Isabel Fiadeiro est une dame portugaise de 46 ans qui vit acruellement à Nouakchott, en Mauritanie. Un jour, elle a décidé de visiter les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, en Algérie, où elle passé 5 semaines J’étais pour dessiner les femmes et leurs activités dans les camps, les écoles, les centres de santé, etc… » Ces femmes, ces homms et ces enfants sont devenus mes amis », dit-elle. « Le courage et la détermination de ce peuple, même après 33 ans dans les camps dans l’attente d’une solution, est impréssionnant. »
Mois : septembre 2009
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Les camps du Sahara Occidental en desseins
Elle a créé un blog où elle raconte son histoire illustrée avec des magnifiques desseins. Voici quelques extraits qui sont des commentaires des desseins:– Au long des années leur travail a permis l’éducation de tous les enfants et l’alphabétisation des adultes, l’hygiène et la santé sont des priorités et on voit les résultats de leur travail. Les campements sont propres, les maisons aussi et je n’ai pas trouvé beaucoup d’enfants avec des morves ou des conjonctivites. (Je fais la comparaison avec la Mauritanie où j’habite)– Depuis 15 ans il y a aussi une économie de marché, la monnaie algérienne est utilisée dans les campments et petit à petit des boutiques/épicerie se sont développés. Chaque camp à sa rue du ‘marché’, il y plein de garages et on trouve du matériel de construction et des articles de décoration pour les maisons, des vêtements, melefhas (voile de 5 mètres avec lequel se couvrent les femmes qui viennent de la Mauritanie). Cette économie a changé la position qui avait l’Etat Saharoui de seul pourvoyeur des besoins des réfugiés à travers les dons de l’aide humanitaire.– On trouve quatre générations aux campements. Les deux dernières connaissent seulement les camps comme leur ‘maison’. Comme partout dans le monde les dernières nouveautés de la technologie sont içi. Le portable permet les familles de s’appeler et dans quelques camps il y a aussi l’Internet (pendant mon séjour elle fonctionnait seulement au camp ’27 de février’ et ‘Dakhla’).– Dans les rues, des enfants en vélo, des femmes qui font leur achats, des hommes dans les boutiques.-Un groupe de copines regarde les photos de leur réveillon, pour la première fois dans leur vie elles ont décidé de fêter le nouvel an et elles ont organisé un repas. Viande de mouton, des gâteaux, Coca, Fanta, des petites yaourts. Elles ont dansé au son de leur chaîne hî-fî.– Elfen qui travaille aussi au dispensaire d’Amgala se fait dessiner avec tous les médicaments, des femmes entrent pour chercher une ordonnance ou pour voir une des infirmières. Dans chaque campement il y a un hôpital avec des docteurs, mais qui manquent de médicaments ou pire encore d’électricité.– Dans la grande tente, cet homme, le visiteur d’honneur, salut les femmes. Il est arrivé des territoires occupes, il n’a pas vu sa vieille soeur depuis trente et quelques années. Il récite de la poésie et parle de ceux qui sont morts pour l’indépendance le long des années. Les femmes pleurent et émettent des longs « youyous ».– Chaque campement a son « centre de handicapés moteurs » où ils peuvent se reunir. On trouve des infermiéres et des enseignants.– Comme toutes les femmes que je rencontre la seule chose qu’elle attend de la vie est de pouvoir rentrer dans son pays. Ces femmes me parlent de l’Indépendence, de la sortie du Maroc, de la famille qui est resté là-bas, de leur maison dans la ville de…, de la situation des Saharauis dans les territoires occupés.– Ce livre avait comme finalité, que chaque dessin aurait un message de la femme dessinée, mais á la fin j’ai découvert qu’il y avait seulement un message, un rêve, une seule volonté : L’indépendance et le retour.– À côté de la « maison de Femmes » un centre pour des jeunes filles où elles peuvent apprendre la couture, l’informatique et des techniques audio-visuelles.– Deux groupes de gens. En haut, ils sont devant le bureau de MINURSO, pour donner leur nom et avoir la possibilité de rendre visite à leur famille qui se trouve dans les territoires occupés. En plus, ceux qui sont là-bas peuvent rendre visite à leur famille dans les campements. Ce service à démarré en 2004 et démontre de cette façon que les Saharauis ne sont pas des prisonniers du Polisario.– En bas une grande tente à été dressée pour un mariage et les gens de tous les coins arrivent, même des autres campements.-Choueta, la chanteuse de la liberté et de l’indépendance. Avec la musique et la poésie, les Saharauis réussissent à propager leurs idées et espoirs. Choueta donne des concerts dans les campments, mais aussi un peu partout dans le monde, de cette façon essayant d’alerter les gens sur la situation de son peuple.-Tous les enfants de l’âge de 7 ans jusqu’à l’âge de 11 ans ont la possibilité de partir pendantles vacances d’été en Europe, de cette façon ils échappent aux grandes chaleurs de la Hamadaalgérienne avec plus de 50 degrés pendante la journée. -
Les camps du Sahara Occidental en desseins
Isabel Fiadeiro est une dame portugaise de 46 ans qui vit acruellement à Nouakchott, en Mauritanie. Un jour, elle a décidé de visiter les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, en Algérie, où elle passé 5 semaines J’étais pour dessiner les femmes et leurs activités dans les camps, les écoles, les centres de santé, etc… » Ces femmes, ces homms et ces enfants sont devenus mes amis », dit-elle. « Le courage et la détermination de ce peuple, même après 33 ans dans les camps dans l’attente d’une solution, est impréssionnant. »
