Mois : avril 2009

  • Sarkozy, tuteur de l’Espagne

    Par Ayache Mohamed


    Les années de mésentente sont restées derrière. Les sujets qui divisaient les deux pays en matière de politique européenne et extérieure ont été surmontés. Il faut reconnaître que le président français a su préparer minutieusement cette visite pour qu’elle s’achève avec un succès total. Sarkozy s’est démené pour que Zapatero puisse participer aux travaux du G-20, alors que la huitième économie mondiale en était, en principe, exclue. Il a confié à l’ancien président du gouvernement espagnol, Felipe Gonzalez, la direction du Groupe des Sages, chargé de réfléchir à l’avenir de l’UE. Le secrétariat de l’Union pour la Méditerranée va s’installer à Barcelone. Les sempiternels problèmes d’interconnexions énergétiques et de franchissement des Pyrénées sont en voie de règlement. Et, le 18 avril, la police française annonçait l’interpellation de Jurdan Martitegi, quatrième chef militaire de l’ETA, selon les sources officielles. A peine, dix jours avant la visite officielle de Sarkozy en Espagne! Drôle de hasard!

     Des accords ont été signés dans le domaine de l’énergie, visant à promouvoir l’interconnexion gazière et la réalisation d’une ligne à de haute tension traversant les Pyrénées. Concernant les transports, ont été accordés la création d’autoroutes de la mer et le développement du ferroviaire.

     Evoquant la gémellité des économies française et espagnole, Nicolas Sarkozy a martelé l’engagement plus fort que jamais à faire progresser ces derniers dossiers, véritables serpents de mer de la relation franco-espagnole.

     Mais c’est en matière de lutte contre l’ETA que le sommet aura le plus permis d’avancer. Inspirés par les succès de la coopération policière, question clé dans les relations entre les deux pays, les deux présidents ont convenu de l’institution d’un Etat major commun sur la sécurité. Dans son discours devant le Parlement espagnol, Sarkozy a rappelé l’offre de la France de vouloir en finir avec l’ETA, le dossier qui constitue le point faible du gouvernement de Zapatero après l’échec de sa tentative de trouver une issue moyennant les négociations.

     Mais plus que soutenir, Sarkozy a donné l’impression de vouloir jouer au tuteur. Dans son discours dans Las Cortes, il a demandé à la présidence espagnole de l’UE de « refuser l »ingénuité et qu’elle accepte de se protéger ». C’est-à-dire, de protéger les agriculteurs, « comme les présidents américains », et qu’elle ferme la porte européenne aux produits de pays « qui ne respectent pas les règles environnementales, morales, sociales ». Une déclaration de guerre aux Etats-Unis sur le plan économique. A son avis, « cela n’est pas du protectionnisme ». Le retrait des troupes espagnoles d’Irak, du Kosovo devra être suivi d’autres mesures d’éloignement de la politique de Washington.

     L’importance de la relation atlantique de l’UE avec les EEUU illustrait, dans le passé, la divergence entre l’Espagne d’Aznar et la France de Chirac. Avec la visite de Sarkozy, cela fait partie du passé. L’Espagne doit se démarquer de sa politique pro-américaine et s’engager plus avec l’axe franco-allemand qui veut une « Europe plus européenne » opposé à une « Europe atlantique ». Sarkozy raccommode les morceaux que José Maria Aznar avait cassés. C’est sur l’UE et son fonctionnement que Nicolas Sarkozy s’est longuement exprimé. Devant le parlement espagnol, il s’est étonné d’une institution « qui fonctionne aussi bien, alors qu’elle est faite pour ne prendre aucune décision ». Il a tracé, avec un certain paternalisme, la voie à suivre par l’Espagne lors de sa future présidence de l’Union, prévue en 2010. A cette occasion, « tu pourras compter sur nous comme des partenaires, comme des alliés, comme des amis », a-t-il répété à son homologue espagnol.

     Zapatero a eu presque tout ce qu’il voulait et Sarkozy a fait signe d’une grande générosité envers cet homme qualifié hier comme « pas très intelligent » mais tenace et près à tout pour concrétiser ses objectifs. L’Espagne sera présente à New-York dans la réunion du G-20 et aura le ferme soutien de la France durant sa présidence de l’UE.

     Dans le sempiternel feuilleton des relations hispano-marocaines, la France s’engage à défendre la souveraineté espagnole sur Ceuta et Melilla et à soutenir l’Espagne en cas d’évènements similaires à celui de l’Ile de Perejil, qui, dans le passé, a été résolu grâce à l’intervention américaine.

     Dans le Conseil de Sécurité, l’Espagne suivra la politique française de soutien aux thèses marocaines relatives à l’application du projet d’autonomie comme solution définitive du problème du Sahara Occidental et continuera à nier sa responsabilité historique en tant que puissance administratrice de cette ancienne colonie nord-africaine.

    Zapatero et Sarkozy ont également annoncé une conférence sur la Somalie visant à donner une réponse, allant au-delà d’une réponse militaire, pour résoudre le problème de la piraterie et donner « une réponse intégrale, politique et de sécurité civile pour ce pays ».

  • Sarkozy, tuteur de l’Espagne

    Par Ayache Mohamed


    Les années de mésentente sont restées derrière. Les sujets qui divisaient les deux pays en matière de politique européenne et extérieure ont été surmontés. Il faut reconnaître que le président français a su préparer minutieusement cette visite pour qu’elle s’achève avec un succès total. Sarkozy s’est démené pour que Zapatero puisse participer aux travaux du G-20, alors que la huitième économie mondiale en était, en principe, exclue. Il a confié à l’ancien président du gouvernement espagnol, Felipe Gonzalez, la direction du Groupe des Sages, chargé de réfléchir à l’avenir de l’UE. Le secrétariat de l’Union pour la Méditerranée va s’installer à Barcelone. Les sempiternels problèmes d’interconnexions énergétiques et de franchissement des Pyrénées sont en voie de règlement. Et, le 18 avril, la police française annonçait l’interpellation de Jurdan Martitegi, quatrième chef militaire de l’ETA, selon les sources officielles. A peine, dix jours avant la visite officielle de Sarkozy en Espagne! Drôle de hasard!

     Des accords ont été signés dans le domaine de l’énergie, visant à promouvoir l’interconnexion gazière et la réalisation d’une ligne à de haute tension traversant les Pyrénées. Concernant les transports, ont été accordés la création d’autoroutes de la mer et le développement du ferroviaire.

     Evoquant la gémellité des économies française et espagnole, Nicolas Sarkozy a martelé l’engagement plus fort que jamais à faire progresser ces derniers dossiers, véritables serpents de mer de la relation franco-espagnole.

