérieur qui agit sous le pseudo de « Kalimati ». 
    La dernière de ses cibles est la jeune étudiante de 23 ans, Rabab Amidane, fervente activiste des droits de l’homme qui a reçu le prix du Student Peace Price 2009 au mois de février dernier. 
    Pour discréditer le travail de cette jeune fille sahraouie, l’officier Kalimati vient de publier, le 5 octobre à 21h17 plus précisément, un post  sous le titre « Un scandale moral confirme l’utilisation du Polisario du sexe pour espionner la MINURSO » où il prétend qu’elle avait des relations sexuelles avec un officier pakistanais qui a fini sa mission au Sahara Occidental. 
    Quelques heures avant, à 18h37, mais sous un autre pseudo, Kalimati publie un autre message sous le titre de « Un jeu très sympa » dans lequel il incite les jeunes marocains à jouer sur Gnoodiplo, un jeu de diplomatie sur le Net entièrement gratuit. Il leur dit :  » J’attends, inscrivez-vous vite les parties vont s’ouvrir dans quelques heures ….. et il n’y aura pas de place pour tout le monde (…) Imaginez envahir l’Algérie, et rendre indépendantes toutes ses régions !!!!! Avec un bon scénario tout est possible, bien tourné …. La communauté internationale n’y verra que du feu. » 
    Et pour ne rien laisser pour monter ces jeunes contre l’Algérie, il avait déjà publié à 14h38 un autre post intitulé « Pour quand les poursuites judiciaires contre l’Algérie? »
    Concernant les opérations de piratage organisées contre les sites algériens à cause de leur soutien à la lutte du peuple sahraoui, le même site a publié un post sous le titre « Guerre informatique » où ces opérations sont conçues comme des victoires sur « l’ennemi algérien » 
    Il est clair que le régime marocain a peur des réactions de son opinion publique concernant le conflit du Sahara Occidental. Pour éviter tout risque de ce côté, tous les moyens sont déployés pour maintenir le peuple marocain désinformé sur la vérité. 
    Se cacher derrière « l’ennemi algérien » est une position lâche pour ne pas reconnaître la défaite du « Grand Maroc » par un petit peuple qu’il considérait comme des nomades. Le feu roi Hassan II avait dit que la fin des agissements des maquisards sahraouis n’était qu’un exercice militaire de deux semaines pour l’armée marocaine.
  • Cybermaroc : Propagande et piratage

    Le régime marocain,  court d’arguments pour convaincre ses citoyens de le soutenir dans l’affaire du Sahara Occidental, recoure à la désinformation, le mensonge et la propagande sur le web pour garder les jeunes des MRE (Marocains Résidents à l’Etranger) à sa merci. 
    Nous avons dénoncé la présence des services secrets marocains derrière les sites qui sèment la haine contre les algériens et le Polisario (ce dernier ils l’appellent Polizbel, zbel en dialecte veut dire « poubelle ») et nous avons cité comme exemple le blog « Le Maroc (Dieu, Patrie, Roi) ». Après cette dénonciation le blog a été effacé, ce qui confirme qu’il a été créé par par l’Etat marocain. 
    Cependant, le site « Forums du Sahara Marocain » continue à battre de l’aile sous les commandes de l’officier du ministère de l’intérieur qui agit sous le pseudo de « Kalimati ». 
    La dernière de ses cibles est la jeune étudiante de 23 ans, Rabab Amidane, fervente activiste des droits de l’homme qui a reçu le prix du Student Peace Price 2009 au mois de février dernier. 
    Pour discréditer le travail de cette jeune fille sahraouie, l’officier Kalimati vient de publier, le 5 octobre à 21h17 plus précisément, un post  sous le titre « Un scandale moral confirme l’utilisation du Polisario du sexe pour espionner la MINURSO » où il prétend qu’elle avait des relations sexuelles avec un officier pakistanais qui a fini sa mission au Sahara Occidental. 
    Quelques heures avant, à 18h37, mais sous un autre pseudo, Kalimati publie un autre message sous le titre de « Un jeu très sympa » dans lequel il incite les jeunes marocains à jouer sur Gnoodiplo, un jeu de diplomatie sur le Net entièrement gratuit. Il leur dit :  » J’attends, inscrivez-vous vite les parties vont s’ouvrir dans quelques heures ….. et il n’y aura pas de place pour tout le monde (…) Imaginez envahir l’Algérie, et rendre indépendantes toutes ses régions !!!!! Avec un bon scénario tout est possible, bien tourné …. La communauté internationale n’y verra que du feu. » 
    Et pour ne rien laisser pour monter ces jeunes contre l’Algérie, il avait déjà publié à 14h38 un autre post intitulé « Pour quand les poursuites judiciaires contre l’Algérie? »
    Concernant les opérations de piratage organisées contre les sites algériens à cause de leur soutien à la lutte du peuple sahraoui, le même site a publié un post sous le titre « Guerre informatique » où ces opérations sont conçues comme des victoires sur « l’ennemi algérien » 
    Il est clair que le régime marocain a peur des réactions de son opinion publique concernant le conflit du Sahara Occidental. Pour éviter tout risque de ce côté, tous les moyens sont déployés pour maintenir le peuple marocain désinformé sur la vérité. 
    Se cacher derrière « l’ennemi algérien » est une position lâche pour ne pas reconnaître la défaite du « Grand Maroc » par un petit peuple qu’il considérait comme des nomades. Le feu roi Hassan II avait dit que la fin des agissements des maquisards sahraouis n’était qu’un exercice militaire de deux semaines pour l’armée marocaine.