Elle a créé un blog où elle raconte son histoire illustrée avec des magnifiques desseins. Voici quelques extraits qui sont des commentaires des desseins:– Au long des années leur travail a permis l’éducation de tous les enfants et l’alphabétisation des adultes, l’hygiène et la santé sont des priorités et on voit les résultats de leur travail. Les campements sont propres, les maisons aussi et je n’ai pas trouvé beaucoup d’enfants avec des morves ou des conjonctivites. (Je fais la comparaison avec la Mauritanie où j’habite)– Depuis 15 ans il y a aussi une économie de marché, la monnaie algérienne est utilisée dans les campments et petit à petit des boutiques/épicerie se sont développés. Chaque camp à sa rue du ‘marché’, il y plein de garages et on trouve du matériel de construction et des articles de décoration pour les maisons, des vêtements, melefhas (voile de 5 mètres avec lequel se couvrent les femmes qui viennent de la Mauritanie). Cette économie a changé la position qui avait l’Etat Saharoui de seul pourvoyeur des besoins des réfugiés à travers les dons de l’aide humanitaire.– On trouve quatre générations aux campements. Les deux dernières connaissent seulement les camps comme leur ‘maison’. Comme partout dans le monde les dernières nouveautés de la technologie sont içi. Le portable permet les familles de s’appeler et dans quelques camps il y a aussi l’Internet (pendant mon séjour elle fonctionnait seulement au camp ’27 de février’ et ‘Dakhla’).– Dans les rues, des enfants en vélo, des femmes qui font leur achats, des hommes dans les boutiques.-Un groupe de copines regarde les photos de leur réveillon, pour la première fois dans leur vie elles ont décidé de fêter le nouvel an et elles ont organisé un repas. Viande de mouton, des gâteaux, Coca, Fanta, des petites yaourts. Elles ont dansé au son de leur chaîne hî-fî.– Elfen qui travaille aussi au dispensaire d’Amgala se fait dessiner avec tous les médicaments, des femmes entrent pour chercher une ordonnance ou pour voir une des infirmières. Dans chaque campement il y a un hôpital avec des docteurs, mais qui manquent de médicaments ou pire encore d’électricité.– Dans la grande tente, cet homme, le visiteur d’honneur, salut les femmes. Il est arrivé des territoires occupes, il n’a pas vu sa vieille soeur depuis trente et quelques années. Il récite de la poésie et parle de ceux qui sont morts pour l’indépendance le long des années. Les femmes pleurent et émettent des longs « youyous ».– Chaque campement a son « centre de handicapés moteurs » où ils peuvent se reunir. On trouve des infermiéres et des enseignants.– Comme toutes les femmes que je rencontre la seule chose qu’elle attend de la vie est de pouvoir rentrer dans son pays. Ces femmes me parlent de l’Indépendence, de la sortie du Maroc, de la famille qui est resté là-bas, de leur maison dans la ville de…, de la situation des Saharauis dans les territoires occupés.– Ce livre avait comme finalité, que chaque dessin aurait un message de la femme dessinée, mais á la fin j’ai découvert qu’il y avait seulement un message, un rêve, une seule volonté : L’indépendance et le retour.– À côté de la « maison de Femmes » un centre pour des jeunes filles où elles peuvent apprendre la couture, l’informatique et des techniques audio-visuelles.– Deux groupes de gens. En haut, ils sont devant le bureau de MINURSO, pour donner leur nom et avoir la possibilité de rendre visite à leur famille qui se trouve dans les territoires occupés. En plus, ceux qui sont là-bas peuvent rendre visite à leur famille dans les campements. Ce service à démarré en 2004 et démontre de cette façon que les Saharauis ne sont pas des prisonniers du Polisario.– En bas une grande tente à été dressée pour un mariage et les gens de tous les coins arrivent, même des autres campements.-Choueta, la chanteuse de la liberté et de l’indépendance. Avec la musique et la poésie, les Saharauis réussissent à propager leurs idées et espoirs. Choueta donne des concerts dans les campments, mais aussi un peu partout dans le monde, de cette façon essayant d’alerter les gens sur la situation de son peuple.-Tous les enfants de l’âge de 7 ans jusqu’à l’âge de 11 ans ont la possibilité de partir pendantles vacances d’été en Europe, de cette façon ils échappent aux grandes chaleurs de la Hamadaalgérienne avec plus de 50 degrés pendante la journée. -
Western Sahara’s « Wall of Shame »
How the longest active military wall continues to divide the Saharawi people
By Timothy KustuschRABUNI CAMP, Algeria — It is almost half the size of the Great Wall of China, four times the length of the wall in the West Bank, and 16 times longer than the Berlin Wall ever was, but few have heard of the 1,600-mile-long Moroccan military wall that divides the Western Sahara.On the western side of the wall, Morocco exerts de facto control over what the Saharawis call the “Occupied Territories.” On the eastern side, the Saharawis’ Polisario Front governs and maintains its military forces.The Saharawis refer to the Moroccan barrier as the “Wall of Shame,” not only because it divides the 160,000 Saharawi refugees in Algeria from their families and friends in the Moroccan held territory, but also because it threatens the lives and livelihoods of the thousands of Saharawi nomads that still wander through the Western Sahara’s deserts.Construction of the wall began in 1980. Since 1975, the Saharawi People’s Liberation Army (ALPS) had been battling the Moroccan and Mauritanian armies (until the latter’s defeat in 1979), using lightning-strike guerrilla tactics that exhausted their adversaries’ traditional armies.In the face of ALPS victories, the Royal Moroccan Army (RMA) began work on a long barrier of simple sand embankments meant to slow down the fast-moving Saharawi soldiers. Between 1980 and 1987, five heavily fortified walls were added to the east and south, completely cutting off the Saharawi soldiers and refugees from their home cities, such as Layoune and Smara.Today, despite a ceasefire signed in 1991, both parties actively patrol their respective sides of the wall. Along the western side, Morocco maintains about 160,000 troops, reinforced by heavy military installations every seven miles, which include radar, artillery and tanks.The Polisario refuses to cite the number of units that patrol its seven military regions on the eastern side of the wall, claiming that if war is resumed, all Saharawis will come to the front lines to fight.From afar, the Moroccan military wall appears to be a sandy hill with a few helmeted soldiers peering over the top. A more accurate depiction, however, is given by Hamdi, a 24-year-old Saharawi from Layoune who crossed the wall on foot in 2007 to escape imprisonment by Moroccan police for his pro-independence activities:« First, I cross a small ditch, about one meter deep and one meter across. Then I arrive at a low wall of rocks. These rocks are loose, so when you try cross the berm, they fall and make noise, so the soldiers come. Then there is other, much bigger trench. When I climb out of that, I cross last wall of sand and rock, which is more than two meters up. I pull myself over, jump down to other side, jump over big barbed wire fence, and run across live field of mines in black of night. I am very afraid of step on mines, but I think, ‘If I make it this far, I have to trust Allah that I make it through the field of mines alive.’”Hamdi is one of thousands of Saharawis who have crossed the wall to flee the Moroccan police and