     Mais c’est en matière de lutte contre l’ETA que le sommet aura le plus permis d’avancer. Inspirés par les succès de la coopération policière, question clé dans les relations entre les deux pays, les deux présidents ont convenu de l’institution d’un Etat major commun sur la sécurité. Dans son discours devant le Parlement espagnol, Sarkozy a rappelé l’offre de la France de vouloir en finir avec l’ETA, le dossier qui constitue le point faible du gouvernement de Zapatero après l’échec de sa tentative de trouver une issue moyennant les négociations.

     Mais plus que soutenir, Sarkozy a donné l’impression de vouloir jouer au tuteur. Dans son discours dans Las Cortes, il a demandé à la présidence espagnole de l’UE de « refuser l »ingénuité et qu’elle accepte de se protéger ». C’est-à-dire, de protéger les agriculteurs, « comme les présidents américains », et qu’elle ferme la porte européenne aux produits de pays « qui ne respectent pas les règles environnementales, morales, sociales ». Une déclaration de guerre aux Etats-Unis sur le plan économique. A son avis, « cela n’est pas du protectionnisme ». Le retrait des troupes espagnoles d’Irak, du Kosovo devra être suivi d’autres mesures d’éloignement de la politique de Washington.

     L’importance de la relation atlantique de l’UE avec les EEUU illustrait, dans le passé, la divergence entre l’Espagne d’Aznar et la France de Chirac. Avec la visite de Sarkozy, cela fait partie du passé. L’Espagne doit se démarquer de sa politique pro-américaine et s’engager plus avec l’axe franco-allemand qui veut une « Europe plus européenne » opposé à une « Europe atlantique ». Sarkozy raccommode les morceaux que José Maria Aznar avait cassés. C’est sur l’UE et son fonctionnement que Nicolas Sarkozy s’est longuement exprimé. Devant le parlement espagnol, il s’est étonné d’une institution « qui fonctionne aussi bien, alors qu’elle est faite pour ne prendre aucune décision ». Il a tracé, avec un certain paternalisme, la voie à suivre par l’Espagne lors de sa future présidence de l’Union, prévue en 2010. A cette occasion, « tu pourras compter sur nous comme des partenaires, comme des alliés, comme des amis », a-t-il répété à son homologue espagnol.

     Zapatero a eu presque tout ce qu’il voulait et Sarkozy a fait signe d’une grande générosité envers cet homme qualifié hier comme « pas très intelligent » mais tenace et près à tout pour concrétiser ses objectifs. L’Espagne sera présente à New-York dans la réunion du G-20 et aura le ferme soutien de la France durant sa présidence de l’UE.

     Dans le sempiternel feuilleton des relations hispano-marocaines, la France s’engage à défendre la souveraineté espagnole sur Ceuta et Melilla et à soutenir l’Espagne en cas d’évènements similaires à celui de l’Ile de Perejil, qui, dans le passé, a été résolu grâce à l’intervention américaine.

     Dans le Conseil de Sécurité, l’Espagne suivra la politique française de soutien aux thèses marocaines relatives à l’application du projet d’autonomie comme solution définitive du problème du Sahara Occidental et continuera à nier sa responsabilité historique en tant que puissance administratrice de cette ancienne colonie nord-africaine.

    Zapatero et Sarkozy ont également annoncé une conférence sur la Somalie visant à donner une réponse, allant au-delà d’une réponse militaire, pour résoudre le problème de la piraterie et donner « une réponse intégrale, politique et de sécurité civile pour ce pays ».

  • El chantaje francés

    Por Mohamed Mahamud Embarec

    La pareja presidencial francesa llegó hoy para una visita de dos días, pero su llegada hace grandes títulos en la prensa espaňola desde hace una semana, sobre todo la de Carla Bruni, calificada como un Tsunami de belleza, gracia y generosidad que va a invadir a Espaňa. Y es que el esposo casi pasa desapercibido al lado de la gran lady. Razones por las que EL PAIS fue obligado a escribir que « no hay que olvidar que el presidente es Sarkozy ». Es posible que la prensa espaňola no haya encontrado nada más que admirar en esta visita que la presencia de Carla. Un hecho realemente revelador del afecto que tienen los espaňoles por Nicolás.

    « Para mi, José Luis es un hombre de talento, un hombre de convicción y una granf figurea en Europa », fueron las palabras de Nicolas Sarkozy en su entrevista exclusiva con El PAIS, en la que se lanzó en alabanzas al presidente del gobierno espaňol en vísperas de la XXI cumbre bilateral que tiene lugar, hoy, en Madrid.

    Para mejor disipar la incomodidad suscitada por sus comentarios sobre el líder socialista, Sarkozy expresó su « afecto sincero » y de su « verdadera amistad » con Zapatero, sin olvidar su « gran estima » por el. Una manera de cortar y acabar con los « rimores absurdos » sobre la supuesta débil inteligencia de su homólogo. Ya el sábado pasado, el Casanova francés intentó desminar el terreno en sus declaraciones a « Le Monde », subrayando su « muy buena relación con el Presidente Zapatero ».

    Conociendo a Sarkozy, con eso quiere decir « ese tío, comparado conmigo, es realmente mucho menos inteligente ». O al menos así lo piensa, porque, como buen galo, está inspirado en la fábula del literato francés De La Fontaine titualada « La rana qui quiere ser tan grande como un toro ».

    Zapatero ya tiene olvidado el asunto, pues, como buen boxeador dotado de una gran capacidad para encajar los golpes sobre el ring político, acaba siempre con la sonrisa en los labios aunque se trate del adversario de la líder socialista Segolène Royal, a la que Zapatero apoyó durante la campaňa de las últimas elecciones presidenciales francesas.

    Que diga lo que quiere, Zapatero está tan convencido de los poderes de Sarkozy que le ve realizando milagros como caminar sobre el agua, curar a los paralíticos, devolver la vista a los ciegos y resolviendo, él solo, la crisis financiera mundial cuyas repercusiones en Espaňa se hacen más que sentir cuando el número de parados está sobrepasando los 4 millones, o sea el 17% de la pobalción, el sector immobiliario sinistrado y el crédito bancario moroso.

    Entre polémica y glamour, casi acabaremos olvidando que esta visita de Estado coincide con el XXI anniversario de la cumbre bilateral que tendrá lugar el martes para destacar la excelencia de las relaciones entre los dos países vecinos preocupados por reforzar sus lazos comerciales.

    A parte de los asuntos convergentes (interconexiones eléctricas, relaciones con el Maghreb, tráfico de drogas, immigración clandestina, etc) el pivote de estos lazos es la lucha antiterrorista.