escape to the refugee camps outside of Tindouf, Algeria. Most cross the wall at night with a handful of belongings, a bag of dates, and a few liters of water. After traversing the barrier, they often must spend days walking through the desert before reaching a group of nomads or a Saharawi military company that will take them to the camps.Of course, that is only if they survive the nighttime trek across the field of anti-tank and anti-personnel landmines. Though the exact number of mines on the eastern side of the wall is unknown, estimates range from one million to over 10 million, and the U.N. consistently ranks the Western Sahara as one of the top 10 territories most contaminated by landmines and unexploded ordinances (UXOs).In April, the true threat of these mines became very real for more than 1,200 international visitors who were participating in an annual protest march in front of the berm. During the protest, a group of young Saharawis charged towards the Moroccan soldiers on the other side of the wall, hurling both rocks and insults. A 19-year-old charged forward, and although others tried to restrain the youth, he stepped on a mine and blew off his right foot, injuring four others.“You have all seen in a very tangible way how easily Morocco’s wall can convert human life into death,” said Abdelkadar Taleb Omar, a senior member of the Polisario, the following day.Muhamed Abdelaziz, the secretary general of the Polisario Front, expressed his desire for U.S. President Barack Obama to press Morocco to dismantle its wall, calling it a “grave violation of human rights.”For the Saharawi people, however, the Western Saharan conflict is shrouded by another wall — what they refer to as “a media blockade.” The Saharawis insist that their decades-old conflict is painfully underreported in the international media. They say that until this media wall is torn down and the international community becomes interested in the Western Saharan conflict, it is likely that Morocco’s 1,600-mile berm will remain standing. -
Western Sahara’s « Wall of Shame »
How the longest active military wall continues to divide the Saharawi people
By Timothy KustuschRABUNI CAMP, Algeria — It is almost half the size of the Great Wall of China, four times the length of the wall in the West Bank, and 16 times longer than the Berlin Wall ever was, but few have heard of the 1,600-mile-long Moroccan military wall that divides the Western Sahara.On the western side of the wall, Morocco exerts de facto control over what the Saharawis call the “Occupied Territories.” On the eastern side, the Saharawis’ Polisario Front governs and maintains its military forces.The Saharawis refer to the Moroccan barrier as the “Wall of Shame,” not only because it divides the 160,000 Saharawi refugees in Algeria from their families and friends in the Moroccan held territory, but also because it threatens the lives and livelihoods of the thousands of Saharawi nomads that still wander through the Western Sahara’s deserts.Construction of the wall began in 1980. Since 1975, the Saharawi People’s Liberation Army (ALPS) had been battling the Moroccan and Mauritanian armies (until the latter’s defeat in 1979), using lightning-strike guerrilla tactics that exhausted their adversaries’ traditional armies.In the face of ALPS victories, the Royal Moroccan Army (RMA) began work on a long barrier of simple sand embankments meant to slow down the fast-moving Saharawi soldiers. Between 1980 and 1987, five heavily fortified walls were added to the east and south, completely cutting off the Saharawi soldiers and refugees from their home cities, such as Layoune and Smara.Today, despite a ceasefire signed in 1991, both parties actively patrol their respective sides of the wall. Along the western side, Morocco maintains about 160,000 troops, reinforced by heavy military installations every seven miles, which include radar, artillery and tanks.The Polisario refuses to cite the number of units that patrol its seven military regions on the eastern side of the wall, claiming that if war is resumed, all Saharawis will come to the front lines to fight.From afar, the Moroccan military wall appears to be a sandy hill with a few helmeted soldiers peering over the top. A more accurate depiction, however, is given by Hamdi, a 24-year-old Saharawi from Layoune who crossed the wall on foot in 2007 to escape imprisonment by Moroccan police for his pro-independence activities:« First, I cross a small ditch, about one meter deep and one meter across. Then I arrive at a low wall of rocks. These rocks are loose, so when you try cross the berm, they fall and make noise, so the soldiers come. Then there is other, much bigger trench. When I climb out of that, I cross last wall of sand and rock, which is more than two meters up. I pull myself over, jump down to other side, jump over big barbed wire fence, and run across live field of mines in black of night. I am very afraid of step on mines, but I think, ‘If I make it this far, I have to trust Allah that I make it through the field of mines alive.’”Hamdi is one of thousands of Saharawis who have crossed the wall to flee the Moroccan police and escape to the refugee camps outside of Tindouf, Algeria. Most cross the wall at night with a handful of belongings, a bag of dates, and a few liters of water. After traversing the barrier, they often must spend days walking through the desert before reaching a group of nomads or a Saharawi military company that will take them to the camps.Of course, that is only if they survive the nighttime trek across the field of anti-tank and anti-personnel landmines. Though the exact number of mines on the eastern side of the wall is unknown, estimates range from one million to over 10 million, and the U.N. consistently ranks the Western Sahara as one of the top 10 territories most contaminated by landmines and unexploded ordinances (UXOs).In April, the true threat of these mines became very real for more than 1,200 international visitors who were participating in an annual protest march in front of the berm. During the protest, a group of young Saharawis charged towards the Moroccan soldiers on the other side of the wall, hurling both rocks and insults. A 19-year-old charged forward, and although others tried to restrain the youth, he stepped on a mine and blew off his right foot, injuring four others.“You have all seen in a very tangible way how easily Morocco’s wall can convert human life into death,” said Abdelkadar Taleb Omar, a senior member of the Polisario, the following day.Muhamed Abdelaziz, the secretary general of the Polisario Front, expressed his desire for U.S. President Barack Obama to press Morocco to dismantle its wall, calling it a “grave violation of human rights.”For the Saharawi people, however, the Western Saharan conflict is shrouded by another wall — what they refer to as “a media blockade.” The Saharawis insist that their decades-old conflict is painfully underreported in the international media. They say that until this media wall is torn down and the international community becomes interested in the Western Saharan conflict, it is likely that Morocco’s 1,600-mile berm will remain standing. -
La farce des élections à Laayoune
La presse et diverses associations marocaines étaient unanimes pour condamner l’ambiance dans laquelle se sont déroulées les dernières élections municipales de juin 2009.Comme d’habitude, les élections des présidents des conseils ont fait beaucoup de bruits, rendant les élections sous le signe d’une compétition féroce entre les différents partis. Plusieurs pratiques ont été mises en lumière : Des alliances incongrues, des menaces et violences, des séquestrations des grands électeurs soit contre leur grès ou avec leur consentement intéressé pour s’assurer soit de leur vote, soit de leur abstention. Des batailles politiques amènent à s’interroger sur la volonté des partis de favoriser un environnement adéquat au fonctionnement des réformes annoncées.Sur les résultats des éléctions municipale à Laayoune, le journal du Palais Royal « Le Matin », en tant que relais de la propagande du gouvernement de Sa Majesté, avait écrit sous le titre de « Le PI à l’aise à Laayoune« :» A Laâyoune, où l’USFP avait été représenté par l’ancien président Hassan Derhem, connaît du changement. En fait, l’heure est à l’alternance. C’est l’istiqlalien Hamdi Ould Rachid, qui a remporté, haut la main, la présidence de la commune urbaine de Laayoune. Le parti de l’Istiqlal s’est assuré, dans cette partie des provinces du Sud, une majorité confortable. Il a pu obtenir 23 sièges. Le parti dont il craignait la rivalité et qui avait la présidence auparavant, l’USFP, n’a pu décrocher aucun siège. »Cette alternance n’a pas été relevée par L’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme. Dans son rapport présenté le 23 Juin 2009, l’AMDH avait précisé que le Sahara est une « région chaude, et qui connait une dynamique politique particulière. »
Selon le rapport la phase de la pré-campagne électorale a été caractérisée par la distribution de plusieurs propriétés terriennes à Laayoune sur des citoyens. Quelques têtes de listes ont dit que cette action représente une campagne électorale prématurée, alors que le président du conseil municipal avait affirmé qu’il s’agit de la réinstallation légale des fonctionnaires de la municipalité et des habitants des camps Al Wahda.A Laayoune, la campagne électorale était enragée dans plusieurs communes. Les supporters de certains partis politiques ont utilisé les bâtons, chaines et couteaux. Cela a créé un climat de peur et de crainte dans les quartiers de la ville indique le rapport. Il ajoute que deux policiers ont été insultés et menacés oralement par une foule de supporters d’un parti politique. De plus, les observateurs ont constaté que des candidats ont utilisé les véhicules des communes. Ils ont enregistré également plusieurs cas de violence, échange d’insultes, menaces armées, achats de cartes d’électeurs.La dynamique particulière dont parle le rapport est celle imposée par la famille préférée du palais royale, les Ould Errachid.Selon un article publié sur Wikipedia, à Laâyoune, le clan des Ould Errachid a été contraint d’emmener les 23 élus de leur Parti de l’Istiqlal dans une destination inconnue, à cause des manœuvres de certaines personnes qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour soudoyer deux élus de la majorité absolue au point de promettre 10. 000. 000 DH à chacun en cas de ralliement anti-Ould Errachid. Le Wali Mohamed Jelmous, considéré par certains représentant locaux des partis politiques, comme très proche de Fouad Ali el-Himma avait laissé trainer la date de fin de l’opération.Selon le journal « Aujourd’hui le Maroc » dans son édition digitale du 29/06/2009, « le coordinateur des trois régions du Sahara du parti de l’Istiqlal Hamdi Ould Errachid a été élu président du conseil de la commune urbaine de Laâyoune, après un vote qui a duré plus de sept heures. »
« Une foule nombreuse s’est rassemblée près du siège de la commune urbaine de Laâyoune, pour assister les trois partis en concurrence, à savoir le parti de l’Istiqlal représenté par Hamdi Ould Errachid, le Mouvement populaire représenté par Sidi Mohammed Salem Al Joumani, alors que Bichr Al Boussouli s’est présenté sous l’étiquette de l’Union constitutionnelle. Ces deux derniers ont décidé de créer une alliance pour faire face au parti de l’Istiqlal, qui dispose déjà de 23 conseillers sur les 43 que compte le conseil de la commune urbaine de Laâyoune, et donc peut compter sur une victoire facile. Or, dès le début du vote, les deux têtes de liste à savoir Hamdi Ould Errachid et Sidi Mohamed Salem Al Joumani ne se sont pas accordés sur le mode de l’élection du président du conseil communal. M. Ould Errachid a opté pour les papiers colorés, alors que M. Al Joumani a choisi un simple papier blanc sur lequel chaque conseiller pourra écrire le nom de celui pour qui il votera » ajoute-t-il.
Le journal signale que « face à ce désaccord, le président de l’audience de vote, qui n’est autre que le membre le plus âgé parmi les conseillers, a intervenu pour imposer l’utilisation des papiers colorés comme moyen de vote. Chose qui n’a pas été apprécié par Sidi Mohammed Salem Al Joumani, qui a décidé ainsi que les 19 autres membres constituant son alliance, de se retirer sans voter. Les autorités publiques qui surveillent le déroulement de la cérémonie de la composition du nouveau bureau de la commune de Laâyoune, se sont déclaré neutre. Ainsi Hamdi Ould Errachid a été élu président de la commune urbaine de Laâyoune, et le premier vice-président n’est autre que Ahmed Lekhrif, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères viré par le roi à cause de sa nationalité espagnole. Deux femmes ont été élues vice-présidents. Les autres membres du parti de l’Istiqlal ont partagé la gestion des commissions, dont une a été entièrement confiée à des femmes pour la gérer. »Mais Assabah ajoute un détail que son confrère avait omis. Ceux qui ont demandé les bulletins en