    La cooperación policiaca contra la organización vasca es tan buena que Paris y Londres desean hacer lo mismo en lo que concierne al crímen organizado o el tráfico de drogas, ya que Espaňa es la puerta de entrada del haschich proveniente de Marruecos, país con el que, por cierto, Zapatero pretende tener unas relaciones tan excelentes como las que tiene con Francia.
    Muchos espaňoles se preguntarán qué favores eminentes y extraordinarios hizo Sarkozy a Espaňa para merecer la Orden Real de Carlos III, la más alta distinción civil espaňola otorgada por el Rey Don Juan Carlos de Borbón. La respuesta está ante nuestros ojos : además de la búsqueda de una salida a la crisis y el apoyo de Sarkozy para la participación de Espaňa en la reunión del G-20, está el importantísimo expediente de la lucha contra ETA (162 miembros están encarcelados en Francia, de los cuales 151 son espaňoles)

    Resulta curioso cómo unos pocos días antes de la visita del presidente galo, el 18 de abril precisamente, la prensa francesa anunció la captura de Jurdan Martitegi, cuarto jefe militar de la organización vasca, según los medios oficiales. Una operación suficiente para alejar Zapatero de todo estado de ánimo negativo hacia su homólogo. Nada más que desde principios de aňo, 11 etarras fueron interpelados en Francia y 11 en Espaňa, y hace un aňo, el juez Baltasar Garzón, fue galardonado por Nicolas Sarkozy con la medalla de Chevalier de la Légion d’Honneur por su trabajo en este tema.

    Es evidente que, como lo afirmaron en varias ocasiones las autoridades francesas, que la lucha contra ETA constituye el eje fundamental en la cooperación entre los dos países, al mismo tiempo que se convirtió en el arma más eficaz para doblegar al gobierno espaňol ante cualquier exigencia francesa.

    A cambio, el gobierno espaňol debe garantizar su apoyo a Francia en los diversos temas relacionados a la política francesa en la Unión Europea y sobre todo en Africa. De ahí, la postura de Zapatero con respecto al Sáhara, que estUnUUá obligada de caminar al unísono con el apoyo del Eliseo a la enemistad declarada del gobierno francés hacia la causa del pueblo saharaui. Recuérdese que el veto francés es el que siempre impidió en el Consejo de Seguridad que pase cualquier resolución que condene la ocupación marroquí o la violación diaria de los derechos humanos de la que es víctima la población saharaui en los territorios ocupados de la RASD.

    Mientras Zapatero no se pase de este chantaje, su política hacia los saharauis seguirá siendo la misma y seguirá apoyando esa autonomía que nunca tendrá lugar más que en los sueňos de José Luis, Arístegui, Bernabé y compaňía.

  • El chantaje francés

    Por Mohamed Mahamud Embarec

    La pareja presidencial francesa llegó hoy para una visita de dos días, pero su llegada hace grandes títulos en la prensa espaňola desde hace una semana, sobre todo la de Carla Bruni, calificada como un Tsunami de belleza, gracia y generosidad que va a invadir a Espaňa. Y es que el esposo casi pasa desapercibido al lado de la gran lady. Razones por las que EL PAIS fue obligado a escribir que « no hay que olvidar que el presidente es Sarkozy ». Es posible que la prensa espaňola no haya encontrado nada más que admirar en esta visita que la presencia de Carla. Un hecho realemente revelador del afecto que tienen los espaňoles por Nicolás.

    « Para mi, José Luis es un hombre de talento, un hombre de convicción y una granf figurea en Europa », fueron las palabras de Nicolas Sarkozy en su entrevista exclusiva con El PAIS, en la que se lanzó en alabanzas al presidente del gobierno espaňol en vísperas de la XXI cumbre bilateral que tiene lugar, hoy, en Madrid.

    Para mejor disipar la incomodidad suscitada por sus comentarios sobre el líder socialista, Sarkozy expresó su « afecto sincero » y de su « verdadera amistad » con Zapatero, sin olvidar su « gran estima » por el. Una manera de cortar y acabar con los « rimores absurdos » sobre la supuesta débil inteligencia de su homólogo. Ya el sábado pasado, el Casanova francés intentó desminar el terreno en sus declaraciones a « Le Monde », subrayando su « muy buena relación con el Presidente Zapatero ».

    Conociendo a Sarkozy, con eso quiere decir « ese tío, comparado conmigo, es realmente mucho menos inteligente ». O al menos así lo piensa, porque, como buen galo, está inspirado en la fábula del literato francés De La Fontaine titualada « La rana qui quiere ser tan grande como un toro ».

    Zapatero ya tiene olvidado el asunto, pues, como buen boxeador dotado de una gran capacidad para encajar los golpes sobre el ring político, acaba siempre con la sonrisa en los labios aunque se trate del adversario de la líder socialista Segolène Royal, a la que Zapatero apoyó durante la campaňa de las últimas elecciones presidenciales francesas.

    Que diga lo que quiere, Zapatero está tan convencido de los poderes de Sarkozy que le ve realizando milagros como caminar sobre el agua, curar a los paralíticos, devolver la vista a los ciegos y resolviendo, él solo, la crisis financiera mundial cuyas repercusiones en Espaňa se hacen más que sentir cuando el número de parados está sobrepasando los 4 millones, o sea el 17% de la pobalción, el sector immobiliario sinistrado y el crédito bancario moroso.

    Entre polémica y glamour, casi acabaremos olvidando que esta visita de Estado coincide con el XXI anniversario de la cumbre bilateral que tendrá lugar el martes para destacar la excelencia de las relaciones entre los dos países vecinos preocupados por reforzar sus lazos comerciales.

    A parte de los asuntos convergentes (interconexiones eléctricas, relaciones con el Maghreb, tráfico de drogas, immigración clandestina, etc) el pivote de estos lazos es la lucha antiterrorista.

    La cooperación policiaca contra la organización vasca es tan buena que Paris y Londres desean hacer lo mismo en lo que concierne al crímen organizado o el tráfico de drogas, ya que Espaňa es la puerta de entrada del haschich proveniente de Marruecos, país con el que, por cierto, Zapatero pretende tener unas relaciones tan excelentes como las que tiene con Francia.
    Muchos espaňoles se preguntarán qué favores eminentes y extraordinarios hizo Sarkozy a Espaňa para merecer la Orden Real de Carlos III, la más alta distinción civil espaňola otorgada por el Rey Don Juan Carlos de Borbón. La respuesta está ante nuestros ojos : además de la búsqueda de una salida a la crisis y el apoyo de Sarkozy para la participación de Espaňa en la reunión del G-20, está el importantísimo expediente de la lucha contra ETA (162 miembros están encarcelados en Francia, de los cuales 151 son espaňoles)

    Resulta curioso cómo unos pocos días antes de la visita del presidente galo, el 18 de abril precisamente, la prensa francesa anunció la captura de Jurdan Martitegi, cuarto jefe militar de la organización vasca, según los medios oficiales. Una operación suficiente para alejar Zapatero de todo estado de ánimo negativo hacia su homólogo. Nada más que desde principios de aňo, 11 etarras fueron interpelados en Francia y 11 en Espaňa, y hace un aňo, el juez Baltasar Garzón, fue galardonado por Nicolas Sarkozy con la medalla de Chevalier de la Légion d’Honneur por su trabajo en este tema.

    Es evidente que, como lo afirmaron en varias ocasiones las autoridades francesas, que la lucha contra ETA constituye el eje fundamental en la cooperación entre los dos países, al mismo tiempo que se convirtió en el arma más eficaz para doblegar al gobierno espaňol ante cualquier exigencia francesa.

    A cambio, el gobierno espaňol debe garantizar su apoyo a Francia en los diversos temas relacionados a la política francesa en la Unión Europea y sobre todo en Africa. De ahí, la postura de Zapatero con respecto al Sáhara, que estUnUUá obligada de caminar al unísono con el apoyo del Eliseo a la enemistad declarada del gobierno francés hacia la causa del pueblo saharaui. Recuérdese que el veto francés es el que siempre impidió en el Consejo de Seguridad que pase cualquier resolución que condene la ocupación marroquí o la violación diaria de los derechos humanos de la que es víctima la población saharaui en los territorios ocupados de la RASD.

    Mientras Zapatero no se pase de este chantaje, su política hacia los saharauis seguirá siendo la misma y seguirá apoyando esa autonomía que nunca tendrá lugar más que en los sueňos de José Luis, Arístegui, Bernabé y compaňía.

  • Les marionnettes du colonialisme marocain

    Les accusations de trahison ou l’épithète de traître abondent dans l’histoire politique ou culturelle du monde. Si elles ont déjà été les objets d’études dans le champ littéraire ou en histoire médiévale et moderne, ces notions de traître et de trahison demeurent peu abordées pour la période contemporaine.
    En apparence, la trahison répond à une définition simple. Elle correspond à l’abandon de la fidélité – à un individu, à une institution, à une faction, à un groupe politique et a, en règle générale, comme corollaire l’abjuration, le passage à l’adversaire ou la rupture de ses anciennes solidarités, amitiés ou principes.

    La trahison n’est pas une émotion. C’est le geste d’une autre personne lorsqu’il est vécu ou interprété comme brisant une loyauté. Pour qu’il y ait trahison, il faut qu’il y ait déjà un lien et il faut que ce lien implique une fidélité quelconque.

    Dans tous les mouvements de libération, le châtiment des traîtres visait à « éliminer les méchants et les traîtres » qui aidaient les ennemis étrangers contre leurs frères, ainsi que les réfractaires dont le refus d’obéissance n’était pas moins dangereux pour le succès de la révolution : « se désintéresser de la lutte est un crime, contrecarrer l’action est une trahison », déclarait le premier appel de l’Armée de Libération Nationale d’Algérie, du 31 octobre 1954. Le châtiment des traîtres et des réfractaires était une nécessité militaire, pour gagner la guerre du renseignement et de la propagande contre le pouvoir colonial en supprimant ou en terrorisant ses auxiliaires. C’était aussi une nécessité politique, pour substituer la loi des « rebelles » à celle du pouvoir colonial. C’était enfin un devoir d’imposer la lutte et la conscience nationale à tous les citoyens en identifiant les « traîtres » à des ennemis.

    Les modalités du châtiment étaient souvent cruelles (pendaison, égorgement, mutilations), pour déshonorer le corps de la victime et pour décourager ses proches de la venger. En effet, une punition morale devait accompagner la douleur physique en démontrant l’horreur du crime par celle du châtiment, de sorte que chacun préférât mourir en patriote plutôt que mourir en traître.

    Dans le cas du Sahara Occidental, le mouvement de libération national, le Front Polisario a toujours été très indulgent avec les traîtres, que ce soit pendant la guerre contre le colonialiste espagnol ou contre l’envahisseur marocain.

    Khalihenna Ould Errachid, le champion des traîtres, ne fut jamais inquiété. A l’époque espagnole, c’est lui qui dirigeait le PUNS (Parti d’Union National Sahraoui) une création de l’Espagne pour fonder un état sahraoui étroitement lié à la métropole. Il a rallié le Maroc avant même que celui-ci s’installe au Sahara. Aujourd’hui, désigné à la tête du CORCAS, on le voit partout en défense des thèses marocaines. Dans les réunions de Manhasset, il a pu serrer la main à tous les dirigeants sahraouis présents. Cela l’a même rendu plus insolent que jamais. Bien sûr, malgré qu’il est le maire de la ville d’El Aaiun, il n’est presque jamais là. Sa maison principale est à Rabat. Peut-être qu’il a peur d’une certaine représaille des jeunes militants de la capitale sahraouie, qui depuis 1999, est témoin sans cesse de manifestations pro-indépendantistes. Ould Errachid n’est pas un homme cultivé et, intellectuellement, ne pose aucun risque, mais son dévouement aux autorités marocaines est certain. Grâce à cela, il est devenu l’un des hommes les plus riches au royaume alaouite.

    Par contre, Mohamed Cheikh Biadillah, un homme sérieux, travailleur et intelligent. Malgré sa nature discrète, apparaît comme le modèle de trahison que les colonialistes s’amusent à appeler intégration. De ministre de la santé a été propulsé comme une fusée pour remplacer Fouad Ali Himma, l’ami et main droite du roi Mohamed VI, à la tête du PAM. De la sorte, il est passé à occuper le devant de la scène à cause de ses origines. « Je ne suis pas le sahraoui de service », dit-il. Pourtant, parmi tous les leaders de partis dépêchés à plusieurs capitales du monde pour expliquer la position du Maroc sur le conflit du Sahara Occidental, seul le nom de Biadillah a eu, dans un premier temps, l’honneur d’être mentionné. Et d’être reçu personnellement par le roi. Et puis, la première réunion de son parti a eu lieu à la ville d’El Aaiun. Sa nomination sera suivie de toute une série de déclarations sur le projet marocain d’autonomie et de la régionalisation. Drôle de hasard.

    La ressemblance avec son frère, Brahim, est étonnante. Ce dernier est le commandant de la deuxième région militaire du Front Polisario. Son militantisme, combativité et courage sont irréprochables. Mais il se trouve de l’autre côté du mur de défense marocain qui encercle les villes sahraouies.