couleur ont justifié leur choix par leur analphabétisme. Ila avaient déclaré qu’ils ne savent ni lire ni écrire. Le président de la séance a opté pour les bulletins colorés en disant « moi aussi je suis analphabète ».Hamdi est le frère de KhaliHenna Ould Errachid, le roi des traîtres sahraouis. Celui-ci était le pion du colonialisme espagnol lorsque ce dernier a décidé de créer le PUNS (Parti d’Union Nationale Sahraouie) pour accorder une espèce d’autonomie au territoire sahraoui. Il a rallié le Maroc lorsque Hassan II a décidé de lancer la « Marche Verte » en novembre 1975. Il était l’un des proches collaborateurs de Feu SM le Roi Hassan II pour la politique saharienne de Rabat. Il a assumé la fonction de Ministre des Affaires sahariennes en 1977 et ce jusqu’en 1995 dans le Gouvernement Mohammed Karim Lamrani 3. Ould Errachid assume également la fonction de président du Conseil municipal de Laâyoune, et ce depuis 1983.Mais, apparemment, tout cela n’est pas assez devant l’avarice de cette famille. Depuis plus de 15 ans, il a poussé son frère pour devenir son adjoint dans le Conseil municipal de Laayoune, et c’est lui le héros des feuilletons des scandales de corruption, de vol, d’adquisition de lots de terrains. Même de terrains destinés à devenir des places publiques ont été dérobées par ce personnage dépourvu de toute morale. En fait, l’alternance dont parle « Le Matin » est plutôt l’alternance de Khalihenna Ould Errachid par son frère, Hamdi.L’analphabétisme des élus locaux de Laayoune et les agissements de la famille Ould Errachid illustrent d’une façon indéniable, la politique colonialiste du Maroc au Sahara Occidental et nous donne un avant-goût de ce que serait un territoire sahraoui autonome sous la souveraineté marocaine. -
La farce des élections à Laayoune
La presse et diverses associations marocaines étaient unanimes pour condamner l’ambiance dans laquelle se sont déroulées les dernières élections municipales de juin 2009.Comme d’habitude, les élections des présidents des conseils ont fait beaucoup de bruits, rendant les élections sous le signe d’une compétition féroce entre les différents partis. Plusieurs pratiques ont été mises en lumière : Des alliances incongrues, des menaces et violences, des séquestrations des grands électeurs soit contre leur grès ou avec leur consentement intéressé pour s’assurer soit de leur vote, soit de leur abstention. Des batailles politiques amènent à s’interroger sur la volonté des partis de favoriser un environnement adéquat au fonctionnement des réformes annoncées.Sur les résultats des éléctions municipale à Laayoune, le journal du Palais Royal « Le Matin », en tant que relais de la propagande du gouvernement de Sa Majesté, avait écrit sous le titre de « Le PI à l’aise à Laayoune« :» A Laâyoune, où l’USFP avait été représenté par l’ancien président Hassan Derhem, connaît du changement. En fait, l’heure est à l’alternance. C’est l’istiqlalien Hamdi Ould Rachid, qui a remporté, haut la main, la présidence de la commune urbaine de Laayoune. Le parti de l’Istiqlal s’est assuré, dans cette partie des provinces du Sud, une majorité confortable. Il a pu obtenir 23 sièges. Le parti dont il craignait la rivalité et qui avait la présidence auparavant, l’USFP, n’a pu décrocher aucun siège. »Cette alternance n’a pas été relevée par L’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme. Dans son rapport présenté le 23 Juin 2009, l’AMDH avait précisé que le Sahara est une « région chaude, et qui connait une dynamique politique particulière. »
Selon le rapport la phase de la pré-campagne électorale a été caractérisée par la distribution de plusieurs propriétés terriennes à Laayoune sur des citoyens. Quelques têtes de listes ont dit que cette action représente une campagne électorale prématurée, alors que le président du conseil municipal avait affirmé qu’il s’agit de la réinstallation légale des fonctionnaires de la municipalité et des habitants des camps Al Wahda.A Laayoune, la campagne électorale était enragée dans plusieurs communes. Les supporters de certains partis politiques ont utilisé les bâtons, chaines et couteaux. Cela a créé un climat de peur et de crainte dans les quartiers de la ville indique le rapport. Il ajoute que deux policiers ont été insultés et menacés oralement par une foule de supporters d’un parti politique. De plus, les observateurs ont constaté que des candidats ont utilisé les véhicules des communes. Ils ont enregistré également plusieurs cas de violence, échange d’insultes, menaces armées, achats de cartes d’électeurs.La dynamique particulière dont parle le rapport est celle imposée par la famille préférée du palais royale, les Ould Errachid.Selon un article publié sur Wikipedia, à Laâyoune, le clan des Ould Errachid a été contraint d’emmener les 23 élus de leur Parti de l’Istiqlal dans une destination inconnue, à cause des manœuvres de certaines personnes qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour soudoyer deux élus de la majorité absolue au point de promettre 10. 000. 000 DH à chacun en cas de ralliement anti-Ould Errachid. Le Wali Mohamed Jelmous, considéré par certains représentant locaux des partis politiques, comme très proche de Fouad Ali el-Himma avait laissé trainer la date de fin de l’opération.Selon le journal « Aujourd’hui le Maroc » dans son édition digitale du 29/06/2009, « le coordinateur des trois régions du Sahara du parti de l’Istiqlal Hamdi Ould Errachid a été élu président du conseil de la commune urbaine de Laâyoune, après un vote qui a duré plus de sept heures. »
« Une foule nombreuse s’est rassemblée près du siège de la commune urbaine de Laâyoune, pour assister les trois partis en concurrence, à savoir le parti de l’Istiqlal représenté par Hamdi Ould Errachid, le Mouvement populaire représenté par Sidi Mohammed Salem Al Joumani, alors que Bichr Al Boussouli s’est présenté sous l’étiquette de l’Union constitutionnelle. Ces deux derniers ont décidé de créer une alliance pour faire face au parti de l’Istiqlal, qui dispose déjà de 23 conseillers sur les 43 que compte le conseil de la commune urbaine de Laâyoune, et donc peut compter sur une victoire facile. Or, dès le début du vote, les deux têtes de liste à savoir Hamdi Ould Errachid et Sidi Mohamed Salem Al Joumani ne se sont pas accordés sur le mode de l’élection du président du conseil communal. M. Ould Errachid a opté pour les papiers colorés, alors que M. Al Joumani a choisi un simple papier blanc sur lequel chaque conseiller pourra écrire le nom de celui pour qui il votera » ajoute-t-il.