    D’après Paul Léautaud, la trahison peut être le fait d’une intelligence supérieure, entièrement affranchie des idéologies civiques. Mohamed Cheikh n’est, certainement pas, plus intelligent que son frère. Affranchie des idéologies civiques? Peut-être. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’a jamais cherché à confronter les responsables du Front Polisario jusqu’au jour où les autorités l’ont mis devant le fait accompli : Il a dû surveiller les notables sahraouis chargés de l’identification du corps électoral pour le réferendum qui n’a jamais eu lieu. Avec cette nouvelle mission dont le Maroc espère tirer grand profit, il est sûr qu’il se trouvera à la table en face des négociateurs sahraouis dans le prochain round.

    Selon le romancier et critique littéraire français, André Thérive, « en politique, il n’y a pas de traîtres, il n’y a que des perdants ». S’agissant de Biadillah et Ould Errachid, une chose est sûre: ils ont perdu l’affection de leur peuple et le noble idéal de se battre pour la liberté.

  • Les marionnettes du colonialisme marocain

    Les accusations de trahison ou l’épithète de traître abondent dans l’histoire politique ou culturelle du monde. Si elles ont déjà été les objets d’études dans le champ littéraire ou en histoire médiévale et moderne, ces notions de traître et de trahison demeurent peu abordées pour la période contemporaine.
    En apparence, la trahison répond à une définition simple. Elle correspond à l’abandon de la fidélité – à un individu, à une institution, à une faction, à un groupe politique et a, en règle générale, comme corollaire l’abjuration, le passage à l’adversaire ou la rupture de ses anciennes solidarités, amitiés ou principes.

    La trahison n’est pas une émotion. C’est le geste d’une autre personne lorsqu’il est vécu ou interprété comme brisant une loyauté. Pour qu’il y ait trahison, il faut qu’il y ait déjà un lien et il faut que ce lien implique une fidélité quelconque.

    Dans tous les mouvements de libération, le châtiment des traîtres visait à « éliminer les méchants et les traîtres » qui aidaient les ennemis étrangers contre leurs frères, ainsi que les réfractaires dont le refus d’obéissance n’était pas moins dangereux pour le succès de la révolution : « se désintéresser de la lutte est un crime, contrecarrer l’action est une trahison », déclarait le premier appel de l’Armée de Libération Nationale d’Algérie, du 31 octobre 1954. Le châtiment des traîtres et des réfractaires était une nécessité militaire, pour gagner la guerre du renseignement et de la propagande contre le pouvoir colonial en supprimant ou en terrorisant ses auxiliaires. C’était aussi une nécessité politique, pour substituer la loi des « rebelles » à celle du pouvoir colonial. C’était enfin un devoir d’imposer la lutte et la conscience nationale à tous les citoyens en identifiant les « traîtres » à des ennemis.

    Les modalités du châtiment étaient souvent cruelles (pendaison, égorgement, mutilations), pour déshonorer le corps de la victime et pour décourager ses proches de la venger. En effet, une punition morale devait accompagner la douleur physique en démontrant l’horreur du crime par celle du châtiment, de sorte que chacun préférât mourir en patriote plutôt que mourir en traître.

    Dans le cas du Sahara Occidental, le mouvement de libération national, le Front Polisario a toujours été très indulgent avec les traîtres, que ce soit pendant la guerre contre le colonialiste espagnol ou contre l’envahisseur marocain.

    Khalihenna Ould Errachid, le champion des traîtres, ne fut jamais inquiété. A l’époque espagnole, c’est lui qui dirigeait le PUNS (Parti d’Union National Sahraoui) une création de l’Espagne pour fonder un état sahraoui étroitement lié à la métropole. Il a rallié le Maroc avant même que celui-ci s’installe au Sahara. Aujourd’hui, désigné à la tête du CORCAS, on le voit partout en défense des thèses marocaines. Dans les réunions de Manhasset, il a pu serrer la main à tous les dirigeants sahraouis présents. Cela l’a même rendu plus insolent que jamais. Bien sûr, malgré qu’il est le maire de la ville d’El Aaiun, il n’est presque jamais là. Sa maison principale est à Rabat. Peut-être qu’il a peur d’une certaine représaille des jeunes militants de la capitale sahraouie, qui depuis 1999, est témoin sans cesse de manifestations pro-indépendantistes. Ould Errachid n’est pas un homme cultivé et, intellectuellement, ne pose aucun risque, mais son dévouement aux autorités marocaines est certain. Grâce à cela, il est devenu l’un des hommes les plus riches au royaume alaouite.

    Par contre, Mohamed Cheikh Biadillah, un homme sérieux, travailleur et intelligent. Malgré sa nature discrète, apparaît comme le modèle de trahison que les colonialistes s’amusent à appeler intégration. De ministre de la santé a été propulsé comme une fusée pour remplacer Fouad Ali Himma, l’ami et main droite du roi Mohamed VI, à la tête du PAM. De la sorte, il est passé à occuper le devant de la scène à cause de ses origines. « Je ne suis pas le sahraoui de service », dit-il. Pourtant, parmi tous les leaders de partis dépêchés à plusieurs capitales du monde pour expliquer la position du Maroc sur le conflit du Sahara Occidental, seul le nom de Biadillah a eu, dans un premier temps, l’honneur d’être mentionné. Et d’être reçu personnellement par le roi. Et puis, la première réunion de son parti a eu lieu à la ville d’El Aaiun. Sa nomination sera suivie de toute une série de déclarations sur le projet marocain d’autonomie et de la régionalisation. Drôle de hasard.

    La ressemblance avec son frère, Brahim, est étonnante. Ce dernier est le commandant de la deuxième région militaire du Front Polisario. Son militantisme, combativité et courage sont irréprochables. Mais il se trouve de l’autre côté du mur de défense marocain qui encercle les villes sahraouies.

    D’après Paul Léautaud, la trahison peut être le fait d’une intelligence supérieure, entièrement affranchie des idéologies civiques. Mohamed Cheikh n’est, certainement pas, plus intelligent que son frère. Affranchie des idéologies civiques? Peut-être. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’a jamais cherché à confronter les responsables du Front Polisario jusqu’au jour où les autorités l’ont mis devant le fait accompli : Il a dû surveiller les notables sahraouis chargés de l’identification du corps électoral pour le réferendum qui n’a jamais eu lieu. Avec cette nouvelle mission dont le Maroc espère tirer grand profit, il est sûr qu’il se trouvera à la table en face des négociateurs sahraouis dans le prochain round.

    Selon le romancier et critique littéraire français, André Thérive, « en politique, il n’y a pas de traîtres, il n’y a que des perdants ». S’agissant de Biadillah et Ould Errachid, une chose est sûre: ils ont perdu l’affection de leur peuple et le noble idéal de se battre pour la liberté.

  • Il n’y aura pas d’UMA sans le peuple sahraoui

    Selon une dépêche de l’AFP, le ministre marocain des Affaires étrangères Taieb Fassi Fihri a indiqué dimanche 19/04/2009, à Tripoli, que son pays souhaitait une normalisation « au plus tôt » de ses relations avec l’Algérie ainsi que l’ouverture de la frontière entre les deux pays, fermée depuis 1994. »Nous caressons tous l’espoir au Maroc que la possibilité d’une normalisation avec l’Algérie puisse se faire au plus tôt et dans les meilleurs délais », a déclaré M. Fihri en marge d’une réunion des chefs de diplomatie des cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA). »Nous proposons depuis plus de trois ans que le conflit du Sahara évolue aux Nations unies et que ce problème n’ait plus d’impact direct sur les relations bilatérales ou sur les perspectives de construction de l’UMA », a-t-il dit à des journalistes. »C’est une solution +gagnant-gagnant+ à tous les niveaux », a estimé le ministre marocain.Fondée le 17 février 1989 par l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, l’UMA est en panne depuis 1994, date de son dernier sommet régional, en raison de différends politiques, notamment entre l’Algérie et le Maroc sur le conflit du Sahara occidental.

    Tant que le Maroc occupe illégalement le Sahara Occidental au mépris des résolutions du Conseil de Sécurité et de l’UA, l’Algérie n’acceptera jamais de normaliser les relations avec le Maroc. Tout retour à la normalité passe obligatoirement par le recouvrement du peuple sahraoui de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Au moment où le Maroc pleurniche pour l’ouverture des frontières avec l’Algérie, il profite du cessez-le feu imposé par les Nations Unies pour renforcer son arsénal militaire.
    Ainsi, selon le journal digital « Tout sur l’Algérie », les Etats-Unis ont entamé il y a quelques jours les livraisons des premiers avions de combat F-16 au Maroc,d’après une source de défense occidentale. Ces livraisons, dont le nombre n’a pas été précisé, font partie d’une commande globale de 24 avions de ce type passée par le Maroc en 2008 auprès du constructeur américain Lockheed Martin pour un montant total de 2,4 milliards de dollars. Rabat s’était tourné vers Washington après l’échec des négociations avec Paris pour l’achat d’avions français Rafale.Les avions acquis par le Maroc sont des appareils multirôles d’attaque et de supériorité aérienne, selon notre source. Ils sont équipés de systèmes avancés, semblables à ceux fournis par les Américains à des pays alliés comme Israël, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte. En plus des F-16, le Maroc vient de finaliser l’équipement de ses avions Mirage avec les nouveaux « radars à antenne active », selon la même source. Fournie par le groupe français Thalès dans le cadre d’un contrat signé il y a trois ans, cette technologie est l’une des dernières utilisées dans l’aviation militaire. Elle permet notamment à l’avion équipé d’un tel radar de disposer de fonctionnalités que les radars classiques n’offrent pas. Selon la même source, le Maroc vient de recevoir sa première frégate française de type Fremm. Il s’agit d’une frégate multimissions de dernière génération qui sera utilisée par la marine marocaine dans différentes missions. « Dans le domaine maritime, les Marocains ont des besoins importants, comme par exemple protéger leurs zones de pêche », explique notre source.

    D’autre part, une dépêche du journal espagnol El PAIS, daté du 14/12/2008, indique que le gouvernement marocain a doublé son budget pour la défense en 2009 pour atteindre 3.206 millions d’euros, ce qui équivaut à 16% du budget de l’Etat.
    Le journal précise que Rabat devra payer dans les prochaines années l’acquisition de 24 F-16 et une frégate française. Le Maroc contruit, en plus, una base navale à Ksar Sghir, voisine de Ceuta, dont le budget monte à 129 millions d’euros.

    En 2008, le Conseil de Ministres espagnol accordait vendre au Maroc des lanceurs de bombes d’aviation pour le prix symbolique d’un euro. Ces lanceurs de bombres à fragmentation, interdites par l’administration Obama, sert à équiper les chasse-bombardiers Mirage F-1 de la Froce Aérienne Marocaine, étant donné que les F-5 sont dans la dernière phase de vie. Ce cadeau espagnol a été ajouté aux six torpilles du type MK-46 MOD.2 déjà vendues au Maroc pour le même prix symbolique d’un euro dans le cadre de « l’amélioration des relations bilaterales ».

    En 2007, Mathieu Durand, responsable de Dassault Aviation, avait confirmé au salon aéronautique du Bourget, ouvert du 18 au 24 juin 2007, que les négociations entre les gouvernements français et marocain au sujet de la commande d’une dizaine d’avions de combat Rafale était en phase finale. Cet achat a été financé par l’Arabie Saoudite.
    Cette course à l’armement est une préoccupation profonde pour l’Algérie et le peuple sahraoui, au moment où le conflit maroco-sahraoui est entre les mains des Nations Unies et où le Maroc fait face à une situation sociale et économique alarmante. D’autant qu’on assiste à un revirement de la politique du Maroc vis-à-vis du conflit sahraoui et à son option pour l’escalade, qui signifie une volonté d’agression contre la RASD, les Nations Unies, la légalité internationale et surtout la stabilité de la région.

    L’édification de l’UMA ne peut se faire dans un air de course à l’armement, la violation quotidienne des droits de l’homme, le trafic de drogue et le mépris envers les voisins.
  • Il n’y aura pas d’UMA sans le peuple sahraoui

    Selon une dépêche de l’AFP, le ministre marocain des Affaires étrangères Taieb Fassi Fihri a indiqué dimanche 19/04/2009, à Tripoli, que son pays souhaitait une normalisation « au plus tôt » de ses relations avec l’Algérie ainsi que l’ouverture de la frontière entre les deux pays, fermée depuis 1994. »Nous caressons tous l’espoir au Maroc que la possibilité d’une normalisation avec l’Algérie puisse se faire au plus tôt et dans les meilleurs délais », a déclaré M. Fihri en marge d’une réunion des chefs de diplomatie des cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA). »Nous proposons depuis plus de trois ans que le conflit du Sahara évolue aux Nations unies et que ce problème n’ait plus d’impact direct sur les relations bilatérales ou sur les perspectives de construction de l’UMA », a-t-il dit à des journalistes. »C’est une solution +gagnant-gagnant+ à tous les niveaux », a estimé le ministre marocain.Fondée le 17 février 1989 par l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, l’UMA est en panne depuis 1994, date de son dernier sommet régional, en raison de différends politiques, notamment entre l’Algérie et le Maroc sur le conflit du Sahara occidental.