Le journal signale que « face à ce désaccord, le président de l’audience de vote, qui n’est autre que le membre le plus âgé parmi les conseillers, a intervenu pour imposer l’utilisation des papiers colorés comme moyen de vote. Chose qui n’a pas été apprécié par Sidi Mohammed Salem Al Joumani, qui a décidé ainsi que les 19 autres membres constituant son alliance, de se retirer sans voter. Les autorités publiques qui surveillent le déroulement de la cérémonie de la composition du nouveau bureau de la commune de Laâyoune, se sont déclaré neutre. Ainsi Hamdi Ould Errachid a été élu président de la commune urbaine de Laâyoune, et le premier vice-président n’est autre que Ahmed Lekhrif, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères viré par le roi à cause de sa nationalité espagnole. Deux femmes ont été élues vice-présidents. Les autres membres du parti de l’Istiqlal ont partagé la gestion des commissions, dont une a été entièrement confiée à des femmes pour la gérer. »Mais Assabah ajoute un détail que son confrère avait omis. Ceux qui ont demandé les bulletins en couleur ont justifié leur choix par leur analphabétisme. Ila avaient déclaré qu’ils ne savent ni lire ni écrire. Le président de la séance a opté pour les bulletins colorés en disant « moi aussi je suis analphabète ».Hamdi est le frère de KhaliHenna Ould Errachid, le roi des traîtres sahraouis. Celui-ci était le pion du colonialisme espagnol lorsque ce dernier a décidé de créer le PUNS (Parti d’Union Nationale Sahraouie) pour accorder une espèce d’autonomie au territoire sahraoui. Il a rallié le Maroc lorsque Hassan II a décidé de lancer la « Marche Verte » en novembre 1975. Il était l’un des proches collaborateurs de Feu SM le Roi Hassan II pour la politique saharienne de Rabat. Il a assumé la fonction de Ministre des Affaires sahariennes en 1977 et ce jusqu’en 1995 dans le Gouvernement Mohammed Karim Lamrani 3. Ould Errachid assume également la fonction de président du Conseil municipal de Laâyoune, et ce depuis 1983.Mais, apparemment, tout cela n’est pas assez devant l’avarice de cette famille. Depuis plus de 15 ans, il a poussé son frère pour devenir son adjoint dans le Conseil municipal de Laayoune, et c’est lui le héros des feuilletons des scandales de corruption, de vol, d’adquisition de lots de terrains. Même de terrains destinés à devenir des places publiques ont été dérobées par ce personnage dépourvu de toute morale. En fait, l’alternance dont parle « Le Matin » est plutôt l’alternance de Khalihenna Ould Errachid par son frère, Hamdi.L’analphabétisme des élus locaux de Laayoune et les agissements de la famille Ould Errachid illustrent d’une façon indéniable, la politique colonialiste du Maroc au Sahara Occidental et nous donne un avant-goût de ce que serait un territoire sahraoui autonome sous la souveraineté marocaine. -
La trahison, un principe de la monarchie alaouite
– Avant l’indépendance, la monarchie a fait preuve d’une trahison passive qui durera jusqu’aux derniers soulèvements populaires des années 53-55, en ne centralisant pas les innombrables mouvements de résistance qui vont se développer dans tout le pays, et en aidant au maximum son gendarme français à les réprimer.– Après l’indépendance du Maroc, le 2 mars 1956, le Parti Istiqlal décide de continuer la lutte armée contre l’occupation espagnole au Sahara Occidental et l’occupation française de la Mauritanie pour réaliser le rêve d’Allal El Fassi du « Grand Maroc » allant de Tanger au Fleuve Sénégal. Le roi Mohamed V décide en 1958 retirer son appui à l’Armée de Libération Marocaine et participer à son anéantissement en collaboration avec les troupes espagnoles et françaises dans ce qui allait être connu comme l’Opération Ecouvillon. La récompense du roi du Maroc était l’annexion de Tarfaya en 1958.– Le 22 octobre 1956: Les dirigeants du FLN sont dénoncés par la monarchie et leur avion, un DC-3 de la Royal Air Maroc, est détourné par la France. Ben Bella, Aït Ahmed, Boudiaf, Khider et Lacheraf sont faits prisonniers.– 1962 : Le Maroc offre des avions de combat MIG qui s’avéreront, un an plus tard, inutilisables lors de la guerre des sables.– Octobre 1963 : La découverte des gisements de fer de Ghar Jbeïlate attire la convoitise de Rabat qui lance des attaques sur la région de Tindouf et Bechar. Les escarmouches ont duré près de trois mois. L’Algérie en est sortit victorieuse malgré les blessures de la guerre d’independance encore toutes fraîches.– Avec la reprise des revendications marocaines en 1974, le Maroc trahit l’accord signé avec l’Espagne en 1969 lui ayant permis d’obtenir l’enclave de Sidi Ifni en échange de l’abandon de ses prétentions territoriales.– Le 6 novembre 1975, avec la Marche Verte trahit les accords du 14 septembre 1970 entre l’Algérie, la Mauritanie et le Maroc sur le Sahara occidental dans lequel chacun admet le principe d’autodétermination sur la base de la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU du 16 décembre 1965. La question du Sahara avait été portée à l’attention des instances internationales, et notamment des Nations Unies. L’armée marocaine commence à s’incruster dans le territoire sahraoui.– Le 14 novembre 1974, le Maroc signe avec la Mauritanie et l’Espagne l’Accord Tripartite de Madrid sans que le gouvernement algérien, jusque-là partie concernée, en soit informé.– Fin 1983 : Omar El Mehechi, opposant libyen est livré au gouvernement libyen. Un avion royal le transportant en Arabie Saoudite pour le pèlerinage atterrit dans un aéroport libyen. En retour, Kaddafi cesse son soutien en armes et en argent au Front Polisario.– La monarchie a aussi trahi ses promesses de démocratisation et de décentralisation du pouvoir faites depuis les années 1960 et avec les assassinats de leurs leaders (Mehdi Ben Barka, Omar Benjelloun) sans oublier ses trahisons à la cause arabe et palestinienne en soutenant les accords de Camp David signés par Anwar Sadat en 1983 et la tenue des relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël. -
La trahison, un principe de la monarchie alaouite
– Avant l’indépendance, la monarchie a fait preuve d’une trahison passive qui durera jusqu’aux derniers soulèvements populaires des années 53-55, en ne centralisant pas les innombrables mouvements de résistance qui vont se développer dans tout le pays, et en aidant au maximum son gendarme français à les réprimer.– Après l’indépendance du Maroc, le 2 mars 1956, le Parti Istiqlal décide de continuer la lutte armée contre l’occupation espagnole au Sahara Occidental et l’occupation française de la Mauritanie pour réaliser le rêve d’Allal El Fassi du « Grand Maroc » allant de Tanger au Fleuve Sénégal. Le roi Mohamed V décide en 1958 retirer son appui à l’Armée de Libération Marocaine et participer à son anéantissement en collaboration avec les troupes espagnoles et françaises dans ce qui allait être connu comme l’Opération Ecouvillon. La récompense du roi du Maroc était l’annexion de Tarfaya en 1958.– Le 22 octobre 1956: Les dirigeants du FLN sont dénoncés par la monarchie et leur avion, un DC-3 de la Royal Air Maroc, est détourné par la France. Ben Bella, Aït Ahmed, Boudiaf, Khider et Lacheraf sont faits prisonniers.– 1962 : Le Maroc offre des avions de combat MIG qui s’avéreront, un an plus tard, inutilisables lors de la guerre des sables.– Octobre 1963 : La découverte des gisements de fer de Ghar Jbeïlate attire la convoitise de Rabat qui lance des attaques sur la région de Tindouf et Bechar. Les escarmouches ont duré près de trois mois. L’Algérie en est sortit victorieuse malgré les blessures de la guerre d’independance encore toutes fraîches.– Avec la reprise des revendications marocaines en 1974, le Maroc trahit l’accord signé avec l’Espagne en 1969 lui ayant permis d’obtenir l’enclave de Sidi Ifni en échange de l’abandon de ses prétentions territoriales.– Le 6 novembre 1975, avec la Marche Verte trahit les accords du 14 septembre 1970 entre l’Algérie, la Mauritanie et le Maroc sur le Sahara occidental dans lequel chacun admet le principe d’autodétermination sur la base de la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU du 16 décembre 1965. La question du Sahara avait été portée à l’attention des instances internationales, et notamment des Nations Unies. L’armée marocaine commence à s’incruster dans le territoire sahraoui.– Le 14 novembre 1974, le Maroc signe avec la Mauritanie et l’Espagne l’Accord Tripartite de Madrid sans que le gouvernement algérien, jusque-là partie concernée, en soit informé.– Fin 1983 : Omar El Mehechi, opposant libyen est livré au gouvernement libyen. Un avion royal le transportant en Arabie Saoudite pour le pèlerinage atterrit dans un aéroport libyen. En retour, Kaddafi cesse son soutien en armes et en argent au Front Polisario.– La monarchie a aussi trahi ses promesses de démocratisation et de décentralisation du pouvoir faites depuis les années 1960 et avec les assassinats de leurs leaders (Mehdi Ben Barka, Omar Benjelloun) sans oublier ses trahisons à la cause arabe et palestinienne en soutenant les accords de Camp David signés par Anwar Sadat en 1983 et la tenue des relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël. -
Qui se ressemble s’assemble
Après le Libyen Mouammar Kaddafi, le Camerounais Paul Biya ,le Tchadien Idriss Deby Itno, Moussa Dadis Camara, le chef putchiste de l’Etat guinéen, Mohamed VI, le roi du Maroc, était l’un des premiers chefs d’Etat à avoir adressé un message de félicitations à Ali Bongo Ondimba, aux termes de ce qui est apparu comme une élection fortement contestée et qui a entraîné des remous sociaux au Gabon, et principalement dans la ville pétrolière de Port Gentil où les émeutiers se sont attaqués à de nombreux intérêts français, entre autres le Consulat de France dans cette ville et les installations de la société pétrolière Total. C’est dire en compagnie de quels démocrates se trouve le roi du Maroc!
Mohammed VI et Ali Bongo Ondimba entretenaient déjà des relations personnelles, une amitié qui n’est plus à prouver. « Mes félicitations les plus chaleureuses et mes sincères voeux de plein succès » (…) L’axe Libreville-Rabat devrait se renforcer ». Tel est le vœu exprimé par le Roi du Maroc dans ses félicitations au nouveau président gabonais.Omar Bongo était l’ami intime de Hassan II, et il était le doyen de la Françafrique. Il est décédé à Barcelone au mois de juin. Son épouse, Edith Lucie Bongo est décédée le 14 mars des suites d’une longue maladie, à Rabat, au Maroc. Son fils, Ali, les Gabonais l’ont toujours considéré comme le fils de son père, aux relents paresseux et désinvoltes paradant à l’époque avec son ami Mohamed VI dans des bolides bruyants.Dans une interview avec le journal français l’Express publiée le 12/11/2005, Ali Bongo disait : « La population m’a vu grandir. Je suis un Gabonais comme les autres. Pourquoi serais-je frappé d’inéligibilité du fait de mon patronyme? Moi je peux tourner dans les quartiers sans sécurité au volant de ma belle voiture. Je l’ai fait à bord d’une décapotable avec Mohammed VI. Je ne suis pas perçu comme le fils d’un tyran ».Ali Bongo se compare toujours avec Mohamed VI. Voici un extrait d’une autre interview apparue, le 27/08/2009, dans le journal digital « Rassemblement Démocratique du Peuple Gabonais » :Q: Vous connaissez Mohammed VI, le roi du Maroc, depuis votre enfance. Où en sont vos relations?R: Sa Majesté Mohammed VI me témoigne toujours la même affection et m’a beaucoup soutenu lors du décès de mon père. Lui aussi est passé par là, il y a dix ans… Ce qui est admirable chez lui, c’est que son accession au trône ne l’a pas changé. Arrivés au pouvoir, certains, passez-moi l’expression, « attrapent la grosse tête ». Pas lui. Maintenant, il est roi et chef d’État, c’est à moi de m’adapter.Q: Pourquoi n’a-t-il pas assisté aux obsèques du président Bongo?R: Certains sont manifestement allés un peu vite en besogne. Pourquoi chercher des tensions là où il n’y en a pas? Dans le protocole marocain, le roi n’assiste pas à des obsèques. C’est aussi simple que cela.Q: Comment vivez -vous le fait, aujourd’hui, d’être constamment comparé à lui? (Son père)R: Cela ne me pose aucun problème. Nous en parlions souvent avec le prince héritier du Maroc, à l’époque où il n’était pas encore Mohammed VI. Partant du principe que la comparaison avec nos pères respectifs serait toujours à notre désavantage, nous avons décidé, comme l’on dit, de pas nous » prendre la tête ». L’ombre de mon père ne m’a jamais écrasé, je n’ai pas de complexe à ce niveau, aucun problème d’identité.Mohamed VI, ce sont surtout les compétences de son père qui l’ont écrasé.Le lien fort qui lie Mohamed VI à Ali Bongo? La Françafrique dont Omar Bongo était le doyen. Elle est représentée aussi par les autres pays amis du Maroc : Congo Brazaville, Côte d’Ivoire dont le président, Laurent Gbagbo, a effectué une visite privée dans le royaume chérifien le 11 Août 2009…pour se soigner.Ceux-là, à côté du régime dictatorial de Guinée Equatoriale, sont les alliés du Maroc qui soutiennent sa politique expansionniste. Les seuls pays africains que Mohamed VI aime visiter. Des régimes où le pouvoir est synonyme d’accès aux richesses et les richesses sont synonymes d’accès au pouvoir. Le peuple gabonais, dont le pays est riche en pétrole, vit dans la misère alors que les comptes en banque de la famille Bongo sont dénoncés par les organisations non gouvernementales internationales.Le magazine Forbes a publié dernièrement des statistiques déconcertantes : la fortune personnelle de Mohamed VI a atteint 2,5 milliards de dollars après avoir augmenté d’un milliard de dollars en 2008. La gestion des douze palais du roi du Maroc coûte un million de dollars par jour, soit pas moins de 365 millions de dollars par an. Une somme énorme dépensée essentiellement dans les vêtements et les voitures de luxe, alors que le PIB par habitant au Maroc est de seulement de 4000 dollars. Chaque année, l’Etat marocain verse 250 millions d’euros au roi.Dans la famille de la Françafrique les républiques banaières ont des traits similaires: Bongo (Ali) est proclamé successeur de Bongo (Omar), comme Mohamed VI succéda à son père Hassan II. Le Maroc se soumet à la France en échange du soutien de celle-ci à son plan d’autonomie.Le Maroc et ses alliés se ressemblent et s’assemblent dans leur nature bâtie sur la corruption, la répression et la malhonnêteté, des Etats voyous sans loi ni foi, ni principes, dépourvus d’éthique et de morale. Des pays dont les chefs d’Etat, après 50 ans d’indépendance, vont encore se soigner à Rabat. -
Qui se ressemble s’assemble
Après le Libyen Mouammar Kaddafi, le Camerounais Paul Biya ,le Tchadien Idriss Deby Itno, Moussa Dadis Camara, le chef putchiste de l’Etat guinéen, Mohamed VI, le roi du Maroc, était l’un des premiers chefs d’Etat à avoir adressé un message de félicitations à Ali Bongo Ondimba, aux termes de ce qui est apparu comme une élection fortement contestée et qui a entraîné des remous sociaux au Gabon, et principalement dans la ville pétrolière de Port Gentil où les émeutiers se sont attaqués à de nombreux intérêts français, entre autres le Consulat de France dans cette ville et les installations de la société pétrolière Total. C’est dire en compagnie de quels démocrates se trouve le roi du Maroc!