    Tant que le Maroc occupe illégalement le Sahara Occidental au mépris des résolutions du Conseil de Sécurité et de l’UA, l’Algérie n’acceptera jamais de normaliser les relations avec le Maroc. Tout retour à la normalité passe obligatoirement par le recouvrement du peuple sahraoui de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Au moment où le Maroc pleurniche pour l’ouverture des frontières avec l’Algérie, il profite du cessez-le feu imposé par les Nations Unies pour renforcer son arsénal militaire.
    Ainsi, selon le journal digital « Tout sur l’Algérie », les Etats-Unis ont entamé il y a quelques jours les livraisons des premiers avions de combat F-16 au Maroc,d’après une source de défense occidentale. Ces livraisons, dont le nombre n’a pas été précisé, font partie d’une commande globale de 24 avions de ce type passée par le Maroc en 2008 auprès du constructeur américain Lockheed Martin pour un montant total de 2,4 milliards de dollars. Rabat s’était tourné vers Washington après l’échec des négociations avec Paris pour l’achat d’avions français Rafale.Les avions acquis par le Maroc sont des appareils multirôles d’attaque et de supériorité aérienne, selon notre source. Ils sont équipés de systèmes avancés, semblables à ceux fournis par les Américains à des pays alliés comme Israël, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte. En plus des F-16, le Maroc vient de finaliser l’équipement de ses avions Mirage avec les nouveaux « radars à antenne active », selon la même source. Fournie par le groupe français Thalès dans le cadre d’un contrat signé il y a trois ans, cette technologie est l’une des dernières utilisées dans l’aviation militaire. Elle permet notamment à l’avion équipé d’un tel radar de disposer de fonctionnalités que les radars classiques n’offrent pas. Selon la même source, le Maroc vient de recevoir sa première frégate française de type Fremm. Il s’agit d’une frégate multimissions de dernière génération qui sera utilisée par la marine marocaine dans différentes missions. « Dans le domaine maritime, les Marocains ont des besoins importants, comme par exemple protéger leurs zones de pêche », explique notre source.

    D’autre part, une dépêche du journal espagnol El PAIS, daté du 14/12/2008, indique que le gouvernement marocain a doublé son budget pour la défense en 2009 pour atteindre 3.206 millions d’euros, ce qui équivaut à 16% du budget de l’Etat.
    Le journal précise que Rabat devra payer dans les prochaines années l’acquisition de 24 F-16 et une frégate française. Le Maroc contruit, en plus, una base navale à Ksar Sghir, voisine de Ceuta, dont le budget monte à 129 millions d’euros.

    En 2008, le Conseil de Ministres espagnol accordait vendre au Maroc des lanceurs de bombes d’aviation pour le prix symbolique d’un euro. Ces lanceurs de bombres à fragmentation, interdites par l’administration Obama, sert à équiper les chasse-bombardiers Mirage F-1 de la Froce Aérienne Marocaine, étant donné que les F-5 sont dans la dernière phase de vie. Ce cadeau espagnol a été ajouté aux six torpilles du type MK-46 MOD.2 déjà vendues au Maroc pour le même prix symbolique d’un euro dans le cadre de « l’amélioration des relations bilaterales ».

    En 2007, Mathieu Durand, responsable de Dassault Aviation, avait confirmé au salon aéronautique du Bourget, ouvert du 18 au 24 juin 2007, que les négociations entre les gouvernements français et marocain au sujet de la commande d’une dizaine d’avions de combat Rafale était en phase finale. Cet achat a été financé par l’Arabie Saoudite.
    Cette course à l’armement est une préoccupation profonde pour l’Algérie et le peuple sahraoui, au moment où le conflit maroco-sahraoui est entre les mains des Nations Unies et où le Maroc fait face à une situation sociale et économique alarmante. D’autant qu’on assiste à un revirement de la politique du Maroc vis-à-vis du conflit sahraoui et à son option pour l’escalade, qui signifie une volonté d’agression contre la RASD, les Nations Unies, la légalité internationale et surtout la stabilité de la région.

    L’édification de l’UMA ne peut se faire dans un air de course à l’armement, la violation quotidienne des droits de l’homme, le trafic de drogue et le mépris envers les voisins.
  • Les mesures de méfiance de Ban Ki-moon

    La confiance est une premise indispensable pour tout processus de paix entre deux belligérants, spécialement s’il s’agit d’un conflit de longue durée où les souffrances et les racines de la haine se sont incrustées dans les profondeurs.

    A l’origine, les mesures de confiance ont été envisagées au début du processus de paix pour jeter les bases de la tolérance en vue du retour des réfugiés au Sahara Occidental pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Le Secrétaire Général des Nations Unies et les membres du Conseil de Sécurité ont à plusieurs reprises invité les parties à remettre en œuvre des mesures de confiance afin d’alléger les souffrances des réfugiés sahraouis séparés de leur famille depuis plus de 34 ans.

    Parmi ces mesures, les visites familiales, très limitées, et les appels téléphoniques gratuits offerts aux réfugiés. Mais la mesure la plus importante, l’utilisation de moyens transport terrestres n’a pas pu se réaliser à cause du mur de défense de 2800 km qui encercle l’ensemble du territoire et le refus des autorités marocaines à ouvrir des brèches dans ce mur pour permettre la libre circulation de citoyens entre les camps de réfugiés et les villes occupés par le Maroc.

    Ces initiatives visant à améliorer la confiance se sont avérées d’une inefficacité totale et leur seul but a été une douloureuse tentative de la part des Nations Unies de vider les camps de réfugiés sahraouis de leur population et, de la sorte, diminuer l’influence et les capacités du Front Polisario dans l’hypothèse d’un retour à la guerre. L’ONU est même allée, dans sa mauvaise foi, jusqu’à diminuer l’aide humanitaire octroyée aux réfugiés. Mais les années ont démontré que leurs calculs étaient complètement dépourvus d’objectivité sur la réalité de la situation et la détermination de ce peuple à poursuivre la lutte pour arracher ses droits.

    De ce fait, les mesures de confiance établies par l’ONU sont devenues plutôt des mesures de méfiance de la part des autorités sahraouies à l’égard de l’instance onusienne.