Mohammed VI et Ali Bongo Ondimba entretenaient déjà des relations personnelles, une amitié qui n’est plus à prouver. « Mes félicitations les plus chaleureuses et mes sincères voeux de plein succès » (…) L’axe Libreville-Rabat devrait se renforcer ». Tel est le vœu exprimé par le Roi du Maroc dans ses félicitations au nouveau président gabonais.Omar Bongo était l’ami intime de Hassan II, et il était le doyen de la Françafrique. Il est décédé à Barcelone au mois de juin. Son épouse, Edith Lucie Bongo est décédée le 14 mars des suites d’une longue maladie, à Rabat, au Maroc. Son fils, Ali, les Gabonais l’ont toujours considéré comme le fils de son père, aux relents paresseux et désinvoltes paradant à l’époque avec son ami Mohamed VI dans des bolides bruyants.Dans une interview avec le journal français l’Express publiée le 12/11/2005, Ali Bongo disait : « La population m’a vu grandir. Je suis un Gabonais comme les autres. Pourquoi serais-je frappé d’inéligibilité du fait de mon patronyme? Moi je peux tourner dans les quartiers sans sécurité au volant de ma belle voiture. Je l’ai fait à bord d’une décapotable avec Mohammed VI. Je ne suis pas perçu comme le fils d’un tyran ».Ali Bongo se compare toujours avec Mohamed VI. Voici un extrait d’une autre interview apparue, le 27/08/2009, dans le journal digital « Rassemblement Démocratique du Peuple Gabonais » :Q: Vous connaissez Mohammed VI, le roi du Maroc, depuis votre enfance. Où en sont vos relations?R: Sa Majesté Mohammed VI me témoigne toujours la même affection et m’a beaucoup soutenu lors du décès de mon père. Lui aussi est passé par là, il y a dix ans… Ce qui est admirable chez lui, c’est que son accession au trône ne l’a pas changé. Arrivés au pouvoir, certains, passez-moi l’expression, « attrapent la grosse tête ». Pas lui. Maintenant, il est roi et chef d’État, c’est à moi de m’adapter.Q: Pourquoi n’a-t-il pas assisté aux obsèques du président Bongo?R: Certains sont manifestement allés un peu vite en besogne. Pourquoi chercher des tensions là où il n’y en a pas? Dans le protocole marocain, le roi n’assiste pas à des obsèques. C’est aussi simple que cela.Q: Comment vivez -vous le fait, aujourd’hui, d’être constamment comparé à lui? (Son père)R: Cela ne me pose aucun problème. Nous en parlions souvent avec le prince héritier du Maroc, à l’époque où il n’était pas encore Mohammed VI. Partant du principe que la comparaison avec nos pères respectifs serait toujours à notre désavantage, nous avons décidé, comme l’on dit, de pas nous » prendre la tête ». L’ombre de mon père ne m’a jamais écrasé, je n’ai pas de complexe à ce niveau, aucun problème d’identité.Mohamed VI, ce sont surtout les compétences de son père qui l’ont écrasé.Le lien fort qui lie Mohamed VI à Ali Bongo? La Françafrique dont Omar Bongo était le doyen. Elle est représentée aussi par les autres pays amis du Maroc : Congo Brazaville, Côte d’Ivoire dont le président, Laurent Gbagbo, a effectué une visite privée dans le royaume chérifien le 11 Août 2009…pour se soigner.Ceux-là, à côté du régime dictatorial de Guinée Equatoriale, sont les alliés du Maroc qui soutiennent sa politique expansionniste. Les seuls pays africains que Mohamed VI aime visiter. Des régimes où le pouvoir est synonyme d’accès aux richesses et les richesses sont synonymes d’accès au pouvoir. Le peuple gabonais, dont le pays est riche en pétrole, vit dans la misère alors que les comptes en banque de la famille Bongo sont dénoncés par les organisations non gouvernementales internationales.Le magazine Forbes a publié dernièrement des statistiques déconcertantes : la fortune personnelle de Mohamed VI a atteint 2,5 milliards de dollars après avoir augmenté d’un milliard de dollars en 2008. La gestion des douze palais du roi du Maroc coûte un million de dollars par jour, soit pas moins de 365 millions de dollars par an. Une somme énorme dépensée essentiellement dans les vêtements et les voitures de luxe, alors que le PIB par habitant au Maroc est de seulement de 4000 dollars. Chaque année, l’Etat marocain verse 250 millions d’euros au roi.Dans la famille de la Françafrique les républiques banaières ont des traits similaires: Bongo (Ali) est proclamé successeur de Bongo (Omar), comme Mohamed VI succéda à son père Hassan II. Le Maroc se soumet à la France en échange du soutien de celle-ci à son plan d’autonomie.Le Maroc et ses alliés se ressemblent et s’assemblent dans leur nature bâtie sur la corruption, la répression et la malhonnêteté, des Etats voyous sans loi ni foi, ni principes, dépourvus d’éthique et de morale. Des pays dont les chefs d’Etat, après 50 ans d’indépendance, vont encore se soigner à Rabat.