    Jusqu’à maintenant, les négociations ont échoué. Les sujets de tension, pouvant déboucher sur le retour aux armes, ne manquent pas. Le premier, est la violation flagrante et continue des droits humains, ces droits qui doivent être considérés comme un pilier essentiel pour tout rétablissement de confiance dans les esprits d’une population traumatisée par des longues années de guerre, de répression et de souffrances. Au lieu de renforcer cette mesure, Ban Ki-moon va dans le sens contraire en refusant de demander l’élargissement des compétences de la MINURSO pour qu’elle puisse surveiller la situation des droits de l’homme dans le territoire. Les contradictions dans le répport du Secrétaire Général des NN.UU sautent à l’œil. D’un côté, il exprime sa préoccupation pour la situation des réfugiés, mais il consente que la partie marocaine continue à emprisonner et torturer la population dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Cela est inacceptable, surtout maintenant que les chances d’une entente dans un court terme sont minces.

    En attendant une solution définitive au conflit, les mesures de confiance doivent être renforcées. Le manque de transparence du gouvernement marocain a empêché l’élimination des freins et obstacles qui gênent l’avancée dans l’application des mesures qui visent vraiment à améliorer la situation de la population.

    L’absence d’avancées dans ce domaine constitue une faiblesse que la partie marocaine exploite largement pour imposer le fait accompli et défier la communauté internationale. Les réticences de la France et les EEUU face au régime marocain, rendent l’application de toute mesure impossible. A cause de cela, la révision de la politique de Ban Ki-moon, de Washington et de la France face à Rabat, avec la mise en place d’un dispositif de contrôle particulièrement contraignant, s’avère nécessaire maintenant plus que jamais pour assurer la création d’un terrain approprié pour semer la confiance de la population et du Front Polisario à l’égard des Nations Unies et des intentions du Maroc.

    Dans les évolutions en cours, les préoccupations immédiates du S.G. de l’ONU tiennent à la réduction des risques de menaces militaires et à l’amélioration de la situation de la population sahraouie. Mais, dans la réalisation de ces objectifs, Ban Ki-mmon se révèle profondément attentiste et donne le sentiment d’une réelle impuissance face à l’arrogance marocaine et la complicité de la France colonialiste dont les ingérences paralysent la diplomatie onusienne.

    Devant cette réalité, nous pouvons dire que le dernier rapport du SG a été decevant pour les sahraouis et les risques d’une escalade militaire sont à l’horizon.

  • Les mesures de méfiance de Ban Ki-moon

    La confiance est une premise indispensable pour tout processus de paix entre deux belligérants, spécialement s’il s’agit d’un conflit de longue durée où les souffrances et les racines de la haine se sont incrustées dans les profondeurs.

    A l’origine, les mesures de confiance ont été envisagées au début du processus de paix pour jeter les bases de la tolérance en vue du retour des réfugiés au Sahara Occidental pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Le Secrétaire Général des Nations Unies et les membres du Conseil de Sécurité ont à plusieurs reprises invité les parties à remettre en œuvre des mesures de confiance afin d’alléger les souffrances des réfugiés sahraouis séparés de leur famille depuis plus de 34 ans.

    Parmi ces mesures, les visites familiales, très limitées, et les appels téléphoniques gratuits offerts aux réfugiés. Mais la mesure la plus importante, l’utilisation de moyens transport terrestres n’a pas pu se réaliser à cause du mur de défense de 2800 km qui encercle l’ensemble du territoire et le refus des autorités marocaines à ouvrir des brèches dans ce mur pour permettre la libre circulation de citoyens entre les camps de réfugiés et les villes occupés par le Maroc.

    Ces initiatives visant à améliorer la confiance se sont avérées d’une inefficacité totale et leur seul but a été une douloureuse tentative de la part des Nations Unies de vider les camps de réfugiés sahraouis de leur population et, de la sorte, diminuer l’influence et les capacités du Front Polisario dans l’hypothèse d’un retour à la guerre. L’ONU est même allée, dans sa mauvaise foi, jusqu’à diminuer l’aide humanitaire octroyée aux réfugiés. Mais les années ont démontré que leurs calculs étaient complètement dépourvus d’objectivité sur la réalité de la situation et la détermination de ce peuple à poursuivre la lutte pour arracher ses droits.

    De ce fait, les mesures de confiance établies par l’ONU sont devenues plutôt des mesures de méfiance de la part des autorités sahraouies à l’égard de l’instance onusienne.

    Jusqu’à maintenant, les négociations ont échoué. Les sujets de tension, pouvant déboucher sur le retour aux armes, ne manquent pas. Le premier, est la violation flagrante et continue des droits humains, ces droits qui doivent être considérés comme un pilier essentiel pour tout rétablissement de confiance dans les esprits d’une population traumatisée par des longues années de guerre, de répression et de souffrances. Au lieu de renforcer cette mesure, Ban Ki-moon va dans le sens contraire en refusant de demander l’élargissement des compétences de la MINURSO pour qu’elle puisse surveiller la situation des droits de l’homme dans le territoire. Les contradictions dans le répport du Secrétaire Général des NN.UU sautent à l’œil. D’un côté, il exprime sa préoccupation pour la situation des réfugiés, mais il consente que la partie marocaine continue à emprisonner et torturer la population dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Cela est inacceptable, surtout maintenant que les chances d’une entente dans un court terme sont minces.

    En attendant une solution définitive au conflit, les mesures de confiance doivent être renforcées. Le manque de transparence du gouvernement marocain a empêché l’élimination des freins et obstacles qui gênent l’avancée dans l’application des mesures qui visent vraiment à améliorer la situation de la population.

    L’absence d’avancées dans ce domaine constitue une faiblesse que la partie marocaine exploite largement pour imposer le fait accompli et défier la communauté internationale. Les réticences de la France et les EEUU face au régime marocain, rendent l’application de toute mesure impossible. A cause de cela, la révision de la politique de Ban Ki-moon, de Washington et de la France face à Rabat, avec la mise en place d’un dispositif de contrôle particulièrement contraignant, s’avère nécessaire maintenant plus que jamais pour assurer la création d’un terrain approprié pour semer la confiance de la population et du Front Polisario à l’égard des Nations Unies et des intentions du Maroc.

    Dans les évolutions en cours, les préoccupations immédiates du S.G. de l’ONU tiennent à la réduction des risques de menaces militaires et à l’amélioration de la situation de la population sahraouie. Mais, dans la réalisation de ces objectifs, Ban Ki-mmon se révèle profondément attentiste et donne le sentiment d’une réelle impuissance face à l’arrogance marocaine et la complicité de la France colonialiste dont les ingérences paralysent la diplomatie onusienne.

    Devant cette réalité, nous pouvons dire que le dernier rapport du SG a été decevant pour les sahraouis et les risques d’une escalade militaire sont à l’horizon.